« Albert Dovecar » : différence entre les versions
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Il participe à la [[guerre d'Algérie]], blessé au combat il est titulaire de trois citations. Après la participation de son régiment au [[putsch des généraux]] du {{date-|22 avril 1961}}, il décide de rompre son contrat le {{date-|27 avril 1961}} en rejoignant l'[[Organisation de l'armée secrète]] (OAS)<ref>{{Lien web |titre=Deltas & Collines :: D :: Sergent_Albert_DOVECAR |url=https://deltas-collines.org/galerie/D/Sergent_Albert_DOVECAR |site=deltas-collines.org |consulté le=2023-06-17}}</ref>. |
Il participe à la [[guerre d'Algérie]], blessé au combat il est titulaire de trois citations. Après la participation de son régiment au [[putsch des généraux]] du {{date-|22 avril 1961}}, il décide de rompre son contrat le {{date-|27 avril 1961}} en rejoignant l'[[Organisation de l'armée secrète]] (OAS)<ref>{{Lien web |titre=Deltas & Collines :: D :: Sergent_Albert_DOVECAR |url=https://deltas-collines.org/galerie/D/Sergent_Albert_DOVECAR |site=deltas-collines.org |consulté le=2023-06-17}}</ref>. |
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Il intègre les [[commando Delta|commandos Delta]] de l'OAS sous les ordres du lieutenant [[Roger Degueldre]]<ref>{{Lien web |titre=Deltas & Collines :: Lieutenant Roger DEGUELDRE |url=http://deltas-collines.org/galerie/DEGUELDRE |site=deltas-collines.org |consulté le=2023-06-17}}</ref>. Chef du commando Delta 1, il participe à l’assassinat du commissaire central d'[[Alger]] [[Roger Gavoury]], effectué par [[Claude Tenne|Marc Ténard |
Il intègre les [[commando Delta|commandos Delta]] de l'OAS sous les ordres du lieutenant [[Roger Degueldre]]<ref>{{Lien web |titre=Deltas & Collines :: Lieutenant Roger DEGUELDRE |url=http://deltas-collines.org/galerie/DEGUELDRE |site=deltas-collines.org |consulté le=2023-06-17}}</ref>. Chef du commando Delta 1, il participe à l’assassinat du commissaire central d'[[Alger]] [[Roger Gavoury]], effectué par [[Claude Tenne|Marc Ténard]], le {{date|31|mai|1961}}. Recherché, il est appréhendé boulevard Marcel-Duclos à Alger, avec cinq de ses compagnons, le {{date-|11 octobre}}, au PC de Degueldre. Sa fiancée Michelle Gomez est également arrêtée ; sévèrement violentée et torturée, enceinte, elle perdra l'enfant d'Albert Dovecar. Elle sera libérée fin 1962<ref>{{Lien web |titre=Deltas & Collines :: Michelle GOMEZ |url=https://deltas-collines.org/galerie/GOMEZMICHELE |site=deltas-collines.org |consulté le=2022-07-13}}</ref>. |
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Jugé pour « participation à un complot formé en vue d’un attentat destiné à exciter les citoyens à s’armer les uns contre les autres, de meurtre avec guet-apens et de désertion à l’intérieur en temps de paix » il est condamné à mort avec [[Claude Piegts]] par la justice française<ref>{{Lien web |titre=Deltas & Collines :: Claude PIEGTS |url=http://deltas-collines.org/galerie/PIEGTSPIEGTS |site=deltas-collines.org |consulté le=2023-06-17}}</ref>. Il est fusillé le {{date|7 juin 1962}}, au [[fort du Trou-d'Enfer]] en banlieue parisienne<ref>{{lien web |
Jugé pour « participation à un complot formé en vue d’un attentat destiné à exciter les citoyens à s’armer les uns contre les autres, de meurtre avec guet-apens et de désertion à l’intérieur en temps de paix » il est condamné à mort avec [[Claude Piegts]] par la justice française<ref>{{Lien web |titre=Deltas & Collines :: Claude PIEGTS |url=http://deltas-collines.org/galerie/PIEGTSPIEGTS |site=deltas-collines.org |consulté le=2023-06-17}}</ref>. Il est fusillé le {{date|7 juin 1962}}, au [[fort du Trou-d'Enfer]] en banlieue parisienne<ref>{{lien web|url=http://www.alger26mars1962.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=137:7-2-7-juin-1962-albert-dovecar-et-claudepiegts&catid=32&Itemid=133|titre=Récit de l'exécution de Dovecar et Piegts|date=}}</ref>. Sa famille obtient le rapatriement de son corps en Autriche, pour l'inhumer définitivement le 12 Juillet 1962 au cimetière Saint-Pierre de Graz, carré numéro 8.[[Fichier:Grenade legion.svg|gauche|sans_cadre]]{{nobr|3 680 personnes}} ont été jugées et condamnées pour leur participation à l'OAS ou à des activités connexes et 41 d'entre elles l'ont été à la peine capitale. Sur ces 41 condamnations, seules quatre ont été appliquées à l'encontre du lieutenant-colonel [[Jean Bastien-Thiry]], responsable de l'[[attentat du Petit-Clamart]] contre le [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]], du lieutenant Roger Degueldre, le chef des commandos Delta, de [[Claude Piegts]] et d'Albert Dovecar. |
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* Copie de son livret matricule (origine États-Unis - Les originaux sont détenus par le service des archives de la magistrature et ne sont pas encore consultables) |
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* [[Claude Tenne]], ''Mais le Diable marche avec nous'', éd La Table Ronde, 1968, 253 p. |
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* Georges Fleury, ''Histoire de l'OAS,'' Grasset, 30 oct. 2002, 1048 pages, Partie V ''La montée en puissance'', ch. 37 : L'OAS élimine le commissaire Gavoury, pp. 344 à 357. |
* Georges Fleury, ''Histoire de l'OAS,'' Grasset, 30 oct. 2002, 1048 pages, Partie V ''La montée en puissance'', ch. 37 : L'OAS élimine le commissaire Gavoury, pp. 344 à 357. |
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* Pierre Sergent, ''Je ne regrette rien,'' éd Fayard, 1987, 403 p. |
* Pierre Sergent, ''Je ne regrette rien,'' éd Fayard, 1987, 403 p. |
Version du 18 juin 2023 à 07:16
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Albert Dovecar, né le à Tuzno dans l'ex-Yougoslavie (aujourd'hui en Croatie) et mort fusillé au fort du Trou-d'Enfer à Marly-le-Roi le , était un sergent au 1er régiment étranger de parachutistes (1er REP) de la Légion étrangère.
Biographie
Dovecar souscrit un contrat d’engagement au titre de la Légion étrangère le à Marseille, sous le nom d'emprunt de Paul « Dodevart », né à Vienne en Autriche le . Après son instruction de base à la 2e compagnie d’instruction du 1er régiment étranger de parachutistes à Mascara, il est affecté au 1er REP. Il retrouve son patronyme en même temps que sa nomination au grade de sergent, le .
Il participe à la guerre d'Algérie, blessé au combat il est titulaire de trois citations. Après la participation de son régiment au putsch des généraux du , il décide de rompre son contrat le en rejoignant l'Organisation de l'armée secrète (OAS)[1].
Il intègre les commandos Delta de l'OAS sous les ordres du lieutenant Roger Degueldre[2]. Chef du commando Delta 1, il participe à l’assassinat du commissaire central d'Alger Roger Gavoury, effectué par Marc Ténard, le . Recherché, il est appréhendé boulevard Marcel-Duclos à Alger, avec cinq de ses compagnons, le , au PC de Degueldre. Sa fiancée Michelle Gomez est également arrêtée ; sévèrement violentée et torturée, enceinte, elle perdra l'enfant d'Albert Dovecar. Elle sera libérée fin 1962[3].
Jugé pour « participation à un complot formé en vue d’un attentat destiné à exciter les citoyens à s’armer les uns contre les autres, de meurtre avec guet-apens et de désertion à l’intérieur en temps de paix » il est condamné à mort avec Claude Piegts par la justice française[4]. Il est fusillé le , au fort du Trou-d'Enfer en banlieue parisienne[5]. Sa famille obtient le rapatriement de son corps en Autriche, pour l'inhumer définitivement le 12 Juillet 1962 au cimetière Saint-Pierre de Graz, carré numéro 8.
3 680 personnes ont été jugées et condamnées pour leur participation à l'OAS ou à des activités connexes et 41 d'entre elles l'ont été à la peine capitale. Sur ces 41 condamnations, seules quatre ont été appliquées à l'encontre du lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry, responsable de l'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, du lieutenant Roger Degueldre, le chef des commandos Delta, de Claude Piegts et d'Albert Dovecar.
Services
- Albert Dovecar s'engage dans la Légion étrangère
- , le sergent Dovecar déserte et rejoint Roger Degueldre dans les rangs de Delta 1
Notes, sources et références
- « Deltas & Collines :: D :: Sergent_Albert_DOVECAR », sur deltas-collines.org (consulté le )
- « Deltas & Collines :: Lieutenant Roger DEGUELDRE », sur deltas-collines.org (consulté le )
- « Deltas & Collines :: Michelle GOMEZ », sur deltas-collines.org (consulté le )
- « Deltas & Collines :: Claude PIEGTS », sur deltas-collines.org (consulté le )
- « Récit de l'exécution de Dovecar et Piegts »
- « La vie d'Albert Docevar par H.J. Ségura », sur algerie-francaise.org
- « Boris Thiolay, « Polémique, Le dernier combat de l'OAS », L'Express, 11 septembre 2005 », sur lexpress.fr
- Copie de son livret matricule (origine États-Unis - Les originaux sont détenus par le service des archives de la magistrature et ne sont pas encore consultables)
- Claude Tenne, Mais le Diable marche avec nous, éd La Table Ronde, 1968, 253 p.
- Georges Fleury, Histoire de l'OAS, Grasset, 30 oct. 2002, 1048 pages, Partie V La montée en puissance, ch. 37 : L'OAS élimine le commissaire Gavoury, pp. 344 à 357.
- Pierre Sergent, Je ne regrette rien, éd Fayard, 1987, 403 p.
Article connexe
- Membre de l'Organisation de l'armée secrète
- Personnalité ayant servi à la Légion étrangère
- Personne fusillée en France
- Naissance en juillet 1937
- Naissance en Yougoslavie
- Décès en juin 1962
- Décès à Marly-le-Roi
- Décès en Seine-et-Oise
- Décès à 24 ans
- Personnalité condamnée pour activités terroristes
- Condamné à mort exécuté en France dans les années 1960
- Militaire français mort lors de la guerre d'Algérie