« Guerre d'indépendance de l'Érythrée » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications Balises : Modification par mobile Modification par le web mobile Modification sur mobile avancée |
||
Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
| combattants2 = Éthiopie :<br />[[Fichier:Flag of Ethiopia (1897).svg|21px]] [[Empire éthiopien]] (1961-1974)<br />[[Fichier:Flag of Ethiopia (1991–1996).svg|21px]] [[Gouvernement militaire provisoire de l'Éthiopie socialiste|Derg]] (1974-1987)<br />[[Fichier:Flag of Ethiopia (1987–1991).svg|21px]] [[République démocratique populaire d'Éthiopie]] (1987-1991)<br />'''Soutien logistique :'''<br />{{URSS}}<br />{{Yémen du Sud}}<br />{{Cuba}} (à partir de 1977)<br />{{RDA}} |
| combattants2 = Éthiopie :<br />[[Fichier:Flag of Ethiopia (1897).svg|21px]] [[Empire éthiopien]] (1961-1974)<br />[[Fichier:Flag of Ethiopia (1991–1996).svg|21px]] [[Gouvernement militaire provisoire de l'Éthiopie socialiste|Derg]] (1974-1987)<br />[[Fichier:Flag of Ethiopia (1987–1991).svg|21px]] [[République démocratique populaire d'Éthiopie]] (1987-1991)<br />'''Soutien logistique :'''<br />{{URSS}}<br />{{Yémen du Sud}}<br />{{Cuba}} (à partir de 1977)<br />{{RDA}} |
||
| commandant1 = [[Fichier:Flag of the EPLF.svg|21px]] [[Isayas Afwerki]]<br />[[Fichier:Flag_of_the_Tigray_Region.svg|21px]] [[Meles Zenawi]] |
| commandant1 = [[Fichier:Flag of the EPLF.svg|21px]] [[Isayas Afwerki]]<br />[[Fichier:Flag_of_the_Tigray_Region.svg|21px]] [[Meles Zenawi]] |
||
| commandant2 = [[Fichier:Flag of Ethiopia (1897).svg|21px]] |
| commandant2 = [[Fichier:Flag of Ethiopia (1897).svg|21px]] {{monarque|Haïlé Sélassié|Ier}}<br />[[Fichier:Flag of Ethiopia (1987–1991).svg|21px]] [[Mengistu Haile Mariam]] |
||
| pertes2 = Éthiopiens <br /> {{unité|75000<ref name="Ethiopia Eritrea Independence War 1961-1993">[http://www.onwar.com/aced/data/echo/eritrea1961.htm ''Eritrean War of Independence 1961-1993'']</ref>|à=500000|}}<ref>David Pool, ''Eritrean Independence: The Legacy of the Derg and the Politics of Reconstruction''. African Affairs ([[Royal African Society]]) 92 (368): 389–402 </ref> <br />Cubains<br /> 5 000<ref name="Ethiopia Eritrea Independence War 1961-1993"/> |
| pertes2 = Éthiopiens <br /> {{unité|75000<ref name="Ethiopia Eritrea Independence War 1961-1993">[http://www.onwar.com/aced/data/echo/eritrea1961.htm ''Eritrean War of Independence 1961-1993'']</ref>|à=500000|}}<ref>David Pool, ''Eritrean Independence: The Legacy of the Derg and the Politics of Reconstruction''. African Affairs ([[Royal African Society]]) 92 (368): 389–402 </ref> <br />Cubains<br /> 5 000<ref name="Ethiopia Eritrea Independence War 1961-1993"/> |
||
| pertes1 = environ {{unité|60000|soldats}}<ref name="ICE">[http://www.american.edu/ted/ice/eritrea.htm Eritrean and Ethiopian Civil War, Cousin Tracey L., ICE Case Studies.]</ref><br />environ {{unité|90000|civils}}<ref name="ICE" /> |
| pertes1 = environ {{unité|60000|soldats}}<ref name="ICE">[http://www.american.edu/ted/ice/eritrea.htm Eritrean and Ethiopian Civil War, Cousin Tracey L., ICE Case Studies.]</ref><br />environ {{unité|90000|civils}}<ref name="ICE" /> |
Version du 30 janvier 2023 à 23:44
Date | - |
---|---|
Lieu | Province éthiopienne d'Érythrée |
Issue | Victoire des mouvements séparatistes érythréens. |
Changements territoriaux |
Indépendance de l'Érythrée L'Éthiopie perd son accès à la mer |
Érythrée : FLE FPLE Éthiopie : FLPT Soutien logistique : Arabie saoudite Chine États-Unis Soudan Syrie Irak Iran Libye Tunisie Somalie [1] Cuba (jusqu'en 1977) |
Éthiopie : Empire éthiopien (1961-1974) Derg (1974-1987) République démocratique populaire d'Éthiopie (1987-1991) Soutien logistique : Union soviétique Yémen du Sud Cuba (à partir de 1977) Allemagne de l'Est |
Isayas Afwerki Meles Zenawi |
Haïlé Sélassié Ier Mengistu Haile Mariam |
environ 60 000 soldats[2] environ 90 000 civils[2] |
Éthiopiens 75 000[3] à 500 000[4] Cubains 5 000[3] |
La guerre d'indépendance de l'Érythrée est un conflit armé qui a opposé le gouvernement éthiopien à des mouvements séparatistes érythréens, de à . La guerre s'est achevé par la séparation de l'Érythrée et de l'Éthiopie et la proclamation d'un nouvel État érythréen le . Ce conflit sera doublé d'une guerre interne à la région érythréenne et d'une guerre civile entre d'autres fronts régionaux séparatistes et le gouvernement éthiopien.
La colonisation
L'Italie occupe officiellement le Sud de l'Érythrée actuelle, autour d'Assab, en 1882 [5], et la côte nord, avec Massaoua, en 1885. L'ensemble est unifié sous le nom de « Colonia Eritrea » en 1890. En 1936, après la conquête de l'Éthiopie lors de la Seconde Guerre italo-éthiopienne, l'Érythrée devient une partie de l'Afrique orientale italienne, ainsi que la Somalie italienne.
Libérée de l'occupation par les Alliés en 1941, l'Éthiopie redevient souveraine, tandis que l'Érythrée est administrée par le Royaume-Uni jusqu'en 1952. À cette date, l'ONU décide sa fédération avec l'Éthiopie, qui l'annexe en 1962. Un mouvement de libération apparaît alors et commence une guerre d'indépendance.
Déroulement du conflit
Le Front de libération de l'Érythrée (FLE) lance ses premières opérations militaires contre l'armée éthiopienne en 1961. En 1967, le mouvement gagne considérablement en popularité auprès des paysans, en particulier du Nord et de l'Ouest, et à Massawa.[réf. nécessaire] L'empereur éthiopien Haïlé Sélassié Ier tente d'apaiser les troubles en visitant le pays et en garantissant à ses habitants un traitement égal sous le nouvel ordre. Il accorde titres, argent et fonctions officielles aux opposants dans l'espoir de les voir se rallier au gouvernement central mais la résistance se poursuit. En 1971, l'Éthiopie décrète la loi martiale en Érythrée.
Des conflits internes au FLE à propos des tactiques et stratégies à adopter aboutissent à une scission et la formation du Front populaire de libération de l'Érythrée en 1972. Les deux mouvements s’affrontent sporadiquement entre 1972 et 1974. Le combat pour l'indépendance se poursuit après la chute de Haïlé Sélassié à la suite du coup d'État de 1974 et de l'accession au pouvoir du Derg, junte militaire dirigée par Mengistu Haile Mariam. À la fin des années 1970, le FPLE dirigé par Issayas Afeworki prend le dessus sur le FLE et devient le principal mouvement indépendantiste.
En 1977, une livraison massive d'armes soviétiques permet à l'Éthiopie de contraindre le FPLE à reculer. De 1978 à 1986, le Derg lance huit importantes offensives en Érythrée, sans parvenir à le dominer. En 1988, le FPLE prend Afabet, où se trouvent les quartiers généraux de l'armée éthiopienne au nord-est de l'Érythrée. Le FPLE progresse ensuite vers Keren, deuxième ville d'Érythrée.
En , des militants du Front de libération du peuple du Tigray, proche du FPLE et soutenus par les États-Unis[réf. nécessaire], renversent le Derg. Un gouvernement provisoire est mis en place. Des pourparlers de paix se déroulent alors à Washington. L'Éthiopie reconnaît le droit de l'Érythrée à organiser un référendum, qui aboutit à l'indépendance du pays le .
Conséquences
Une nouvelle guerre éclate en 1998 entre les deux États à propos de la frontière et de lieux contestés. Les pertes totales sont estimées à 70 000 morts[6]. Depuis, les tensions restent fortes entre l'Érythrée et l'Éthiopie.
Notes et références
- Spencer C. Tucker, A Global Chronology of Conflict: From the Ancient World to the Modern Middle East, page 2402
- Eritrean and Ethiopian Civil War, Cousin Tracey L., ICE Case Studies.
- Eritrean War of Independence 1961-1993
- David Pool, Eritrean Independence: The Legacy of the Derg and the Politics of Reconstruction. African Affairs (Royal African Society) 92 (368): 389–402
- Des intérêts semi-privés italiens y sont depuis 1869.
- Times,Agence Reuters, The Guardian.