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'''Park Chung-hee''' (en {{lang-ko|박정희}}), né le {{date de naissance|30|septembre|1917}} à [[Gumi (ville)|Gumi]] et mort [[Assassinat de Park Chung-hee|assassiné]] le {{date de décès|26|octobre|1979}} à [[Séoul]], est un [[militaire]] et [[homme d'État]] [[Corée du Sud|sud-coréen]], [[Président de la république de Corée|président de la République]] de [[1962]] à [[1979]]. Sous son régime autoritaire, la Corée du Sud prend son essor économique pour se hisser parmi les [[Liste des pays par PIB (PPA)|vingt pays les plus riches]] de la planète.
'''Park Chung-hee''' (en {{lang-ko|박정희}}), né le {{date de naissance|30|septembre|1917}} à [[Gumi (ville)|Gumi]] et mort [[Assassinat de Park Chung-hee|assassiné]] le {{date de décès|26|octobre|1979}} à [[Séoul]], est un [[militaire]] et [[homme d'État]] [[Corée du Sud|sud-coréen]], [[Président de la république de Corée|président de la République]] de [[1962]] jusqu'à son assassinat en [[1979]]. Sous son régime autoritaire, la Corée du Sud prend son essor économique pour se hisser parmi les [[Liste des pays par PIB (PPA)|vingt pays les plus riches]] de la planète.


== Situation personnelle ==
== Situation personnelle ==
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Park Chung Hee met en place une politique d’industrialisation accélérée sous la direction d’une planification autoritaire. Le premier plan quinquennal est lancé en 1962 et sera suivi de deux autres. La Corée applique un protectionnisme strict tant à l’égard de sa production agricole (interdiction d’importation de riz) qu’industrielle. Par ailleurs l’État prend possession de l’ensemble du système financier et n’emprunte que très peu sur les marchés internationaux<ref>{{Lien web|langue=|titre=CADTM - Corée du Sud : le miracle démasqué|url=http://www.cadtm.org/Coree-du-Sud-le-miracle-demasque|site=www.cadtm.org|date=|consulté le=}}</ref>.
Park Chung Hee met en place une politique d’industrialisation accélérée sous la direction d’une planification autoritaire. Le premier plan quinquennal est lancé en 1962 et sera suivi de deux autres. La Corée applique un protectionnisme strict tant à l’égard de sa production agricole (interdiction d’importation de riz) qu’industrielle. Par ailleurs l’État prend possession de l’ensemble du système financier et n’emprunte que très peu sur les marchés internationaux<ref>{{Lien web|langue=|titre=CADTM - Corée du Sud : le miracle démasqué|url=http://www.cadtm.org/Coree-du-Sud-le-miracle-demasque|site=www.cadtm.org|date=|consulté le=}}</ref>.


Sous son gouvernement, on vit le développement des ''[[chaebol]],'' sociétés familiales soutenues par l’État dont le système est similaire à celui des [[zaibatsu]] [[japon]]ais. On compte, entre autres, parmi ces sociétés, [[Hyundai]], [[Lucky-Goldstar|LG]] et [[Groupe Samsung|Samsung]]. Mais le développement économique de la [[Corée du Sud]] se poursuit au prix de sacrifices importants pour la classe ouvrière : le gouvernement ne reconnait pas de salaire minimum ou de congé hebdomadaire, impose des périodes de travail gratuit à son bénéfice et les journées de travail sont d'une durée de douze heures. En outre, les syndicats et les actions collectives ouvrières sont interdits<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Corée : l'ébranlement d'une dictature|périodique=Le Monde diplomatique|date=1977-06-01|issn=|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/1977/06/BOUC/34295|consulté le=|pages=}}</ref>.
Sous son gouvernement, on vit le développement des ''[[chaebol]],'' sociétés familiales soutenues par l’État dont le système est similaire à celui des [[zaibatsu]] [[japon]]ais. On compte, entre autres, parmi ces sociétés, [[Hyundai]], [[Lucky-Goldstar|LG]] et [[Groupe Samsung|Samsung]]. Selon la [[Fondation Gapminder]], l'extrême [[pauvreté]] a été réduite de 66,9 % en [[1961]] à 11,2 % en [[1979]], ce qui en fait l'une des réductions de pauvreté les plus rapides et les plus importantes de l'histoire de l'humanité<ref>{{cite web |titre=Gapminder' 'README: download desktop app to view individual extreme poverty' |url=https://www.gapminder.org/tools/#$chart-type=mountain&url=v1 |access-date=October 23, 2020 |publisher=Gapminder}}</ref>. Cette croissance englobe également une baisse de la mortalité infantile et une augmentation de l’espérance de vie. De 1961 à 1979, la mortalité infantile a diminué de 64 %, soit la troisième baisse la plus rapide de la mortalité infantile parmi tous les pays comptant plus de 10 millions d’habitants au cours de la même période<ref>{{cite web |title=Child mortality |url=https://ourworldindata.org/grapher/child-mortality-igme?tab=table&time=1961..1979 |access-date=October 23, 2020 |publisher=ourworldindata.org}}</ref>.


Les progrès économiques de la Corée du Sud sont fulgurants. Les exportations, qui ne représentaient que 50 millions de dollars en 1960, dépassent le milliard de dollars en 1970, puis les 10 milliards à la fin de la décennie. Le pays reste néanmoins fragile. L’une des principales recettes de devises étrangères sont les retombées financières de l’envoi de {{nombre|320000 soldats}} combattre [[Guerre du Viêt Nam|au Vietnam]] aux côtés de l'armée américaine<ref name=":1" />.
Les progrès économiques de la Corée du Sud sont fulgurants. Les exportations, qui ne représentaient que 50 millions de dollars en 1960, dépassent le milliard de dollars en 1970, puis les 10 milliards à la fin de la décennie. Le pays reste néanmoins fragile. L’une des principales recettes de devises étrangères sont les retombées financières de l’envoi de {{nombre|320000 soldats}} combattre [[Guerre du Viêt Nam|au Vietnam]] aux côtés de l'armée américaine<ref name=":1" />.
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|titre=La Corée du Sud choisit Park Geun-hye comme Président|auteur=|année=17 décembre 2012|éditeur=Aujourd'hui la Corée|consulté le=17 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|titre=La Corée du Sud choisit Park Geun-hye comme Président|auteur=|année=17 décembre 2012|éditeur=Aujourd'hui la Corée|consulté le=17 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/12/19/la-candidate-conservatrice-park-geun-hye-donnee-gagnante-de-la-presidentielle-sud-coreenne_1808174_3216.html|titre=Corée du Sud : la candidate conservatrice donnée gagnante de la présidentielle|auteur=[[Reuters]]|année=17 décembre 2012|éditeur=[[Le Monde]]|consulté le=17 décembre 2012}}</ref> le {{date|19|décembre|2012}}. Elle s'est timidement excusée pour les dégâts causés par son père sous son régime. Néanmoins, elle rend obligatoire l'usage de manuels d’histoire approuvés par son gouvernement célébrant le régime<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Sung Il-kwon|titre=En Corée du Sud, la fin de la dynastie Park|périodique=Le Monde diplomatique|date=2017-01-01|issn=|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/IL_KWON/57002|consulté le=2018-07-21|pages=}}</ref>.
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== Héritage ==
Park Chung-hee reste une figure controversée en Corée du Sud. Les dix-huit années de sa présidence sont considérées comme l'un des sujets les plus controversés parmi le public, les politiciens et les universitaires coréens<ref>1. Kim, P., & Vogel, E. F (2013). The Park Chung Hee Era: the transformation of South Korea. Harvard University Press. pp. 25–26. {{ISBN|978-0-674-06106-4}}.</ref> Les opinions sont partagées concernant son héritage, entre ceux qui attribuent à Park ses réformes et ceux qui condamnent sa manière autoritaire de gouverner le pays, en particulier après [[1971]]. Les générations plus âgées qui ont passé leur vie adulte sous le règne de Park ont ​​tendance à lui attribuer la construction d'une base économique pour le pays et à le protéger de la [[Corée du Nord]], ainsi que conduire la Corée du Sud à une notoriété économique et mondiale. Bien que Park ait été classé parmi les dix meilleurs « Asiatiques du siècle » par le [[Time (magazine)|magazine Time]] en [[1999]]<ref>[https://web.archive.org/web/20010128155400/http://www.time.com/time/asia/asia/magazine/1999/990823/cover1.html Time Asia: Asians of the Century], August 1999, Retrieved April 20, 2010</ref>, les nouvelles générations de Coréens et ceux qui ont lutté pour la démocratisation ont tendance à croire que son régime autoritaire était injustifié et qu'il a gêné la transition de la Corée du Sud vers la [[démocratie]].

Park a été reconnu et respecté par de nombreux Sud-Coréens comme un dirigeant exceptionnellement efficace, reconnu pour avoir fait de la Corée du Sud ce qu'elle est aujourd'hui sur le plan économique<ref>{{cite news |url=http://www.time.com/time/asia/asia/magazine/1999/990823/park1.html |archive-url=https://web.archive.org/web/20010123231600/http://www.time.com/time/asia/asia/magazine/1999/990823/park1.html |url-status=dead |archive-date=January 23, 2001 |date=August 23, 1999|title= TIME: The Most Influential Asians of the Century|first=Donald |last=Gregg |magazine=Time}}</ref>. Park a dirigé le [[miracle de la rivière Han]], une période de croissance économique rapide en Corée du Sud. Sous sa présidence, le pays possédait l'une des économies nationales à la croissance la plus rapide dans les [[années 1960]] et [[Années 1970|1970]]. Selon la [[Fondation Gapminder]], l'extrême [[pauvreté]] a été réduite de 66,9 % en [[1961]] à 11,2 % en [[1979]], ce qui en fait l'une des réductions de pauvreté les plus rapides et les plus importantes de l'histoire de l'humanité<ref>{{cite web |titre=Gapminder' 'README: download desktop app to view individual extreme poverty' |url=https://www.gapminder.org/tools/#$chart-type=mountain&url=v1 |access-date=October 23, 2020 |publisher=Gapminder}}</ref>. Cette croissance englobe également une baisse de la mortalité infantile et une augmentation de l’espérance de vie. De 1961 à 1979, la mortalité infantile a diminué de 64 %, soit la troisième baisse la plus rapide de la mortalité infantile parmi tous les pays comptant plus de 10 millions d’habitants au cours de la même période<ref>{{cite web |title=Child mortality |url=https://ourworldindata.org/grapher/child-mortality-igme?tab=table&time=1961..1979 |access-date=October 23, 2020 |publisher=ourworldindata.org}}</ref>. La croissance économique s'est poursuivie après sa mort et après des [[Soulèvement de Gwangju|troubles politiques considérables]] à la suite de son [[Assassinat de Park Chung-hee|assassinat]] en [[1979]] et du [[Coup d'État du 12 décembre 1979 à Séoul|coup d'État du 12 décembre]].

Cependant, Park est considéré comme un dictateur hautement répressif qui a restreint les libertés et commis des violations des [[droits de l'homme]] pendant son présidence<ref>{{cite magazine|url=http://www.time.com/time/world/article/0,8599,2054405,00.html|archive-url=https://web.archive.org/web/20110604011708/http://www.time.com/time/world/article/0,8599,2054405,00.html|url-status=dead|archive-date=June 4, 2011|title=Park Chung Hee |magazine=[[Time Magazine|Time]]|date=August 23, 1999}}</ref>{{,}}<ref>{{cite web|url=http://www.ohmynews.com/nws_web/view/at_pg.aspx?CNTN_CD=A0001850589 |language=ko-kr |script-title=ko:우리가 기억해야 할 또 다른 4·3, '민청학련사건'|date=April 3, 2013|website=오마이뉴스}}</ref>{{,}}<ref>{{cite web|url=http://news.zum.com/articles/3701203?c=01&sc=2 |language=ko |script-title=ko:인혁당 유가족, 새누리당사 앞 항의 방문|date=September 12, 2012}}</ref>. En dissolvant la Constitution pour lui permettre de gouverner sans opposition, le chantage, l'arrestation, l'emprisonnement et le meurtre de personnalités de l'opposition par Park sont devenus des pratiques courantes et sont bien documentées<ref>Byung-Kook Kim., & Vogel, E. F (2013). The Park Chung Hee Era: the transformation of South Korea. Harvard University Press. pp. 200–205. {{ISBN|978-0-674-06106-4}}.</ref>. La nouvelle Constitution mise en œuvre par Park après avoir déclaré l'état d'urgence en [[1971]] lui a donné le pouvoir de nommer un tiers des membres de l'[[Assemblée nationale (Corée du Sud)|Assemblée nationale]] et a même interdit toute critique de la Constitution et du président<ref>Lee, C. (2012). Park Chung-Hee: From poverty to power. Palos Verdes, Calif.: KHU Press.</ref>. De nombreuses réalisations économiques ont également été réalisées sous son régime, notamment l'autoroute Gyeongbu, [[POSCO]], les célèbres plans quinquennaux de développement économique et social et le [[mouvement Saemaul]]<ref>{{cite book|title=Developmental Dictatorship and the Park Chung Hee Era: The Shaping of Modernity in the Republic of Korea|first=Pyŏng-chʻŏn|last=Yi|publisher=Homa & Sekey Books|year= 2006|pages=278–280|isbn=978-1-9319-0728-6}}</ref>. En [[1987]], la Corée du Sud s'est finalement démocratisée à la suite des [[manifestations démocratiques de juin]].

Park a été accusé par certains d'avoir des tendances pro-japonaises. Il est responsable du début d'une relation normalisée avec le [[Japon]] et aujourd'hui, l'archipel nippon est l'un des principaux partenaires commerciaux de la Corée du Sud, dépassé seulement par la [[République populaire de Chine]] et les [[États-Unis]]<ref>1. Kim, P., & Vogel, E. F (2013). The Park Chung Hee Era: the transformation of South Korea. Harvard University Press. pp. 431–450. {{ISBN|978-0-674-06106-4}}</ref>{{,}}<ref>{{cite web|url=http://atlas.media.mit.edu/en/profile/country/kor/|title=OEC – South Korea (KOR) Exports, Imports, and Trade Partners|website=atlas.media.mit.edu}}</ref>

Le régime de Park est également considéré comme l'une des principales causes du [[régionalisme]], qui constitue aujourd'hui un problème sérieux en Corée<ref>{{cite news|url=http://newslibrary.naver.com/viewer/index.nhn?articleId=1963100900329202022&editNo=2&printCount=1&publishDate=1963-10-09&officeId=00032&pageNo=2&printNo=5526&publishType=00020 |script-title=ko:유설낙수|newspaper=[[Kyunghyang Shinmun]]|date=October 9, 1963|language=ko|via=Naver News Library|access-date=May 28, 2018}}</ref>.

[[Kim Dae-jung]], un opposant pro-démocrate de Park qui a été [[Enlèvement de Kim Dae-jung|enlevé]], arrêté et condamné à mort par l'administration de Park, est ensuite devenu le 8{{e}} président de la Corée du Sud<ref>{{cite web |url=https://nsarchive2.gwu.edu//dc.html?doc=3696543-Document-16-Memorandum-of-Conversation-National |title=Brzezinski-Kim Memorandum: 'Summary of Dr. Brzezinski's Meeting with Kim Kyong Won' |date=November 8, 1979}}</ref>. Le [[24 octobre]] [[2007]], à la suite d'une enquête interne, le [[National Intelligence Service (Corée)|Service national de renseignement]] (NIS) de Corée du Sud a admis que son précurseur, l'Agence Centrale du Renseignement de Corée (KCIA), avait entrepris l'enlèvement du chef de l'opposition et futur président Kim Dae-jung, affirmant qu'il avait au moins le soutien tacite de Park Chung Hee, alors dirigeant<ref>[http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/7059648.stm S Korean spies admit 1973 snatch] BBC</ref>{{,}}<ref>[https://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601080&sid=aEszilDdmZv4 South Korea's Spy Agency Admits Kidnapping Kim Dae Jung in 1973] Bloomberg.com</ref>.

[[Park Geun-hye]], la fille aînée de Park, est devenue la 11{{e}} présidente de la Corée du Sud et la première femme présidente du pays. La filiation de Park Geun-hye a été une source considérable de controverse lors de l'[[Élection présidentielle sud-coréenne de 2012|élection présidentielle de 2012]] et tout au long de son administration, ses détracteurs l'ont décrit comme la fille d'un dictateur. Park-Geun-hye a été destitué, démise de ses fonctions, puis condamnée à 27 ans de prison à la suite d'un [[Élection présidentielle sud-coréenne de 2012|scandale de trafic d'influence]]<ref name="BBC News">{{cite web|url=https://www.bbc.com/news/world-asia-43666134|title=Park Geun-hye: South Korea's ex-leader jailed for 24 years for corruption|publisher=BBC News |date=April 6, 2018}}</ref>{{,}}<ref name="Choe">{{Cite news|url=https://www.nytimes.com/2017/03/31/world/asia/park-geun-hye-arrest-jail-south-korea.html|title=Park Geun-hye's Life in Jail: Cheap Meals and a Mattress on the Floor|first=Sang-hun|last=Choe|date=March 31, 2017|work=The New York Times|access-date=May 13, 2017|issn=0362-4331}}</ref>

Un sondage d'opinion publique de Gallup Korea en [[octobre 2021]] a montré Park Chung-hee, [[Roh Moo-hyun]] et [[Kim Dae-jung]] sont les présidents les plus appréciés de l'[[histoire de la Corée du Sud]]. Le sondage a montré que Park a reçu une opinion favorable de 72 % et 82 % de la part des citoyens âgés de 50 à 60 ans et plus de 60 ans respectivement, et une opinion favorable de 43 % et 64 % de la part des citoyens âgés de 20 à 30 ans et 30 à 40 ans respectivement<ref name="assessment">{{cite web|url=https://n.news.naver.com/mnews/article/028/0002565795?sid=100|title=[갤럽] "전두환 잘한 일 많다" 16%뿐…노태우는 21%|work=Naver News|date=October 29, 2021|access-date=May 16, 2022}}</ref>.

Un certain nombre de monuments et de mémoriaux dédiés à Park existent désormais. L'une des maisons de Park à Séoul est désormais inscrite au patrimoine culturel national<ref>{{Cite web |last= |first= |title=Park Chung-hee's House in Sindang-dong, Seoul |url=https://english.cha.go.kr/chaen/search/selectGeneralSearchDetail.do;jsessionid=LsE9WiPjtJY5YsjIxmHepEDE0PzQhYtZlnnMTGkjGs3kat7SJCoRk8mc99mosvxE.cha-was01_servlet_engine4?mn=EN_02_02&sCcebKdcd=79&ccebAsno=04120000&sCcebCtcd=11&pageIndex=489&region=&canAsset=&ccebPcd1=&searchWrd=&startNum=&endNum=&stCcebAsdt=&enCcebAsdt=&canceled=&ccebKdcd=&ccebCtcd= |access-date=August 21, 2023 |website=Cultural Heritage Administration - English Site |language=en}}</ref>. Le musée présidentiel Park Chung-hee a ouvert ses portes en [[2021]]<ref name=":02">{{Cite web |last=이 |first=안성 |date=September 28, 2021 |title=구미시, "박정희대통령역사자료관 개관식" 개최 |url=http://www.gmilbo.net/news/article.html?no=61429 |access-date=August 21, 2023 |website=www.gmilbo.net |language=ko}}</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 17 octobre 2023 à 22:12

Park Chung-hee
박정희
Illustration.
Park Chung-hee.
Fonctions
Président de la république de Corée[N 1]

(17 ans, 7 mois et 2 jours)
Élection
Réélection


Prédécesseur Yun Po-sun
Successeur Choi Kyu-ha
Premier ministre sud-coréen
(Intérim)

(22 jours)
Président Lui-même
Prédécesseur Song Yo-chan
Successeur Kim Hyun-chul
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Gumi (Empire du Japon), Corée japonaise
Date de décès (à 62 ans)
Lieu de décès Séoul (Corée du Sud)
Nature du décès Assassinat
Nationalité Sud-coréenne
Parti politique Parti démocratique républicain (en)
Conjoint Yuk Young-soo (1925-1974)
Enfants Park Geun-hye
Profession Militaire
Religion Bouddhisme

Signature de Park Chung-hee박정희

Park Chung-hee
Présidents de la république de Corée

Park Chung-hee
Hangeul 박정희
Hanja 朴正熙
Romanisation révisée Bak Jeonghui
McCune-Reischauer Pak Chŏnghŭi

Park Chung-hee (en coréen : 박정희), né le à Gumi et mort assassiné le à Séoul, est un militaire et homme d'État sud-coréen, président de la République de 1962 jusqu'à son assassinat en 1979. Sous son régime autoritaire, la Corée du Sud prend son essor économique pour se hisser parmi les vingt pays les plus riches de la planète.

Situation personnelle

Park Chung-hee est né à Gumi, une petite ville dans le Gyeongsang du Nord, près de Daegu, le . Sous l’occupation japonaise, il a porté également les noms de Takaki Masao et Okamoto Minoru[1]. Il est diplômé de l'académie militaire japonaise de Mandchourie en 1944.

Carrière militaire

Il sert en Chine dans l’Armée du Kwantung en tant qu'officier pendant les derniers mois de la Seconde guerre mondiale[2]. Il reçut une montre en or de l'empereur Hirohito en récompense de ses services[3].

Soupçonné de participation à une cellule communiste au sein de l'armée sud-coréenne et de projeter un soulèvement, il est condamné à mort, puis gracié, en 1948[4]. Il dénonce alors d'autres membres du complot supposé[5]. Son frère communiste est exécuté pour ce motif. Cet épisode reste énigmatique, Park étant alors un collaborateur des services de renseignement[2].

Pendant la guerre de Corée, le manque d’effectifs conduit à la réintégration des anciens officiers coréens de l’armée impériale japonaise, lesquels avaient été dégradés pour collaboration avec l'occupant. Park Chung-hee est chargé d'organiser à l’arrière les services du renseignement militaire[2].

Président de la République de Corée

Coup d’État de 1961

Le , Park prit la tête d'un coup d'État militaire qui renversa le gouvernement civil du Premier ministre Chang Myon, de sensibilité conservatrice libérale, tout en maintenant en fonction pendant un an le président Yun Po-sun. Ce dernier avait donné son appui aux putschistes, déclarant au commandant des troupes américaines en Corée que « la Corée a besoin d'un gouvernement fort ». Les États-Unis, constatant que les élites locales soutenaient l'instauration d'un régime autoritaire par crainte de la gauche, ne s'opposèrent pas au coup d’État[3].

Le pays est alors l'un des plus pauvres au monde, distancé économiquement par la Corée du Nord, et l’immense masse de la population vit dans une misère noire. Park entreprend de purger les institutions, très corrompues[2].

Dirigeant politique de fait du pays, Park devint président du Conseil suprême pour la Reconstruction nationale en , et entend fonder son régime sur le resserrement des liens avec les États-Unis, l'anticommunisme, la modernisation économique et un militarisme inspiré du Japon des années 1930[3]. Après la démission du président Yun en , Park succéda à ce dernier comme président intérimaire. Mais face aux pressions de l'administration Kennedy, un gouvernement civil fut rétabli. Une nouvelle constitution fut adoptée puis des élections générales furent organisées en . Park remporta la présidentielle le et fut investi président de la République le suivant. Il devait par la suite être réélu à quatre reprises en 1967, 1971, 1972 et 1978.

Politique économique

Industrialisation

Park Chung Hee met en place une politique d’industrialisation accélérée sous la direction d’une planification autoritaire. Le premier plan quinquennal est lancé en 1962 et sera suivi de deux autres. La Corée applique un protectionnisme strict tant à l’égard de sa production agricole (interdiction d’importation de riz) qu’industrielle. Par ailleurs l’État prend possession de l’ensemble du système financier et n’emprunte que très peu sur les marchés internationaux[6].

Sous son gouvernement, on vit le développement des chaebol, sociétés familiales soutenues par l’État dont le système est similaire à celui des zaibatsu japonais. On compte, entre autres, parmi ces sociétés, Hyundai, LG et Samsung. Selon la Fondation Gapminder, l'extrême pauvreté a été réduite de 66,9 % en 1961 à 11,2 % en 1979, ce qui en fait l'une des réductions de pauvreté les plus rapides et les plus importantes de l'histoire de l'humanité[7]. Cette croissance englobe également une baisse de la mortalité infantile et une augmentation de l’espérance de vie. De 1961 à 1979, la mortalité infantile a diminué de 64 %, soit la troisième baisse la plus rapide de la mortalité infantile parmi tous les pays comptant plus de 10 millions d’habitants au cours de la même période[8].

Les progrès économiques de la Corée du Sud sont fulgurants. Les exportations, qui ne représentaient que 50 millions de dollars en 1960, dépassent le milliard de dollars en 1970, puis les 10 milliards à la fin de la décennie. Le pays reste néanmoins fragile. L’une des principales recettes de devises étrangères sont les retombées financières de l’envoi de 320 000 soldats combattre au Vietnam aux côtés de l'armée américaine[2].

Normalisation des relations avec le Japon

Il normalisa les relations avec le Japon en 1965 avec le traité nippo-sud-coréen du 22 juin 1965. Ce traité fut très mal accueilli et causa une agitation généralisée car les méfaits japonais de la Seconde Guerre mondiale étaient encore trop présents dans les esprits des deux Corées. Néanmoins, en renonçant aux réparations de guerre et aux excuses en échange d'investissements, Park permit l'arrivée de capitaux japonais dans le pays.

Guerre du Vietnam

Park Chung-hee décide d'envoyer 300 000 soldats faire la guerre aux côtés des États-Unis au Vietnam dès septembre 1964 en l’échange d’une aide financière substantielle et d’investissements dans les consortiums nationaux. Environ 16 000 d’entre eux ont été tués et 65 % des soldats furent exposés à l'« agent orange », cette substance chimique, extrêmement toxique, massivement déversée par les forces américaines au Vietnam. Les troupes furent également responsables de très nombreuses exactions contre la population civile, notamment des massacres et des viols. Le massacre de Binh Hoa (Sud-Vietnam) lors duquel 430 civils – dont 166 enfants – sont tués, en est emblématique. Au total, environ 8 000 civils vietnamiens ont été exécutés par l'armée sud-coréenne au cours de la guerre[9],[10].

Corruption et aide économique américaine

Park n'encourt pas les accusations de corruption des militaires qui lui ont succédé[réf. nécessaire]. En effet, il considérait important d'affecter un style de vie austère s’il voulait demander aux Coréens des sacrifices pour la prospérité future. Il s'habillait simplement et mélangeait son riz avec de l'orge pour l'économiser. Pourtant, selon le témoignage d'un ancien responsable des services secrets, il détournait à son avantage une petite portion des investissements étrangers en Corée du Sud[11].

L'aide économique américaine (de 600 à 900 millions de dollars par an) entraîne des scandales de corruption révélés dans les années 1970 : nombre de parlementaires, journalistes, universitaires et membres de l'administration américaine percevait des pots-de-vin du régime sud-coréen afin d'augmenter cette aide, et de défendre l'image du régime sud-coréen auprès de l'opinion publique. Des sociétés privées américaines, en particulier dans le secteur pétrolier, ont aussi contribué au financement des autorités sud-coréennes en échange de contrats (la Gulf Oil a ainsi dépensé 4 millions de dollars pour la réélection de Park Chung-hee en 1967)[12].

Répression

Les services secrets (Korea Central Intelligence Agency) contrôlent l'ensemble du pays, avec plus de quarante mille employés réguliers et un million de correspondants. Les ouvriers grévistes, les protestataires ou les signataires de simples pétitions s'exposent à de longues peines de prison et à la torture. L'ensemble de la société est placée sous une surveillance constante[12].

Après presque dix ans au pouvoir, dans un régime électoral qui vit Park remporter de justesse une élection présidentielle très serrée contre Kim Dae-Jung en 1971, Park instaura l'état d'urgence et adopta la constitution yusin en 1972, ce qui transforma effectivement la présidence en régime dictatorial légal : il devient alors président à vie.

À partir de 1973, il lança un programme de conversion forcée des prisonniers politiques, auquel des détenus communistes comme Ri In-mo refusèrent de se soumettre. Il donne son accord au moins tacite à la tentative d'assassinat contre Kim Dae-jung, enlevé en à Tokyo et libéré in extremis grâce à la pression de l'ambassadeur Philip Habib, qui agit de sa propre initiative, malgré le soutien de l'administration Nixon au régime sud-coréen. En , Kim Hyung-wook, chef des services secrets jusqu'à sa défection en 1973, disparait à Paris, probablement assassiné par des agents sud-coréens. Le régime fait interdire les mini-jupes et les cheveux longs.

Nettoyage social

En 1975, afin de préparer la candidature de la Corée du Sud à l’organisation des Jeux olympiques de 1988, Park Chung-hee donna l’ordre à la police de « purifier » les rues et d’en expulser mendiants, vagabonds et marchands à la sauvette qui donnaient une mauvaise image du pays à l'étranger. Les victimes de cette campagne de nettoyage social, au nombre de plusieurs dizaines de milliers, furent envoyées dans des camps et soumises aux travaux forcés, sans être payées, et exposées à la torture et à des viols répétés. Officiellement, 513 personnes sont mortes d'épuisement dans ces camps, mais leur nombre pourrait être beaucoup plus élevé[13].

Assassinat

Le , 31 agents de la Corée du Nord, connu comme l'Unit 24 attaquent le palais présidentiel à Séoul mais échouent à abattre Park Chung Hee[14],[15]. Lors des combats, 28 Nord-coréens, 68 Sud-coréens et 3 Américains sont tués.

Le , une tentative d'assassinat par Moon Se-gwang (un agent nord-coréen selon Séoul) échoua, mais causa la mort de son épouse Yuk Young-soo. Park fut lui-même assassiné le par Kim Jae-kyu, son ami de longue date, alors à la tête de la KCIA (Agence centrale du renseignement coréenne), la police secrète sud-coréenne. Kim Jae-kyu et d'autres membres de la KCIA accusés de participation au complot sont torturés et exécutés.

Park Chung-hee est le père de Park Geun-hye, élue présidente de la République[16],[17] le . Elle s'est timidement excusée pour les dégâts causés par son père sous son régime. Néanmoins, elle rend obligatoire l'usage de manuels d’histoire approuvés par son gouvernement célébrant le régime[18].

Héritage

Park Chung-hee reste une figure controversée en Corée du Sud. Les dix-huit années de sa présidence sont considérées comme l'un des sujets les plus controversés parmi le public, les politiciens et les universitaires coréens[19] Les opinions sont partagées concernant son héritage, entre ceux qui attribuent à Park ses réformes et ceux qui condamnent sa manière autoritaire de gouverner le pays, en particulier après 1971. Les générations plus âgées qui ont passé leur vie adulte sous le règne de Park ont ​​tendance à lui attribuer la construction d'une base économique pour le pays et à le protéger de la Corée du Nord, ainsi que conduire la Corée du Sud à une notoriété économique et mondiale. Bien que Park ait été classé parmi les dix meilleurs « Asiatiques du siècle » par le magazine Time en 1999[20], les nouvelles générations de Coréens et ceux qui ont lutté pour la démocratisation ont tendance à croire que son régime autoritaire était injustifié et qu'il a gêné la transition de la Corée du Sud vers la démocratie.

Park a été reconnu et respecté par de nombreux Sud-Coréens comme un dirigeant exceptionnellement efficace, reconnu pour avoir fait de la Corée du Sud ce qu'elle est aujourd'hui sur le plan économique[21]. Park a dirigé le miracle de la rivière Han, une période de croissance économique rapide en Corée du Sud. Sous sa présidence, le pays possédait l'une des économies nationales à la croissance la plus rapide dans les années 1960 et 1970. Selon la Fondation Gapminder, l'extrême pauvreté a été réduite de 66,9 % en 1961 à 11,2 % en 1979, ce qui en fait l'une des réductions de pauvreté les plus rapides et les plus importantes de l'histoire de l'humanité[22]. Cette croissance englobe également une baisse de la mortalité infantile et une augmentation de l’espérance de vie. De 1961 à 1979, la mortalité infantile a diminué de 64 %, soit la troisième baisse la plus rapide de la mortalité infantile parmi tous les pays comptant plus de 10 millions d’habitants au cours de la même période[23]. La croissance économique s'est poursuivie après sa mort et après des troubles politiques considérables à la suite de son assassinat en 1979 et du coup d'État du 12 décembre.

Cependant, Park est considéré comme un dictateur hautement répressif qui a restreint les libertés et commis des violations des droits de l'homme pendant son présidence[24],[25],[26]. En dissolvant la Constitution pour lui permettre de gouverner sans opposition, le chantage, l'arrestation, l'emprisonnement et le meurtre de personnalités de l'opposition par Park sont devenus des pratiques courantes et sont bien documentées[27]. La nouvelle Constitution mise en œuvre par Park après avoir déclaré l'état d'urgence en 1971 lui a donné le pouvoir de nommer un tiers des membres de l'Assemblée nationale et a même interdit toute critique de la Constitution et du président[28]. De nombreuses réalisations économiques ont également été réalisées sous son régime, notamment l'autoroute Gyeongbu, POSCO, les célèbres plans quinquennaux de développement économique et social et le mouvement Saemaul[29]. En 1987, la Corée du Sud s'est finalement démocratisée à la suite des manifestations démocratiques de juin.

Park a été accusé par certains d'avoir des tendances pro-japonaises. Il est responsable du début d'une relation normalisée avec le Japon et aujourd'hui, l'archipel nippon est l'un des principaux partenaires commerciaux de la Corée du Sud, dépassé seulement par la République populaire de Chine et les États-Unis[30],[31]

Le régime de Park est également considéré comme l'une des principales causes du régionalisme, qui constitue aujourd'hui un problème sérieux en Corée[32].

Kim Dae-jung, un opposant pro-démocrate de Park qui a été enlevé, arrêté et condamné à mort par l'administration de Park, est ensuite devenu le 8e président de la Corée du Sud[33]. Le 24 octobre 2007, à la suite d'une enquête interne, le Service national de renseignement (NIS) de Corée du Sud a admis que son précurseur, l'Agence Centrale du Renseignement de Corée (KCIA), avait entrepris l'enlèvement du chef de l'opposition et futur président Kim Dae-jung, affirmant qu'il avait au moins le soutien tacite de Park Chung Hee, alors dirigeant[34],[35].

Park Geun-hye, la fille aînée de Park, est devenue la 11e présidente de la Corée du Sud et la première femme présidente du pays. La filiation de Park Geun-hye a été une source considérable de controverse lors de l'élection présidentielle de 2012 et tout au long de son administration, ses détracteurs l'ont décrit comme la fille d'un dictateur. Park-Geun-hye a été destitué, démise de ses fonctions, puis condamnée à 27 ans de prison à la suite d'un scandale de trafic d'influence[36],[37]

Un sondage d'opinion publique de Gallup Korea en octobre 2021 a montré Park Chung-hee, Roh Moo-hyun et Kim Dae-jung sont les présidents les plus appréciés de l'histoire de la Corée du Sud. Le sondage a montré que Park a reçu une opinion favorable de 72 % et 82 % de la part des citoyens âgés de 50 à 60 ans et plus de 60 ans respectivement, et une opinion favorable de 43 % et 64 % de la part des citoyens âgés de 20 à 30 ans et 30 à 40 ans respectivement[38].

Un certain nombre de monuments et de mémoriaux dédiés à Park existent désormais. L'une des maisons de Park à Séoul est désormais inscrite au patrimoine culturel national[39]. Le musée présidentiel Park Chung-hee a ouvert ses portes en 2021[40].

Notes et références

Notes

  1. Président du Conseil suprême pour la reconstruction nationale du au .

Références

  1. Le Japon mena une politique d'assimilation forcée, obligeant les Coréens à changer de nom.
  2. a b c d et e « Corée du Sud : Park Chung-hee, la dictature capitaliste et le "miracle de la rivière Han" », sur Asialyst,
  3. a b et c « Il y a 50 ans : coup d'Etat militaire en Corée du Sud », sur AAFC,
  4. Éric Bidet, Corée du Sud. Économie sociale et société civile, l'Harmattan/Innoval, 2003, p. 77, se référant à M. Breen, The Koreans, Orion Business Books, London, 1998
  5. « Quelle appréciation sur l’époque de Park Chung Hee et le développement coréen », sur Korea is one!).
  6. « CADTM - Corée du Sud : le miracle démasqué », sur www.cadtm.org
  7. « Gapminder' 'README: download desktop app to view individual extreme poverty' », Gapminder (consulté le )
  8. « Child mortality », ourworldindata.org (consulté le )
  9. « Guerre du Vietnam: les Sud-Coréens accusés de violences sur des civils », sur RFI,
  10. « Vietnam-Corée. La guerre sans fin des mémoires », sur L'Humanité,
  11. Ex-Director informs on KCIA action
  12. a et b Alain Bouc, Soubresauts de la dictature Park, Manière de voir, , p. 20-22
  13. « La Corée du Sud hantée par le souvenir de ses enfants vagabonds », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  14. (en-US) « When NK Commandos Tried To Assassinate South Korea's President | NK News - North Korea News », (consulté le )
  15. « A not-that-short history of North Korean assassinations and attempts », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  16. « La Corée du Sud choisit Park Geun-hye comme Président », Aujourd'hui la Corée, (consulté le )
  17. Reuters, « Corée du Sud : la candidate conservatrice donnée gagnante de la présidentielle », Le Monde, (consulté le )
  18. Sung Il-kwon, « En Corée du Sud, la fin de la dynastie Park », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  20. Time Asia: Asians of the Century, August 1999, Retrieved April 20, 2010
  21. (en) Donald Gregg, « TIME: The Most Influential Asians of the Century », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne)
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  29. (en) Pyŏng-chʻŏn Yi, Developmental Dictatorship and the Park Chung Hee Era: The Shaping of Modernity in the Republic of Korea, Homa & Sekey Books, , 278–280 p. (ISBN 978-1-9319-0728-6)
  30. 1. Kim, P., & Vogel, E. F (2013). The Park Chung Hee Era: the transformation of South Korea. Harvard University Press. pp. 431–450. (ISBN 978-0-674-06106-4)
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  34. S Korean spies admit 1973 snatch BBC
  35. South Korea's Spy Agency Admits Kidnapping Kim Dae Jung in 1973 Bloomberg.com
  36. « Park Geun-hye: South Korea's ex-leader jailed for 24 years for corruption », BBC News,
  37. (en) Sang-hun Choe, « Park Geun-hye's Life in Jail: Cheap Meals and a Mattress on the Floor », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  38. « [갤럽] "전두환 잘한 일 많다" 16%뿐…노태우는 21% », Naver News,‎ (consulté le )
  39. (en) « Park Chung-hee's House in Sindang-dong, Seoul », sur Cultural Heritage Administration - English Site (consulté le )
  40. (ko) 안성 , « 구미시, "박정희대통령역사자료관 개관식" 개최 », sur www.gmilbo.net,‎ (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes