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Elle obtient une licence en lettres françaises et classiques à l'[[Université de Fribourg]], puis part suivre des cours à la [[Sorbonne]]. Elle écrit plusieurs romans et de nombreux poèmes. De retour à Berne, elle continue à écrire et travaille à la [[Société suisse de radiodiffusion et télévision|société suisse de radiodiffusion]]. Elle est membre de la Société Fribourgeoise des Écrivains dès sa fondation en [[1956]]<ref>{{Lien web|langue=|titre=Présentation|url=http://www.sfe-fsv.ch/presentation-historique.html|date= |site=Société Fribourgeoise des Écrivains |consulté le=13 novembre 2019}}.</ref>.
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Version du 25 février 2024 à 22:55

Éléonore Niquille
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: ALS-Niquille)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Éléonore Niquille est une écrivaine russe née à Vitebsk (Russie) en 1897, active en Suisse à Fribourg et à Berne où elle meurt en 1957.

Biographie

Son père, Aloys Niquille, originaire de Gruyère, était professeur au Corps des Pages de Saint-Pétersbourg et précepteur des neveux du tsar Nicolas II. Sa mère, Julia Loukatchévitch, est issue d'une famille polonaise d'officiers tsaristes. Au décès de sa mère, elle part vivre avec sa grand-mère paternelle, à Charmey en Gruyère. Son père, remarié, est retourné en Russie et Éléonore l'y rejoint régulièrement lors de ses vacances. Puis c'est la Révolution d'octobre et son père est rapatrié.

Elle obtient une licence en lettres françaises et classiques à l'Université de Fribourg, puis part suivre des cours à la Sorbonne. Elle écrit plusieurs romans et de nombreux poèmes. De retour à Berne, elle continue à écrire et travaille à la société suisse de radiodiffusion. Elle est membre de la Société Fribourgeoise des Écrivains dès sa fondation en 1956[2].

Elle meurt le à Berne et est enterrée au cimetière de Bremgarten[3],[4].

Une rue de Fribourg porte son nom, dans le quartier de Bourguillon[5].

Œuvres

Éléonore Niquille a écrit neuf recueils de poèmes, quatre romans et des nouvelles. Quatre de ses œuvres ont été publiées à titre posthume[6],[4].

Elle reçoit en 1954 le prix Alfred-de-Pontécoulant de l’Académie française et en 1955 le prix Rivereine de la Société des poètes français pour son recueil de poèmes Le pèlerin émerveillé (1954)[7].

  • Vigiles (Poèmes), Les Ed. des Nouveaux Cahiers, La Chaux-de-Fonds, , 81 p. (lire en ligne)[8].
  • Le Destin vanne (Roman), Les Ed. des Nouveaux Cahiers, La Chaux-de-Fonds, , 385 p. (lire en ligne)
  • La Complainte de la passion (Nouvelles), Les Ed. des Nouveaux Cahiers, La Chaux-de-Fonds, , 251 p. (lire en ligne)
  • Une flute au loin... (Poèmes), Ed. des Nouveaux cahiers, La Chaux-de-Fonds, , 108 p. (lire en ligne)
  • Le Pèlerin de l'aube (Poèmes), Les Ed. du Chandelier, Bienne, , 116 p. (lire en ligne)[9].
  • La Porte des innocents (Roman), Ed. des Portes de France, Porrentruy, , 391 p. (lire en ligne)
  • Guetteurs d'étoiles (Poèmes), Les Ed du Chandelier, Bienne, , 96 p. (lire en ligne)
  • Transmettre (Roman, 2e édition), Edition du Chandelier, Bienne, , 351 p. (lire en ligne)
  • L'Archange qui boitait (Roman), La clé d'or, Paris, , 219 p. (lire en ligne)
  • Le Bestiaire de Tristanet, Les Ed. du Centre, Aurillac, , 161 p. (lire en ligne)
  • L'Impasse de l'ange, P Clairac, Aurillac, , 109 p. (lire en ligne)
  • Le Rubaiyat d'Omar Khayyam (traduit en vers par Éléonore Niquille), P Clairac, Aurillac, (lire en ligne)[10].
  • Le Pèlerin émerveillé (Poèmes), P Clairac, Aurillac, , 150 p. (lire en ligne)
  • Sonnets vagabonds, P Clairac, Aurillac, , 309 p. (lire en ligne)
  • Chants pour attendre l'aube, Sésame, Aurillac, , 79 p. (lire en ligne)
  • Encore cette flûte lointaine, Sésame, Aurillac, , 60 p. (lire en ligne)
  • Sous les tilleuls de l'enfance, Imprimerie St Paul, Fribourg, , 215 p. (lire en ligne)

Notes et références

  1. « https://www.helveticarchives.ch/detail.aspx?ID=168272 » (consulté le )
  2. « Présentation », sur Société Fribourgeoise des Écrivains (consulté le ).
  3. Grazia Bernasconi-Romano, « Une Russo-Gruérienne tirée de près de 40 ans d'oubli littéraire », La Liberté,‎ , p. 24 (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « Éléonore Niquille », sur Culture actif (consulté le ).
  5. Léa Jelmini et Dimitri Zufferey, « Seules 7,1% des rues portant le nom de personnalités honorent les femmes », sur Radio Télévision Suisse (consulté le ).
  6. « Éléonore Niquille », sur Viceversa littérature (consulté le ).
  7. Le pèlerin émerveillé : poèmes (Catalogue fribourgeois), Aurillac, P Clairac, , 150 p. (présentation en ligne).
  8. Compte-rendu : D. Suz, « Trois poètes », dans La Liberté, 31 janvier 1940.
  9. Compte-rendu : Henri Bise, « Le Pèlerin de l'aube », dans La Liberté, 6 octobre 1943.
  10. Compte-rendu dans : Hommes et mondes, no 102-107, 1955, p. 460.

Bibliographie

  • M.Z., « Sous les tilleuls de l'enfance », Journal et Feuille d'Avis du Valais,‎ , p. 17 (lire en ligne, consulté le ).
  • Grazia Bernasconi-Romano, « Une Russo-Gruérienne tirée de près de quarante ans d'oubli littéraire », La Liberté,‎ 20-21 mai 1995.
  • CAW, « Eléonore Niquille à découvrir au clair d'une réédition », La Liberté,‎ , p. 17 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes