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'''Jean Laval''', né le {{date|31 janvier 1900}} à [[Saint-Pardoux-le-Vieux]] en [[Corrèze (département)|Corrèze]] et mort le {{date|4 mars 1980}} dans le {{14e arrondissement de Paris}}<ref>[https://deces.matchid.io/search?advanced=true&fuzzy=false&ln=laval&bd=1900&dd=1980 État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970]</ref>, est un théoricien français des [[sciences physiques]], qui a été professeur de physique théorique au [[Collège de France]] de [[1950]] à [[1970]].
'''Jean Laval''', né le {{date|31 janvier 1900}} à [[Saint-Pardoux-le-Vieux]] en [[Corrèze (département)|Corrèze]] et mort le {{date|4 mars 1980}} dans le {{14e arrondissement de Paris}}<ref>[https://deces.matchid.io/search?advanced=true&fuzzy=false&ln=laval&bd=1900&dd=1980 État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970]</ref>, est un théoricien français des [[sciences physiques]], qui a été professeur de physique théorique au [[Collège de France]] de [[1950]] à [[1970]].


Commençant sa carrière comme instituteur à [[Belvès]] puis à [[Vizille]], il prépare et obtient en un an sa [[licence ès sciences]] à la [[Université Grenoble-Alpes|Faculté des sciences de Grenoble]], puis devient professeur à l’[[École normale d’instituteurs]]<ref>{{Article|auteur1=Pierre Rouard|titre=Notice nécrologique sur Jean Laval par Pierre Rouard, séance du 20 octobre 1980.|périodique=C. R. Acad. Sc. Paris|volume=291|pages=49-56|date=20/10/1980|lire en ligne=https://www.academie-sciences.fr/pdf/eloges/laval_cr1980.pdf|accès url=libre|format=pdf}}</ref>. Il passe l'agrégation en 1928.
Il commence sa carrière comme instituteur, puis devient professeur à l’École normale d’instituteurs. Il passe l'agrégation en 1928.


Il est ensuite nommé chargé de cours à la faculté des sciences de Lyon en 1938, maître de recherches au CNRS de 1941 à 1943, maître de conférences à la faculté des sciences de Bordeaux de 1943 à 1945 et, à Paris, de 1945 à 1950, où il succède à [[Jean Wyart]].
Il est ensuite nommé chargé de cours à la [[Faculté des sciences de Lyon]] en 1938, maître de recherches au CNRS de 1941 à 1943, maître de conférences à la faculté des sciences de Bordeaux de 1943 à 1945 et, à Paris, de 1945 à 1950, où il succède à [[Jean Wyart]].


De 1950 à 1970, il est professeur titulaire de la chaire de physique théorique du Collège de France.
De 1950 à 1970, il est professeur titulaire de la chaire de physique théorique du Collège de France.


Par sa thèse, relative à la diffusion des rayons X par les cristaux, il crée en France un nouveau domaine de recherche. Il s'intéresse notamment à l'[[Diffusion Compton|effet Compton]]. Toute sa vie, il continue des recherches relatives au milieu cristallin, à ses propriétés, son élasticité, sa dilatation, ses tensions thermiques. Ses disciples, [[Philippe Olmer]], [[Hubert Curien]] et André Authier, poursuivent ses travaux.
Par sa thèse, dirigée par [[Charles Victor Mauguin|Charles Mauguin]], relative à la diffusion des [[Rayon X|rayons X]] par les cristaux, il crée en France un nouveau domaine de recherche<ref>{{Article|prénom1=Jean|nom1=Laval|titre=Étude expérimentale de la diffusion des rayons X par les cristaux|périodique=Bulletin de Minéralogie|volume=62|numéro=4|pages=137–253|date=1939|doi=10.3406/bulmi.1939.4465|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/bulmi_0366-3248_1939_num_62_4_4465|consulté le=2024-03-07}}</ref>. Il s'intéresse notamment à l'[[Diffusion Compton|effet Compton]]. Toute sa vie, il continue des recherches relatives au milieu cristallin, à ses propriétés, son élasticité, sa dilatation, ses tensions thermiques. Ses disciples, [[Philippe Olmer]], [[Hubert Curien]] et André Authier, poursuivent ses travaux.


[[Pierre-Gilles de Gennes]] a ensuite repris sa chaire au Collège de France.
[[Pierre-Gilles de Gennes]] a ensuite repris sa chaire au Collège de France.
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Version du 7 mars 2024 à 16:53

Jean Laval
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Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Paris 14e[1]
Nom de naissance
Jean-Baptiste LavalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Grenoble (d) (licence ès sciences (d)) (-)
Université de Paris (doctorat ès sciences) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Collège de France (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeur de thèse

Jean Laval, né le à Saint-Pardoux-le-Vieux en Corrèze et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[2], est un théoricien français des sciences physiques, qui a été professeur de physique théorique au Collège de France de 1950 à 1970.

Commençant sa carrière comme instituteur à Belvès puis à Vizille, il prépare et obtient en un an sa licence ès sciences à la Faculté des sciences de Grenoble, puis devient professeur à l’École normale d’instituteurs[3]. Il passe l'agrégation en 1928.

Il est ensuite nommé chargé de cours à la Faculté des sciences de Lyon en 1938, maître de recherches au CNRS de 1941 à 1943, maître de conférences à la faculté des sciences de Bordeaux de 1943 à 1945 et, à Paris, de 1945 à 1950, où il succède à Jean Wyart.

De 1950 à 1970, il est professeur titulaire de la chaire de physique théorique du Collège de France.

Par sa thèse, dirigée par Charles Mauguin, relative à la diffusion des rayons X par les cristaux, il crée en France un nouveau domaine de recherche[4]. Il s'intéresse notamment à l'effet Compton. Toute sa vie, il continue des recherches relatives au milieu cristallin, à ses propriétés, son élasticité, sa dilatation, ses tensions thermiques. Ses disciples, Philippe Olmer, Hubert Curien et André Authier, poursuivent ses travaux.

Pierre-Gilles de Gennes a ensuite repris sa chaire au Collège de France.

Notes et références

  1. Biographie sur La France savante
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. Pierre Rouard, « Notice nécrologique sur Jean Laval par Pierre Rouard, séance du 20 octobre 1980. », C. R. Acad. Sc. Paris, vol. 291,‎ , p. 49-56 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  4. Jean Laval, « Étude expérimentale de la diffusion des rayons X par les cristaux », Bulletin de Minéralogie, vol. 62, no 4,‎ , p. 137–253 (DOI 10.3406/bulmi.1939.4465, lire en ligne, consulté le )

Liens externes