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En [[sociologie]], l''''oppression''' est le [[maltraitance|mauvais traitement]] ou la [[discrimination]] systématique d'un [[stratification sociale|groupe social]] avec ou sans le soutien des structures d'une [[Société (sciences sociales)|société]].


Différentes approches courantes à l'oppression sont l'approche « [[marxisme|marxiste]] » et l'approche « [[humanisme (philosophie)|humaniste]] ».
Plusieurs approches courantes à l'oppression sont l'approche « [[marxisme|marxiste]] » et l'approche « [[humanisme (philosophie)|humaniste]] ».


=== Approche marxiste ===
=== Approche marxiste ===

Version du 25 février 2023 à 15:06

L'oppression est, historiquement, le fait, pour un peuple ou une population, d'être soumis à l'autorité d'un pouvoir tyrannique.

La racine oppress vient du Latin oppressus, participe passé de opprimere, (« presser contre », « étouffer »). L'oppression d'un peuple consiste à exercer le contrôle en étouffant les aspirations de celui-ci, provoquant une perte d'espoir, un assujettissement ou la terreur. La suppression de diverses libertés et une police politique sont des moyens d'opprimer.

En droit français, la résistance à l'oppression est l'un des « droits naturels » et imprescriptibles de l'homme (déclaration de 1789).

Sociologie

En sociologie, l'oppression est le mauvais traitement ou la discrimination systématique d'un groupe social avec ou sans le soutien des structures d'une société.

Plusieurs approches courantes à l'oppression sont l'approche « marxiste » et l'approche « humaniste ».

Approche marxiste

L'approche marxiste se concentre sur les causes et les effets des oppressions, plutôt que sur l'analyse du vécu.

Selon les marxistes, l'effet des oppressions est de diviser les travailleurs et rendre plus difficile la rébellion contre l'ordre établi. Une logique de « bouc émissaire » qui convaincrait une partie des travailleurs que leur intérêt ne réside pas dans l'unité de l'ensemble des travailleurs.

Ainsi, les travailleurs hommes trouveraient un soulagement à leur condition de dominé en dominant à leur tour les femmes. Selon cette vision tous les travailleurs ont intérêt à la disparition de toutes les oppressions, ce qui deviendrait pleinement possible avec le renversement de la domination du profit sur l'ensemble de la vie sociale.

Le combat contre les oppressions est considéré comme partie intégrante de l'organisation et l'éducation des travailleurs, car dans toute grève ou campagne, la division ne peut que favoriser les classes dominantes.

Approche humaniste

L'approche humaniste voit les racines de l'oppression dans les préjugés des individus, et la solution selon cette approche passerait par l'éducation pour contrer les préjugés.

Notes et références

Articles connexes

Liens externes

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