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* [https://philosophies.tv/evenements.php?id=614 Captations] de 20 cours de François Fédier sur la ''[[Lettre sur l'humanisme]]'' (2000-2001) sur le site de Philosophies.tv.
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* [https://vimeo.com/199137973 François Fédier. La invención de un mar. Amereida 1965/2017. Video con subtítulos en español] Fédier habla desde París el año 2016.
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François Fédier
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
François Ernest Albert FédierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Maître

François Fédier (Asnières, - Paris 15e[1], [2],[3]) est un philosophe français.

Biographie

Élève de Jean Beaufret dès 1955, il se consacre, à partir de 1958, à la traduction de textes de Martin Heidegger qu'il a côtoyé pendant presque vingt ans. Professeur agrégé de philosophie, il enseigne à partir de 1969, à la suite de Michel Deguy[4], en lettres supérieures puis en première supérieure au lycée Pasteur, jusqu'à sa retraite en 2001. Il a également traduit plusieurs poèmes et textes importants de Friedrich Hölderlin. Il a été notamment le professeur d'une nouvelle génération de philosophes comme Hadrien France-Lanord, Philippe Arjakovsky ou encore Fabrice Midal. Il a dirigé la traduction en cours des œuvres complètes (Gesamtausgabe-G.A.) de Heidegger aux éditions Gallimard.

À l'occasion de la publication de Voz del amigo y otros ensayos en torno a Heidegger par l'Editorial de la Universidad Diego Portales (2017), Juan Rodríguez M. lui a accordé un entretien par courriel dans lequel Fédier donne un aperçu de sa relation avec Heidegger. Rodríguez raconte : En 1958, le philosophe s'est rendu à l'université d'Aix-en-Provence, dans le sud de la France, pour donner une conférence sur Hegel et les Grec. Parmi l'auditoire se trouvait Fédier : J'ai donc vu le conférencier en premier. Dans ce cas, je n'ai guère de mal à trouver les mots pour dire l'impression que j'ai eu, dit-il. Puis il se tourne vers quelques mots d'Hannah Arendt, repris dans l'un des textes de La Voix de l'Ami, et tirés d'une lettre qu'elle a écrite à son mari : la théoricienne politique y dit que Heidegger, son ancien professeur,est dans une forme magnifique, qu'il semble avoir trouvé son Médiu. Arendt voit en luiune vraie liberté : Il parle calmement, sans le moindre pathos ; pour tout dire : en état de grâce.Il n'y a pas de meilleure façon de décrire l'impression que j'ai ressentie en voyant Heidegger au printemps 1958, confirme Fédier. Il a vingt-deux ans, Heidegger est dans sa soixante-neuvième année.Par la suite, je n'ai cessé de le voir jusqu'en 1974, deux ans avant sa mort. J'ai donc pu observer cet homme pendant près de vingt an.

L'entretien a été publié le 27 août 2017 en page E-6 du supplément culturel Artes y Letras du journal El Mercurio de Santiago du Chili.

L'entretien éclairant de Juan Rodríguez M. se poursuit en ces termes : La bonté s'accompagne de simplicité, ajoute Fédier. Martin Heidegger était très facile à vivre (comme on dit en français). Par exemple, je l'ai conduit plusieurs fois de Fribourg, où il habitait, en Provence ; c'était un voyage de trois jours. Dans mon souvenir de ce voyage, il n'y a pas un seul moment de gêne ou de tension : Heidegger était très attentif aux paysages que nous traversion.Il faut dire que la Provence est un paysage merveilleux. Nous nous sommes souvent promenés dans les paysages de Cézanne. L'atmosphère joyeuse, mais aussi très retenue, presque austère, du paysage semblait lui convenir parfaitemen.

Il y a d'autres souvenirs. Par exemple, celui qui a l'avantage de couvrir plusieurs années. De 1958 à 1973, j'ai vu Heidegger vieillir. Aujourd'hui, j'ai l'âge qu'il avait au moment des séminaires du Thor [cours qu'il a donné dans cette ville française en 1969]. Et je me rends compte de ma naïveté à l'époque : d'année en année, il vieillissait, et en le voyant vieillir, je me disais que ce devait être facile de vieillir, à condition d'être en bonne sant, raconte M. Fédier.Aujourd'hui, je sais que tout le monde ne peut pas vieillir comme lui ! Je me rends compte de l'attention qu'il faut porter, du travail qu'il faut faire, à chaque instant, pour ne pas se laisser envahir, paralyser, éclipser par l'âge. Jusqu'à la fin de sa vie, Heidegger a gardé la même sérénité, la même attention aux autres, le même souci de toujours répondre aux attentes. Bref, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens mal informés, toute sa vie respire comme sa pensée. En ce sens, il est aussi un exemple. Fédier rendait régulièrement visite à Heidegger. Il se rend chez lui, aussi bien dans la petite maiso qu'il possède à Fribourg, en Allemagne, que dans le chalet qu'il possède à Todtnauberg, sur les hauteurs de la Forêt-Noire,qui est encore plus peti. Ces deux maisons ont chacune un aspect particulier. Mais ce qui frappe avant tout, c'est l'absence de luxe ostentatoire. Pour ainsi dire, il y avait un vrai confort, obtenu avec les moyens les plus simples et les plus immédiatement disponible. Il a également visité la maison natale de Heidegger, dans la haute vallée du Danube, à Meßkirch.

Ces visites avaient trait à des questions de traduction.Mais le plaisir de le rencontrer s'est rapidement imposé, et il a pris l'habitude (dès que l'occasion se présentait) de se rendre chez lui.

D'ailleurs, Voz del amigo, le premier livre de l'auteur publié en espagnol, a été connu en Espagne et en Amérique hispanophone.

Nous devons à Hadrien France-Lanord une brève esquisse de la figure de Fédier. Il s'inscrit, dit-il, dans la tradition de ces grands philosophes français qui, à l'instar d'Alain ou de Jean Beaufret, consacrent l'essentiel de leur temps non pas tant à publier livre sur livre pour assurer la diffusion mondiale de leur carrière, qu'à transmettre le savoir à travers un apprentissage où l'intégrité de l'être humain est compromise. En somme, ils consacrent l'essentiel de leur temps à l'éducation des jeunes générations. L'influence de cette véritable éducation est d'autant plus profonde qu'elle est moins visible dans le brouillard exagérément éclairé, éblouissant et aveuglant de l'agitation publique. Et elle est suffisamment rare pour être saluée à une époque où les "passionnés de l'école" oublient de dire, tout simplement ce qu'elle est : l'espace où peut se déployer ce que les anciens appelaient scholé [σχολή], c'est-à-dire le loisir, l'otium, le temps libre ou la vacance qui donne à la pensée l'occasion d'entrer en contact avec les phénomènes. Et ce, en toute liberté, c'est-à-dire sans programme, sans plan établi à l'avance, sans l'oppression des statistiques et à l'abri du martèlement de la rentabilité à tout prix (Voir sa préface à L'art en liberté, Pocket, Paris, 2006, p. 11).

Pascal David note que Fédier a travaillé à des nouvelles formes de traduction et d'interprétation rigoureuse de la pensée de Heidegger, qu'il connaissait personnellement, et qu'il a formé de nombreux traducteurs à l'expérience de la traduction, dont Pascal David lui-même. Son travail, ajoute-t-il, n'a jamais cessé d'impliquer les plus hautes exigences en matière de traduction de Heidegger, ce qui l'a conduit à ne jamais céder aux facilités d'une traduction conventionnelle et académique. Il laisse de côté l'insaisissable langue stéréotypée (la "langue de bois") pour, avec toute la rigueur propre à la phénoménologie, faire voir et comprendre ce qu'il rend de l'allemand au français. Si l'on admet qu'il y a eu ce qu'il est convenu d'appeler une " réception " de Heidegger en France - au sens positif de cette expression -, il n'en a pas seulement été la pierre angulaire. Il est l'âme même de cette "réception " . (Voir Le Dictionnaire Martin Heidegger, Cerf, Paris, 2013, p. 479).

Le philosophe hispano-chilien Francisco Soler Grima - disciple de José Ortega y Gasset et de Julián Marías - considère François Fédier et Jean Beaufret comme les plus grands représentants de la pensée issue des méditations de Heidegger. Il affirme avec force que Jean Beaufret, avec F. Fédier et un petit groupe de disciples, sont ceux qui ont pris Heidegger avec le sérieux qui convient et continuent à penser, en disciples fidèles et libres, le champ de pensée ouvert par le maître de Fribourg. Sans aucun doute, Dialogue avec Heidegger est ce qui s'est publié de mieux sur Heidegger, avec les petits traités de Fédier (ex. Parole-Poème-Sacré. Rev. Liberté de Montréal), les prologues et les notes éclairantes à ses traductions de Heidegger. Beaufret et Fédier pensent en France ! (Voir leur prologue à Filosofía, Ciencia y Técnica, Editorial Universitaria, Santiago, 2017, p. 55).

Jorge Eduardo Rivera, à qui l'on doit la deuxième traduction de Sein und Zeit en espagnol, affirme que le dialogue constant avec le professeur Friedrich-Wilhelm von Herrmann, d'une part, et les conversations occasionnelles avec le professeur Hans-Georg Gadamer et le professeur Max Müller, d'autre part, l'ont aidé à mieux comprendre certains passages particulièrement difficiles de cette œuvre fondamentale de Heidegger. Je dois également mentionner ici - ajoute-t-il - quelques rencontres avec François Fédier et avec le traducteur français de Sein und Zeit, François Vezin, qui ont eu la gentillesse d'examiner certains points particuliers du texte. Il en résulte un texte beaucoup plus clair et compréhensible (voir son Prologue à Ser y Tiempo, Ed. Universitaria, Santiago du Chili, 1997, p. 18. Cette version a été reproduite par Editorial Trotta, Madrid).

En 1965, il participe au voyage Amereida, qui part du Chili, passe par l'Argentine et arrive en Bolivie, en prévoyant initialement d'atteindre le Venezuela, selon François Fédier dans la vidéo "La invención de un mar" (L'invention d'une mer), à laquelle on peut accéder par les liens externes de cette page. Les participants au voyage étaient : Jonathan Boulting, poète, Alberto Cruz, architecte, Fabio Cruz, architecte, Michel Deguy, poète, François Fédier, philosophe, Claudio Girola, sculpteur, Godofredo Iommi, poète, Jorge Pérez Román, peintre, Edison Simons, poète, et Henry Tronquoy, sculpteur.

Lors de la cérémonie funéraire de Fédier, Pascal David a prononcé ces mots :«Un poète allemand a pu dire que « face aux éminentes qualités d’un être, il n’est d’autre remède que l’amour ». En marge de cette phrase de Goethe, qui d’entre nous pourrait ne pas être tenté d’écrire : François Fédier ? Ou « Monsieur François », comme il lui arrivait de dire pour ne pas avoir à épeler son nom. La rigueur obstinée de son travail, contre vents et marées, cet art de traduire qu’il poussa jusqu’à la virtuosité, la passion qu’il voua à l’enseignement, mais aussi sa bienveillance et sa générosité rares, pour ne nommer ici que certaines de ces « éminentes qualités ». Ce qu’il nous a donné à voir, ce qu’il aura semé d’un geste auguste est aujourd’hui encore et peut-être plus que jamais promesse d’avenir pour tous ceux qui auront eu la chance de croiser son chemin ou, mieux encore, de faire avec lui un bout de chemin. Car qui mieux que François aura illustré en sa manière d’être, qui était de rayonner, ce que pourrait vouloir dire l’habitation poétique de la terre ? Mais l’amour n’est pas seulement remède. Fort comme la mort, il rend indéfectible notre lien avec un être cher. Tout ce que nous lui devons, qu’un mot tout simple suffise aujourd’hui à l’exprimer : merci.».


En Italie, la revue Eudia (Anuario de Filosofía, Poesía y Arte) a publié un texte le 4 mai 2021, intitulé "À la mémoire de François Fédier", accompagné d'une photographie de ce dernier. Allí se dice: François Fédier est décédé à Paris le 28 avril 2021. La rédaction d'Eudia lui dit adieu non seulement en tant qu'auteur et membre du comité scientifique de la revue, mais aussi en tant qu'ami - au sens où Fédier lui-même parle de lui dans une conférence intitulée La voix de l'ami :Cette voix ... vient d'un être humain tout comme nous, et qui nous dit que le tout autre est au cœur de chacun - sinon même son cœur. Nous nous souvenons tous de lui comme d'un "penseur autonome" - un Selbstdenker, selon la définition qu'en donne Husserl dans Krisis : "Selbstdenker sein, autonomer Philosoph im Willen zur Befreiung von allen Vorurteilen, fordert [vom gegenwärtigen Philosophen] die Einsicht, daß alle Selbstverständlichkeiten Vorurteile sind, daß alle Vorurteile Unklarheiten aus einer traditionalen Sedimentierung sind, und nicht etwa bloß in ihrer Wahrheit unentschiedene Urteile, und daß dies schon von der großen Aufgabe, der Idee, gilt, die 'Philosophie' heißt". ["Être un penseur autonome, philosophe autonome dans la volonté de se libérer de tous les préjugés, exige [du philosophe contemporain] de comprendre que toutes les évidences sont des préjugés, que tous les préjugés sont des obscurités issues d'une sédimentation traditionnelle, et non pas simplement des jugements indécis dans leur vérité, et que cela vaut déjà pour la grande tâche, l'idée, qui s'appelle 'philosophie'".]. Penseur autonome, c'est-à-dire dans sa langue maternelle, Fédier fut aussi un véritable traducteur, qui commit des erreurs exemplaires entre le grec, l'allemand et le français. Son œuvre demeure. Elle continuera à parler à tous ceux qui, méditant, insistent sur l'amitié de la vérité.

Polémique

La traduction qu'il fait de l'ouvrage de Heidegger intitulé Beiträge zur Philosophie (1939), qui paraît en 2013 en France aux éditions Gallimard sous le titre Apports à la philosophie. De l'avenance, est sujette à certaines critiques. Elles font écho à celles qui suivirent la parution française de Être et Temps en 1986 dans la traduction de François Vezin[5]. Sous le pseudonyme de « Michel Cluot », un critique évoque sur Slate une traduction « illisible et inutilisable, qui demandera à être intégralement refaite dès que les œuvres de Heidegger seront tombées dans le domaine public »[6]. Robert Maggiori se demande dans Libération : « Certes, traduire Heidegger est comme grimper l’Everest en shorts et baskets, mais quand même : pourquoi faut-il ajouter la complication à la complexité ? »[7]. Au contraire, pour Nicolas Plagne, elle est admirable : « Fédier déploie son talent de traducteur inspiré des vieux poètes français »[8]. Car « qui a dit que lire Heidegger devait être facile ? ». Le traducteur a lui-même prévenu : « II ne faut pas trop craindre de n'être pas compris : l'essentiel est d'avoir tout fait, rigoureusement et loyalement, pour être compréhensible »[9].

Bibliographie

Publications principales

  • Interprétations, Paris, Presses universitaires de France, 1985.
  • Heidegger, Anatomie d'un scandale, Paris, Robert Laffont, 1988.
  • Regarder voir, Paris, Les Belles Lettres-Archimbaud, 1995.
  • Soixante-deux photographies de Martin Heidegger, Paris, Gallimard, 1999.
  • L'Art en liberté : Aristote, Baudelaire, Proust, Flaubert, Cézanne, Kant, Matisse, Heidegger, Paris, Pocket, 2006, coll. "Agora".
  • Voix de l'ami, Paris, Éditions du Grand Est, 2007.
  • Heidegger, à plus forte raison, Paris, Fayard, 2007.
  • L'Imaginaire, Paris, Éditions du Grand Est, 2009.
  • Entendre Heidegger et autres exercices d'écoute, Paris, Le Grand Souffle, 2008; rééd., Paris, Pocket, coll. "Agora", 2013.
  • L'Humanisme en question : pour aborder la lecture de la 'Lettre sur l'humanisme' de Martin Heidegger, Paris, Le Cerf, 2012.
  • Philippe Arjakovsky, François Fédier et Hadrien France-Lanord (dir.), Le Dictionnaire Martin Heidegger : Vocabulaire polyphonique de sa pensée, Paris, Éditions du Cerf, , 1450 p. (ISBN 978-2-204-10077-9)
  • Tenir / Entretenir / S'Entretenir, À Nul Fur, Abbeville, 2019, 180 p.

Cinq volumes de ses cours de philosophie donnés en hypokhâgne et en khâgne au lycée Pasteur (Neuilly) ont paru aux éditions Lettrage :

  • L'Art : deux cours, une conférence, une dissertation, 2000.
  • La Raison ; Note sur la norme ; Pour commencer à lire le "Phèdre" de Platon, 2001.
  • Leibniz : deux cours : "Principes de la nature et de la grâce fondés en raison", "Monadologie", 2002.
  • La Métaphysique, la finalité, le bonheur, le modèle, 2003 ; rééd., Paris, Pocket, 2012, coll. "Agora".
  • Martin Heidegger : le temps, le monde, 2005 ; rééd., Paris, Pocket, 2010, coll. "Agora".
  • Le Ménon. Quatre cours, cinquante et une explications de texte, 2011.

Traductions

  • Beda Allemann, Hölderlin et Heidegger : recherche de la relation entre poésie et pensée, PUF, Paris, 1959 (2e éd. PUF, Paris, 1987)
  • Hölderlin, Remarques sur Œdipe - Remarques sur Antigone, Union Générale d'Editions (Bibliothèque 10/18), 1965. Traduction reprise dans Hölderlin, Œuvres [sous la dir. de Philippe Jaccottet], Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, 1967
  • Hölderlin, Douze poèmes, la Différence, Paris, 1989
  • Heidegger, "Comme au jour de fête", in Approche de Hölderlin, Gallimard, Paris, 1962
  • Heidegger, "Terre et ciel de Hölderlin", in Approche de Hölderlin, Gallimard, Paris, 1962
  • Heidegger, "Le poème", in Approche de Hölderlin, Gallimard, Paris, 1962
  • Heidegger, "Ce qu'est et comment se détermine la Physis", in Questions II, Gallimard, Paris, 1968
  • Heidegger, "Temps et être", in Questions IV, Gallimard, Paris, 1976
  • Heidegger, "La fin de la philosophie et la tâche de la pensée", in Questions IV, Gallimard, Paris, 1976
  • Heidegger, "L'art et l'espace", in Questions IV, Gallimard, Paris, 1976
  • Heidegger, "La parole", in Acheminement vers la parole, Gallimard, Paris, 1976
  • Heidegger, "Le déploiement de la parole", in Acheminement vers la parole, Gallimard, Paris, 1976
  • Heidegger, "D'un entretien de la parole. Entre un Japonais et un qui demande", in Acheminement vers la parole, Gallimard, Paris, 1976
  • Heidegger, "Le chemin vers la parole", in Acheminement vers la parole, Gallimard, Paris, 1976
  • Heidegger, "Séminaire de Zurich, 6 novembre 1951", in Po&sie, n°13, 1980
  • Heidegger, "Les principes de la pensée" in Michel Haar (éd.), Martin Heidegger, L'Herne, Paris, 1983.
  • Heidegger, Les Hymnes de Hölderlin : "La Germanie" et "Le Rhin", Gallimard, Paris, 1988 (avec Julien Hervier)
  • Heidegger, Écrits politiques : 1933-1966, Gallimard, Paris, 1995
  • Heidegger, "Apports à la philosophie. §§ 238-242", in Po&sie, n°81, 1997
  • Heidegger, Apports à la philosophie : De l'avenance, Gallimard, Paris, 2013.
  • Heidegger, Réflexions II-VI (Cahiers Noirs, 1931-1938), Gallimard, Paris, 2018.

Sur François Fédier

  • La Fête de la pensée. Hommage à François Fédier, Lettrage Distribution, Paris, 2001, sous la direction de Hadrien France-Lanord et de Fabrice Midal.

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. France: mort du philosophe François Fédier, spécialiste de Heidegger
  3. « La mort de François Fédier, philosophe et spécialiste de Martin Heidegger », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Dominique Janicaud, Heidegger en France, t. 2, Albin Michel, (lire en ligne).
  5. Philippe Lacoue-Labarthe, « L'ampleur du désastre », Libération,‎
  6. « La traduction assassine de Heidegger », sur Slate.fr (consulté le )
  7. « La «forêt obscure» de Heidegger », sur Libération.fr (consulté le )
  8. « Parutions.com - L'actualité du livre et du DVD », sur www.parutions.com (consulté le )
  9. « François Fédier Comment Je Traduis Ereignis | Martin Heidegger | Traductions », sur Scribd (consulté le )

Liens externes