« Tokyo » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Tokyo|*]]
{{Voir homonymes|Tokyo (homonymie)}}
[[Catégorie:Capitale du Japon]]
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[[Catégorie:Changement de nom de ville dans l'Histoire]]
{{Infobox Préfecture du Japon
[[Catégorie:Ville ou commune de tradition armurière]]
| nom = Métropole de Tokyo
[[Catégorie:Éponyme d'un objet céleste]]
| nom japonais = {{langue|ja|東京都}}<br>''{{langue|ja-Latn|Tōkyō-to}}''
Lél2 LE BOSS TING TONG SUCHFOPGFËGRQEGRIGRÏEGRGREOJ¨GRJGRJOGRJGREGR
| image =Tokyo Montage 2015.jpg
| légende = Vue panoramique de l'arrondissement de [[Shinjuku]], la [[Tokyo Skytree]] de nuit, le [[Rainbow Bridge (Tokyo)|Rainbow Bridge]], [[Shibuya]] et le [[bâtiment de la Diète nationale]].
| imageloc = Map of Japan with highlight on 13 Tokyo prefecture.svg
| drapeau = Flag of Tokyo Prefecture.svg
| capitale = Tokyo
| région = [[Région du Kantō|Kantō]]
| île = [[Honshū]]
| sous préfectures = 4
| districts = 1
| municipalités = 62
| gouverneur = [[Yuriko Koike]]
| code ISO = JP-13
| superficie = 2190.93
| classement superficie = {{45e}}
| pourcentage eau = 1,0
| population = 14264798
| année_pop = mai 2022
| population notes = {{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel=Gouvernement métropolitain de Tokyo|titre=東京都の人口|traduction titre=Population de Tokyo|année=2020|mois=décembre|jour=25|url=https://archive.vn/phI7A|description=page web archivée sur ''[[Archive.today]]''|consulté le=23 janvier 2021}}.
| gentilé = Tokyoïte
| classement population = {{1re}}
| fleur = Fleur de [[cerisier]] ([[sakura]])
| arbre = [[Ginkgo biloba]] (''Ginkgo biloba'')
| oiseau = [[Mouette rieuse]] (''Chroicocephalus ridibundus'')
| site web = {{URL|https://www.metro.tokyo.lg.jp/}}
|blason=Emblem of Tokyo Metropolis.svg
}}


EG
{{Japonais|'''Tokyo''' {{MSAPI|[to.kjo]}}<ref>[[Prononciation du français|Prononciation]] en [[français standard]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] phonémiquement selon la norme [[Alphabet phonétique international|API]].</ref>|東京|Tōkyō|{{MSAPI|[toːkʲoː]}}<ref>[[Prononciation du japonais|Prononciation]] en [[Japonais (langue)|japonais]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref> {{prononciation|ja-Tokyo.ogg}}, {{litt.}} « Capitale de l'est »}}, anciennement {{japonais|'''[[Edo (ville)|Edo]]'''|江戸|}} signifiant « Porte de la baie », officiellement '''{{japonais|Métropole de Tokyo|東京都|Tōkyō-to}}''', est ''de facto'' la [[capitale du Japon|capitale actuelle]] ainsi qu'une des 47 [[Préfectures du Japon|préfectures]] de la France. Ses plus de {{unité|14000000|habitants}}<ref>{{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel=Gouvernement métropolitain de Tokyo|titre=東京都の人口|traduction titre=Population de Tokyo|année=2020|mois=décembre|jour=25|url=https://archive.vn/phI7A|description=page web archivée sur ''[[Archive.today]]''|consulté le=23 janvier 2021}}</ref> font de Tokyo la préfecture japonaise ayant la plus importante démographie. Le [[Grand Tokyo]], constitué des préfectures bordant la [[baie de Tokyo]], est l'aire urbaine [[Liste des aires urbaines les plus peuplées du monde|la plus peuplée au monde]] avec {{formatnum:40800000}} habitants<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.citypopulation.de/en/world/agglomerations/
|titre=Principales agglomérations mondiales|éditeur=citypopulation.de|consulté le=19 juillet 2023}}.</ref>.


EG
Située sur la côte méridionale de l'île principale de l'archipel japonais, [[Honshū]], Tokyo est l'une des quarante-sept [[préfectures du Japon]]. Principal centre politique de l'archipel depuis le {{s-|XVII}}, la ville accueille la plupart des institutions du pays : la résidence principale de l'[[empereur du Japon]], du [[Premier ministre du Japon|Premier ministre]], le siège de la [[Diète du Japon|Diète]] (le [[parlement]] japonais), du [[Cabinet du Japon|Cabinet]], les ministères qui le constituent ainsi que toutes les ambassades étrangères.


EGR
À l'origine, Tokyo était un petit [[village de pêcheurs]] nommé [[Edo (ville)|Edo]] (« la porte de la rivière, l'estuaire »). Fortifié au {{s-|XV}}, Edo devient la base militaire du [[shogun]] [[Tokugawa Ieyasu]] à la fin du {{s-|XVI}}, puis la capitale de son gouvernement féodal. Durant l’[[époque d'Edo]] (1603-1868), la ville se développe et devient l'une des plus peuplées au monde à la fin du {{s-|XVIII}}, avec une population de près d'un million d'habitants. Avec la [[Restauration de Meiji|restauration de l'empereur]] en 1868, elle est confortée dans son rôle de cœur politique du Japon : le [[château d'Edo]] devient la résidence de l'[[Meiji (empereur)|empereur Meiji]] (''[[Palais impérial de Tokyo|Kōkyo]]''), et la ville acquiert son nom actuel par opposition à [[Kyoto]], l'ancienne capitale. Elle est ravagée en 1923 par un [[Séisme de Kantō de 1923|séisme de magnitude 7,9]] qui fait plus de {{nombre|100000 morts}}. Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], elle est détruite pour moitié par des [[Bombardements de Tokyo|bombardements aériens américains]]. Les [[bombe incendiaire|bombes incendiaires]] embrasent la ville et font plus de {{nombre|100000 victimes}}. La ville est rapidement reconstruite après la guerre.
Dans la seconde moitié du {{s-|XX}}, Tokyo devient une [[métropole]] de rang mondial grâce à un fort développement industriel {{incise|notamment dans l'électronique}}, et voit sa population multipliée par dix en cinquante ans.


EG
Principal centre économique et financier du Japon, Tokyo est l'une des principales [[Place financière|places financières]] asiatiques et mondiales. Elle est la première ville mondiale en ce qui concerne les produits urbains bruts<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.brookings.edu/research/reports2/2015/01/22-global-metro-monitor
|titre=2014 Global Metro Monitor Map|auteur=Joseph Parilla, Jesus Leal Trujillo, Alan Berube, Tao Ran|éditeur=Brookings Institution|consulté le=18 avril 2020}}.</ref>. Le dynamique arrondissement de [[Shinjuku]] comporte de nombreux gratte-ciels, dont [[Siège du gouvernement métropolitain de Tokyo|la mairie de la ville]], et plusieurs [[grands magasins du Japon]]. [[Minato (Tokyo)|Minato-ku]] accueille les sièges sociaux de multiples entreprises japonaises et étrangères, ainsi qu'une cinquantaine d'ambassades. [[Chiyoda]] concentre quant à lui les institutions politiques japonaises. Enfin, [[Shibuya]] est réputé être l'un des quartiers les plus animés de la ville, grâce à la présence de grands centres commerciaux comme le [[109 (centre commercial)|109]]. Malgré la modernité de son architecture, dont témoigne la tour [[Tokyo Skytree]], bien des sanctuaires [[shintoïsme|shinto]] et temples [[bouddhisme|bouddhistes]] ont été reconstruits ou, pour quelques-uns, partiellement préservés après les bombardements, comme le [[Sensō-ji]], le [[Yasukuni-jinja|sanctuaire Yasukuni]], le [[Zōjō-ji]] ou la porte [[Hōzōmon]].


EG
Située au fond de la [[baie de Tokyo]], Tokyo dispose d'un statut administratif particulier, la [[ville de Tokyo]] et la [[préfecture de Tokyo]] ayant fusionné en 1943. L'agglomération de Tokyo, qui va bien au-delà des limites de la préfecture, s'étend sur une large frange de la baie de Tokyo ainsi que sur la [[régions du Japon|région]] du [[Région de Kantō|Kantō]]. Elle constitue en outre le pôle principal de la {{citation|[[mégalopole japonaise]]}}, avec notamment [[Osaka]] et [[Nagoya]]. La préfecture a organisé les [[Jeux olympiques d'été]] de [[Jeux olympiques d'été de 1964|1964]] et de [[Jeux olympiques d'été de 2020|2021]]<ref>{{Article|auteur1=Clément Guillou|titre=JO de Tokyo : comment le report s’est imposé ?|périodique=Le Monde|date=24 mars 2020|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/03/24/jo-de-tokyo-comment-le-report-s-est-impose_6034196_3242.html|consulté le=18 avril 2020}}.</ref>.


En 2021, Tokyo est considérée comme la troisième ville mondiale selon le classement ''Global Power City Index''<ref>{{Lien web |titre=Global Power City Index 2021 |url=https://www.mori-m-foundation.or.jp/english/ius2/gpci2/index.shtml |site=The Mori Memorial Foundation |consulté le=2022-02-10}}</ref>. Elle est la quatrième ville mondiale dans le classement du cabinet de conseil ''Kearney''<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Read @Kearney: Global Cities: divergent prospects and new imperatives in the global recovery |url=https://www.kearney.com/global-cities/2021 |site=www.kearney.com |consulté le=2022-02-10}}</ref>.


GEEG
{{sommaire|niveau=2}}


EG
== Dénomination Léandre le meilleur ==
[[Fichier:Shinjuku 2006-02-22 a.jpg|vignette|Quartier de [[Kabukichō]], à l'est de [[Shinjuku]].]]
[[Fichier:Shibuya Crossing.ogv|vignette|[[Shibuya]].]]
En [[japonais]], le nom de la ville s'écrit {{langue|ja|東京}} ({{Prononciation|ja-Tokyo.ogg|prononciation}}).

En français, on ne prononce pas le nom de la ville comme en japonais et on écrit généralement « Tokyo », ce qui correspond à la prononciation française {{prononciation API|/to.kjo/}}. L'ancienne graphie {{graphie|Tokio}} qui était utilisée en français au début du {{s-|XX}}, est toujours utilisée en [[allemand]], en [[néerlandais]], et en [[espagnol]], ainsi qu'en [[espéranto]] (entre autres langues).

Pour la [[France]], l'[[Arrêté français du 4 novembre 1993 relatif à la terminologie des noms d'États et de capitales|arrêté du 4 novembre 1993]] relatif à la terminologie des noms d'[[État]]s et de [[capitale]]s, pris conjointement par les [[ministre]]s des [[Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères|Affaires étrangères]] et de l’[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|Éducation nationale]], recommande comme seule graphie {{graphie|Tokyo}}. Il en va de même de la commission de toponymie de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière]] (IGN)<ref>{{Lien web |titre=CNTPCM tableaux |url=https://web.archive.org/web/20071013211906/http://www.cnig.gouv.fr/upload/ressource/r1169737466.PDF |site=web.archive.org |consulté le=2022-02-22}}</ref> et du code de rédaction interinstitutionnel de l'Union européenne<ref>[http://publications.europa.eu/code/fr/fr-5000500.htm Office des publications — Code de rédaction interinstitutionnel — Annexe A5 — Liste des États].</ref>. Les Japonais eux-mêmes utilisent parfois la graphie {{graphie|Tokyo}} dans leur retranscription en ''[[rōmaji]]'' du nom de la ville<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.metro.tokyo.jp/ENGLISH/index.htm|titre=Tokyo Metropolitan Government|éditeur=Gouvernement métropolitain de Tokyo|site=metro.tokyo.jp|date=|consulté le=2018-04-18}}</ref>.

La [[transcription phonétique]] en [[alphabet latin]] selon la [[méthode Hepburn]] donne {{graphie|Tōkyō}}, le {{graphie|ō}} avec [[macron (diacritique)|macron]] dénotant un ''o'' long. Cette méthode de transcription est utilisée dans les transports japonais<ref>Par exemple dans le métro de Tokyo [https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.tokyometro.jp%2Frosen%2Frosenzu%2Fpdf%2Frosen_fra.pdf%2Findex.html#federation=archive.wikiwix.com].</ref> et dans la plupart des encyclopédies et dictionnaires francophones<ref>voir les références de l'article [[macron (diacritique)|macron]]</ref>. La [[Kunrei|méthode Kunrei]] donne {{graphie|Tôkyô}} et la [[Japanese: The Spoken Language|méthode JSL]], {{graphie|Tookyoo}}. Le gouvernement japonais autorise également l'utilisation de la graphie {{graphie|Tohkyoh}} sur les passeports, reprenant une représentation des voyelles longues familière aux anglophones. Enfin, il faut mentionner la méthode dite [[Wāpuro rōmaji]] qui écrit {{graphie|Toukyou}}.

Son ancien nom est {{japonais|''Edo''|江戸}}, « la porte de la rivière, l'estuaire », en référence à la rivière [[Sumida-gawa|Sumida]] qui la traverse. Lorsque l'empereur [[Meiji (empereur)|Meiji]] s'y installe, en [[1868]], elle est rebaptisée ''Tōkyō'', littéralement « capitale [[wikt:京|京]] de l'est [[wikt:東|東]] », par opposition à {{japonais|[[Kyoto|Kyōto]]|京都||{{litt.}} « ville capitale »}}, l'ancienne capitale.

En français, les [[gentilé|habitants]] de Tokyo sont appelés les « Tokyotes » ou les « Tokyoïtes »<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur institutionnel=[[Groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques]]|titre=Tokyo|année=2020|mois=septembre|url=http://www.toponymiefrancophone.org/DivFranco/Bougainville/Resultat.aspx?type_recherche=simplifi%c3%a9e&nom_francais_usuel=Tokyo&nom_local_usuel=&classe_de_lentite=&nature_de_lentite=&langue=&ISO_Pays=&ISO_PaysAFF=&gentile=&R1=V1|site=www.toponymiefrancophone.org|consulté le=5 septembre 2020}}.</ref>. Les Japonais désignent aussi les gens de Tokyo par l'expression {{japonais|''Azumaotoko''|東男||{{litt.}} « hommes de l'Est »}}. Le terme d'{{japonais|''Edokko''|江戸っ子||{{litt.}} « enfants d'Edo »}}, désignant historiquement les natifs de la ville lorsqu'elle s'appelait encore Edo, est toujours utilisé pour désigner les « Tokyoïtes de souche », dont les ancêtres sont eux-mêmes nés dans l'un des arrondissements de la capitale japonaise sur plusieurs générations, et qui montrent une certaine identité propre, caractérisée par l'utilisation encore de nos jours de certaines expressions et de l'accent nés de l'ancien dialecte local, l'Edokotoba, et symbolisée par [[Isshin Tasuke]] (figure de fiction très populaire), le personnage de Tora-san du film ''[[Otoko wa tsurai yo]]'', ou encore par le chien [[Hachikō]].

== Définitions de Tokyo ==
Le terme de Tokyo peut désigner plusieurs réalités différentes sur les plans géographique, urbain et administratif.

=== Vingt-trois arrondissements spéciaux ===
[[Fichier:Tokyo-all-wards.svg|vignette|Les 23 arrondissements spéciaux de Tokyo.]]
Les [[Arrondissement spécial de Tokyo|23 arrondissements spéciaux]] remplacent l'ancienne [[ville de Tokyo]], dissoute en 1943. Sur le plan administratif, ils forment chacun des municipalités distinctes, comparables à l'autre type de commune urbaine de l'organisation administrative du Japon, les « [[Ville (Japon)|villes]] », si ce n’est qu’elles ont un champ de compétence restreint par rapport à ces dernières, à l'exemple des [[arrondissements de Paris]]. Le gouvernement préfectoral a notamment en charge certains services publics appartenant traditionnellement à l'échelon communal, comme l'approvisionnement en eau, le traitement des eaux usées et les services publics, tandis que les arrondissements n'ont pas de revenus propres, vivant uniquement des transferts financiers concédés par la préfecture. Ils ont toutefois chacun, à l'instar des autres communes japonaises, une assemblée délibérante et un maire élus au suffrage universel direct tous les quatre ans. Ces arrondissements spéciaux réunissent {{nombre|9225495 habitants}} au {{date-|1 juillet 2015}}<ref>{{ja}}[http://www.toukei.metro.tokyo.jp/jsuikei/2015/js157f0000.pdf {{langue|ja|「 東京都の人口(推計)」の概要(平成2 7年1月1日現在)}}], gouvernement métropolitain de Tokyo {{pdf}}</ref> sur {{unité|617|km|2}}, soit environ {{unité|15000|hab./km|2}}.

=== TING TANG TONG SUSHI ===
[[Fichier:Shinjuku-neon Tokyo.jpg|vignette|redresse|Une rue illuminée d’enseignes [[Tube néon|néons]] multicolores à [[Shinjuku]].]]
Par centre de Tokyo, on peut entendre les {{nobr|23 arrondissements}} spéciaux. Dans un sens plus restrictif, l'expression peut désigner les dix arrondissements encerclés par la [[ligne Yamanote|Yamanote]], une importante ligne ferroviaire circulaire : [[Minato-ku (Tokyo)|Minato]], [[Shinagawa]], [[Shibuya]], [[Shinjuku]], [[Toshima]], [[Kita-ku (Tokyo)|Kita]], [[Arakawa (Tokyo)|Arakawa]], [[Taitō]], [[Chiyoda]] et [[Bunkyō]] (le seul à n'être pas directement desservi par la ligne). Plus étroitement encore, le centre peut faire référence aux trois arrondissements les plus centraux qui constituent le cœur historique de l'ancienne [[Edo (ville)|Edo]], à savoir [[Chūō-ku (Tokyo)|Chūō]] (dont le nom signifie littéralement « centre » en japonais), [[Minato-ku (Tokyo)|Minato]] (le « port » historique, comme son nom l'indique) et [[Chiyoda]], et les quartiers riverains du fleuve [[Sumida-gawa|Sumida]] ([[Nihonbashi]], [[Kanda (quartier)|Kanda]], [[Ueno]], [[Asakusa]], [[Honjo]], [[Fukagawa (Tokyo)|Fukagawa]]). Le centre de Tokyo se distingue traditionnellement en deux parties : [[Yamanote et Shitamachi]].

Au sud-ouest, « Yamanote »<ref group="l">{{japonais|« Yamanote »|山の手||{{litt.}} « main de la montagne » et qui signifie « côté montagne » ou « ville haute »}}.</ref> regroupait à la [[époque d'Edo|période d'Edo]] les demeures de l'aristocratie autour de la résidence des [[shogun]]s au [[château d'Edo]] et qui correspond aux arrondissements de [[Shinjuku]], [[Bunkyō]], [[Minato-ku (Tokyo)|Minato]] et en partie à ceux de [[Chiyoda]] (autour de l'actuel [[Palais impérial de Tokyo|palais impérial]], soit le sud de l'arrondissement) et [[Chūō-ku (Tokyo)|Chūō]] (« la limite ouest de l'arrondissement »)<ref>{{en}} [https://books.google.fr/books?id=zkkjpWYS8icC&pg=PA59&lpg=PA59&dq=Yamanote+%22high+city%22+Chiyoda+Shinjuku+Bunkyo&source=bl&ots=tFXqQBtrod&sig=mtKqnIU2ECS1e2ZCu9AwvdbrmNo&hl=fr&ei=lMTfSdGBHMqNsAbA1tjOCA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3#PPA59,M1 H. WATANABE, ''The Architecture of Tokyo : An Architectural History in 571 Individual Presentations'', éd. Axel Menges, 2001, 3930698935, {{p.|59}}]</ref>{{,}}<ref>{{lien brisé|langue=en|format=pdf|url=http://www.lonelyplanet.com/shop_pickandmix/previews/tokyo-7-neighbourhoods-preview.pdf|titre=« ''Neighbourhoods'' »}}, ''Lonely Planet'', {{p.|44}}.</ref>.

Au nord-est, « Shitamachi »<ref group="l">{{japonais|Shitamachi|下町||{{litt.}} « ville basse »}}.</ref> désigne les anciens quartiers populaires et pôle commercial et artisanal du vieux Tokyo, et comprend les quartiers riverains du fleuve [[Sumida-gawa|Sumida]], à savoir ceux de [[Kanda (quartier)|Kanda]] (nord de [[Chiyoda]]), [[Nihonbashi]] et [[Kyōbashi (Tokyo)|Kyōbashi]] (est de [[Chūō-ku (Tokyo)|Chūō]]), Shitaya (actuel quartier d'[[Ueno]]) et [[Asakusa]] (arrondissement de [[Taitō]]), [[Honjo]] (ouest de [[Sumida-ku|Sumida]]) et [[Fukagawa (Tokyo)|Fukagawa]] (ouest de [[Kōtō]])<ref>Donald Richie, ''Tokyo: A View of the City'', Reaktion Books, Londres, 1999, {{p.|23}}, {{lire en ligne|lien=http://www.links.net/vita/trip/japan/tokyo/shitamachi/}}</ref>. Si la distinction sociale et fonctionnelle historique n'existe plus aujourd'hui, les deux termes sont toujours employés dans un sens géographique, voire identitaire pour les habitants des deux parties, pour différencier le nord du sud du centre-ville.

La plupart des monuments historiques de Tokyo se trouvent dans cette zone, notamment dans le quartier d'[[Asakusa]], particulièrement riche en édifices religieux, tels le temple [[bouddhisme|bouddhiste]] [[Sensō-ji]](dédié au [[Bodhisattva]] [[Guanyin|Kannon]], le plus vieux temple de Tokyo, en 645, et ancien temple tutélaire de la dynastie des [[shogun]]s [[Shogunat Tokugawa|Tokugawa]]<ref>{{en}} [https://books.google.com/books?id=3N5d4xKg7yQC&pg=PA86&dq=Sensoji&client=firefox-a#PPA87,M1 A. NAITŌ, K. HOZUMI, H. M. HORTON, ''Edo, the city that became Tokyo'', éd. Kodansha international, 2003, {{p.|87}}], {{ISBN|4770027575}}</ref> ; il fut en partie détruit par les bombardements américains de 1945, mais reconstruit à l'identique : ses portes, appelées ''[[Hōzōmon]]'', sont les seuls monuments de la métropole à être classés comme [[Trésor national (Japon)|Trésor national]], et les sanctuaires [[shintoïsme|shinto]] d'[[Asakusa-jinja|Asakusa]] (datant de 1649, il est dédié aux fondateurs du temple ; c'est l'un des plus fréquentés de la ville, et l'un des rares à avoir entièrement survécu au tremblement de terre de 1923 et aux bombardements américains de 1945) et le [[Kume no Heinai-dō]] (dédié à Kume no Heinai, [[samouraï]] du {{s-|XVII}}, détruit en 1945, mais reconstruit en 1978).

Les autres principaux monuments historiques de Tokyo sont le [[château d'Edo]] et actuel [[Palais impérial de Tokyo|Kōkyo]] (quelques murailles et douves sont des vestiges de la forteresse originelle du {{s-|XV}}), le [[Zōjō-ji]] (temple [[bouddhisme|bouddhiste]] au [[bouddha]] [[Amitābha|Amida]] et ancien mausolée principal des [[shogun]]s [[Shogunat Tokugawa|Tokugawa]], à [[Shiba (Tokyo)|Shiba]] dans l'arrondissement de [[Minato-ku (Tokyo)|Minato]]), la pagode à cinq niveaux du zoo d'[[Ueno]] ou encore du [[Nihonbashi]] (célèbre pont datant du {{s-|XVII}} dans le quartier du même nom et l'arrondissement de [[Chūō-ku (Tokyo)|Chūō]], il marquait le point de départ du [[Tōkaidō]], principale route reliant Edo à [[Kyoto]], et sert toujours aujourd'hui de point 0 au kilométrage des routes japonaises).

=== Métropole de Tokyo ===
[[Fichier:Carte Prefecture Tokyo.png|vignette|350px|Carte de la Métropole de Tokyo (hors îles du Pacifique).]]

La {{japonais|Métropole de Tokyo|東京都|Tōkyō-to}} comprend :
* les [[Arrondissement spécial de Tokyo|23 arrondissements spéciaux]], qui constituent sa moitié est ;
* d'autres collectivités à l'ouest, à savoir :
** 26 [[Ville (Japon)|villes]],
** le [[District (Japon)|district rural]] de [[Nishitama]] qui comprend trois [[bourgs du Japon|bourgs]] et un [[villages du Japon|village]] ;
* quatre [[sous-préfectures du Japon|sous-préfectures]] dans les îles du [[Océan Pacifique|Pacifique]] des archipels d'[[archipel d'Izu|Izu]] et des [[Sous-préfecture d'Ogasawara|îles d’Ogasawara]], elles-mêmes subdivisées en deux [[Bourg (Japon)|bourgs]] et sept [[Village (Japon)|villages]], non réunis en [[District (Japon)|districts]].

Elle ne se superpose pas à l'agglomération de Tokyo : elle comprend des zones rurales, dans les collines de [[Tama (Tokyo)|Tama]] à l'ouest, alors que l'agglomération s'étend largement dans des préfectures voisines. De plus elle exerce sa juridiction sur des territoires assez éparpillés par le biais des îles du Pacifique.

=== Agglomération de Tokyo ===
[[Fichier:Tokyo SPOT 1060.jpg|vignette|Tokyo vu par le satellite SPOT.]]
[[Fichier:Tokyo-Kanto definitions, Kanto MMA 2015.png|vignette|La Grande Aire métropolitaine du Kantō.]]
Les autorités japonaises ont plusieurs manières de désigner l'[[Grand Tokyo|agglomération de Tokyo]]<ref>{{en}} {{langue|en|''Japanese Government''}}, [http://www.oecd.org/dataoecd/18/18/37835890.pdf {{langue|en|''Proposal for International Workshop on Defining and Measuring Metropolitan Regions''}}]{{pdf}}, {{date-|20 novembre 2006}}, en fait la présentation.</ref>:
* « Une Métropole, Trois Préfectures »<ref group="l">{{japonais|« Une Métropole, Trois Préfectures »|一都 三県|''Itto Sanken''}}.</ref>, plus géographique que statistique, elle comprend la Métropole de Tokyo et les trois préfectures voisines que sont [[préfecture de Chiba|Chiba]], [[préfecture de Kanagawa|Kanagawa]] et [[préfecture de Saitama|Saitama]], soit la moitié-sud du [[Kantō]]. Il s'agit de la définition la plus utilisée même si elle est incomplète, puisqu'elle comprend à sa périphérie des zones rurales, surtout dans la moitié-est de la [[préfecture de Chiba]], tandis que des banlieues de la capitale japonaise sont présentes dans d'autres préfectures ;
* la « Grande Aire métropolitaine du Kantō »<ref group="l">{{japonais|« Grande Aire métropolitaine du Kantō »|関東大都市圏|''Kantō Dai-toshi-ken''}}.</ref>, qui est une des deux définitions officielles utilisées par le Bureau des Statistiques du Japon, et qui se rapproche de la définition française d'une [[aire urbaine]] : il s'agit de l'ensemble des communes où au moins 1,5 % de la population âgée de {{nobr|15 ans}} ou plus se déplace quotidiennement par un [[mouvement pendulaire]] vers une des quatre [[Villes désignées par ordonnance gouvernementale|villes désignées]] de la région ([[Yokohama]], [[Kawasaki (Kanagawa)|Kawasaki]], [[Chiba]] et [[Saitama]]) ou vers l'un des [[Arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements spéciaux de Tokyo]]. Au recensement de 2000, elle comptait {{nobr|34,6 millions}} d'habitants ;
* les « Aires kilométriques de Tokyo »<ref group="l">{{japonais|« Aires kilométriques de Tokyo »|東京キロ圏|Tōkyō kiro-ken}}.</ref> est une autre définition utilisée par le Bureau des Statistiques, quoique moins répandue car moins fiable. Il s'agit des municipalités comprises en totalité ou partiellement dans des cercles concentriques de rayon croissant par paliers de {{unité|10|km}}, jusqu'à un rayon maximum de {{unité|70|km}}, par rapport à l'ancien [[Mairie de Tokyo|siège du gouvernement métropolitain de Tokyo]] à [[Chiyoda]]. Les recensements de population établissent pour Tokyo deux chiffres : celui des {{unité|70|km}} de rayon, appelée Aire des {{unité|70 km}} de Tokyo<ref group="l">{{japonais|Aire des 70 km de Tokyo|東京70キロ圏|Tōkyō 70-kiro-ken}}.</ref> qui est la donnée la plus large censée s'approcher le plus d'un Grand Tokyo sur un plan presque géométrique, et celui du rayon des {{unité|50|km}} de rayon, appelée Aire des {{unité|50 km}} de Tokyo<ref group="l">{{japonais|Aire des 50 km de Tokyo|東京50キロ圏|Tōkyō 50-kiro-ken}}.</ref> ou encore « Aire métropolitaine majeure de Tokyo »<ref group="l">{{japonais|« Aire métropolitaine majeure de Tokyo »|東京大都市圏|Tōkyō Dai-toshi-ken}}.</ref>{{,}}<ref>{{ja}} [http://www.stat.go.jp/data/kokusei/2005/users/kubun.htm Définition des notions d'aires métropolitaines sur le site du Bureau des Statistiques]</ref>. Cette donnée ne comprend donc pas les nouvelles zones périurbaines qui s'étendent au-delà en doigt de gant le long des principaux axes de communication, et inclut de même de nombreuses zones entièrement rurales. Elle constituait un ensemble de {{nobr|31,714 millions}} d'habitants (pour le rayon de {{unité|50|km}}) en 2005<ref>{{pdf}} [http://www.stat.go.jp/english/data/handbook/pdf/t2_10.pdf « ''Population of Three Major Metropolitan Areas'' », Bureau des Statistiques]</ref> ({{formatnum:30724311}} en 2000) et de {{nobr|34,394 millions}} (pour le rayon de {{unité|70|km}}) en 2000 ;
* la « Grande Zone d'emploi métropolitaine de Tokyo »<ref group="l">{{japonais|« Grande Zone d'emploi métropolitaine de Tokyo »|東京大都市雇用圏|Tōkyō Dai-toshi Koyō-ken}}.</ref>, proche de la « Grande Aire métropolitaine du Kantō » à ceci près qu'elle définit l'[[aire urbaine]] des arrondissements de Tokyo et non plus des autres centres urbains de la conurbation du Kantō, cette définition est celle développée et utilisée par le Centre des services des informations spatiales de l'[[université de Tokyo]]. Elle comptait {{unité|31,7 millions}} d'habitants en 2000 ;
* la « Région capitale nationale »<ref group="l">{{japonais|« Région capitale nationale »|首都 圏|''Shuto-ken''}}.</ref>, définition plus politique et administrative que statistique, définie par la ''loi de planification de la Région capitale nationale de 1956'', et qui officiellement regroupe l'ensemble des sept préfectures du [[Kantō]] ([[préfecture de Chiba|Chiba]], [[préfecture de Gunma|Gunma]], [[préfecture d'Ibaraki|Ibaraki]], [[préfecture de Kanagawa|Kanagawa]], [[préfecture de Saitama|Saitama]], [[préfecture de Tochigi|Tochigi]] et Tokyo) ainsi que la [[préfecture de Yamanashi]], soit bien au-delà de la réelle agglomération tokyoïte, il s'agit légalement de tout l'espace pouvant accueillir des institutions nationales (même si, dans les faits, elles sont toutes concentrées dans les [[Arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements spéciaux]] de Tokyo). Toutefois, le terme de ''Shuto-ken'' est plus généralement employé, dans un cadre officieux, pour désigner le Grand Tokyo.

Au sens de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]], l'[[aire urbaine]] de Tokyo-[[Yokohama]], proche de la « Grande Aire métropolitaine du Kantō » définie par le Bureau des statistiques japonais, est [[Liste des agglomérations les plus peuplées du monde|la plus peuplée du monde]]. Elle comprend la majeure partie des préfectures [[préfecture de Chiba|Chiba]], [[préfecture de Kanagawa|Kanagawa]], [[préfecture de Saitama|Saitama]], et quelques parties d'autres préfectures. Elle compte en 2007 {{nobr|35,676 millions}} d'habitants<ref>{{Lien web |titre=Urban Agglomerations 2007 |url=https://web.archive.org/web/20090219023630/http://www.un.org/esa/population/publications/wup2007/2007_urban_agglomerations_chart.pdf |site=web.archive.org |consulté le=2022-02-22}}</ref> répartis sur un espace bâti continu (le second au monde après celui du [[Grand New York]]) de {{unité|7835|km|2}}<ref>{{en}} {{pdf}} [http://demographia.com/db-worldua.pdf Liste des aires urbaines dans le monde sur le site demographia]</ref>, soit approximativement {{unité|4553 hab./km2}}, et plus du quart de la population totale du Japon (27,9 %) résidant sur un peu plus de 2 % du territoire national.

Enfin, dans un sens statistique plus large, l'[[aire métropolitaine]] de Tokyo, en suivant la définition utilisée pour délimiter celle de [[Grand New York|New York]], englobe la quasi-totalité des préfectures de [[préfecture de Chiba|Chiba]], [[préfecture de Kanagawa|Kanagawa]] et [[préfecture de Saitama|Saitama]], mais également des régions environnantes moins urbanisées, soit des parties des préfectures de [[préfecture de Gunma|Gunma]], [[préfecture de Tochigi|Tochigi]] et [[préfecture d'Ibaraki|Ibaraki]] au nord et de la [[péninsule d'Izu]], dans la [[préfecture de Shizuoka]], au sud-ouest. Elle compte alors une population estimée en février 2008 à {{nobr|39,2 millions}} d'habitants et s'étend sur plus de {{unité|16400|km|2}}. Cette région urbaine a une densité de population d'environ {{unité|2400 hab./km2}}.

Elle constitue l'hypercentre et la limite est de la ''[[Taiheiyō Belt]]'', la [[mégalopole]] japonaise qui s'étend sur {{unité|1200|km}} de Tokyo au nord-est à [[Fukuoka]] au sud-ouest, en passant par le triangle [[Osaka]]-[[Kobe]]-[[Kyoto]] (la conurbation ''[[Keihanshin]]'') et en suivant toute la côte sud d'[[Honshū]] et s'étendant au nord de [[Kyūshū]], et réunit approximativement {{nobr|83 millions}} de personnes.

== Histoire ==
=== Origines ===
{{Article détaillé|Edo (ville)}}
[[Fichier:Tokugawa Ieyasu2.JPG|vignette|redresse|[[Ieyasu Tokugawa|Tokugawa Ieyasu]], premier [[shogun]] de la dynastie [[Tokugawa]], qui prit Edo pour capitale.]]

Au temps féodal, l'actuelle préfecture de Tokyo faisait partie de la [[province de Musashi]], et plus précisément, à la [[Époque Sengoku|période Sengoku]], du domaine du [[clan Go-Hōjō]]. Après la défaite de ce clan face à [[Toyotomi Hideyoshi|Hideyoshi Toyotomi]] en 1590, ce dernier offre les neuf provinces de la région du [[Région de Kantō|Kantō]] à [[Tokugawa Ieyasu|Ieyasu Tokugawa]], fondateur de la dynastie shogunale des [[Shogunat Tokugawa|Tokugawa]], qui choisit alors le village d'[[Edo (ville)|Edo]], centré autour d'un [[Château d'Edo|château]] construit en 1457, pour servir de capitale à son domaine.
[[Fichier:Edo Panorama old Tokyo color photochrom.jpg|vignette|Panorama d'Edo en 1865.]]
Ieyasu devient [[shogun]] après la [[bataille de Sekigahara]] (1600) et Edo devient de fait le centre politique du Japon, ouvrant ainsi ce que les historiens appellent l'[[époque d'Edo|ère d'Edo]] (1603-1867), et cela même si officiellement [[Kyoto]] reste la capitale comme lieu de résidence des empereurs.

L'afflux des samouraïs et des bâtisseurs à Edo amène le développement des étuves, où des ''yuna'' (« filles de bain ») offrent de laver les clients, mais peuvent aussi leur procurer repas et relations sexuelles<ref name=":0">[[Philippe Pons]], Pierre-François Souyri, ''L'esprit de plaisir — Une histoire de la sexualité et de l'érotisme au Japon (17e-20e siècle)'', Payot, 2020, {{ISBN|978-2228926904}}, p. 148-150</ref>. Pour en reprendre le contrôle, le gouvernement shogunal décide d'y dédier le quartier d'[[Yoshiwara]] (« plaine des roseaux », puis « plaine du bonheur »), qui devient le quartier de plaisirs le plus important du Japon, et d'interdire l'année suivante la prostitution dans le reste de la ville<ref name=":0" />.

Tous les [[daimyo]]s avaient une résidence à Edo et il fallait que leurs épouses et fils héritiers y demeurent. La ville regroupe bientôt une population importante et dense et ainsi, malgré le [[grand incendie de Meireki]] en 1657 qui détruit une grande partie de la ville (dont entièrement Yoshiwara, ce qui accélère son transfert plus au nord<ref name=":0" />) et tue près de 100 000 personnes<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=George Sansom|titre=A History of Japan: 1615-1867|éditeur=Stanford University Press|date=1963}}</ref>, Edo compte au {{s-|XVIII}} près d'un million d'habitants sur une population totale de trente millions pour tout le Japon.

=== Le développement ===
En juillet 1868, à la suite de la « [[Ère Meiji|révolution Meiji]] », l'empereur [[Meiji (empereur)|Mutsuhito]] choisit Edo comme nouveau lieu de résidence et la ville est renommée ''Tōkyō'', « la capitale de l’est ».

En 1868, la [[préfecture de Tokyo]] <ref group="l">{{japonais|[[Préfecture de Tokyo]]|東京府|Tōkyō-fu}}.</ref> est fondée {{référence souhaitée|en regroupant la zone urbaine (divisée en 15 arrondissements en 1877)|date=17 mai 2023}} et les environs (6 districts), et en 1889 les 15 arrondissements forment la « [[ville de Tokyo]] »<ref group="l">{{japonais|[[Ville de Tokyo]]|東京市|Tōkyō-shi}}.</ref>{{,}}<ref name=historyGMT>{{Lien web |langue=en |url=https://www.metro.tokyo.lg.jp/english/about/history/history01.html |titre=''History of Tokyo'' |site=Gouvernement métropolitain de Tokyo |consulté le=25 juin 2020 }}.</ref>. En 1932, 5 des 6 districts sont réunis à la commune de Tokyo qui compte désormais {{nobr|35 arrondissements}}.

En 1943, la préfecture et la ville de Tokyo fusionnent et la métropole de Tokyo (''Tōkyō-to'') est créée. La commune de Tokyo n'existe donc plus, et ses arrondissements sont réorganisés en 1947 pour former les actuels [[Arrondissement spécial de Tokyo|23 arrondissements spéciaux]], devenant des municipalités distinctes. La métropole de Tokyo constitue une [[préfectures du Japon|préfecture]] au statut particulier étant donné sa fonction de capitale<ref name=historyGMT />.

=== Désastres et nouvel essor ===
{{Article détaillé|Séisme de Kantō de 1923}}
La préfecture a été durement éprouvée dans la première moitié du {{s-|XX}} tout d'abord par le [[Séisme de Kantō de 1923|tremblement de terre de Kantō de 1923]] (faisant {{unité|142807 morts}} et disparus), puis par les nombreux bombardements subis durant la [[Seconde Guerre mondiale]] (plus de {{unité|100000 morts}}). Une grande partie de la ville fut détruite au cours de ces deux catastrophes, entraînant à chaque fois la nécessité d'importants travaux de reconstruction. Ceci explique que, tout en ayant conservé un certain nombre de monuments historiques anciens, l'essentiel de la ville a développé une architecture particulièrement moderne.

{{Article détaillé|Bombardements de Tokyo}}
Dans la nuit du 9 au {{date-|10 mars 1945}}, l'armée américaine déverse un déluge de bombes explosives et incendiaires - notamment des [[Bombe incendiaire M-69|M-69]] - sur le nord et l'est de la capitale japonaise, détruisant un tiers de la ville et tuant {{unité|95000 personnes}}<ref>{{Lien web|auteur=Arnaud Vaulerin|titre=La nuit où les Tokyoïtes ont été «bouillis et cuits à mort»|jour=09|mois=mars|année=2015|éditeur=[[Libération (journal)|Libération]]|url=http://www.liberation.fr/monde/2015/03/09/la-nuit-ou-les-tokyoites-ont-ete-bouillis-et-cuits-a-mort_1217244|consulté le=16 février 2019}}.</ref>. Entre 1946 et 1948, Tokyo a été le siège du [[Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient]], plus connu sous le nom de Tribunal de Tokyo, chargé de juger les plus grands criminels de guerre japonais.

Les [[Jeux olympiques d'été de 1964]] ont eu lieu à Tokyo, ce qui a été l'occasion de la construction de nombreuses infrastructures (notamment des autoroutes et moyens de transport). Par la suite, la métropole connaît une croissance phénoménale durant le boom économique du Japon pendant les années 1960 (10 % de croissance économique en moyenne par an), années 1970 (5 % de croissance) et 1980 (4 %), l'aire urbaine, la plus importante du monde pour ce qui est du nombre d'habitants, dépassant aujourd'hui largement les frontières de la préfecture et englobant totalement les préfectures voisines de [[préfecture de Kanagawa|Kanagawa]], [[préfecture de Saitama|Saitama]] et en partie celle de [[préfecture de Chiba|Chiba]].

En 1995, une attaque terroriste au [[sarin|gaz sarin]] par la [[Aum Shinrikyō|secte Aum]] dans le [[métro de Tokyo]] fait douze morts et {{unité|5500 blessés}}.

La ville est pour la deuxième fois hôte olympique avec les [[Jeux olympiques d'été de 2020|Jeux olympiques d'été]] de 2020 (qui ont finalement lieu en 2021 en raison de la [[pandémie de Covid-19]]).

== Politique et administration ==
[[Fichier:Symbol flag of Tokyo.svg|vignette|Adopté en juin 1989, le symbole officiel de Tokyo est une feuille de ''[[Ginkgo biloba]]'' verte en forme de '''T''' pour Tokyo. En signe de croissance, prospérité, charme et tranquillité.]]

La métropole de Tokyo forme une [[préfectures du Japon|préfecture]] à statut spécial, jouissant d'une plus grande autonomie que les autres, en combinant notamment l'ensemble des compétences dévolues à l'échelon préfectoral (en matière de transport, d'éducation, d'infrastructures, de sécurité) avec des prérogatives généralement détenues par les [[municipalités du Japon|communes]]. C'est le cas tout particulièrement sur le territoire des 23 [[arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements]] où elle gère à leur place et de manière uniforme les compétences normalement municipales de traitement des eaux usées, de l'approvisionnement en eau et de la lutte contre le feu (elles sont d'ailleurs en général exercées par l'échelon préfectoral sur l'essentiel du territoire métropolitain, à l'exception de certaines communes, mais via des accords de partenariat entre ces dernières et la métropole alors qu'elles sont tout simplement retirées du champ de compétence des arrondissements<ref>{{Lien web |titre=TMG and the Municipalities - Tokyo Metropolitan Government |url=https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http://www.metro.tokyo.jp/ENGLISH/PROFILE/overview07.htm#federation=archive.wikiwix.com |site=archive.wikiwix.com |consulté le=2022-02-22}}</ref>). Elle perçoit donc de fait la fiscalité locale liée à ces compétences, tels que l'impôt communal sur les sociétés ou la taxe sur les actifs fixes, et en répartit une portion via une clé de répartition entre les [[arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements]] en fonction des charges administratives exercées par ces derniers<ref>{{Lien web |titre=TMG and the 23 Special Wards - Tokyo Metropolitan Government |url=https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http://www.metro.tokyo.jp/ENGLISH/PROFILE/overview06.htm#federation=archive.wikiwix.com |site=archive.wikiwix.com |consulté le=2022-02-22}}</ref>.

=== Gouvernement ===
{{article connexe|Liste des gouverneurs de Tokyo}}
[[Fichier:Tokyo Metropolitan Government Building 2007-October.jpg|vignette|redresse|Le [[siège du gouvernement métropolitain de Tokyo]] et ses tours jumelles, par [[Kenzō Tange]].]]
L'exécutif de la métropole est assuré, comme dans toutes les autres [[préfectures du Japon|préfectures]], par un [[Gouverneur (Japon)|gouverneur]]<ref group="l">{{japonais|[[Gouverneur (Japon)|Gouverneur]]|知事|''Chiji''|parfois appelé par abus de langage « maire de Tokyo », du fait qu'il en exerce en quelque sorte les fonctions pour l'ancienne ''ville de Tokyo'' constituée aujourd'hui des 23 arrondissements}}.</ref> élu au [[suffrage universel direct]] pour un mandat de quatre ans. Il nomme pour le seconder et le suppléer dans la direction de l'administration préfectorale trois vice-gouverneurs (quatre jusqu'en {{date-||juin|2009}})<ref>{{en}} {{Lien brisé|url=http://www.metro.tokyo.jp/ENGLISH/PHOTO/2009/090604.htm |titre=« ''Three Vice Governor System Starts'' »}}, galerie photographique du site de la métropole de Tokyo.</ref>. Le gouvernement de la métropole comprend un certain nombre de bureaux spécialisés par domaine de compétences (finances, fiscalité, culture et sport, développement urbain, santé publique, entre autres), à quoi s'ajoute le département des sapeurs pompiers et les bureaux chargés de gérer les entreprises de services publics préfectoraux (pour les [[Réseau Toei|transports]], l'approvisionnement en eau et le traitement des eaux usées).

À côté de cela, il existe un certain nombre de commissions autonomes dans leur fonctionnement, comprenant des spécialistes et des personnes de la société civile. Elles sont supervisées par le gouverneur, qui nomme leurs directeurs et tout ou partie de leurs membres, avec approbation de l'assemblée métropolitaine. Elles sont chargées d'encadrer les prérogatives préfectorales nécessitant, selon le système politique japonais, une certaine neutralité : l'éducation, le contrôle des procédures électorales à l'échelon municipal, la gestion du personnel et les relations du travail, les inspecteurs des audits, les expropriations et le contrôle des actions des forces du [[Département de la Police métropolitaine de Tokyo]].

Le [[siège du gouvernement métropolitain de Tokyo]] (improprement appelé « mairie », car cela devrait désigner les sièges administratifs des municipalités), double bâtiment de cinquante étages, dessiné par [[Kenzō Tange]], se trouve dans le quartier de [[Shinjuku]]. Il abrite les bureaux du gouverneur et de l'administration, ainsi que l'assemblée.

Le législatif dépend quant à lui de l'[[Assemblée métropolitaine de Tokyo|Assemblée métropolitaine]]<ref group="l">{{japonais|[[Assemblée métropolitaine de Tokyo|Assemblée métropolitaine]]|都 議会|Togikai}}.</ref>, composée de {{nobr|127 conseillers}} élus eux aussi au [[suffrage universel direct]] [[scrutin majoritaire plurinominal|majoritaire plurinominal]] (les votes ayant lieu au niveau de circonscriptions électorales qui, en fonction de leur population, envoient chacune plusieurs représentants élus selon le [[vote unique non transférable|système à vote unique non transférable]]) pour un mandat de quatre ans mais indépendamment de l'élection du gouverneur. Elle prépare, vote ou au contraire abolit les ordonnances locales, établit le budget de la préfecture, approuve les comptes et contrôle les activités des organismes préfectoraux par le biais de l'audit ou du vote de confirmation des nominations par le gouverneur des vice-gouverneurs, des directeurs de bureaux et des membres des commissions administratives. Elle peut voter contre le gouverneur une [[motion de censure]] à la majorité des trois quarts, sur un quorum de présence d'au moins deux tiers de la totalité des membres de l'assemblée. Il peut toutefois se maintenir en place s'il dissout l'Assemblée dans une période de 10 jours après le vote de la motion, et si la chambre locale nouvellement élue ne confirme pas la défiance envers l'exécutif.

[[Fichier:Yuriko Koike 20221221.jpg|vignette|redresse|[[Yuriko Koike]], {{9e|gouverneur}} de Tokyo depuis {{date-|juillet 2016}}.]]
Les citoyens de la préfecture ont également un pouvoir de désaveu sur leur gouverneur : ainsi une demande de destitution, signée par au moins un tiers des citoyens inscrits sur les listes électorales de la préfecture, est déposée auprès de la commission électorale. Si celle-ci juge cette requête valide, elle est soumise à l'ensemble de l'électorat tokyoïte par un référendum de destitution. Si elle est votée à la majorité absolue des suffrages exprimés, le gouverneur est obligé de démissionner. Une procédure similaire d'initiative populaire existe pour l'adoption ou l'abolition d'une ordonnance, la dissolution de l'Assemblée préfectorale ou la destitution des conseillers préfectoraux.

[[Yuriko Koike]] est gouverneure de Tokyo depuis le {{date-|31|juillet|2016-}} suivant, en obtenant 46,7 % des suffrages lors des élections<ref>[http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20160731-japon-yuriko-koike-premiere-femme-elue-gouverneur-tokyo « Japon : Yuriko Koike, première femme élue gouverneur de Tokyo »], ''[[Radio France internationale|RFI]]'', {{date-|31 juillet 2016}}.</ref>. Elle est la première femme à accéder à cette fonction. Elle s'est présentée sous l’étiquette « indépendant » face au candidat du PLD, bien qu'affiliée à ce parti<ref name=Kunikida>{{Lien web |auteur=Kunikida Tatsuya|url=http://www.nippon.com/fr/currents/d00306/ |titre=Les ambitions politiques de Koike Yuriko, première femme à la tête de Tokyo |jour=20 |mois=avril |année=2017 |site=Nippon.com |consulté le=17 mai 2017}}.</ref>. En {{date-|décembre 2016}}, le Kōmeitō abandonne localement le PLD pour rejoindre le groupe de Yuriko Koike au sein de l’Assemblée métropolitaine de Tokyo, tout en faisant toujours partie de la coalition du PLD à la [[Diète du Japon]]<ref name=Kunikida/>.

=== Subdivisions ===
[[Fichier:Map of Tokyo Prefecture.svg|vignette|300px|Carte des municipalités de Tokyo :<br />• en violet, les [[Arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements spéciaux]] ;<br />• en rose, les [[villes du Japon|villes]] ;<br />• en jaune, les [[bourgs du Japon|bourgs]] ;<br />• en vert, les [[villages du Japon|villages]].
]]
La préfecture est divisée en {{nobr|23 [[Arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements spéciaux]]}} à l’est, en {{japonais|[[villes du Japon|villes]]|市|shi}} au centre et en un [[Districts du Japon|district rural]] à l'ouest de la préfecture. Les îles de l'[[archipel d'Izu]] et les îles d'[[Nanpō|Ogasawara]] dans l'[[océan Pacifique]], qui font aussi partie de la préfecture de Tokyo, sont divisées en [[sous-préfectures du Japon|sous-préfectures]].

==== Sur l'île principale de Honshū ====
La partie principale de la préfecture sur l’ile de Honshū compte 58 [[municipalités du Japon|municipalités]], dont les 23 [[arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements spéciaux]] et 26 [[villes du Japon|villes]], ainsi que les quatre [[Municipalités du Japon|communes rurales]] (trois [[bourgs du Japon|bourgs]] et un [[villages du Japon|village]]) du seul [[districts du Japon|district]] de Tokyo.

===== Arrondissements spéciaux =====
[[Fichier:Ginza at night, Tokyo JP.jpg|vignette|Le quartier de [[Ginza]], à Chūō, la nuit]]
Les [[Arrondissement spécial de Tokyo|23 arrondissements spéciaux]] dans la préfecture de Tokyo sont des municipalités à part entière contrairement aux arrondissements d’autres villes du Japon. Ces arrondissements étaient des arrondissements normaux de l’ancienne « ville de Tokyo » jusqu'en 1943. À cette date, la ville de Tokyo a été dissoute et les arrondissements sont devenus des municipalités indépendantes. Ils ont un statut similaire aux [[Ville (Japon)|villes]] à ceci près que certaines prérogatives qu'exerceraient normalement ces dernières relèvent pour les arrondissements de la métropole de Tokyo (comme les services de sapeurs pompiers). Ils sont différenciés des autres municipalités par leur suffixe {{langue|ja-Latn|''ku''}}. Les {{nobr|23 arrondissements}} spéciaux forment ce qui est communément appelé la « ville de Tokyo », bien que celle-ci, du point de vue administratif, n’existe plus.

Liste des {{nobr|23 arrondissements}} spéciaux de la préfecture de Tokyo.
{{colonnes|nombre= 4|taille=10|
* [[Adachi]]
* [[Arakawa (Tokyo)|Arakawa]]
* [[Bunkyō]]
* [[Chiyoda]]
* [[Chūō-ku (Tokyo)|Chūō]]
* [[Edogawa]]
* [[Itabashi]]
* [[Katsushika]]
* [[Kita-ku (Tokyo)|Kita]]
* [[Kōtō]]
* [[Meguro]]
* [[Minato (Tokyo)|Minato]]
* [[Nakano]]
* [[Nerima]]
* [[Ōta]]
* [[Setagaya]]
* [[Shibuya]]
* [[Shinagawa]]
* [[Shinjuku]]
* [[Suginami]]
* [[Sumida-ku|Sumida]]
* [[Toshima]]
* [[Taitō]]
}}

===== Villes =====
[[Fichier:Tokyo-r128-Higashimurayama-Sta-W.JPG|vignette|Quartier d'Higashimurayama.]]
L'essentiel de la partie centrale et occidentale de la préfecture, en dehors de l’ancienne ''ville de Tokyo'', est subdivisée en {{nobr|26 [[Ville (Japon)|villes]]}} qui, contrairement aux [[Bourg (Japon)|bourgs]] ou aux [[Village (Japon)|villages]], ne sont pas regroupées en [[Districts du Japon|districts]] et sont donc des subdivisions directes de la préfecture. Nombre d’entre elles résultent de la fusion de plusieurs anciens bourgs, villages ou villes.

Liste des {{nobr|26 villes}} de la préfecture de Tokyo :
{{colonnes|nombre= 4|taille=10|
* [[Akiruno]]
* [[Akishima]]
* [[Chōfu]]
* [[Fuchū]]
* [[Fussa]]
* [[Hachiōji]]
* [[Hamura]]
* [[Higashikurume]]
* [[Higashimurayama]]
* [[Higashiyamato]]
* [[Hino]]
* [[Inagi]]
* [[Kiyose]]
* [[Kodaira]]
* [[Koganei]]
* [[Kokubunji]]
* [[Komae]]
* [[Kunitachi]]
* [[Machida]]
* [[Mitaka]]
* [[Musashimurayama]]
* [[Musashino]]
* [[Nishitōkyō]]
* [[Oume]]
* [[Tachikawa (Tokyo)|Tachikawa]]
* [[Tama (Tokyo)|Tama]]
}}

===== Districts =====
[[Fichier:Okutama bridge Okutama town Tokyo 20090906.jpg|vignette|Le pont et le bourg d'[[Okutama]].]]
Il ne subsiste qu’un seul [[Districts du Japon|district rural]], celui de [[Nishitama]], regroupant trois bourgs : [[Hinode]], [[Mizuho (Tokyo)|Mizuho]] et [[Okutama]], et un unique village : [[Hinohara]]. Tous les autres districts ou municipalités plus importantes ont été promus au rang de villes séparées, par fusion ou par changement de statut.

==== Sous-préfectures (uniquement dans les îles du Pacifique) ====
[[Fichier:Aogashima01.jpg|vignette|L'île et le village d'[[Aogashima (Tokyo)|Aogashima]].]]
Sur l’île principale de [[Honshū]], toutes les [[municipalités du Japon|municipalités]] ([[villes du Japon|villes]], [[arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements spéciaux]] et les quelques autres communes groupées en [[districts du Japon|district]]) sont rattachées directement à la préfecture. En raison de leur éloignement de la métropole, les îles du Pacifique qui font partie de la préfecture de Tokyo sont d’abord rattachées à un niveau intermédiaire dans quatre [[sous-préfectures du Japon|sous-préfectures]], non subdivisées en districts et gérées administrativement par le bureau des Affaires générales du gouvernement de la métropole. Elles permettent ainsi de relayer dans ces espaces reculés certains services publics et démarches administratives.

Ces 4 [[sous-préfectures du Japon|sous-préfectures]] comptent neuf [[municipalités du Japon|municipalités]] (toutes des [[bourgs du Japon|bourgs]] ou [[villages du Japon|villages]]), portant chacune le nom de l’île principale constituant son territoire.

Liste des [[sous-préfectures du Japon|sous-préfectures]], des îles de l'[[archipel d'Izu]] et des [[Sous-préfecture d'Ogasawara|îles d’Ogasawara]], et de leurs [[bourgs du Japon|bourgs]] ou [[villages du Japon|villages]].

{{Début de colonnes|taille=14|nombre=5}}
{{Début de bloc solidaire}}
[[Sous-préfecture de Hachijō]]
* [[Aogashima (Tokyo)|Aogashima]]
* [[Hachijō]]
{{Fin de bloc solidaire}}

{{Début de bloc solidaire}}
[[Sous-préfecture de Miyake]]
* [[Mikurajima (Tokyo)|Mikurajima]]
* [[Miyake (Tokyo)|Miyake]]
{{Fin de bloc solidaire}}

{{Début de bloc solidaire}}
[[Sous-préfecture d'Ōshima]]
* [[Ōshima (Tokyo)|Ōshima]]
* [[Kōzushima (Tokyo)|Kōzushima]]
* [[Niijima (Tokyo)|Niijima]]
* [[Toshima (Tokyo)|Toshima]]
{{Fin de bloc solidaire}}

{{Début de bloc solidaire}}
[[Sous-préfecture d'Ogasawara]]
* [[Ogasawara (Tokyo)|Ogasawara]]
{{Fin de bloc solidaire}}
{{Fin de colonnes}}

== Géographie ==

=== Site ===
Tokyo est située sur la [[baie de Tokyo]], qui constitue l'ouverture maritime sur l'[[océan Pacifique]] de la plus grande plaine du Japon, celle du [[Plaine de Kantō|Kantō]], sur la côte est de l'île d'[[Honshū]], à l'embouchure de plusieurs fleuves côtiers : la [[Tama-gawa|Tama]] à l'ouest, la [[Sumida-gawa|Sumida]] et l'[[Arakawa]] en son cœur, la [[Naka-gawa (préfecture de Saitama)|Naka]] et l'[[Edo-gawa|Edo]] à l'est. Tokyo se trouve à {{unité|29|km}} au nord de [[Yokohama]], à {{unité|259|km}} à l'est-nord-est de [[Nagoya]], à {{unité|397|km}} à l'est-nord-est d'[[Osaka]], à {{unité|1153|km}} à l'est de [[Séoul]], en [[Corée du Sud]], à {{unité|2094|km}} à l'est de [[Pékin]] et à {{unité|9715|km}} au nord-nord-est de [[Paris]].

La préfecture de Tokyo est entourée par la préfecture de [[Préfecture de Chiba|Chiba]] à l'est, celle de [[Préfecture de Kanagawa|Kanagawa]] au sud-ouest, celle de [[Préfecture de Yamanashi|Yamanashi]] à l'ouest et celle de [[Préfecture de Saitama|Saitama]] au nord.

Au sud-est se trouve la [[baie de Tokyo]]. Le [[Tama-gawa|Tama]] délimite la frontière avec la [[préfecture de Kanagawa]] et a une longueur de {{nobr|138 kilomètres}} ; sa source se situe dans les [[collines de Tama]], à l’ouest de la préfecture de Tokyo. Le fleuve [[Sumida-gawa|Sumida]] délimite les frontières avec les préfectures de [[Préfecture de Saitama|Saitama]] et de [[Préfecture de Chiba|Chiba]] ; il constitue la partie aval du [[Arakawa|fleuve Ara]] (ou ''Arakawa''), qui a une longueur de {{nobr|173 kilomètres}}.

La préfecture de Tokyo se divise elle-même généralement en trois parties :
* l'extrémité sud de la [[plaine de Kantō]] à l'est, recouverte essentiellement par les [[arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements spéciaux]] et par quelques-unes des [[villes du Japon|villes]] les plus orientales de la préfecture ;
* les [[collines de Tama]] et les [[monts Okutama]] à l'ouest, culminant au [[mont Kumotori]] à {{unité|2017|m}} (limite avec les [[monts Okuchichibu]]), correspondant à la plupart des [[villes du Japon|villes]] de la préfecture et au [[districts du Japon|district rural]] de [[Nishitama]] ;
* les îles de l'archipel de [[Nanpō]] (au sens large, comprenant les archipels d'[[archipel d'Izu|Izu]] pour sa partie nord et d'[[Sous-préfecture d'Ogasawara|Ogasawara]] pour sa partie sud) dans l'[[océan Pacifique]], où se situent les quatre [[sous-préfectures du Japon|sous-préfectures]].
{{Clr}}

=== Climat ===
[[Fichier:ClimateTokyoJapan.png|vignette|Températures et précipitations (2006).]]

Tokyo vit sous un régime de [[climat subtropical humide]]. La ville bénéficie d’hivers relativement doux, avec peu ou pas de neige (moyenne minimale de {{unité|5 à 6 [[degré Celsius|°C]]}} en janvier et février). En revanche, les étés sont chauds (régulièrement plus de {{unité|32|°C}}) et surtout très humides. C’est principalement en raison de ces fortes chaleurs qu’une multitude de distributeurs de boissons (''[[jidohanbaiki]]'') sont présents un peu partout dans la ville.

Le record de chaleur à la station d'Ōtemachi est de {{unité|39.5|°C}} (un record de {{unité|42.7|°C}} fut enregistré dans une autre station) et le record de froid est de {{unité|-9.2|°C}}.

La [[baie de Tokyo]] subit également deux saisons des pluies (''[[tsuyu]]'' de début juin à mi-juillet et ''akisame'' en septembre et octobre) et peut subir des [[Cyclone tropical|tempêtes tropicales ou des typhons]] entre les deux : par exemple le {{date-|10|octobre|2004}}, le [[Typhon (météorologie)|typhon]] Ma-on a fait une dizaine de morts. On a mesuré des vents de {{unité|140|km/h}} et des précipitations importantes ({{unité|70|mm}} en une heure). Ce cyclone tropical était le vingt-deuxième de l’aire Asie-Pacifique et le neuvième à frapper directement le Japon depuis {{date-||juin|2004}}. La semaine précédente, le typhon Meari avait fait {{nobr|22 morts}} et six disparus.

{{clr}}
{{Climat
|titre=Relevé météorologique de Tokyo Kitanomaru, Chiyoda ward (1991-2020)
|source=le climat à Tokyo (en °C et mm, moyenne mensuelles) - [[Agence météorologique du Japon]]<ref>[http://www.data.jma.go.jp/obd/stats/etrn/view/nml_sfc_ym.php?prec_no=44&prec_ch=%93%8C%8B%9E%93s&block_no=47662&block_ch=%93%8C%8B%9E&year=&month=&day=&elm=normal&view= ''東京 平年値(年・月ごとの値)主な要素''], ''[[Agence météorologique du Japon]]''.</ref>.
|Charte=commune
|diagramme=oui
|tmax-jan=9.8 |tmoy-jan=5.4 |tmin-jan=1.2
|tmax-fev=10.9 |tmoy-fev=6.1 |tmin-fev=2.1
|tmax-mar=14.2 |tmoy-mar=9.4 |tmin-mar=5.0
|tmax-avr=19.4 |tmoy-avr=14.3 |tmin-avr=9.8
|tmax-mai=23.6 |tmoy-mai=18.8 |tmin-mai=14.6
|tmax-jui=26.1 |tmoy-jui=21.9 |tmin-jui=18.5
|tmax-jul=29.9 |tmoy-jul=25.7 |tmin-jul=22.4
|tmax-aou=31.3 |tmoy-aou=26.9 |tmin-aou=23.5
|tmax-sep=27.5 |tmoy-sep=23.3 |tmin-sep=20.3
|tmax-oct=22.0 |tmoy-oct=18.0 |tmin-oct=14.8
|tmax-nov=16.7 |tmoy-nov=12.5 |tmin-nov=8.8
|tmax-dec=12.0 |tmoy-dec=7.7 |tmin-dec=3.8
|prec-jan=59.7 |pluie-jour-jan=5.3
|prec-fev=56.5 |pluie-jour-fev=6.1
|prec-mar=116.0 |pluie-jour-mar=10.3
|prec-avr=133.7 |pluie-jour-avr=10.9
|prec-mai=139.7 |pluie-jour-mai=11.1
|prec-jui=167.8 |pluie-jour-jui=12.8
|prec-jul=156.2 |pluie-jour-jul=12.0
|prec-aou=154.7 |pluie-jour-aou=9.4
|prec-sep=224.9 |pluie-jour-sep=12.3
|prec-oct=234.8 |pluie-jour-oct=11.8
|prec-nov=96.3 |pluie-jour-nov=8.2
|prec-dec=57.9 |pluie-jour-dec=5.8
|tmax-ann=20.3 |pluie-jour-ann=116.0
|tmoy-ann=15.8
|tmin-ann=12.1
|prec-ann=1598.2
|neige-jan = 4
|neige-fev = 4
|neige-mar = 0
|neige-avr = 0
|neige-mai = 0
|neige-jui = 0
|neige-jul = 0
|neige-aou = 0
|neige-sep = 0
|neige-oct = 0
|neige-nov = 0
|neige-dec = 0
|neige-ann = 8
|neige-jour-jan= 0.7 |neige-jour+5cm-jan=
|neige-jour-fev= 0.8 |neige-jour+5cm-fev=
|neige-jour-mar= 0.2 |neige-jour+5cm-mar=
|neige-jour-avr= 0 |neige-jour+5cm-avr=
|neige-jour-mai= 0 |neige-jour+5cm-mai=
|neige-jour-jui= 0 |neige-jour+5cm-jui=
|neige-jour-jul= 0 |neige-jour+5cm-jul=
|neige-jour-aou= 0 |neige-jour+5cm-aou=
|neige-jour-sep= 0 |neige-jour+5cm-sep=
|neige-jour-oct= 0 |neige-jour+5cm-oct=
|neige-jour-nov= 0 |neige-jour+5cm-nov=
|neige-jour-dec= 0.1 |neige-jour+5cm-dec=
|neige-jour-ann= 1.9 |neige-jour+5cm-ann=
<!--Humidité relative (%)-->
|humidité-jan=51
|humidité-fev=52
|humidité-mar=57
|humidité-avr=62
|humidité-mai=68
|humidité-jui=75
|humidité-jul=76
|humidité-aou=74
|humidité-sep=75
|humidité-oct=71
|humidité-nov=64
|humidité-dec=56
|humidité-ann=65
|soleil-jan=192.6
|soleil-fev=170.4
|soleil-mar=175.3
|soleil-avr=178.8
|soleil-mai=179.6
|soleil-jui=124.2
|soleil-jul=151.4
|soleil-aou=174.2
|soleil-sep=126.7
|soleil-oct=129.4
|soleil-nov=149.8
|soleil-dec=174.4
|soleil-ann=1926.7
|orage-jour-jan=0.2
|orage-jour-fev=0.2
|orage-jour-mar=0.4
|orage-jour-avr=0.8
|orage-jour-mai=1.2
|orage-jour-jui=1.6
|orage-jour-jul=2.5
|orage-jour-aou=3.2
|orage-jour-sep=2.5
|orage-jour-oct=1.1
|orage-jour-nov=0.5
|orage-jour-dec=0.2
|orage-jour-ann=14.5
|brouillard-jour-jan=0.0
|brouillard-jour-fev=0.0
|brouillard-jour-mar=0.0
|brouillard-jour-avr=0.4
|brouillard-jour-mai=0.2
|brouillard-jour-jui=0.1
|brouillard-jour-jul=0.1
|brouillard-jour-aou=0.0
|brouillard-jour-sep=0.1
|brouillard-jour-oct=0.1
|brouillard-jour-nov=0.4
|brouillard-jour-dec=0.0
|brouillard-jour-ann=1.3
<!-- record de froid en °C et date du record -->
|tmin-record-jan= -9.2 |tmin-record-date-jan=1876
|tmin-record-fev= -7.9 |tmin-record-date-fev=1945
|tmin-record-mar= -5.6 |tmin-record-date-mar=1928
|tmin-record-avr= -3.1 |tmin-record-date-avr=1883
|tmin-record-mai= 2.2 |tmin-record-date-mai=1882
|tmin-record-jui= 8.5 |tmin-record-date-jui=1888
|tmin-record-jul= 13.0 |tmin-record-date-jul=1890
|tmin-record-aou= 15.4 |tmin-record-date-aou=1917
|tmin-record-sep= 10.5 |tmin-record-date-sep=1906
|tmin-record-oct= -0.5 |tmin-record-date-oct=1877
|tmin-record-nov= -3.1 |tmin-record-date-nov=1912
|tmin-record-dec= -6.8 |tmin-record-date-dec=1880
|tmin-record-ann= -9.2 |tmin-record-date-ann=1876
<!-- record de chaleur en °C et date du record -->
|tmax-record-jan=22.6 |tmax-record-date-jan=1969
|tmax-record-fev=24.9 |tmax-record-date-fev=1930
|tmax-record-mar=25.3 |tmax-record-date-mar=2013
|tmax-record-avr=29.2 |tmax-record-date-avr=1922
|tmax-record-mai=32.6 |tmax-record-date-mai=2019
|tmax-record-jui=36.2 |tmax-record-date-jui=2005
|tmax-record-jul=39.1 |tmax-record-date-jul=2004
|tmax-record-aou=39.5 |tmax-record-date-aou=1994
|tmax-record-sep=38.1 |tmax-record-date-sep=1984
|tmax-record-oct=32.6 |tmax-record-date-oct=1979
|tmax-record-nov=27.3 |tmax-record-date-nov=1923
|tmax-record-dec=24.8 |tmax-record-date-dec=2004
|tmax-record-ann=39.5 |tmax-record-date-ann=2004
|tmax-+25-jan=0.0 |tmax-+25-fev=0.0 |tmax-+25-mar=0.1
|tmax-+25-avr=1.9 |tmax-+25-mai=12.4|tmax-+25-jui=19.3
|tmax-+25-jul=27.2|tmax-+25-aou=29.4|tmax-+25-sep=22.4
|tmax-+25-oct=5.7 |tmax-+25-nov=0.0 |tmax-+25-dec=0.0
|tmax-+25-ann=118.5
|tmax-+30-jan=0.0 |tmax-+30-fev=0.0 |tmax-+30-mar=0.0
|tmax-+30-avr=0.0 |tmax-+30-mai=0.6 |tmax-+30-jui=3.6
|tmax-+30-jul=16.8|tmax-+30-aou=22.6|tmax-+30-sep=8.2
|tmax-+30-oct=0.3 |tmax-+30-nov=0.0 |tmax-+30-dec=0.0
|tmax-+30-ann=52.1
|tmax-+35-jan=0.0 |tmax-+35-fev=0.0 |tmax-+35-mar=0.0
|tmax-+35-avr=0.0 |tmax-+35-mai=0.0 |tmax-+35-jui=0.1
|tmax-+35-jul=1.4 |tmax-+35-aou=3.1 |tmax-+35-sep=0.3
|tmax-+35-oct=0.0 |tmax-+35-nov=0.0 |tmax-+35-dec=0.0
|tmax-+35-ann=4.8
}}

=== Sismicité ===
La région de Tokyo est au carrefour de trois plaques tectoniques (la plaque philippine, la plaque eurasienne, et la plaque nord-américaine), ce qui constitue l'une des zones sismiques les plus actives du monde, la ''Ceinture de Feu''. On recense en moyenne un tremblement de terre ressenti par jour d'après les enregistrements mondiaux des séismes (voir l'agence météorologique du Japon ou l'[[USGS]]){{référence nécessaire}}. La quasi-totalité d'entre eux a des conséquences négligeables.

Certains sont en revanche extrêmement violents : le {{date-|1|septembre|1923}}, le [[Tremblement de terre de Kantō de 1923|grand tremblement de terre de Kantō]] emporte plus de {{unité|140000 victimes}} et laisse près de deux millions de personnes sans abri, détruisant une grande partie de la ville. Sa magnitude a été évaluée à 7,9 sur l'[[échelle de Richter]].

Selon le groupe de recherche ''Team tokyo'', les 17 derniers séismes très violents ont frappé tous les {{nobr|400 ans}} en moyenne avec une régularité surprenante. Il n'y aurait qu'une probabilité de 0,5 % qu'un tel séisme se produise dans les trente années suivant l'étude. Il y aurait en revanche 30 % de chances qu'un séisme moins violent mais provoquant toutefois d'importants dégâts survienne dans la même période<ref>Richard. A. Kerr, {{en}} [http://sicarius.wr.usgs.gov/tokyo/slides/KerrScience2007.pdf {{langue|en|''The Earthquake that will eat Tokyo''}}] {{pdf}}, ''[[Science (revue)|Science]]'' 315, 37b (2007).</ref>.

Le plus violent séisme survenu à Tokyo ces dernières années a eu lieu en [[2005]], le 23 juillet à {{heure|16|30}}, et s'est déclenché dans sa baie avec une magnitude de 5,9 sur l'échelle ouverte de Richter, engendrant des mouvements de panique, mais ne causant aucune victime et uniquement des dégâts modérés. Ce séisme était le plus puissant ressenti à Tokyo depuis celui de 1992.

Le [[Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku|séisme du 11 mars 2011]] sur la côte Pacifique du [[Tōhoku]] a été particulièrement brutal sur l'[[agglomération de Tokyo]] située à environ {{nobr|380 km}} de l'épicentre, avec une intensité atteignant sur l'[[échelle de Shindo]] 5+ (secousses majeures) sur la ville de Tokyo et jusqu'à 6- (secousses importantes) au nord de l'agglomération, soit une intensité équivalente à celle d'un séisme de magnitude entre 6,0 et 6,5 sur l'échelle de Richter qui se serait produit sur Tokyo à une faible profondeur. Un toit s'est effondré sur un bâtiment du centre de la capitale où {{nobr|600 étudiants}} participaient à une cérémonie de remise de diplômes, faisant de nombreux blessés, et des dizaines d'incendies ont été signalés dans la capitale. C'est la secousse ayant fait le plus de dégâts et de blessés dans la capitale depuis 1923.

Tokyo s'est dotée des dernières avancées technologiques en matière de prévention sismique, à l'image de ces immeubles high-tech reposant sur de gigantesques ressorts d'acier qui absorbent la majeure partie des ondes sismiques, et limitent ainsi considérablement le risque d'effondrement. Il existe à Tokyo des [[gratte-ciel]] de plus de {{nobr|200 mètres}} de haut. Les ingénieurs affirment qu'ils peuvent faire face aux plus violentes secousses ; toutefois, dans la crainte d'un hypothétique cataclysme, de vastes exercices d'alerte en grandeur nature sont programmés régulièrement. En dépit de ces dispositifs, un séisme de magnitude 7 qui se déclencherait provoquerait d'immenses pertes, tant humaines que matérielles<ref>{{lien|fr=Peter Hadfield (journaliste)|texte=Peter Hadfield|trad=Peter Hadfield (journalist)|lang=en}}, ''Tokyo séisme'' ({{en}} sixty seconds that will shake the World), [[Autrement|éditions Autrement]], 1991.</ref>.

=== Parcs nationaux ===
La région de Tokyo comprend trois [[Parc national au Japon|parcs nationaux]] : les parcs de [[Parc national de Chichibu Tamakai|Chichibu Tamakai]], d'[[Parc national d'Ogasawara|Ogasawara]] et de [[Parc national de Fuji-Hakone-Izu|Fuji-Hakone-Izu]].

=== Structure urbaine et architecture ===
Tokyo s'est développée sans planification publique centralisée<ref>Natacha Aveline, [http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/typespace/urb1/MetropScient3.htm « Tôkyô, métropole japonaise en mouvement perpétuel »], ''[[géoconfluences]]'', {{date-|20 septembre 2006}}.</ref>. Le plan de la ville est donc très complexe et semble manquer d'unité. Ses rues à l'aspect hétérogène, et sans nom pour la plupart, sont un mélange de constructions ultra modernes et de bicoques sans âge. Tous les arrondissements se décomposent en quartiers qui s'entrecroisent, dotés chacun d'une atmosphère bien spécifique.

<gallery mode="packed">
Fichier:Skyscrapers Shinjuku 25 January 2004 rev.jpg|Gratte-ciel de Shinjuku.
Fichier:Koyodai.jpg|Les tours du quartier de Kōyōdai à [[Inagi]], ''Tama New Town'', emblématique du développement frénétique de l'ouest de la préfecture.
Fichier:Tokyo blue facade at Nishifukawa Bridge 1074.jpg|Façade d'immeuble à Tokyo.
</gallery>

La densité humaine est considérable sur près de {{unité|65|kilomètres}}. L'urbanisme de la ville est une synthèse entre le design contemporain et l'héritage historique. Il règne dans cette immense agglomération une impression de désordre où les immeubles de verre et d'acier côtoient les frêles maisons de papier, et où les autoroutes suspendues forment un inextricable lacis d'asphalte. Les quartiers les plus en vogue de Tokyo, densément peuplés et plantés de gratte-ciel, se trouvent dans le cœur névralgique de la ville.

À Tokyo, plus de la moitié des parcelles constructibles font moins de {{unité|100|m|2}}. Ceci explique la multiplication, depuis l'an 2000, de « maisons bonsaïs » occupant 50 à {{unité|70|m|2}} au sol. Dans le centre, le manque d’espace est tel que les bâtiments se pressent les uns contre les autres, voire s’emboîtent. Les rues sont pour la plupart étroites, et les parkings en surface ainsi que les terrasses de cafés sont très rares. Les [[Hôtel capsule|hôtels capsules]] viennent combler même les parcelles les plus minces, là où il serait impossible de construire autre chose.

Par ailleurs, le système de numérotation des bâtiments de la ville est très particulier : les numéros des immeubles ne se suivent pas par ordre croissant ou décroissant, mais correspondent plutôt à leurs dates de construction.

Tokyo est née de la mer. Le rôle de cette dernière y est donc vital : on y trouve plusieurs des grands ports japonais. Les plaines représentent seulement un tiers des terres émergées de l'archipel. Accaparé le plus souvent par l'exploitation agricole ou sylvicole, l'espace devient un enjeu crucial : le seul recours envisagé a été de gagner des terres sur la mer avec la création de [[Terre-plein (géographie)|terre-pleins littoraux]].

Il reste très peu de bâtiments anciens à Tokyo à cause de leur destruction par le [[Tremblement de terre de Kantō de 1923|tremblement de terre]] du {{date-|1|septembre|1923}} et des bombardements américains de la [[Seconde Guerre mondiale]]. Les quelques monuments historiques préexistants ont pour beaucoup été reconstruits à l'identique après ces deux catastrophes. Ce même tremblement de terre a été à l'origine d'une limitation de la hauteur des bâtiments à {{unité|31|m}} entre [[1931]] et [[1962]]<ref>{{en}} [http://www.japantimes.co.jp/text/fl20120916ec.html « Way to open for first Tokyo skyscrapers »], ''[[The Japan Times]]'', {{date-|1 septembre 1962}}, consulté le {{date-|15 septembre 2012}}.</ref>.

Que Tokyo, la capitale la plus peuplée du monde, ne soit pas depuis longtemps en état de nécrose avancée, ni en congestion permanente, a de quoi étonner. Or elle « fonctionne » même mieux que d'autres grandes cités. Le soir, pour rentrer chez eux, la plupart des salariés tokyoïtes effectuent une ou deux heures de voyage dans des trains bondés, qui se succèdent à une fréquence maximale vers les « cités dortoirs » de la partie occidentale de la Métropole ou des préfectures voisines.

Pour limiter ces mouvements pendulaires et développer des activités en banlieue, le gouvernement avait lancé dans les [[années 1950]] et [[années 1960|1960]] une politique de [[ville nouvelle|villes nouvelles]] dont la plus emblématique reste la ''Tama New Town''<ref group="l">{{japonais|''Tama New Town''|多摩ニュータウン|''Tama Nyūtaun''}}.</ref>. Désignée comme [[ville nouvelle]] en [[1965]], elle s'étend sur les communes de [[Hachiōji]], [[Tama (Tokyo)|Tama]], [[Inagi]] et [[Machida]], dans les [[collines de Tama]] et l'ouest encore largement rural de la Métropole, sur une superficie de {{unité|28.92|km|2}}. L'ensemble comprend de vastes complexes commerciaux (dont le principal reste le ''Parthenon Tama''), ses services de proximité (chacun des 21 quartiers qui divisent la ville regroupent {{unité|3000 à 5000 maisons}} ou appartements desservis par deux écoles élémentaires et un collège, un centre commercial de quartier, un [[kōban]], une poste, des cliniques ou autres), ses universités et écoles supérieures, ses sites de divertissements comme le [[parc à thème]] couvert ''[[Sanrio Puroland]]''. Si l'objectif initial de population ({{unité|342200 habitants}}) n'a pas été atteint, la ''Tama New Town'' reste, avec {{unité|200000 habitants}}, le plus vaste développement résidentiel du Japon et le symbole de l'expansion tentaculaire et effrénée de la capitale japonaise dans les années du [[Boom Izanagi]], immortalisé dans le [[film d'animation]] du [[Studio Ghibli]] ''[[Pompoko]]''. Mais elle n'a pas réussi à devenir un pôle d'emploi à part entière et est devenue une [[ville-dortoir]] supplémentaire, les transports en commun qui la desservent étant congestionnés par les [[migration pendulaire|migrations pendulaires]] des actifs vers le centre urbain.

La nouvelle solution développée par les autorités face à ce déséquilibre se retrouve dans la loi pour un développement multipolaire du Territoire national<ref group="l">{{japonais|loi pour un développement multipolaire du Territoire national|多極分散型国土形成促進法|''Takyoku busankei kokudo gyōseisokushin-hō''}}.</ref>. Celle-ci crée dans le périmètre d'une « aire de Tokyo » recentrée sur la métropole en elle-même et les quatre préfectures du [[Kantō]] les plus peuplées ([[préfecture de Saitama|Saitama]], [[préfecture de Chiba|Chiba]], [[préfecture d'Ibaraki|Ibaraki]] et [[préfecture de Kanagawa|Kanagawa]]) des « Cités noyaux d'affaires »<ref group="l">{{japonais|« Cités noyaux d'affaires »|業務核都市|''Gyōmu Kakutoshi''}}.</ref>, désignés par le gouvernement central par le biais des Plans décennaux de développement de la Région capitale. Véritables relais du pôle urbain au sein de la périphérie pour ce qui des emplois et des activités, ces « Noyaux d'affaires » sont dotés d'un Plan directeur général<ref group="l">{{japonais|Plan directeur général|業務核都市基本方針|''Gyōmu Kakutoshi kihon hōshin''}}.</ref> chargé de définir les objectifs et les « installations d'affaires »<ref group="l">{{japonais|« installations d'affaires »|業務 施設|''Gyōmu Shisetsu''}}.</ref>, soit l'ensemble des infrastructures, services, activités et entreprises, publiques ou privées, à implanter. Au sein de la préfecture de Tokyo, deux « Cités noyaux d'affaires » ont été définies dans la zone occidentale des [[collines de Tama]] : [[Hachiōji]] - [[Tachikawa (Tokyo)|Tachikawa]] (pour la ''Tama New Town'') et [[Oume]].

== Démographie ==
{{...}}
[[Fichier:Tokyo historical population.gif|thumb|center|Évolution de la population depuis 1920.]]
{{Historical populations
|1870|590268
|1880|712259
|1890|1389684
|1900|1580124
|1910|2202079
|1920|3699428
|1925|4485144
|1930|5408678
|1935|6369919
|1940|7354971
|1945|3488284
|1950|6277500
|1955|8037084
|1960|9683802
|1965|10869244
|1970|11408071
|1975|11673554
|1980|11618281
|1985|11829363
|1990|11855563
|1995|11773605
|2000|12064101
|2005|12576601
|2010|13159388
|2015|13515271
|2020|13982112
|align = right
}}

=== Résidents étrangers ===
{| class="wikitable" border="1" cellspacing="0" cellpadding="5"
!
!Nationalité
!Population ({{date-|2018}})<ref>Bureau des affaires générales (gouvernement métropolitain de Tokyo) : [http://www.toukei.metro.tokyo.jp/gaikoku/2018/ga18ea0100.xls population tokyoïte en 2018] (Excel 97)</ref>
|-
|1||{{Chine}}|| {{formatnum:199949}}
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== Économie ==
Tokyo est la capitale économique, commerciale et financière du pays. Les services, la finance et l'assurance sont les secteurs dominants. Pour son volume de [[Bourse des valeurs|transactions]], la [[bourse de Tokyo]] fait partie des trois plus importantes de la planète avec celles de [[Londres]] et de [[New York]].

La productivité très importante de la région place Tokyo au premier rang mondial pour ce qui est de la richesse. Le [[Produit intérieur brut|PIB]] total de la ville s'élève ainsi en 2018 à {{unité|1500 milliards}} de dollars, contre {{unité|1200 milliards}} pour [[New York]] qui est la {{2e}}. A titre de comparaison, c’était le PIB de la Corée du Sud en 2017<ref>{{Lien web|titre=FMI|url=http://archive.wikiwix.com/cache/?url=https://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2017/02/weodata/weorept.aspx?sy=2010&ey=2017&scsm=1&ssd=1&sic=1&sort=country&ds=.&br=1&pr1.x=38&pr1.y=20&c=512%252C946%252C914%252C137%252C612%252C546%252C614%252C962%252C311%252C674%252C213%252C676%252C911%252C548%252C193%252C556%252C122%252C678%252C912%252C181%252C313%252C867%252C419%252C682%252C513%252C684%252C316%252C273%252C913%252C868%252C124%252C921%252C339%252C948%252C638%252C943%252C514%252C686%252C218%252C688%252C963%252C518%252C616%252C728%252C223%252C836%252C516%252C558%252C918%252C138%252C748%252C196%252C618%252C278%252C624%252C692%252C522%252C694%252C622%252C142%252C156%252C449%252C626%252C564%252C628%252C565%252C228%252C283%252C924%252C853%252C233%252C288%252C632%252C293%252C636%252C566%252C634%252C964%252C238%252C182%252C662%252C359%252C960%252C453%252C423%252C968%252C935%252C922%252C128%252C714%252C611%252C862%252C321%252C135%252C243%252C716%252C248%252C456%252C469%252C722%252C253%252C942%252C642%252C718%252C643%252C724%252C939%252C576%252C644%252C936%252C819%252C961%252C172%252C813%252C132%252C726%252C646%252C199%252C648%252C733%252C915%252C184%252C134%252C524%252C652%252C361%252C174%252C362%252C328%252C364%252C258%252C732%252C656%252C366%252C654%252C734%252C336%252C144%252C263%252C146%252C268%252C463%252C532%252C528%252C944%252C923%252C176%252C738%252C534%252C578%252C536%252C537%252C429%252C742%252C433%252C866%252C178%252C369%252C436%252C744%252C136%252C186%252C343%252C925%252C158%252C869%252C439%252C746%252C916%252C926%252C664%252C466%252C826%252C112%252C542%252C111%252C967%252C298%252C443%252C927%252C917%252C846%252C544%252C299%252C941%252C582%252C446%252C474%252C666%252C754%252C668%252C698%252C672&s=NGDPD&grp=0&a=|site=archive.wikiwix.com|date=|consulté le=2018-06-12}}.</ref>.

=== Coût de la vie ===
Tokyo est considérée comme l'une des villes les plus chères au monde, plus particulièrement dans le domaine de l'immobilier : selon le bureau de la statistique du Japon, le prix moyen du mètre carré s'élevait à {{unité|354100|[[yen]]s}} en quartier résidentiel en 2007, soit environ {{unité|3000|[[euro]]s}}. Lors du pic de la [[bulle immobilière]] en 1991-1992, le prix du mètre carré à [[Ginza]], centre de commerce et d’affaires, dépassait {{unité|100000|dollars}}. D'après le groupe immobilier [[Knight Frank]] et Citi Private Bank, filiale de [[Citigroup]], Tokyo était la cinquième ville la plus chère du monde en 2007 pour les prix de l'immobilier résidentiel de luxe : {{unité|17600|euros}} par mètre carré. La société ECA (''Employment Conditions Abroad'') classe Tokyo première de son classement des villes du monde aux loyers les plus élevés pour un trois pièces en 2009 et 2010<ref>[http://www.eca-international.com/news/press_releases/7314/ Baromètre immobilier annuel d’ECA International], ECA International, le 15 février 2011.</ref>.

L'enquête du cabinet [[Oliver Wyman|Mercer]] sur le coût de la vie pour les expatriés place Tokyo en deuxième position dans le monde derrière Moscou en 2008, en première position devant [[Osaka]] et Moscou en 2009, en deuxième position derrière [[Luanda]] en 2010 et 2011, et de nouveau en première position en 2012 devant Luanda et Osaka. ECA classe Tokyo deuxième de son classement des cinquante villes les plus chères au monde pour un expatrié au second semestre 2008 et en 2009 derrière Luanda, et première en 2010 et 2011 ; [[Nagoya]], [[Yokohama]] et [[Kobe]] étant chaque année dans le {{nobr|top 10}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.eca-international.com/news/press_releases/6701/
|titre=Résultats de l’étude ECA International sur le coût de la vie pour les expatriés
|site=ECA International
|en ligne le=2 décembre 2008
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.eca-international.com/news/press_releases/6943/
|titre=Résultats de l’étude ECA International sur le coût de la vie
|site=ECA International
|en ligne le=11 juin 2009
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|titre=Résultats de l’étude ECA International sur le coût de la vie pour les expatriés
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|titre=Résultats de l’étude ECA International sur le coût de la vie pour les expatriés
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|en ligne le=2 décembre 2010
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|url=http://www.eca-international.com/news/press_releases/7358/
|titre=Résultats de l’étude ECA International sur le coût de la vie pour les expatriés
|site=ECA International
|en ligne le=8 juin 2011
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.eca-international.com/news/press_releases/7544/
|titre=Résultats de l’étude ECA International sur le coût de la vie pour les expatriés
|site=ECA International
|en ligne le=7 décembre 2011
}}.</ref>. En 2007 et au premier semestre 2008, Tokyo était seulement treizième de ce classement, le coût de la vie pour les expatriés ayant augmenté à la suite de la forte appréciation du yen en 2008<ref>{{Lien web
|url=http://www.eca-international.com/news/press_releases/6457/
|titre=Enquête mondiale sur le coût de la vie de ECA International
|site=ECA International
|en ligne le=26 novembre 2007
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.eca-international.com/news/press_releases/6404/
|titre=Enquête ECA International 2008 sur le coût de la vie dans le monde
|site=ECA International
|en ligne le=12 juin 2008
}}.</ref>. [[Economist Intelligence Unit]] classe Tokyo première de son classement des {{nobr|140 villes}} les plus chères au monde pour un expatrié en 2011<ref>{{en}} [http://www.cnngo.com/explorations/life/shanghai-now-more-expensive-new-york-307238 ''Shanghai now more expensive than New York''], CNNGo, le 7 juillet 2011.</ref>, deuxième en 2012 derrière [[Zurich]]<ref>{{en}} Jason Chow, « [http://blogs.wsj.com/japanrealtime/2012/02/14/japan-still-up-there-on-most-expensive-list/ ''Japan Still Up There On Most-Expensive List''] », The Wall Street Journal Japan, le {{date-|14 février 2012}}.</ref>, de nouveau première en 2013 devant Osaka<ref>{{en}} [https://edition.cnn.com/2013/02/04/travel/cost-of-living-2013/ ''What are the most expensive cities to live in?''], ''[[Cable News Network|CNN]]'', le {{date-|4 février 2013}}.</ref>, sixième en 2014, et quatrième en 2017. Tokyo et Osaka sortent du top 10 en 2015, 2016 et 2018, en raison du faible taux d'inflation au Japon<ref>{{Article |auteur1=Louis Delatronchette |titre=Paris est la deuxième ville la plus chère au monde |périodique=Le Figaro |date=16 mars 2018 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/03/15/20002-20180315ARTFIG00377-cout-de-la-vie-paris-est-la-deuxieme-ville-la-plus-chere-au-monde.php |consulté le=16 mars 2018 }}.</ref>.

=== Port de la ville ===
{{Article détaillé|Port de Tokyo}}
La capitale du Japon constitue le {{7e|port}} maritime de marchandises japonais par le volume total échangé, et le {{35e|mondial}} en 2006, ainsi que le premier port à conteneur du pays et le {{26e}} de la planète en 2007. Mais l'ensemble des activités portuaires autour de son aire urbaine, qui comprend les trois ports voisins de [[Chiba]] (à l'est, {{2e|port}} de marchandises japonais et le {{16e|mondial}} en volume total échangé), de [[Yokohama]] (à l'ouest, {{3e|port}} de marchandises japonais et le {{21e|mondial}} pour ce qui est du volume total échangé, et le {{2e|port}} à conteneur du pays et le {{28e|mondial}}) et, dans une moindre mesure, de [[Kawasaki (Kanagawa)|Kawasaki]] (à l'ouest), fait de la [[baie de Tokyo]] le plus grand complexe industrialo-portuaire continu au monde.

== Voies de communication et transports ==
=== Routes ===
Les routes couvrent, en 2003, 7,6 % du territoire de la préfecture de Tokyo (contre 16 à 25 % dans les mégapoles occidentales. L’[[automobile]] ne compte que pour 11 % des déplacements dans le centre de la capitale japonaise, alors qu’elle atteint entre 25 et 32 % du trafic dans les métropoles occidentales.

La décision de doter les grandes agglomérations d’un réseau routier conséquent, au cours des années 1970, est intervenue trop tard, les prix fonciers étant devenus trop exorbitants pour permettre l’adaptation de la ville à l’automobile<ref name="nat">{{ouvrage|prénom1=Natacha |nom1= Aveline |langue=fr|titre=La ville et le rail au Japon|sous-titre= L'expansion des groupes ferroviaires privés à Tôkyô et Osaka |éditeur=CNRS Éditions|année=19 juin 2003|pages totales=238|passage=9|isbn= 978-2271061270|lire en ligne=https://books.openedition.org/editionscnrs/5598}}.</ref>.

=== Aéroports ===
{{Article connexe|Aeroport international de Tokyo-Haneda|Aéroport international de Tokyo-Narita}}
[[Fichier:HND control tower.jpg|vignette|Tour de contrôle de l'[[aéroport international Haneda de Tokyo]].]]
Tokyo dispose de deux aéroports internationaux, tout comme de nombreuses grandes métropoles dans le monde, avec {{nobr|117,7 millions}} de voyageurs en 2017, faisant de Tokyo le troisième carrefour aérien au monde par la fréquentation, après [[Londres]] et [[New York]].

L'[[aéroport international Haneda de Tokyo]], le premier à avoir été construit, l'est en partie sur un terre-plein gagné sur la mer (mais pas complètement, à la différence de l'[[aéroport international du Kansai]]). Une des quatre pistes est même en partie construite sur pilotis en mer. L'augmentation du trafic, entraînant des nuisances sonores, ainsi qu'un problème de capacité d'accueil à long terme, a poussé le gouvernement japonais à ouvrir un autre aéroport beaucoup plus loin du centre de la capitale (afin d'anticiper la croissance hypothétique de la ville).

Après de multiples heurts (les expropriations nécessaires à la construction de l'aéroport ont été sujettes à controverses), l'[[aéroport international de Narita]] a été enfin mis en service, ayant pour vocation d'être la plateforme principale du Japon pour les vols internationaux, [[Aéroport international de Tokyo-Haneda|Haneda]] est destiné jusqu'en octobre 2010 aux vols intérieurs (et à de rares vols internationaux, comme [[Séoul]] ou [[Shanghai]]).

Le trafic en nombre de passagers transportés de l'[[Aéroport international Haneda de Tokyo|aéroport international Haneda]] ({{nobr|76,4 millions}} de passagers en 2017) est bien supérieur à celui de [[Aéroport international de Narita|Narita]] ({{nobr|40,6 millions}} en 2017)<ref>Tokyo Narita International Airport (NRT) Information.</ref>. Cela est dû au fait que le réseau interne japonais est très dense, en raison des nombreuses contraintes naturelles qui ne facilitent pas les déplacements (par la route ou par train).

Le Japon est d'ailleurs connu pour être un des seuls pays où sont utilisés des avions dans des configurations pouvant accueillir environ 500 passagers (de type [[Boeing 747]] et Boeing 777) pour des liaisons internes (notamment des lignes comme Tokyo – [[Osaka]], Tokyo – [[Sapporo]] ou Tokyo – [[Naha]]).

L'agglomération est aussi desservie par l'aéroport de [[Chōfu]] dans l'ouest (vols vers les îles de la préfecture de Tokyo : [[Izu Ōshima]], [[Niijima]], [[Kōzushima]]) ainsi que, depuis mars 2010, l'[[aéroport d'Ibaraki]] au nord-est.

=== Transport ferroviaire ===
Le chemin de fer reste le mode de transport le moins coûteux, le plus fiable et le plus rapide pour les migrations pendulaires. À Tôkyô, la proportion de personnes se rendant au centre, au cours de la semaine, par voie ferroviaire (chemin de fer de banlieue ou métro), atteint 86 %, contre 65 % à Londres, 61 % à New York et 58 % à Paris en 2003<ref name="nat"/>.

==== Métro ====
[[Fichier:Toei-subway12-600.jpg|vignette|Ligne Ōedo du métro de Tokyo.]]
[[Fichier:Tokyo-Metro-Series13000-13111.jpg|vignette|Ligne Hibiya du métro de Tokyo.]]
{{Article détaillé|Métro de Tokyo}}

Le réseau métropolitain de Tokyo est exploité par deux grandes sociétés ([[Tokyo Metro]] et [[Bureau des Transports de la Métropole de Tokyo|Toei]]) gérant en tout treize lignes qui totalisent {{unité|307|kilomètres}} pour environ {{nobr|290 stations}}. Chaque année, près de trois milliards de personnes empruntent le métro à Tokyo, ce qui en fait un élément indispensable du transport à l'intérieur de l'agglomération. En effet, le réseau souterrain et aérien réduit considérablement le trafic routier et la pollution automobile est de ce fait relativement faible par rapport à d'autres grandes métropoles. Généralement cité pour sa fréquentation hors-normes à la limite de la saturation (surtout aux heures de pointe), il est facilement mis en avant pour décrire la surpopulation de la ville. Même si, dans certaines stations, des « pousseurs » postés sur les quais compressent les usagers à l'intérieur de la rame pour permettre la fermeture des portes, le métro de Tokyo reste très efficace et sophistiqué. Le taux de délinquance y est très faible comme partout ailleurs dans la ville, et les stations ainsi que les rames sont fort propres et entretenues très régulièrement.

Indépendamment de ces lignes principales, on trouve aussi d'autres lignes telles que le [[New Transit Yurikamome|Yurikamome]] et le [[Nippori-Toneri Liner]]. A l'ouest de la préfecture de Tokyo, on trouve également la [[Ligne Seibu Yamaguchi|Ligne Yamaguchi]] de la compagnie privée [[Seibu Railway|Seibu]]. Ces trois dernières lignes ne font pas partie à proprement parler du métro de Tokyo.

==== Train ====
{{Article connexe|Gare de Tokyo|Gare de Shinjuku|Gare de Shibuya|Gare d'Ikebukuro|Gare d'Akihabara|Gare d'Ueno|Gare de Shinagawa}}
[[Fichier:東京駅 - panoramio (36).jpg|vignette|Shinkansen en [[gare de Tokyo]].]]
[[Fichier:Series-E235-0 9.jpg|vignette|Train de la [[JR East série E235|série E235]] sur la ligne Yamanote.]]
[[Fichier:Series-E353-S116.jpg|vignette|Train de la [[JR East série E353|série E353]] sur le service Azusa.]]
[[Fichier:Keio 5734 Extra Semi Express 20190202.jpg|vignette|Train de la série 5000 de la compagnie privée Keiō.]]

Bien que la [[gare de Tokyo]] soit la gare interurbaine principale de Tokyo et celle accueillant tous les [[Shinkansen]], la station la plus grande est celle de [[Gare de Shinjuku|Shinjuku]]. Cette dernière est la plus fréquentée du monde. Les gares de [[Gare de Shibuya|Shibuya]] et [[Gare d'Ikebukuro|Ikebukuro]] sont elles aussi plus fréquentées que la [[gare de Tokyo]]. [[Gare d'Akihabara|Akihabara]], [[Gare d'Ueno|Ueno]] et [[Gare de Shinagawa|Shinagawa]] constituent également des plaques importantes dans le réseau ferroviaire de Tokyo.

Comme dans les autres grandes villes du pays, les distributeurs automatiques sont incontournables et peuvent délivrer les billets à l'unité et les cartes pour passages multiples.

La desserte de l'[[aéroport international de Narita]] (situé dans la [[préfecture de Chiba]]) est assurée par des services spécialisés : le [[Narita Express]] et le [[Skyliner]].

La ligne circulaire appelée [[Ligne Yamanote|Yamanote]] délimite officieusement le cœur même de Tokyo.

===== Lignes de train à grande vitesse (Shinkansen) =====
* [[East Japan Railway Company|JR East]] : [[ligne Shinkansen Tōhoku]], [[ligne Shinkansen Jōetsu]] et [[ligne Shinkansen Hokuriku]]
* [[Central Japan Railway Company|JR Central]] : [[ligne Shinkansen Tōkaidō]], [[ligne Shinkansen Chūō]] (en construction)

===== Lignes desservant le cœur de Tokyo (intérieur de la ligne Yamanote) =====
* [[East Japan Railway Company|JR East]] : [[ligne Chūō]], [[ligne Chūō-Sōbu]], [[ligne Jōban]], [[ligne Keihin-Tōhoku]], [[ligne Keiyō]], [[ligne Saikyō]], [[ligne Shōnan-Shinjuku]], [[ligne Sōbu]], [[ligne Takasaki]], [[ligne Utsunomiya]], [[Ligne principale Tōkaidō|ligne Tōkaidō]], [[ligne Yamanote]] et [[ligne Yokosuka]]
* [[Keiō Corporation|Keiō]] : [[ligne Keiō]], [[ligne nouvelle Keiō]] et [[Ligne Keiō Inokashira|ligne Inokashira]]
* [[Keikyū]] : [[ligne principale Keikyū]]
* [[Keisei]] : [[ligne principale Keisei]]
* [[Odakyū]] : [[Ligne Odakyū Odawara|ligne Odawara]]
* [[Seibu Railway|Seibu]] : [[Ligne Seibu Ikebukuro|ligne Ikebukuro]] et [[Ligne Seibu Shinjuku|ligne Shinjuku]]
* [[Tōbu]] : [[Ligne Tōbu Tōjō|ligne Tōjō]]
* [[Tōkyū]] : [[Ligne Tōkyū Tōyoko|ligne Tōyoko]], [[Ligne Tōkyū Meguro|ligne Meguro]], [[Ligne Tōkyū Den-en-toshi|ligne Den-en-toshi]] et [[Ligne Tōkyū Ikegami|ligne Ikegami]]
* [[Tsukuba Express]]
* [[Ligne Rinkai]]

===== Autres lignes à l'intérieur des 23 arrondissements =====
* [[Keikyū]] : [[Ligne Keikyū Aéroport|ligne Aéroport]]
* [[Keisei]] : [[Ligne Keisei Kanamachi|ligne Kanamachi]] et [[Ligne Keisei Oshiage|ligne Oshiage]]
* [[Seibu Railway|Seibu]] : [[Ligne Seibu Yūrakuchō|ligne Yūrakuchō]] et [[Ligne Seibu Toshima|ligne Toshima]]
* [[Tōbu]] : [[Ligne Tōbu Isesaki|ligne Isesaki]], [[Ligne Tōbu Kameido|ligne Kameido]], [[Ligne Tōbu Daishi|ligne Daishi]]
* [[Tōkyū]] : [[Ligne Tōkyū Ōimachi|ligne Ōimachi]] et [[Ligne Tōkyū Tamagawa|ligne Tamagawa]]
* [[Ligne Saitama Railway]]

===== Autres lignes à l'intérieur de la préfecture de Tokyo (zone Tama) =====
La {{Lien|langue=en|trad=Western Tokyo|fr=Zone Tama|texte=zone Tama}}, à l'intérieur de la préfecture de Tokyo, inclut d'autres lignes.
* [[East Japan Railway Company|JR East]] : [[ligne Hachikō]], [[ligne Itsukaichi]], [[ligne Musashino]], [[ligne Nambu]], [[ligne Ōme]] et [[ligne Yokohama]]
* [[Keiō Corporation|Keiō]] : [[Ligne Keiō Sagamihara|ligne Sagamihara]], [[Ligne Keiō Keibajō|ligne Keibajō]], [[Ligne Keiō Dōbutsuen|ligne Dōbutsuen]] et [[Ligne Keiō Takao|ligne Takao]]
* [[Odakyū]] : [[Ligne Odakyū Tama|ligne Tama]]
* [[Seibu Railway|Seibu]] : [[ligne Seibu-en]], [[Ligne Seibu Haijima|ligne Haijima]], [[Ligne Seibu Tamako|ligne Tamako]], [[Ligne Seibu Kokubunji|ligne Kokubunji]] et [[Ligne Seibu Tamagawa|ligne Tamagawa]]

==== Monorail ====
[[Fichier:東京モノレール10000形.jpg|vignette|Monorail de Tokyo.]]

Le [[monorail de Tokyo]] ou Haneda Monorail relie [[Hamamatsuchō]] dans le centre de Tokyo à l'aéroport de Haneda. Long d'environ {{nobr|18 kilomètres}}, le trajet compte une dizaine de stations et dure quinze minutes. C'est la ligne de monorail la plus fréquentée du Japon et peut-être du monde{{référence nécessaire}}.

La compagnie [[Bureau des Transports de la Métropole de Tokyo|Toei]] exploite le [[Monorail du zoo d'Ueno]].

À l'ouest de la préfecture de Tokyo, on trouve également le [[Monorail Tama Toshi]].

==== Tramway ====

La compagnie [[Bureau des Transports de la Métropole de Tokyo|Toei]] exploite la ligne [[Toden Arakawa]] tandis que la compagnie [[Tōkyū]] exploite la [[Ligne Tōkyū Setagaya|Ligne Setagaya]].

== Tourisme ==
{{à délister|date=novembre 2016}}
[[Fichier:Tokyo Tower and around Skyscrapers.jpg|vignette|La [[Tour de Tokyo]] ({{unité|333|m}}), plus haute que la [[tour Eiffel]] ({{unité|324|m}}).]]
[[Fichier:Shibuya tokyo.jpg|vignette|Le quartier toujours bondé de [[Shibuya]].]]

=== Temples et sanctuaires ===
* Les [[Sanctuaire shinto|sanctuaires]] [[Meiji-jingū|Meiji]] et [[Yasukuni-jinja|Yasukuni]]
* Le [[Temples bouddhistes au Japon|temple bouddhique]] [[Sensō-ji|Sensō]], dans le quartier d'[[Asakusa]]

=== Tours et bâtiments notables ===
* [[Kabukiza]]
*[[Palais impérial de Tokyo|Kōkyo]], le Palais impérial
* [[Siège du gouvernement métropolitain de Tokyo]]
* [[Roppongi Hills Mori Tower]]
* [[Stade olympique national (2019)|Stade olympique de Tokyo]]
* [[Sunshine 60]]
* [[Tokyo Metropolitan Gymnasium]] par [[Fumihiko Maki]]
* [[Tour de Tokyo]]
* [[Tokyo Skytree]], tour de [[radiodiffusion]] de {{unité|634 m}} de hauteur, achevée en 2012.
* [[Nakagin Capsule Tower]], en phase de démolition depuis le 12 avril 2022

=== Musées ===
* [[Musée national de Tokyo]]
* [[Musée national de la Nature et des Sciences de Tokyo]]
* [[Musée d'art moderne de Tokyo]]
* [[Musée de l'imprimerie (Tokyo)]]
* [[Musée national de l'art occidental]]

=== Parcs ===
* [[Parc d'Ueno]]
* [[Parc Yoyogi]]
* [[Shinjuku Gyoen|Shinjuku Gyoe]]
=== Autres ===
* Le [[marché aux poissons de Tsukiji]], remplacé en 2018 par [[Marché aux poissons de Toyosu|celui de Toyosu]]
* [[Omotesandō]] Dori : avenue de [[Shibuya]] surnommée « ''les [[Avenue des Champs-Élysées|Champs-Élysées]] de Tokyo'' ».

== Arts et culture ==

=== Bande dessinée ===
{{Catégorie détaillée|Bande dessinée se déroulant à Tokyo}}

=== Cinéma ===
{{Catégorie détaillée|Film se déroulant à Tokyo|Film tourné à Tokyo|Film tourné dans la préfecture de Tokyo}}

=== Jeu vidéo ===
{{Catégorie détaillée|Jeu vidéo se déroulant à Tokyo}}

=== Musique ===
{{Catégorie détaillée|Musique à Tokyo}}

== Sport ==

=== Jeux Olympiques 2021 ===
{{Catégorie détaillée|Jeux olympiques d'été de 2020}}
À cause de la pandémie de Covid-19, les Jeux Olympiques de Tokyo ont été reportés à l'été 2021.

== Jumelages et partenariats ==

Les villes ou provinces jumelées<ref>{{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel=Council of Local Authorities for International Relations|site=www.clair.or.jp|url=http://www.clair.or.jp/j/exchange/shimai/data150731.xlsx|format=excel|titre=姉妹(友好)提携情報|traduction titre=Informations sur les relations de jumelage|mois=août|année=2015|consulté le=22 septembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref name="sisters_cities">{{en}} [http://www.metro.tokyo.jp/ENGLISH/ABOUT/LINKS/sister.htm ''Sister Cities (States) of Tokyo''], Tokyo Metropolitan Government</ref> :
* {{Jumelage|New York|États-Unis|jour=29|mois=février|année=1960}} ;
* {{Jumelage|Pékin|République populaire de Chine|jour=14|mois=mars|année=1979}} ;
* {{Jumelage|Paris|France|jour=14|mois=juillet|année=1982}} - partenariat ;
* {{Jumelage|Nouvelle-Galles du Sud|Australie|jour=09|mois=mai|année=1984}} ;
* {{Jumelage|Séoul|Corée du Sud|jour=03|mois=septembre|année=1988}} ;
* {{Jumelage|Jakarta|Indonésie|jour=23|mois=octobre|année=1989}} ;
* {{Jumelage|État de São Paulo|Brésil|jour=13|mois=juin|année=1990}} ;
* {{Jumelage|Le Caire|Égypte|jour=23|mois=octobre|année=1990}} ;
* {{Jumelage|Moscou|Russie|jour=16|mois=juillet|année=1991}} ;
* {{Jumelage|Berlin|Allemagne|jour=14|mois=mai|année=1994}} ;
* {{Jumelage|Rome|Italie|jour=05|mois=juillet|année=1996}} - partenariat.

Contrats économiques et culturels<ref name="sisters_cities" /> :
* {{Jumelage|Londres|Royaume-Uni}}.

== Notes et références ==
=== Notes lexicales bilingues ===
{{Références|groupe=l}}

=== Références ===
{{Références nombreuses|taille=30}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
|commons=東京
|wiktionary=Tokyo
|wikivoyage=Tokyo
|wikinews=Catégorie:Tokyo
}}

=== Bibliographie ===
* [[Philippe Pons]], ''D'Edo à Tokyo. Mémoires et modernités'', Gallimard, Paris, 1988, 455 pages, {{ISBN|978-2070711932}} ([http://www.persee.fr/showPage.do?urn=polit_0032-342x_1988_num_53_2_3786_t1_0509_0000_2 Compte-rendu dans la revue Politique étrangère]).
* Donald Richie, ''Tokyo : extravagante et humaine'', photographies de Joel Sackett, préface de Philippe Pons ; traduit de l'anglais (américain) par Geneviève Brzustowski, Paris : Éd. Autrement, 1999, {{ISBN|978-2862609690}}
* Livio Sacchi, ''Tokyo : Architecture et urbanisme'' traduit de l'italien par Odile Menegaux, Paris, Flammarion, 2005, 247 pages, {{ISBN|978-2080114105}}
* [[Natacha Aveline]], ''La ville et le rail au Japon, l’expansion des groupes ferroviaires privés à Tokyo et Osaka'', CNRS éditions, collection Asie orientale, Paris, 2003, {{ISBN|978-2271061270}}.
* [[Natacha Aveline]], [http://geoconfluences.ens-lsh.fr/doc/typespace/urb1/MetropScient3.htm Tokyo, métropolole japonaise en mouvement perpétuel, 2006], sur le site ''[[Géoconfluences]]''.
* [[François Laplantine]], ''Tokyo, Ville flottante : scènes urbaines, mises en scène'', Paris, éditions Stock, 2010 {{ISBN|9-782234-063976}}
* [[Saskia Sassen]], ''La ville globale, New York, Londres, Tokyo'' - Traduit de l'américain par Denis-Armand Canal - Éd. Descartes & Cie - 1997 (version originale en anglais de 1991, rééditée et modifiée en anglais en 2001 - Princeton University Press) 2001 {{ISBN|0-691-07063-6}}
* [[Michaël Ferrier]], ''Le Goût de Tokyo'', anthologie commentée de textes sur Tokyo, Paris, Mercure de France, 2008 {{ISBN|2-7152-2811-2}}, ''Tokyo, petits portraits de l’aube'', Paris, Gallimard, 2004 (rééd. 2010) {{ISBN|978-2070772131}}

=== Filmographie ===
* [[Tokyo-ga]], documentaire réalisé par [[Wim Wenders]] (1985).
* [[Natacha Aveline]], [http://www.canal-u.tv/producteurs/universite_toulouse_le_mirail/dossier_programmes/documentaires/mourir_a_tokyo Mourir à Tokyo], film documentaire de 52 min sur les cimetières et l'aménagement urbain à Tokyo.
* [[Tokyo!]], film composé de trois courts-métrages, réalisés par trois réalisateurs : [[Michel Gondry]], [[Leos Carax]], [[Bong Joon-ho]] (2008).

=== Articles connexes ===
{{Catégorie principale}}

=== Liens externes ===
* {{site officiel|langue=ja+en+zh+ko|url=https://www.metro.tokyo.lg.jp/}} de la préfecture de Tokyo
* {{site officiel|url=http://www.tourism.metro.tokyo.jp/fr/index.html}} touristique sur Tokyo
* {{Autorité}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Bases}}

{{Succession/Début}}
{{Succession/Ligne|nom=Capitale du Japon|avant=[[Heian-kyō]]|après=|période=1868 - Aujourd'hui}}
{{Succession/Fin}}
{{Palette|Tokyo|Préfectures du Japon|Ville organisatrice des Jeux olympiques d'été|Ville organisatrice des Jeux paralympiques d'été|Capitales d'Asie}}
{{Portail|Tokyo|Japon|records}}

[[Catégorie:Tokyo|*]]
[[Catégorie:Capitale du Japon]]
[[Catégorie:Changement de nom de ville dans l'Histoire]]
[[Catégorie:Ville ou commune de tradition armurière]]
[[Catégorie:Éponyme d'un objet céleste]]

Version du 21 novembre 2023 à 10:44

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