« Money For Nothing 1001 » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Syntaxes
Balises : Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile
Wik8dude (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 26 : Ligne 26 :


Il aime l'idée d'associer le street art avec le billet de banque car tous deux sont éphémères.
Il aime l'idée d'associer le street art avec le billet de banque car tous deux sont éphémères.
<blockquote>Je trouvais étrange que des artistes qui peignent sur des trains ou des camions n’utilisent pas le billet comme support. Comme le [[graffiti]], le billet est international, et s’exprime dans toutes les cultures. Il constitue en lui-même une œuvre d’art à deux faces, sur laquelle il est intéressant de faire agir un artiste qui offre gratuitement son art dans la rue<ref>{{Lien web |prénom=Centre |nom=France |titre=Art contemporain - Limoges : le projet singulier du collectionneur Dominique Barlaud |url=https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/loisirs/limoges-le-projet-singulier-du-collectionneur-dominique-barlaud_13916360/ |site=www.lepopulaire.fr |date=2021-02-22 |consulté le=2023-03-19}}</ref>. </blockquote>Le nombre d'artistes participant à la collection est fixée à 1001. Cela évoque une écriture binaire, le 1 de 1001 représentant l'individualité de chacun, unique. Si la collection laisse l'entière liberté du sujet aux artistes, il y a des sous-collections comme celle des interprétations du tableau ''[[La Liberté guidant le peuple]]'' d'[[Eugène Delacroix]] réalisées sur des [[Assignat|assignats]] de 50 livres de 1792<ref>Dominique Barlaud, propos receuillis par Lady. K, juin-juillet-août 2021, ''Money for Nothing'' n°21, pp. 70-71 </ref>. <blockquote>Les 1001 œuvres uniques de la collection cultivent les paradoxes. Il est amusant de créer sur un support amené à circuler, à l’instar d’un train ou d’un wagon de métro. Une forme d’arrogance pour un art gratuit de s’afficher sur les devises d’hier et d’aujourd’hui et d’en modifier la valeur d’usage<ref>{{Lien web |titre=Une collection nationale itinérante |url=https://www.moneyfornothing.fr/ |site=Moneyfornothing.fr |consulté le=18 mars 2023}}</ref>.</blockquote>
<blockquote>Je trouvais étrange que des artistes qui peignent sur des trains ou des camions n’utilisent pas le billet comme support. Comme le [[graffiti]], le billet est international, et s’exprime dans toutes les cultures. Il constitue en lui-même une œuvre d’art à deux faces, sur laquelle il est intéressant de faire agir un artiste qui offre gratuitement son art dans la rue<ref>{{Lien web |prénom=Centre |nom=France |titre=Art contemporain - Limoges : le projet singulier du collectionneur Dominique Barlaud |url=https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/loisirs/limoges-le-projet-singulier-du-collectionneur-dominique-barlaud_13916360/ |site=www.lepopulaire.fr |date=2021-02-22 |consulté le=2023-03-19}}</ref>. </blockquote>Le nombre d'artistes participant à la collection est fixée à 1001. Cela évoque une écriture binaire, le 1 de 1001 représentant l'individualité de chacun, unique. Si la collection laisse l'entière liberté du sujet aux artistes, il y a des sous-collections comme celle des interprétations du tableau ''[[La Liberté guidant le peuple]]'' d'[[Eugène Delacroix]] réalisées sur des [[Assignat|assignats]] de 50 livres de 1792<ref>Dominique Barlaud, propos receuillis par Lady. K, juin-juillet-août 2021, ''Money for Nothing'' n°21, pp. 70-71 </ref>. <blockquote>Les 1001 œuvres uniques de la collection cultivent les paradoxes. Il est amusant de créer sur un support amené à circuler, à l’instar d’un train ou d’un wagon de métro. Une forme d’arrogance pour un art gratuit de s’afficher sur les devises d’hier et d’aujourd’hui et d’en modifier la valeur d’usage<ref>{{Lien web |titre=Une collection nationale itinérante |url=https://www.moneyfornothing.fr/ |site=Moneyfornothing.fr |consulté le=18 mars 2023}}</ref>.</blockquote>


== Promotion par l'artiste PMH ==
== Promotion par l'artiste PMH ==

Version du 30 mars 2023 à 18:36

Money For Nothing 1001
Team Money For Nothing au Lavo//matik.
Autres informations
Site web
Œuvre de Clément Herrman
Production de Willielouw
Billet détourné par Mademoiselle MM
Billet détourné par Rasko
Œuvre de Lady K

Money For Nothing est une collection d'œuvres d'art réalisées essentiellement par des streets-artistes du monde entier sur des billets de banque de différentes époques, imprimés à travers le monde.

Elle débute en 2012, créée par l'architecte et décorateur Dominique Barlaud, qui fixe le nombre d'artistes à 1001. Avec Catherine Mairet, journaliste, Doris Koffi, responsable de projets culturels et PMH, artiste, ils créent l'association Money For Nothing 1001[1].

Money for Nothing est un projet philanthropique qui conjugue l'amour de l'art et des animaux[2]. L'exposition de la collection sera itinérante et les bénéfices seront reversés à une fondation pour la préservation de l'environnement et du monde animal[3].

Genèse

C'est après avoir visionné le film Faites le mur ! de Banksy, offert par un ami architecte, que Dominique Barlaud commence à collectionner le street art. C'est le faux billet de Banksy qui est le déclencheur de cette collection[4]. Un des premiers artistes qu'il contacte est Speedy Graphito. Son premier achat est un billet de Tilt, puis c'est à Nasty[5] qu'il commande le second et la collection s'agrandit ensuite avec des noms tels qu'André Saraiva, L'Atlas, Psyckoze, Jonone, Rasko, Jérôme Mesnager, Futura 2000, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Obey, Bansky, des pièces sculptant des liasses de billets comme la vanité de Pixel Parasite[6], Alechinsky[7], etc.

Collection

En 2021, Barlaud possède environ 1 200 billets réalisés par 600 artistes[8]. Un an plus tard, la collection s'enrichit d'une centaine d'artistes en plus et 200 autres travaillent toujours sur des billets[9].

Il aime l'idée d'associer le street art avec le billet de banque car tous deux sont éphémères.

Je trouvais étrange que des artistes qui peignent sur des trains ou des camions n’utilisent pas le billet comme support. Comme le graffiti, le billet est international, et s’exprime dans toutes les cultures. Il constitue en lui-même une œuvre d’art à deux faces, sur laquelle il est intéressant de faire agir un artiste qui offre gratuitement son art dans la rue[10].

Le nombre d'artistes participant à la collection est fixée à 1001. Cela évoque une écriture binaire, le 1 de 1001 représentant l'individualité de chacun, unique. Si la collection laisse l'entière liberté du sujet aux artistes, il y a des sous-collections comme celle des interprétations du tableau La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix réalisées sur des assignats de 50 livres de 1792[11].

Les 1001 œuvres uniques de la collection cultivent les paradoxes. Il est amusant de créer sur un support amené à circuler, à l’instar d’un train ou d’un wagon de métro. Une forme d’arrogance pour un art gratuit de s’afficher sur les devises d’hier et d’aujourd’hui et d’en modifier la valeur d’usage[12].

Promotion par l'artiste PMH

En janvier 2023, l'artiste PMH, de son nom Pierre-Marie Huet[13], voyage avec un ours en peluche nommé Poupougne. Cet ours a auparavant posé en photo dans les bras de Sting, Al Pacino, Jean-Paul Belmondo, Catherine Deneuve, The Cure.

PMH participe activement au projet Money for Nothing 1001, il aime jouer avec son image[14] et lance le court-métrage Money for Nothing en janvier 2022[15]. On l'y voit emprisonné dans la petite pièce d'un château, affairé à dessiner ses doodles à la loupe sur un billet. Le geôlier, dévoilé à la fin n'est autre que Dominique Barlaud interprétant un rôle de châtelain fou. Il contemple ses billets[16].

Il colle également des faux avis de recherche afin d'annoncer la future exposition de la collection prévue en 2024[17].

Références

  1. Dominique Barlaud, propos recueillis par Gabrielle Gauthier, juin-juillet 2022, Money for Nothing : en attendant l'expo évènement, Urban Art, n° 22, pp. 81-84
  2. « Money for nothing 1001 », sur Lordsfools.com (consulté le )
  3. Hélène Lecointre, « Money for Nothing expose 1001 artistes dont PMH, artiste redonnais », sur Univers.fr, (consulté le )
  4. Jean-François Julien, « Limoges : le projet singulier du collectionneur Dominique Barlaud », sur Lepopulaire.fr, (consulté le )
  5. Dominique Barlaud, propos receuillis par Lady. K, juin-juillet-août 2021, Money for Nothing n°21, p.68
  6. https://www.urbanyte.art/money-for-nothing/(consulté le 18 mars 2023
  7. Lady. K, « Noney for nothing », Paris Tonkar,‎ juin-juillet-août 2021, p. 70
  8. Emiline Collet, Du street art sur des billets de banque, Le Parisien, Mercredi 3 fébrier 2021, p. 28
  9. Dominique Barlaud, propos recueillis par Gabrielle Gauthier, juin-juillet 2022, Money for Nothing : en attendant l'expo évènement, Urban Art, n° 22, p. 84
  10. Centre France, « Art contemporain - Limoges : le projet singulier du collectionneur Dominique Barlaud », sur www.lepopulaire.fr, (consulté le )
  11. Dominique Barlaud, propos receuillis par Lady. K, juin-juillet-août 2021, Money for Nothing n°21, pp. 70-71
  12. « Une collection nationale itinérante », sur Moneyfornothing.fr (consulté le )
  13. Eglantine Ferey, « Redon. Cet artiste redonnais expose avec Warhol, Basquiat et Banksy », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  14. « Magnat machiavélique VS artiste introuvable », sur Posca.com (consulté le )
  15. Pascal Bodéré, « Street art : quand PMH côtoie Andy Warhol et Banksy [Vidéo] », sur Letelegramme.fr, (consulté le )
  16. « Doodle Room - Money For Nothing 1001 », sur Youtube.com, (consulté le )
  17. « « Où est PMH ? » : que signifie ce faux avis de recherche apparu dans les rues d’Angers », sur Ouest-France.fr, (consulté le )