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OAS - Commando Delta
OAS - Commando Delta

Version du 24 juin 2023 à 12:48

Albert Dovecar
Honneur Fidélité : Tué par des balles françaises.
Biographie
Naissance

Tuzno, Yougoslavie
Décès
(à 24 ans)
Le Trou-d'Enfer - Marly le Roi
Nationalité
Allégeance

Légion Étrangère

OAS - Commando Delta
Activités
Autres informations
Membre de
Arme
Unité
1er REP
Grade militaire
Sergent
Conflit
Guerre d'Algérie
Condamné pour
Condamnation
Condamné à mort
Plaque commémorative

Albert Dovecar, né le à Tuzno dans l'ex-Yougoslavie (aujourd'hui en Croatie) et mort fusillé au fort du Trou-d'Enfer à Marly-le-Roi le , était un sergent au 1er régiment étranger de parachutistes (1er REP) de la Légion étrangère.

Biographie

Dovecar souscrit un contrat d’engagement au titre de la Légion étrangère le à Marseille, sous le nom d'emprunt de Paul « Dodevart », né à Vienne en Autriche le . Après son instruction de base à la 2e compagnie d’instruction du 1er régiment étranger de parachutistes à Mascara, il est affecté au 1er REP. Il retrouve son patronyme en même temps que sa nomination au grade de sergent, le .

Il participe à la guerre d'Algérie, blessé au combat il est titulaire de trois citations. Après la participation de son régiment au putsch des généraux du , il décide de rompre son contrat le en rejoignant l'Organisation de l'armée secrète (OAS)[1].

Il intègre les commandos Delta de l'OAS sous les ordres du lieutenant Roger Degueldre[2]. Chef du commando Delta 1, il participe à l’assassinat du commissaire central d'Alger Roger Gavoury, effectué par Marc Ténard, le . Recherché, il est appréhendé boulevard Marcel-Duclos à Alger, avec cinq de ses compagnons, le , au PC de Degueldre. Sa fiancée Michelle Gomez est également arrêtée ; sévèrement violentée et torturée, enceinte, elle perdra l'enfant d'Albert Dovecar. Elle sera libérée fin 1962[3].

Jugé pour « participation à un complot formé en vue d’un attentat destiné à exciter les citoyens à s’armer les uns contre les autres, de meurtre avec guet-apens et de désertion à l’intérieur en temps de paix » il est condamné à mort avec Claude Piegts par la justice française[4]. Il est fusillé le , au fort du Trou-d'Enfer en banlieue parisienne[5]. Sa famille obtient le rapatriement de son corps en Autriche, pour l'inhumer définitivement le 12 Juillet 1962 au cimetière Saint-Pierre de Graz, carré numéro 8.

3 680 personnes ont été jugées et condamnées pour leur participation à l'OAS ou à des activités connexes et 41 d'entre elles l'ont été à la peine capitale. Sur ces 41 condamnations, seules quatre ont été appliquées à l'encontre du lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry, responsable de l'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, du lieutenant Roger Degueldre, le chef des commandos Delta, de Claude Piegts et d'Albert Dovecar.

Il combattait pour que l'Algérie reste unie à la France
Il combattait pour que l'Algérie reste unie à la France

Services

  • Albert Dovecar s'engage dans la Légion étrangère
  • , le sergent Dovecar déserte et rejoint Roger Degueldre dans les rangs de Delta 1

Notes, sources et références

  1. « Deltas & Collines :: D :: Sergent_Albert_DOVECAR », sur deltas-collines.org (consulté le )
  2. « Deltas & Collines :: Lieutenant Roger DEGUELDRE », sur deltas-collines.org (consulté le )
  3. « Deltas & Collines :: Michelle GOMEZ », sur deltas-collines.org (consulté le )
  4. « Deltas & Collines :: Claude PIEGTS », sur deltas-collines.org (consulté le )
  5. « Récit de l'exécution de Dovecar et Piegts »

Article connexe