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{{Infobox Organisation2
{{Infobox Organisation2
| nom = Ministère de la Justice
| nom = Ministère de la Justice
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| légende logo = Logo du ministère de la Justice depuis 2020.
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| création = v. [[497]] : référendaire <br />v. [[750]] : [[Chancelier de France|Chancellerie royale]]<br />[[1551]] : office de [[Ministre_de_la_Justice_(France)|garde des sceaux]]<br />[[1790]] : ministère de la Justice
| légende image = Façade de l'[[hôtel de Bourvallais]], à [[Paris]], siège du ministère de la Justice depuis l'[[Ancien Régime]].
| création = v. [[497]] : référendaire <br />v. [[750]] : [[Chancelier de France|Chancellerie royale]]<br />[[1551]] : office de [[Ministre_de_la_Justice_(France)|garde des Sceaux]]<br />[[1790]] : ministère de la Justice
| type = [[Ministère français]]
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| effectifs = 89 882 <small>(2021)</small>
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| dirigeant = [[Éric Dupond-Moretti]]
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Le '''ministère de la Justice''' est l’administration [[France|française]] chargée de l’action et de la gestion des [[Organisation juridictionnelle (France)|juridictions]] et de conduite de la politique d’[[Action publique en droit pénal français|action publique]]. Il veille à la cohérence de son application sur le territoire de la République et est responsable des [[Prison en France|établissements pénitentiaires]]. Il est dirigé par le [[Ministre de la Justice (France)|ministre de la Justice]], [[Garde des sceaux de France|garde des Sceaux]] et membre du [[Gouvernement de la République française|gouvernement français]].
Le '''ministère de la Justice''' est l’[[Administration publique centrale française|administration centrale française]] chargée de la gestion des [[Organisation juridictionnelle (France)|moyens de la justice]], de la conduite de la politique judiciaire et d'[[Action publique en droit pénal français|action publique]] et de la prise en charge des personnes qui lui sont confiées par l'autorité judiciaire (personnes placées sous main de justice et mineurs délinquants ou en danger). À ce titre, il est responsable des [[Prison en France|établissements pénitentiaires]] et des établissements et services de la [[Direction de la Protection judiciaire de la jeunesse|protection judiciaire de la jeunesse]].


Les [[Magistrat (France)|magistrats judiciaires]] sont [[Séparation des pouvoirs|indépendants du pouvoir exécutif]] et sont nommés par le [[Président de la République française|président de la République]] après avis du [[Conseil supérieur de la magistrature (France)|Conseil supérieur de la magistrature]] (CSM).
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== Historique ==
== Historique ==
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{{Références}}
{{Références}}


== Annexes ==
== Voir aussi ==
=== Décrets d'organisation ===
=== Décrets d'organisation ===
* {{Légifrance|url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000854851|texte=Décret {{numéro|62-485}} du 14 avril 1962 relatif à l'organisation du ministère de la justice}}
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* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[Mathieu Delahousse]] |titre=Justice, le ministère infernal |éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]] |collection=Flammarion EnQuête |lieu=Paris |année=2009 |pages totales=385 |isbn=978-2-08-120844-5 |isbn10=2-08-120844-X}}
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* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Pascal Durand-Barthez |préface=[[Roland Drago]] |titre=Histoire des structures du Ministère de la justice, 1789-1945 |éditeur=[[Presses universitaires de France]] |collection=Travaux et recherches de l'Université de Droit, d'Économie et de Sciences Sociales de Paris II |série=science administrative |numéro dans collection=5 |lieu=Paris |année=1973 |pages totales=91}}
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{{Portail|Droit français|Politique française}}
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[[Catégorie:Ministère français|Justice]]
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Version du 12 février 2023 à 21:03

Le ministère de la Justice est l’administration centrale française chargée de la gestion des moyens de la justice, de la conduite de la politique judiciaire et d'action publique et de la prise en charge des personnes qui lui sont confiées par l'autorité judiciaire (personnes placées sous main de justice et mineurs délinquants ou en danger). À ce titre, il est responsable des établissements pénitentiaires et des établissements et services de la protection judiciaire de la jeunesse.

Il est dirigé par un membre du gouvernement français qui prend le titre de garde des Sceaux, ministre de la Justice.

Les magistrats judiciaires sont indépendants du pouvoir exécutif et nommés par le président de la République après avis du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Installé à l’hôtel de Bourvallais, au no 13 de la place Vendôme, dans le 1er arrondissement de Paris, le cabinet du ministre est surnommé par métonymie « la Place Vendôme », ou « la Chancellerie ». Ce dernier terme est aussi utilisé pour désigner globalement l'administration centrale du ministère.

Historique

De toutes les administrations, le ministère de la Justice apparaît comme le ministère le plus ancien et le plus stable[1].

Les services centraux du ministère sont surnommés la Chancellerie, en référence à l’ancien office de Chancelier de France qui constituait le premier des grands offices de l’Ancien Régime. Le ministre placé à sa tête porte l’appellation spéciale de garde des Sceaux, ministre de la Justice, elle aussi héritée d'un office de l’Ancien Régime.

Le décret du 17 avril-25 mai 1791 définit les trois grandes tâches qui seront celles du ministère durant de longues années : service du sceau, publication et envoi de textes officiels, correspondance avec les tribunaux. C'est entre le Directoire et la Restauration que sont disposées les divisions civile et criminelle. La direction des affaires criminelles et des grâces prend son appellation actuelle dès 1814, celle des affaires civiles et du sceau en 1831. L'Administration pénitentiaire, créée en 1858, est transférée depuis le ministère de l'Intérieur en 1911[2].

Le 27 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, le ministère de la Justice, et la place Vendôme, sont touchés lors d'un raid effectué par des avions allemands[3].

En 1945, la direction de l'éducation surveillée est créée[4], elle devient la direction de la protection judiciaire de la jeunesse en 1990[5].

En 1964, une réorganisation crée la direction des services judiciaires et la direction de l’administration générale et de l’équipement[6].

Deux décrets de 2005 et 2006 créent le secrétariat général, qui absorbe la direction de l'administration générale et de l'équipement[7].

En 2016, l'inspection générale de la justice regroupe les compétences jusqu'alors dévolues au sein du ministère de la justice à l'inspecteur général des services judiciaires, l'inspection des services pénitentiaires et l'inspection de la protection judiciaire de la jeunesse[8].

En 2017, le délégué interministériel à l'aide aux victimes est créé[9].

Identité visuelle (logotype)

Le logotype du ministère varie au gré des changements de dénominations. Le logotype de 1999 est une adaptation du logo précédent à la nouvelle charte graphique de la communication gouvernementale en France, mais il n'adopte pas le système du « bloc marque » comme les autres ministères. Le logo de mai 2009 adopte le système du « bloc marque » qui sera maintenu jusqu'à son abandon en février 2020.

Organisation

Ministre

Ministre de la Justice
Image illustrative de l’article Ministère de la Justice (France)
Titulaire actuel
Éric Dupond-Moretti
depuis le

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice conduit la politique pénale déterminée par le gouvernement. Il veille à la cohérence de son application sur le territoire de la République. À cette fin, il adresse aux magistrats du ministère public des instructions générales. Il ne peut leur adresser aucune instruction dans des affaires individuelles[10]. Les procureurs généraux lui adressent un rapport annuel de politique pénale sur l'application de la loi et des instructions générales ainsi qu'un rapport annuel sur l'activité et la gestion des parquets de leur ressort[11].

Il propose les nominations au Conseil supérieur de la magistrature des magistrats du parquet et du siège hormis les magistrats du siège à la Cour de cassation, les premiers présidents des cours d’appel et les présidents de tribunaux de grande instance[12].

Éric Dupond-Moretti est garde des Sceaux, ministre de la Justice, depuis le .

Direction des services judiciaires

Direction des services judiciaires
Le cabinet du ministre et la plupart des directions se trouvent à l'hôtel de Bourvallais (place Vendôme)
Organisation
Directeur
Paul Huber (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

La direction des services judiciaires règle l'organisation et le fonctionnement du service public judiciaire. À ce titre, elle :

  • élabore les statuts des magistrats et des fonctionnaires des services judiciaires, en liaison avec le secrétariat général ;
  • assure le recrutement, la formation, l'emploi et la gestion des magistrats et des fonctionnaires des services judiciaires ;
  • réglemente et contrôle l'activité des personnes qui collaborent directement à l'exercice des fonctions juridictionnelles ;
  • participe à l'élaboration des projets de lois ou de règlements ayant une incidence sur l'organisation et le fonctionnement judiciaire ;
  • élabore les textes de création ou de suppression, d'organisation et de fonctionnement des juridictions de l'ordre judiciaire ;
  • détermine les objectifs stratégiques et opérationnels des responsables territoriaux et fonctionnels, définit les besoins de fonctionnement et d'équipement et répartit les ressources et les moyens entre ces responsables[13].

Direction des affaires civiles et du Sceau

Direction des affaires civiles et du Sceau
Organisation
Directeur
Rémi Decout-Paolini (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

La direction des affaires civiles et du sceau :

  • élabore les projets de loi et de règlement en toutes les matières qui n'entrent pas dans la compétence spéciale d'une autre direction ;
  • remplit le rôle de conseil en droit privé des autres administrations publiques ;
  • anime et contrôle l'action du ministère public en matière civile et suit la formation de la jurisprudence ;
  • exerce les attributions dévolues à la chancellerie en matière de nationalité et de sceau et en ce qui concerne la réglementation et le contrôle des professions judiciaires autres que les magistrats et les personnels des greffes ainsi que des professions juridiques ;
  • assure la mise en œuvre des conventions internationales en matière d'entraide judiciaire civile et conduit les négociations européennes et internationales intéressant la législation de droit privé ;
  • contribue, en liaison avec le secrétariat général, à l'application des autres conventions internationales et du droit européen[14].

Direction affaires criminelles et des grâces

Direction des affaires criminelles et des grâces
Organisation
Directeur
Laureline Peyrefitte (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

La direction des affaires criminelles et des grâces exerce les attributions du ministère de la justice en matière pénale. À ce titre, elle :

  • élabore la législation et la réglementation en matière répressive et examine, en liaison avec les départements ministériels concernés, tous les projets de normes comportant des dispositions pénales ;
  • conduit les négociations européennes et internationales en matière répressive ;
  • prépare les instructions générales d'action publique, coordonne et évalue leur mise en application ;
  • contrôle l'exercice de l'action publique par les parquets généraux et les parquets ;
  • instruit les recours en grâce et prépare les mesures d'amnistie ;
  • assure la mise en œuvre des conventions internationales en matière d'entraide judiciaire pénale ;
  • assure le fonctionnement du casier judiciaire national, qui est placé sous l'autorité du directeur[14].

Direction de l'Administration pénitentiaire

Direction de l'Administration pénitentiaire
Depuis 2015, certaines directions sont installées dans le 19e arrondissement de Paris[15].
Organisation
Directeur

La direction de l'administration pénitentiaire assure l'exécution des décisions judiciaires concernant les personnes qui font l'objet d'une mesure judiciaire restrictive ou privative de liberté. Dans un objectif de prévention de la récidive, elle prend en charge les personnes qui lui sont confiées au titre de ces mesures, d'une part en les préparant à leur libération, et d'autre part en assurant le suivi des mesures et peines exécutées en milieu libre[16].

Direction de la protection judiciaire de la jeunesse

Direction de la protection judiciaire de la jeunesse
Organisation
Directeur
Caroline Nisand (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

La direction de la protection judiciaire de la jeunesse est chargée, dans le cadre de la compétence du ministère de la justice, de l'ensemble des questions intéressant la justice des mineurs et de la concertation entre les institutions intervenant à ce titre[17].

Inspection générale de la Justice

Inspection générale de la Justice
Organisation
Chef
Christophe Straudo (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
OpenCorporates

L'inspection générale de la justice exerce une mission permanente d'inspection :

  • sur l'ensemble des organismes, directions et services, centraux et déconcentrés, du ministère de la justice ;
  • sur les juridictions de l'ordre judiciaire ;
  • sur les personnes morales de droit public soumises à la tutelle du ministère de la justice et sur les personnes morales de droit privé dont l'activité relève des missions du ministère ou bénéficiant de financements publics majoritaires auxquels contribuent les programmes du ministère[18].

Secrétariat général

Secrétariat général du ministère de la justice
Organisation
Secrétaire général
Carine Chevrier (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
OpenCorporates

Le secrétaire général assiste le ministre dans l'administration du ministère et apporte son soutien aux directions du ministère. Il assure une mission générale de coordination des services et de modernisation du ministère, et propose à cette fin les évolutions dans l'organisation et le fonctionnement de celui-ci. Il assure la synthèse des dossiers et documents stratégiques transversaux. Il réunit le comité des directeurs et s'assure de la mise en œuvre des décisions prises dans ce cadre. Il est associé aux dialogues de gestion conduits par les directions responsables de programme[19].

Délégué interministériel à l'aide aux victimes

Déléguée interministérielle à l'aide aux victimes
Image illustrative de l’article Ministère de la Justice (France)
Titulaire actuel
Alexandra Louis
depuis le [20]

Le délégué interministériel à l'aide aux victimes est nommé par décret et placé auprès du garde des sceaux, ministre de la justice. Il a un rôle de coordination des différents ministères en matière de suivi et d'accompagnement des victimes d'actes de terrorisme, d'accidents collectifs, de catastrophes naturelles, de sinistres sériels et d'autres infractions pénales, notamment en matière d'indemnisation ; dans leurs relations avec les associations de victimes et d'aide aux victimes ; pour l'organisation des hommages et des commémorations[21].

Organismes rattachés et écoles

Les organismes rattachés au ministère sont[22] :

Les écoles sont :

Effectifs

Les effectifs du ministère de la Justice sont au nombre de 89 882 agents en 2021[23]. En 2015, un rapport de l'Inspection générale des finances, des Services judiciaires et des Affaires sociales révèle l'existence de 40 500 personnes non déclarées. Selon le ministère, cette situation serait en cours de régularisation[24],[25].

Notes et références

  1. « Accueil >Etat des fonds d'archives de la Chancellerie > Historique des structures du ministère », sur www.archives-judiciaires.justice.gouv.fr (consulté le )
  2. « Accueil > Etat des fonds d'archives de la Chancellerie > Historique des structures du ministère > Le ministère de 1791 à 1964 », sur www.archives-judiciaires.justice.gouv.fr (consulté le )
  3. Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  4. Ordonnance du 1er septembre 1945 portant institution, à l'administration centrale du ministère de la justice, d'une direction de l'éducation surveillée et fixant les effectifs du personnel de cette direction
  5. Décret no 90-166 du 21 février 1990 modifiant le décret no 64-754 du 25 juillet 1964 relatif à l'organisation du ministère de la justice
  6. « De la réforme de 1964 aux années 1980 », sur www.archives-judiciaires.justice.gouv.fr (consulté le )
  7. « Accueil >Etat des fonds d'archives de la Chancellerie > Secrétariat général », sur www.archives-judiciaires.justice.gouv.fr (consulté le )
  8. Décret no 2016-1675 du 5 décembre 2016 portant création de l'inspection générale de la justice.
  9. Décret no 2017-1240 du 7 août 2017 relatif au délégué interministériel à l'aide aux victimes.
  10. Article 30 du code de procédure pénale.
  11. Article 35 du code de procédure pénale.
  12. Article 65 de la Constitution.
  13. Article 3 du décret du 9 juillet 2008 relatif à l'organisation du ministère de la justice
  14. a et b Article 4 du décret du 9 juillet 2008 relatif à l'organisation du ministère de la justice
  15. Laurence Albert, « Le ministère de la Justice emménage dans un nouvel immeuble », Les Echos,‎ (lire en ligne)
  16. Article 6 du décret du 9 juillet 2008 relatif à l'organisation du ministère de la justice
  17. Article 7 du décret du 9 juillet 2008 relatif à l'organisation du ministère de la justice
  18. Article 8 du décret du 9 juillet 2008 relatif à l'organisation du ministère de la justice
  19. Article 2 du décret du 9 juillet 2008 relatif à l'organisation du ministère de la justice
  20. Décret du 12 octobre 2022 portant nomination de la déléguée interministérielle à l'aide aux victimes - Mme LOUIS (Alexandra)
  21. Décret n° 2017-1240 du 7 août 2017 relatif au délégué interministériel à l'aide aux victimes
  22. « Les organismes rattachés » (consulté le )
  23. « Les chiffres clés de la justice - Édition 2021 », sur justice.gouv.fr (consulté le )
  24. L'État emploie près de 50.000 personnes «au noir», lefigaro.fr, .
  25. AFP, Le ministère de la Justice emploie plus de 40 000 personnes au noir, L'Express, .

Voir aussi

Décrets d'organisation

Bibliographie