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« Albert Dovecar » : différence entre les versions

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Dovecar souscrit un contrat d’engagement au titre de la [[Légion étrangère]] le {{date-|5 avril 1957}} à [[Marseille]], sous le nom d'emprunt de Paul {{Citation|Dodevar}}, né à [[Vienne (Autriche)|Vienne]] en [[Autriche]] le {{date-|20 février 1938}}. Après son instruction de base à la {{2e|compagnie}} d’instruction du [[1er régiment étranger de parachutistes|{{1er}} régiment étranger de parachutistes]] à [[Mascara (Algérie)|Mascara]], il est affecté au {{1er|RE}}P.
Dovecar souscrit un contrat d’engagement au titre de la [[Légion étrangère]] le {{date-|5 avril 1957}} à [[Marseille]], sous le nom d'emprunt de Paul {{Citation|Dodevar}}, né à [[Vienne (Autriche)|Vienne]] en [[Autriche]] le {{date-|20 février 1938}}. Après son instruction de base à la {{2e|compagnie}} d’instruction du [[1er régiment étranger de parachutistes|{{1er}} régiment étranger de parachutistes]] à [[Mascara (Algérie)|Mascara]], il est affecté au {{1er|RE}}P.


Il participe à la [[guerre d'Algérie]]. À [[Guelma]], lors de la [[Bataille des Frontières (guerre d'Algérie)|bataille des frontières]] en février 1958, il est pourvoyeur<ref>Pierre Sergent, ''Je ne regrette rien,'' Le Livre de Poche, 1974, 569 p. Chapitre 23, Les Centurions à Guelma, p. 396.</ref>. Il se trouve dans la première compagnie commandée par le [[Pierre Sergent (militaire)|capitaine Sergent]] et le lieutenant Godot qui dirigeront l'[[Organisation de l'armée secrète|OAS-Métro]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Le lieutenant GODOT et l'adjudant ROBIN sont condamnés à vingt ans de réclusion criminelle le lieutenant BERNARD à dix ans|périodique=Le Monde.fr|date=1962-08-04|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/08/04/le-lieutenant-godot-et-l-adjudant-robin-sont-condamnes-a-vingt-ans-de-reclusion-criminelle-le-lieutenant-bernard-a-dix-ans_2354901_1819218.html|consulté le=2023-07-06}}</ref>. Blessé au combat il est titulaire de trois citations.
Il participe à la [[guerre d'Algérie]]. À [[Guelma]], lors de la [[Bataille des Frontières (guerre d'Algérie)|bataille des frontières]] en février 1958, il est pourvoyeur<ref>Pierre Sergent, ''Je ne regrette rien,'' Le Livre de Poche, 1974, 569 p. Chapitre 23, Les Centurions à Guelma, p. 396.</ref>. Il se trouve dans la première compagnie commandée par le [[Pierre Sergent (militaire)|capitaine Sergent]] et le lieutenant Godot qui dirigeront l'[[Organisation de l'armée secrète|OAS-Métro]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Le lieutenant GODOT et l'adjudant ROBIN sont condamnés à vingt ans de réclusion criminelle le lieutenant BERNARD à dix ans|périodique=Le Monde.fr|date=1962-08-04|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/08/04/le-lieutenant-godot-et-l-adjudant-robin-sont-condamnes-a-vingt-ans-de-reclusion-criminelle-le-lieutenant-bernard-a-dix-ans_2354901_1819218.html|consulté le=2023-07-06}}</ref>. Blessé au combat il est titulaire de trois citations.


Il retrouve son patronyme en même temps que sa nomination au grade de [[Sergent#France|sergent]], le {{date-|16 juin 1960}}. Pendant les temps de repos à Zéralda, il est apprécié des légionnaires comme pianiste aimant jouer du Chopin. Certains le surnomment "Bobby". Il fait partie des jeunes sous-officiers originaires des pays de l'Est, qui changent l'état d'esprit de la Légion<ref>Claude Tenne, ''Mais le diable marche avec nous,'' éd La TableRonde, 1968, 253 p., pp. 63-67. </ref>.
Il retrouve son patronyme en même temps que sa nomination au grade de [[Sergent#France|sergent]], le {{date-|16 juin 1960}}. Pendant les temps de repos à Zéralda, il est apprécié des légionnaires comme pianiste aimant jouer du Chopin. Certains le surnomment "Bobby". Il fait partie des jeunes sous-officiers originaires des pays de l'Est, qui changent l'état d'esprit de la Légion<ref>Claude Tenne, ''Mais le diable marche avec nous,'' éd La TableRonde, 1968, 253 p., pp. 63-67. </ref>.
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Il est emprisonné à la Santé et y retrouve de nombreux légionnaires dont les membres du Commando Delta qu'il dirigeait. Il partage pendant un mois la cellule de [[Claude Tenne|Marc Ténard]], ils se préparent à la mort. Le procès se déroule du 26 au 30 mars 1962. Les membres du Commando Delta 1.
Il est emprisonné à la Santé et y retrouve de nombreux légionnaires dont les membres du Commando Delta qu'il dirigeait. Il partage pendant un mois la cellule de [[Claude Tenne|Marc Ténard]], ils se préparent à la mort. Le procès se déroule du 26 au 30 mars 1962. Les membres du Commando Delta 1.


À Paris le Tribunal militaire juge le légionnaire Herbert Pietri, le sergent Albert Dovecar, Claude Tenne, Claude Piegts, Paul Frapoli et Jacques Malmassari pour « participation à un complot formé en vue d’un attentat destiné à exciter les citoyens à s’armer les uns contre les autres, de meurtre avec guet-apens et de désertion à l’intérieur en temps de paix »<ref>{{Article|langue=fr|titre=L'avocat général suggère discrètement la peine de mort contre Dovecar et Piegts mais il leur reconnaît des "mobiles idéologiques"|périodique=Le Monde.fr|date=1962-03-31|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/03/31/l-avocat-general-suggere-discretement-la-peine-de-mort-contre-dovecar-et-piegts-mais-il-leur-reconnait-des-mobiles-ideologiques_3145303_1819218.html|consulté le=2023-07-06}}</ref>. Il est condamné à mort par la cour militaire de justice de même que [[Claude Piegts]] <ref>{{Lien web |titre=Deltas & Collines :: Claude PIEGTS |url=http://deltas-collines.org/galerie/PIEGTSPIEGTS |site=deltas-collines.org |consulté le=2023-06-17}}</ref>. Ses compagnons du commando sont condamnés à la réclusion criminelle<ref>{{Article|langue=fr|titre=• Le légionnaire Dovecar et Claude Piegts : peine de mort • Les légionnaires Tenne et Petri : réclusion perpétuelle • Malmassari : dix ans de réclusion criminelle • Frapolli : cinq ans de prison avec sursis|périodique=Le Monde.fr|date=1962-04-02|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/04/02/bull-le-legionnaire-dovecar-et-claude-piegts-peine-de-mort-bull-les-legionnaires-tenne-et-petri-reclusion-perpetuelle-bull-malmassari-dix-ans-de-reclusion-criminelle-bull-frapolli_3135479_1819218.html|consulté le=2023-07-06}}</ref>. Tous crient "Algérie française" à l'énoncé du verdict et les légionnaires lancent leurs décorations dans le prétoire<ref>{{Article|langue=fr|titre=&bull; Le légionnaire Dovecar et Claude Piegts : peine de mort &bull; Les légionnaires Tenne et Petri : réclusion perpétuelle &bull; Malmassari : dix ans de réclusion criminelle &bull; Frapolli : cinq ans de prison avec sursis|périodique=Le Monde.fr|date=1962-04-02|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/04/02/bull-le-legionnaire-dovecar-et-claude-piegts-peine-de-mort-bull-les-legionnaires-tenne-et-petri-reclusion-perpetuelle-bull-malmassari-dix-ans-de-reclusion-criminelle-bull-frapolli_3135479_1819218.html|consulté le=2023-07-19}}</ref>.
À Paris le Tribunal militaire juge le légionnaire Herbert Pietri, le sergent Albert Dovecar, Claude Tenne, Claude Piegts, Paul Frapoli et Jacques Malmassari pour « participation à un complot formé en vue d’un attentat destiné à exciter les citoyens à s’armer les uns contre les autres, de meurtre avec guet-apens et de désertion à l’intérieur en temps de paix »<ref>{{Article|langue=fr|titre=L'avocat général suggère discrètement la peine de mort contre Dovecar et Piegts mais il leur reconnaît des "mobiles idéologiques"|périodique=Le Monde.fr|date=1962-03-31|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/03/31/l-avocat-general-suggere-discretement-la-peine-de-mort-contre-dovecar-et-piegts-mais-il-leur-reconnait-des-mobiles-ideologiques_3145303_1819218.html|consulté le=2023-07-06}}</ref>. Il est condamné à mort par la cour militaire de justice de même que [[Claude Piegts]] <ref>{{Lien web |titre=Deltas & Collines :: Claude PIEGTS |url=http://deltas-collines.org/galerie/PIEGTSPIEGTS |site=deltas-collines.org |consulté le=2023-06-17}}</ref>. Ses compagnons du commando sont condamnés à la réclusion criminelle<ref>{{Article|langue=fr|titre=• Le légionnaire Dovecar et Claude Piegts : peine de mort • Les légionnaires Tenne et Petri : réclusion perpétuelle • Malmassari : dix ans de réclusion criminelle • Frapolli : cinq ans de prison avec sursis|périodique=Le Monde.fr|date=1962-04-02|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/04/02/bull-le-legionnaire-dovecar-et-claude-piegts-peine-de-mort-bull-les-legionnaires-tenne-et-petri-reclusion-perpetuelle-bull-malmassari-dix-ans-de-reclusion-criminelle-bull-frapolli_3135479_1819218.html|consulté le=2023-07-06}}</ref>. Tous crient "Algérie française" à l'énoncé du verdict et les légionnaires lancent leurs décorations dans le prétoire<ref>{{Article|langue=fr|titre= Le légionnaire Dovecar et Claude Piegts : peine de mort Les légionnaires Tenne et Petri : réclusion perpétuelle Malmassari : dix ans de réclusion criminelle Frapolli : cinq ans de prison avec sursis|périodique=Le Monde.fr|date=1962-04-02|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/04/02/bull-le-legionnaire-dovecar-et-claude-piegts-peine-de-mort-bull-les-legionnaires-tenne-et-petri-reclusion-perpetuelle-bull-malmassari-dix-ans-de-reclusion-criminelle-bull-frapolli_3135479_1819218.html|consulté le=2023-07-19}}</ref>.


Le sergent Dovecar s'est rapproché de Dieu et accepte la mort calmement. Il est fusillé le {{date|7 juin 1962}}, au [[fort du Trou-d'Enfer]] en banlieue parisienne<ref>{{lien web|url=http://www.alger26mars1962.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=137:7-2-7-juin-1962-albert-dovecar-et-claudepiegts&catid=32&Itemid=133|titre=Récit de l'exécution de Dovecar et Piegts|date=}}</ref>. Sa famille obtient le rapatriement de son corps en Autriche, pour l'inhumer définitivement le 12 Juillet 1962 au cimetière Saint-Pierre de Graz, carré numéro 8.
Le sergent Dovecar s'est rapproché de Dieu et accepte la mort calmement. Il est fusillé le {{date|7 juin 1962}}, au [[fort du Trou-d'Enfer]] en banlieue parisienne<ref>{{lien web|url=http://www.alger26mars1962.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=137:7-2-7-juin-1962-albert-dovecar-et-claudepiegts&catid=32&Itemid=133|titre=Récit de l'exécution de Dovecar et Piegts|date=}}</ref>. Sa famille obtient le rapatriement de son corps en Autriche, pour l'inhumer définitivement le 12 Juillet 1962 au cimetière Saint-Pierre de Graz, carré numéro 8.

Version du 20 juillet 2023 à 07:11

Albert Dovecar
Honneur Fidélité : Tué par des balles françaises.
Biographie
Naissance

Tuzno, Yougoslavie
Décès
(à 24 ans)
Le Trou-d'Enfer - Marly le Roi
Nationalité
Allégeance

Légion Étrangère

OAS - Commando Delta
Activités
Autres informations
Membre de
Arme
Unité
1er REP
Grade militaire
Sergent
Conflit
Guerre d'Algérie
Condamné pour
complot contre la sûreté de l'État
Condamnation
Condamné à mort
Plaque commémorative

Albert Dovecar, né le à Tuzno dans l'ex-Yougoslavie, (aujourd'hui en Croatie) et mort fusillé au fort du Trou-d'Enfer à Marly-le-Roi le , était un sergent au 1er régiment étranger de parachutistes (1er REP) de la Légion étrangère.

Biographie

Dovecar souscrit un contrat d’engagement au titre de la Légion étrangère le à Marseille, sous le nom d'emprunt de Paul « Dodevar », né à Vienne en Autriche le . Après son instruction de base à la 2e compagnie d’instruction du 1er régiment étranger de parachutistes à Mascara, il est affecté au 1er REP.

Il participe à la guerre d'Algérie. À Guelma, lors de la bataille des frontières en février 1958, il est pourvoyeur[1]. Il se trouve dans la première compagnie commandée par le capitaine Sergent et le lieutenant Godot qui dirigeront l'OAS-Métro[2]. Blessé au combat il est titulaire de trois citations.

Il retrouve son patronyme en même temps que sa nomination au grade de sergent, le . Pendant les temps de repos à Zéralda, il est apprécié des légionnaires comme pianiste aimant jouer du Chopin. Certains le surnomment "Bobby". Il fait partie des jeunes sous-officiers originaires des pays de l'Est, qui changent l'état d'esprit de la Légion[3].

Après la participation de son régiment au putsch des généraux du , il décide de rompre son contrat le en rejoignant l'Organisation de l'armée secrète (OAS)[4]. Il intègre les commandos Delta de l'OAS sous les ordres du lieutenant Roger Degueldre[5]. Chef du commando Delta 1, il organise l’assassinat du commissaire central d'Alger Roger Gavoury, effectué par Claude Tenne, le . Recherché, il est appréhendé boulevard Marcel-Duclos à Alger, avec cinq de ses compagnons, le , au PC de Degueldre. Sa fiancée Michelle Gomez est également arrêtée ; sévèrement violentée et torturée, enceinte, elle perdra l'enfant d'Albert Dovecar. Elle sera libérée fin 1962[6].

Fichier:Degueldre Aux armes citoyen, 1er REP.png

Il est emprisonné à la Santé et y retrouve de nombreux légionnaires dont les membres du Commando Delta qu'il dirigeait. Il partage pendant un mois la cellule de Marc Ténard, ils se préparent à la mort. Le procès se déroule du 26 au 30 mars 1962. Les membres du Commando Delta 1.

À Paris le Tribunal militaire juge le légionnaire Herbert Pietri, le sergent Albert Dovecar, Claude Tenne, Claude Piegts, Paul Frapoli et Jacques Malmassari pour « participation à un complot formé en vue d’un attentat destiné à exciter les citoyens à s’armer les uns contre les autres, de meurtre avec guet-apens et de désertion à l’intérieur en temps de paix »[7]. Il est condamné à mort par la cour militaire de justice de même que Claude Piegts [8]. Ses compagnons du commando sont condamnés à la réclusion criminelle[9]. Tous crient "Algérie française" à l'énoncé du verdict et les légionnaires lancent leurs décorations dans le prétoire[10].

Le sergent Dovecar s'est rapproché de Dieu et accepte la mort calmement. Il est fusillé le , au fort du Trou-d'Enfer en banlieue parisienne[11]. Sa famille obtient le rapatriement de son corps en Autriche, pour l'inhumer définitivement le 12 Juillet 1962 au cimetière Saint-Pierre de Graz, carré numéro 8.

3 680 personnes ont été jugées et condamnées pour leur participation à l'OAS ou à des activités connexes et 41 d'entre elles l'ont été à la peine capitale. Sur ces 41 condamnations, seules quatre ont été appliquées à l'encontre du lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry, responsable de l'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, du lieutenant Roger Degueldre, le chef des commandos Delta, de Claude Piegts et d'Albert Dovecar.

Il combattait pour que l'Algérie reste unie à la France
Il combattait pour que l'Algérie reste unie à la France

Services

  • Albert Dovecar s'engage dans la Légion étrangère
  • , le sergent Dovecar déserte et rejoint Roger Degueldre dans les rangs de Delta 1

Notes, sources et références

  1. Pierre Sergent, Je ne regrette rien, Le Livre de Poche, 1974, 569 p. Chapitre 23, Les Centurions à Guelma, p. 396.
  2. « Le lieutenant GODOT et l'adjudant ROBIN sont condamnés à vingt ans de réclusion criminelle le lieutenant BERNARD à dix ans », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Claude Tenne, Mais le diable marche avec nous, éd La TableRonde, 1968, 253 p., pp. 63-67.
  4. « Deltas & Collines :: D :: Sergent_Albert_DOVECAR », sur deltas-collines.org (consulté le )
  5. « Deltas & Collines :: Lieutenant Roger DEGUELDRE », sur deltas-collines.org (consulté le )
  6. « Deltas & Collines :: Michelle GOMEZ », sur deltas-collines.org (consulté le )
  7. « L'avocat général suggère discrètement la peine de mort contre Dovecar et Piegts mais il leur reconnaît des "mobiles idéologiques" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Deltas & Collines :: Claude PIEGTS », sur deltas-collines.org (consulté le )
  9. « • Le légionnaire Dovecar et Claude Piegts : peine de mort • Les légionnaires Tenne et Petri : réclusion perpétuelle • Malmassari : dix ans de réclusion criminelle • Frapolli : cinq ans de prison avec sursis », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « • Le légionnaire Dovecar et Claude Piegts : peine de mort • Les légionnaires Tenne et Petri : réclusion perpétuelle • Malmassari : dix ans de réclusion criminelle • Frapolli : cinq ans de prison avec sursis », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Récit de l'exécution de Dovecar et Piegts »

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