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La '''Société astronomique de Genève''' a été fondée le {{date de naissance|9|février|1923}} à [[Genève]], en [[Suisse]], sous le nom de '''Société astronomique Flammarion''' avec pour but la diffusion de l'[[astronomie]] et des sciences qui s'y attachent.<ref>{{Lien web |titre=Journal de Genève - 12.02.1923 - Pages 2/3 |url=https://beta.letempsarchives.ch/page/JDG_1923_02_12/3/article/5819003 |site=beta.letempsarchives.ch |consulté le=2023-02-13}}</ref> Elle s'inspire de l'esprit et des méthodes de [[Camille Flammarion]], fondateur de la [[société astronomique de France]] et l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de vulgarisation de l'astronomie.
La '''Société astronomique de Genève''' a été fondée le {{date de naissance|9|février|1923}} à [[Genève]], en [[Suisse]], sous le nom de '''Société astronomique Flammarion''' avec pour but la diffusion de l'[[astronomie]] et des sciences qui s'y attachent.<ref>{{Lien web |titre=Journal de Genève - 12.02.1923 - Pages 2/3 |url=https://beta.letempsarchives.ch/page/JDG_1923_02_12/3/article/5819003 |site=beta.letempsarchives.ch |consulté le=2023-02-13}}</ref> Elle s'inspire de l'esprit et des méthodes de [[Camille Flammarion]], fondateur de la [[société astronomique de France]] et l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de vulgarisation de l'astronomie.<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Histoire de la SAG {{!}} Société Astronomique de Genève |url=https://www.astro-ge.net/?page_id=3769 |consulté le=2023-02-13}}</ref>


== Historique ==
== Historique ==


Les statuts de la société astronomique de Genève furent adoptés par l'assemblée générale constitutive du {{date|8 mars 1923}}, au cours de laquelle le premier comité fut élu et dont le premier président était M. J. H. Jeheber, libraire. Sont également mentionnés les noms des 22 membres fondateurs (dont M. M. Du Martheray, secrétaire général et M. A. Gandillon, secrétaire).<ref>{{Lien web |titre=Journal de Genève - 26.03.1923 - Pages 4/5 |url=https://beta.letempsarchives.ch/page/JDG_1923_03_26/4/article/5832500 |site=beta.letempsarchives.ch |consulté le=2023-02-13}}</ref> En outre à cette occasion, l'[[astronome]] [[Camille Flammarion]] fut nommé en qualité de président d'honneur et son disciple [[Ferdinand Quénisset]] en tant que membre honoraire.
Les statuts de la société astronomique de Genève furent adoptés par l'assemblée générale constitutive du {{date|8 mars 1923}}, au cours de laquelle le premier comité fut élu et dont le premier président était M. J. H. Jeheber, libraire. Sont également mentionnés les noms des 22 membres fondateurs (dont M. M. Du Martheray, secrétaire général et M. A. Gandillon, secrétaire).<ref>{{Lien web |titre=Journal de Genève - 26.03.1923 - Pages 4/5 |url=https://beta.letempsarchives.ch/page/JDG_1923_03_26/4/article/5832500 |site=beta.letempsarchives.ch |consulté le=2023-02-13}}</ref> En outre à cette occasion, l'[[astronome]] [[Camille Flammarion]] fut nommé en qualité de président d'honneur et son disciple [[Ferdinand Quénisset]] en tant que membre honoraire.<ref name=":0" />


C'est après une conférence sur ce sujet donné par Quénisset à Genève dans la salle de la réformation située à la Rue du Rhône, conférence qui eut beaucoup de succès et un retentissement, que la société vit le jour. Le premier local se trouvait quant à lui au casino Saint-Pierre, 3 rue de l'Évêché, et l'observatoire sur le toit de la maison du Faubourg. C'est le {{date|21 mars 1946}}, au cours d'une assemblée générale, que l'article 1 des statuts fut modifié de sorte que la société s'appelât "Société astronomique de Genève" avec pour but, le développement et la diffusion de l'astronomie et des sciences qui s'y rattachent.
C'est après une conférence sur ce sujet donné par Quénisset à Genève dans la salle de la Réformation située à la [[Rue du Rhône]] que la société vit le jour. Le premier local se trouvait quant à lui au casino Saint-Pierre, 3 rue de l'Évêché, et l'observatoire sur le toit de la maison du Faubourg, dans le quartier de [[Saint-Gervais (ville de Genève)|Saint-Gervais]].<ref name=":0" /> C'est le {{date|21 mars 1946}}, au cours d'une assemblée générale, que l'article 1 des statuts fut modifié de sorte que la société s'appelât "Société astronomique de Genève" avec pour but le développement et la diffusion de l'astronomie et des sciences qui s'y rattachent.


Aujourd'hui, le local de la société se situe au 6, rue des Terreaux-du-Temple (à côté du [[théâtre de Saint-Gervais]]), à Genève. La société compte plus d'une centaine de membres.
Aujourd'hui, le local de la société se situe au 6, rue des Terreaux-du-Temple (à côté du [[théâtre de Saint-Gervais]]), à Genève. La société compte plus d'une centaine de membres.


== Pollution lumineuse ==
== Pollution lumineuse ==
Depuis 2015, la Société astronomique de Genève a donné plusieurs dizaines de conférences scientifiques avec le Muséum d'Histoire Naturelle de Genève sur la thématique de la pollution lumineuse. Cette conférence conçue avec une approche multidisciplinaire combine la biologie, l'astronomie, l'énergie et aborde aussi l'aspect sociologique du rapport de l'homme avec la lumière. Cette conférence a permis de nombreuses prises de conscience tant au niveau de la population que de des élus du Grand Genève. Les deux orateurs:
Depuis 2015, la Société astronomique de Genève a donné plusieurs dizaines de conférences scientifiques avec le Muséum d'Histoire Naturelle de Genève sur la thématique de la pollution lumineuse.


Cette série de conférences scientifiques a permis l'éclosion du projet commun formulé par Pascal Moeschler et Eric Achkar : l'extinction exceptionnelle de l'éclairage public du Grand Genève (un territoire regroupant des communes à la fois en Suisse et en France, incluant le pays de Gex, le Genevois Français, le Canton de Genève, le district de Nyon, le pays Bellegardien, etc) pendant une nuit afin de voir les étoiles façon exceptionnelle compte tenu de la surface du territoire concerné.
* Eric Achkar, président de la Société astronomique de Genève et ingénieur
* Pascal Moeschler, biologiste et conservateur au Muséum d'Histoire Naturelle de Genève.


La date a été fixée au {{date-|26 septembre 2019}} et consiste en un non-allumage de l'éclairage public durant une nuit. Le nom de ce projet est "''La Nuit est Belle''" du nom de l'exposition qui s'est tenue au Muséum d'Histoire Naturelle de Genève du {{date-|26 mai 2018}} jusqu'au mois d'{{date-|avril 2019}} abordant les effets multiples de la pollution lumineuse. Le but: rallumer les étoiles et montrer aux habitants du territoire du Grand Genève que la nuit est belle.
sont intervenus tant auprès des élus suisses que des élus français. Leur conférence a permis des expérimentations exceptionnelles de l'éclairage public de plusieurs communes (Collonges/Salève, Archamps, Valleiry, Bernex, Prangins) pour redécouvrir le ciel étoilé. La population a pu donc découvrir la richesse du ciel étoilé et a manifesté durant ces occasions son souhait de revoir durablement le ciel sans excès d'éclairage. Cette prise de conscience a amené plusieurs communes à agir au niveau de leur plan lumière après leurs conférences scientifiques et techniques.


Pascal Moeschler et Eric Achkar prônent une institutionnalisation de "La Nuit est Belle" à grande échelle et à d'autres pays.
Leur audition auprès des députés du Grand Conseil du Canton de Genève est synthétisé par cette vidéo accessible à ce lien <ref>{{Lien web |titre=Grand Conseil de Genève |url=http://ge.ch/grandconseil/sessions/video/020102/17/ |site=ge.ch |consulté le=2019-08-05 }}</ref>.

Cette conférence scientifique a permis l'éclosion du projet commun formulé par Pascal Moeschler et Eric Achkar : l'extinction exceptionnelle de l'éclairage public du Grand Genève (un territoire regroupant des communes à la fois en Suisse et en France, incluant le pays de Gex, le Genevois Français, le Canton de Genève, le district de Nyon, le pays Bellegardien, etc) pendant une nuit afin de voir les étoiles façon exceptionnelle compte tenu de la surface du territoire concerné.

La date a été fixée au {{date-|26 septembre 2019}} et consiste en un non-allumage de l'éclairage public durant une nuit. Le nom de ce projet est "'''La Nuit est Belle'''" du nom de l'exposition qui s'est tenue au Muséum d'Histoire Naturelle de Genève du {{date-|26 mai 2018}} jusqu'au mois d'{{date-|avril 2019}} abordant les effets multiples de la pollution lumineuse. Le but: rallumer les étoiles et montrer aux habitants du territoire du Grand Genève que la nuit est belle.
Cette date a été choisie en raison:
* de la proximité de la nouvelle lune
* de la visibilité des planètes Jupiter avec leurs lunes et Saturne avec ses anneaux.
*de la verticalité de la Voie Lactée juste après le coucher du soleil, qui est visible comme une immense arche céleste, pour montrer que "La Nuit est belle" et car cette vision est un déclencheur de modification de représentations collectives au service de la problématique générale de la pollution lumineuse

Pascal Moeschler et Eric Achkar prônent une institutionnalisation de "La Nuit est Belle" à grande échelle et à d'autres pays comme annoncé dans les médias ([https://www.youtube.com/watch?v=m1K0GLFt8vw TV5 Monde], [https://www.pri.org/file/2019-09-26/geneva-goes-dark Public Radio International (USA)], [https://www.srf.ch/play/tv/schweiz-aktuell/video/region-genf-setzt-ein-zeichen-gegen-lichtverschmutzung?id=3adcf625-82ce-42e0-86f7-116280e287c5 Télévision Suisse Alémanique], etc).


== Affiliations ==
== Affiliations ==

Version du 13 février 2023 à 14:59

Société astronomique de Genève
Histoire
Fondation
Cadre
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Président
Marc Dumas
Président d'honneur
Site web

La Société astronomique de Genève a été fondée le à Genève, en Suisse, sous le nom de Société astronomique Flammarion avec pour but la diffusion de l'astronomie et des sciences qui s'y attachent.[1] Elle s'inspire de l'esprit et des méthodes de Camille Flammarion, fondateur de la société astronomique de France et l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de vulgarisation de l'astronomie.[2]

Historique

Les statuts de la société astronomique de Genève furent adoptés par l'assemblée générale constitutive du , au cours de laquelle le premier comité fut élu et dont le premier président était M. J. H. Jeheber, libraire. Sont également mentionnés les noms des 22 membres fondateurs (dont M. M. Du Martheray, secrétaire général et M. A. Gandillon, secrétaire).[3] En outre à cette occasion, l'astronome Camille Flammarion fut nommé en qualité de président d'honneur et son disciple Ferdinand Quénisset en tant que membre honoraire.[2]

C'est après une conférence sur ce sujet donné par Quénisset à Genève dans la salle de la Réformation située à la Rue du Rhône que la société vit le jour. Le premier local se trouvait quant à lui au casino Saint-Pierre, 3 rue de l'Évêché, et l'observatoire sur le toit de la maison du Faubourg, dans le quartier de Saint-Gervais.[2] C'est le , au cours d'une assemblée générale, que l'article 1 des statuts fut modifié de sorte que la société s'appelât "Société astronomique de Genève" avec pour but le développement et la diffusion de l'astronomie et des sciences qui s'y rattachent.

Aujourd'hui, le local de la société se situe au 6, rue des Terreaux-du-Temple (à côté du théâtre de Saint-Gervais), à Genève. La société compte plus d'une centaine de membres.

Pollution lumineuse

Depuis 2015, la Société astronomique de Genève a donné plusieurs dizaines de conférences scientifiques avec le Muséum d'Histoire Naturelle de Genève sur la thématique de la pollution lumineuse.

Cette série de conférences scientifiques a permis l'éclosion du projet commun formulé par Pascal Moeschler et Eric Achkar : l'extinction exceptionnelle de l'éclairage public du Grand Genève (un territoire regroupant des communes à la fois en Suisse et en France, incluant le pays de Gex, le Genevois Français, le Canton de Genève, le district de Nyon, le pays Bellegardien, etc) pendant une nuit afin de voir les étoiles façon exceptionnelle compte tenu de la surface du territoire concerné.

La date a été fixée au et consiste en un non-allumage de l'éclairage public durant une nuit. Le nom de ce projet est "La Nuit est Belle" du nom de l'exposition qui s'est tenue au Muséum d'Histoire Naturelle de Genève du jusqu'au mois d' abordant les effets multiples de la pollution lumineuse. Le but: rallumer les étoiles et montrer aux habitants du territoire du Grand Genève que la nuit est belle.

Pascal Moeschler et Eric Achkar prônent une institutionnalisation de "La Nuit est Belle" à grande échelle et à d'autres pays.

Affiliations

La Société astronomique de Genève est membre de la Société astronomique de Suisse (de) (SAS) ainsi que de l'Union romande des sociétés d’astronomie (URSA).

Observatoires

La Société astronomique de Genève possède deux observatoires.

  • Le premier se situe dans le Jura, près de Saint-Cergue. L'observatoire de Saint-Cergue est équipé d'un télescope Schmidt-Cassegrain de 16 pouces (400 mm) de diamètre ouvert à F/10. Sa monture est une Paramount ME entièrement pilotée par ordinateur.
  • Le second, se trouve au centre de Genève. Inauguré le , il est équipé d'un télescope Schmidt-Cassegrain de 10 pouces (250 mm) de diamètre entièrement piloté par ordinateur et d'une caméra CCD.

Notes et références

  1. « Journal de Genève - 12.02.1923 - Pages 2/3 », sur beta.letempsarchives.ch (consulté le )
  2. a b et c « Histoire de la SAG | Société Astronomique de Genève » (consulté le )
  3. « Journal de Genève - 26.03.1923 - Pages 4/5 », sur beta.letempsarchives.ch (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

Références