« Fusillade du 23 décembre 2022 à Paris » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Sauf que Midi Libre relaie ce qu'a dit le ministère, mais de façon imprécise. Annulation de la modification de Louis de Lauban (d)
Balises : Annulation Modification par mobile Modification par le web mobile Modification sur mobile avancée
Elakle (discuter | contributions)
m pourquoi utiliser à tout bout de champs le mot raciste alors que les motivations du tueur sont clairement xénophobes, ce qu'il affirme lui même en garde à vue
Balise : Révoqué
Ligne 26 : Ligne 26 :
Le {{Date|23 décembre 2022|en France}}, un [[attentat]] contre des militants [[kurdes]] sous la forme d'une [[fusillade de masse]] a lieu à [[Paris]] ([[France]]), dans le [[10e arrondissement de Paris|{{10e|arrondissement}}]]. Elle fait trois morts et quatre blessés.
Le {{Date|23 décembre 2022|en France}}, un [[attentat]] contre des militants [[kurdes]] sous la forme d'une [[fusillade de masse]] a lieu à [[Paris]] ([[France]]), dans le [[10e arrondissement de Paris|{{10e|arrondissement}}]]. Elle fait trois morts et quatre blessés.


La piste de l'attentat [[raciste]] d'[[extrême droite]] est privilégiée dans un premier temps par les enquêteurs<ref name=":1">{{Lien web |langue=FR-fr |auteur=J-M.L. |titre=Faits-divers. Tuerie à Paris : la piste de l’attentat raciste privilégiée |url=https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2022/12/23/tuerie-a-paris-la-piste-de-l-attentat-raciste-privilegiee |site=Le Progrès |date=2022-12-23 |consulté le=2022-12-23}}</ref> après que l'auteur présumé de l'attentat a admis être motivé par le [[racisme]]<ref name="jdd1">{{Lien web |langue=fr |auteur1=Stéphane Sellami |auteur2=Pascal Ceaux |titre=Le suspect du triple meurtre à Paris s’est déclaré « raciste » devant la police |url=https://www.lejdd.fr/Societe/le-suspect-du-triple-meurtre-a-paris-sest-declare-raciste-devant-la-police-4156523 |site=[[Le Journal du dimanche|Le JDD]] |consulté le=2022-12-23}}</ref> et avoir déclaré qu'il n'aimait pas les [[Kurdes]]<ref name=":12" />.
La piste de l'attentat [[xénophobe]] d'[[extrême droite]] est privilégiée dans un premier temps par les enquêteurs<ref name=":1">{{Lien web |langue=FR-fr |auteur=J-M.L. |titre=Faits-divers. Tuerie à Paris : la piste de l’attentat raciste privilégiée |url=https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2022/12/23/tuerie-a-paris-la-piste-de-l-attentat-raciste-privilegiee |site=Le Progrès |date=2022-12-23 |consulté le=2022-12-23}}</ref> après que l'auteur présumé de l'attentat a admis être motivé par le [[racisme]]<ref name="jdd1">{{Lien web |langue=fr |auteur1=Stéphane Sellami |auteur2=Pascal Ceaux |titre=Le suspect du triple meurtre à Paris s’est déclaré « raciste » devant la police |url=https://www.lejdd.fr/Societe/le-suspect-du-triple-meurtre-a-paris-sest-declare-raciste-devant-la-police-4156523 |site=[[Le Journal du dimanche|Le JDD]] |consulté le=2022-12-23}}</ref> et avoir déclaré qu'il n'aimait pas les [[Kurdes]]<ref name=":12" />.


Il aurait tout d'abord tenté de commettre son attaque contre des étrangers à [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] avant de se rendre dans le [[10e arrondissement de Paris|{{10e|arrondissement}}]] pour y commettre sa fusillade face au manque de personnes dans les rues<ref name=":5" />{{,}}<ref name=":13" />.
Il aurait tout d'abord tenté de commettre son attaque contre des étrangers à [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] avant de se rendre dans le [[10e arrondissement de Paris|{{10e|arrondissement}}]] pour y commettre sa fusillade face au manque de personnes dans les rues<ref name=":5" />{{,}}<ref name=":13" />.

Version du 26 décembre 2022 à 14:02

Fusillade du 23 décembre 2022 à Paris
Image illustrative de l’article Fusillade du 23 décembre 2022 à Paris
Rue d'Enghien depuis le carrefour avec la rue du Faubourg-Saint-Denis.

Localisation Rue d'Enghien, 10e arrondissement de Paris, Drapeau de la France France
Cible Militants kurdes
Coordonnées 48° 52′ 19″ nord, 2° 21′ 06″ est
Date
Type Fusillade de masse
Armes Colt M1911
Morts 3
Blessés 4 (dont l'auteur présumé)
Mouvance Racisme
Géolocalisation sur la carte : 10e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 10e arrondissement de Paris)
Fusillade du 23 décembre 2022 à Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Fusillade du 23 décembre 2022 à Paris
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fusillade du 23 décembre 2022 à Paris

Le , un attentat contre des militants kurdes sous la forme d'une fusillade de masse a lieu à Paris (France), dans le 10e arrondissement. Elle fait trois morts et quatre blessés.

La piste de l'attentat xénophobe d'extrême droite est privilégiée dans un premier temps par les enquêteurs[1] après que l'auteur présumé de l'attentat a admis être motivé par le racisme[2] et avoir déclaré qu'il n'aimait pas les Kurdes[3].

Il aurait tout d'abord tenté de commettre son attaque contre des étrangers à Saint-Denis avant de se rendre dans le 10e arrondissement pour y commettre sa fusillade face au manque de personnes dans les rues[4],[5].

Deux des victimes, Miran Perwer et Abdulrahman Kizil, étaient des réfugiés politiques, Emine Kara était une responsable internationale du mouvement kurde.

Contexte

L'attentat survient presque dix ans après un triple assassinat de militantes kurdes à Paris, le , lors duquel trois militantes kurdes sont tuées dans le 10e arrondissement de Paris. Le tireur présumé, Ömer Güney, un nationaliste turc, décèdera en détention en décembre 2016[6]. Selon l'information judiciaire, il est probable que les services secrets turcs soient impliqués dans l'affaire[7].

En décembre 2022, les Kurdes reprochent à la justice française de ne pas avoir traduit en justice le commanditaire de l'attaque[8].

La fusillade se produit alors que les violences de l'extrême droite sont en augmentation en France[9],[10],[11].

Déroulement

L'attaque a lieu le vendredi , peu avant midi, rue d'Enghien dans le 10e arrondissement, près du centre culturel kurde Ahmet-Kaya[12]. L'assaillant, armé d'un Colt 45[2], tire trois coups en direction du centre culturel, tuant deux personnes[13],[14]. Ensuite, il tire trois coups en direction du restaurant kurde, en face du centre culturel, tuant une personne[13]. Par la suite, il tire trois coups de feu, blessant trois personnes[15], dans un salon de coiffure kurde[13],[16].

L'auteur présumé, William M[17], un homme de 69 ans, est maîtrisé au salon de coiffure avant l'intervention de les policiers de la CSI 75[18],[19],[20]. Légèrement blessé au visage[21], il est rapidement identifié grâce à une carte professionnelle de la SNCF retrouvée dans son portefeuille[19]. Lors de son arrestation, il possède une mallette contenant quatre chargeurs contenant 14 munitions, une boîte de cartouches calibre 45 contenant 25 munitions[22],[23].

Victimes

Une femme et deux hommes meurent lors de la fusillade. Trois autres hommes sont blessés, dont l'un en urgence absolue[24]. Les trois blessés sont jugés hors de danger le 25 décembre[25].

Emine Kara, dite Evîn Goyî, était poursuivie pour ses activités politiques en Turquie. Combattante de longue date, elle avait participé à plusieurs conflits armés au Kurdistan, dont la guerre civile syrienne contre l'État islamique à Kobané et à Raqqa. Venue en France pour soigner ses blessures de guerre depuis deux ans, elle était la responsable nationale du Mouvement des femmes kurdes en France et avait également des responsabilités internationales. Elle s'était notamment investie dans le soutien au mouvement de protestation iranien. L'asile lui avait été refusé[26],[27],[28],[29].

Mehmet Şirin Aydin, dit Mîr Perwer[30], originaire de Muş[31], était un auteur-compositeur-interprète. Il bénéficiait du statut de réfugié politique, après avoir passé deux ans en prison en Turquie, poursuivi pour ses textes engagés et son soutien au parti turc HDP[27],[28],[29]. Il était marié et avait un enfant de six ans[31], restés au Kurdistan[27].

Abdulrahman Kizil, âgé de 48 ans, était originaire du Bakur. Réfugié politique, il était un membre actif du centre culturel[27],[28],[29].

Enquête

Une enquête a été ouverte pour assassinat, homicides volontaires, violences aggravées et infractions à la législation sur les armes[32]. L'enquête est confiée à la brigade criminelle de la DRPJ[33].

Le suspect, William M., un homme de 69 ans, né le à Montreuil (Seine-Saint-Denis) est interpellé sur place[18],[19]. Conducteur de train de la SNCF à la retraite depuis 2018[34], il vivait dans le 2e arrondissement[19],[18]. Il est connu de la justice pour deux tentatives d'homicide et pour violences aggravées et infraction à la législation sur les armes[18]. Malgré ses nombreuses condamnations, il n'a jamais été inscrit au fichier national des personnes interdites d'acquisition et de détention d'armes et aucune perquisition n’avait été menée à son domicile[35]. Passionné d'armes et tireur sportif[35], il dit s'être procuré le Colt 45 utilisé dans la fusillade auprès d'« un ami » qu'il avait rencontré dans un club de tir à Versailles[19]. Il aurait indiqué avoir agi car « raciste »[36],[37], et aurait tenu des propos incohérents lors de son interpellation, en annonçant aux policiers qu'il « n’aimait pas les Kurdes »[3].

Lors de l'enquête, le parquet de Paris informe qu'il aurait « cherché à abattre des étrangers à Saint-Denis » avant de changer d'avis et de viser la communauté kurde, face au manque de personnes dans les rues[4],[5], il se serait décrit comme « dépressif » et « suicidaire », il précise « ne pas avoir fixé à l'avance le nombre de victimes », mais avait « l'intention d'utiliser toutes les munitions et de se suicider avec la dernière balle », il indique en vouloir aux Kurdes pour avoir « constitué des prisonniers lors de leur combat contre Daech au lieu de les tuer »[23],[20].

En 2016, victime d'un vol par effraction, il poignarde un cambrioleur avec un couteau de cuisine, il est condamné à douze mois d’emprisonnement ferme en [38],[35]. Ce cambriolage aurait déclenché chez lui une « haine pathologique des étrangers »[23],[20]. En 2017, il est condamné à six mois de prison pour détention prohibée d’armes[19].

Le , il attaque un camp de migrants au parc de Bercy avec un sabre[39],[40], blessant trois migrants et déchirant six tentes[41],[42]. Il est visé par une enquête pour « violences à caractère raciste avec armes »[43]. Lors des auditions devant le juge d’instruction, il aurait proféré des propos d'« un racisme sans ambiguïté »[19], il a été libéré le et placé sous contrôle judiciaire[41],[38].

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin déclare que le suspect ne faisait pas l'objet d'un fichage lié à « l'ultra-droite » et qu'il « n'était pas connu des services de renseignement, ni de la Direction générale de la Sécurité intérieure »[44]. Il ajoute qu'il cherchait « manifestement à s'en prendre à des étrangers »[45] et qu'il avait « agi seul »[46].

Quelques heures après les faits, la chaine de télévision M6 interroge le père du suspect, qui déclare que son fils « est un cinglé, un abruti » qui « ne vivait pas comme tout le monde », en plus d'être quelqu'un de « taiseux », et que « sa mère essayait de le remettre sur les rails »[47].

Le journal L'Humanité note que le tueur a été déposé par une voiture devant le centre culturel kurde, ce qui signifie peut-être qu'il visait à attaquer spécifiquement la réunion de femmes kurdes qui devait s'y tenir[48].

Le , la garde à vue est interrompue pour un transfert du suspect en psychiatrie[49] puis reprend le lendemain en vue d'une présentation du suspect le lundi 26 à un juge d'instruction[25].

Le parquet national antiterroriste suspend son jugement, en date du , et décide de ne pas se saisir encore de l'affaire, attendant les résultats de l'évaluation de l'enquête psychiatrique, en s'appuyant sur le fait que la santé mentale de l'assaillant ne permettrait pas de classer l'affaire comme du terrorisme[50],[51].

Réactions

En France

Manifestations

Peu de temps après la conférence de presse sur les lieux de la tuerie par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, plusieurs rassemblements sont organisés en France. À Paris, le cortège réunit plusieurs milliers de personnes, et des drapeaux du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ou à l'effigie des trois militantes assassinés en 2013 sont brandis. D'après l'AFP, quelques dizaines de personnes jettent des projectiles. La préfecture de police affirme que des vitres ont été « étoilées » et annonce onze interpellations pour des « dégradations »[52].

Politiques et communautaires

Le jour même, via Twitter, le chef de l'État Emmanuel Macron ainsi que la Première ministre Élisabeth Borne adressent leurs « pensées » aux « victimes » d'un « acte odieux » et remercient les policiers. La gauche dénonce un « attentat » (Clémentine Autain) « terroriste » (Jean-Luc Mélenchon) d'« extrême droite » (Fabien Roussel, Mathilde Panot, Olivier Faure, Anne Hidalgo), « raciste » (Fabien Roussel, Marine Tondelier, Mathilde Panot), visant la « communauté kurde » (Fabien Roussel, Anne Hidalgo), et appelle à la « protection de nos alliés kurdes » (Jean-Luc Mélenchon). La droite envoie ses « pensées » aux « victimes » (Éric Ciotti, Hervé Morin). L'extrême droite, quant à elle, dénonce la remise en liberté de l'« auteur des faits » (Jordan Bardella), accusant le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin (Florian Philippot) de « laxisme » (Laurent Jacobelli), après avoir évoqué « stupeur et émotion » après « la fusillade » (Marine Le Pen)[53],[54].

Le porte-parole du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) Agit Polat juge « inadmissible qu'aujourd'hui [le 23 décembre 2022] dans le cadre de cette affaire, le caractère terroriste ne soit pas retenu », il déclare que « la situation politique en Turquie [nous] laisse très clairement penser que ce sont des assassinats politiques » et qu'il ne s'agit pas, selon lui, « d'un simple militant d'extrême droite »[55].

Au Kurdistan

À l'international

Notes et références

  1. J-M.L., « Faits-divers. Tuerie à Paris : la piste de l’attentat raciste privilégiée », sur Le Progrès, (consulté le )
  2. a et b Stéphane Sellami et Pascal Ceaux, « Le suspect du triple meurtre à Paris s’est déclaré « raciste » devant la police », sur Le JDD (consulté le )
  3. a et b Aubin Laratte, Jean-Michel Décugis et Nicolas Goinard, « Attaque à Paris : ce que l’on sait du suspect, William M., déjà connu pour avoir agressé des migrants », sur Le Parisien, (consulté le )
  4. a et b « Kurdes tués à Paris: le suspect voulait d'abord s'en prendre à des étrangers à Saint-Denis », sur BFMTV (consulté le )
  5. a et b « Fusillade à Paris : une première tentative a eu lieu à Saint-Denis », sur www.rtl.fr (consulté le )
  6. « Omer Güney, assassin présumé de trois militantes kurdes à Paris, meurt avan », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  7. Bruno Rieth, « Triple assassinat des Kurdes à Paris : l’étau se resserre autour des services secrets turcs », sur www.marianne.net, 2021-03-28utc06:00:00+0100 (consulté le )
  8. AFP, « Triple assassinat de militantes kurdes : un appel à lever le secret défense », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. E.Pelletier, C.Morand, L.Pekez, D.Brignand, V.Llado et E.Jarlot, « Ultra-droite : la résurgence de la violence inquiète les services de renseignements », sur France 2, (consulté le )
  10. Pierre Plottu et Maxime Macé, « Menace terroriste d'extrême droite : la France en première ligne », sur Libération, (consulté le )
  11. (en) « Right-Wing Extremism and Terrorism in Europe Current Developments and Issues for the Futur », sur PRISM | National Defense University (consulté le ).
  12. AFP, « Coups de feu à Paris : plusieurs morts après une attaque armée près d’un centre culturel kurde dans le 10ᵉ arrondissement », sur Le Monde, .
  13. a b et c Arthur Pereira et Nicolas Barreiro, « DOCUMENT RTL - Fusillade à Paris : un témoin raconte la scène d'horreur », sur RTL, (consulté le )
  14. AFP, « Une attaque fait 3 morts à Paris : l'entrée de l'assaillant dans un salon de coiffure a été filmée par une caméra de surveillance », sur RTL Info, (consulté le )
  15. « "Il a tiré à l'aveugle": un témoin de la fusillade du 10e arrondissement de Paris raconte », sur BFMTV (consulté le )
  16. AFP, « Trois morts dans une fusillade à Paris : bilan, profil du tireur, échauffourées… Ce que l’on sait du drame », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  17. (it) « Strage nel centro culturale curdo, il procuratore di Parigi: "Chi ha sparato voleva uccidere stranieri" », sur la Repubblica, (consulté le )
  18. a b c et d A.S et Raphaël Maillochon, « Ancien cheminot, déjà connu de la justice... le profil du suspect de la fusillade à Paris se dessine », sur TF1 Info, (consulté le )
  19. a b c d e f et g Stéphane Sellami et Pascal Ceaux, « Fusillade à Paris contre un centre kurde : l’inquiétant profil du tireur », sur Le JDD, (consulté le )
  20. a b et c « Tuerie à Paris. Le suspect voulait tuer « des étrangers », d'abord à Saint-Denis puis rue d'Enghien », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  21. « Fusillade à Paris : le mobile raciste ajouté à l'enquête, la garde à vue du suspect prolongée », sur TF1 INFO, (consulté le )
  22. AFP, « Le suspect de la fusillade de Paris dit avoir agi par racisme », sur 20 minutes, (consulté le )
  23. a b et c « Kurdes tués à Paris : le suspect présenté ce lundi à un juge d'instruction », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  24. « Paris : ce que l'on sait des coups de feu qui ont causé la mort de trois personnes et fait trois blessés », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  25. a et b « Fusillade à Paris : haine pathologique d'un retraité », La Nouvelle République, 25 décembre 2022.
  26. Eve Szeftel, « Attaque raciste contre les Kurdes : Emine Kara «a protégé la France, la France ne l’a pas protégée» », sur Libération, (consulté le ).
  27. a b c et d Lou Roméo, « Combattante, musicien, réfugié politique : les trois victimes kurdes de l’attaque à Paris », sur France 24, (consulté le ).
  28. a b et c Marie-Liévine Michalik, « Tuerie à Paris : qui sont les trois victimes kurdes  ? », sur Le Figaro, (consulté le ).
  29. a b et c Soren Seelow et Christophe Ayad, « La communauté kurde sous le choc et en colère après la tuerie de la rue d’Enghien », sur Le Monde, (consulté le ).
  30. (tr) Gazete Duvar, « Paris’te katledilen Perwer’in cenazesi memleketine getirilecek », sur Gazete Duvar, (consulté le )
  31. a et b « Sanatçı Mir Perwer’in cenazesi memleketine getirilecek », sur Rudaw (consulté le )
  32. « Fusillade mortelle à Paris : une enquête ouverte pour assassinat, homicides volontaires et violences aggravées », sur l'Union, (consulté le )
  33. « Paris : ce que l'on sait de l'attaque dans le 10e arrondissement, qui a fait au moins trois morts », sur Franceinfo, (consulté le )
  34. « Victimes, suspect, enquête... Ce que l'on sait au lendemain des tirs meurtriers à Paris », sur BFMTV (consulté le )
  35. a b et c Nicolas Goinard et Jean-Michel Décugis, « Fusillade à Paris : William M., un retraité «taciturne» et passionné d’armes qui avait déjà essayé de tuer », sur Le Parisien, (consulté le )
  36. Stéphane Sellami et Pascal Ceaux, « Le suspect du triple meurtre à Paris s’est déclaré « raciste » devant la police », sur Le JDD, (consulté le )
  37. « Kurdes tués à Paris : la garde à vue du suspect levée pour raisons de santé », sur LEFIGARO, (consulté le )
  38. a et b Guillaume Chieze et Nicolas Barreiro, « Fusillade à Paris : pourquoi le suspect a-t-il été remis en liberté ? », sur RTL, (consulté le )
  39. LP et Guillaume Biet, « Fusillade à Paris : trois morts et trois blessés dont un en urgence absolue, un homme interpellé », sur RMC, (consulté le )
  40. Mélanie Bertrand, Cécile Danré et M.D., « Fusillade à Paris : le suspect avait attaqué un camp de migrants au sabre, il venait d'être libéré », sur BFMTV, (consulté le )
  41. a et b « Fusillade mortelle à Paris : l'auteur présumé avait déjà perpétré une attaque au sabre en 2021 », sur TF1 Info, (consulté le )
  42. « Fusillade à Paris : «Taiseux» et «renfermé», le suspect est un sexagénaire connu de la justice », sur LEFIGARO, (consulté le )
  43. « Fusillade dans le 10ème arrondissement : l'auteur des coups de feu était visé par une enquête pour "violences à caractère raciste avec armes" », sur BFMTV, (consulté le )
  44. Théo Putavy, « Fusillade à Paris : Darmanin annonce que "le suspect n'était pas fiché" et "a manifestement agi seul" », sur BFMTV, (consulté le )
  45. « VIDEO. Attaque mortelle à Paris : le tireur a voulu "manifestement s'en prendre à des étrangers", mais on ignore s'il visait des Kurdes, affirme Gérald Darmanin », sur Franceinfo, (consulté le )
  46. « Ce que l’on sait de William M., 69 ans, soupçonné d’avoir tué au moins trois personnes devant un centre culturel kurde à Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  47. Anne Le Henaff et Guillaume Dosda, « DOCUMENT M6 - Fusillade à Paris : "Il est cinglé, c'est un abruti", réagit le père du suspect », sur RTL, (consulté le )
  48. Pierre Barbancey, « Le tueur de la rue d’Enghien en mission contre les militants kurdes ? », sur L'Humanité, (consulté le )
  49. « Fusillade à Paris : le suspect transféré en psychiatrie, sa garde à vue levée », sur ladepeche.fr (consulté le )
  50. « Tirs meurtriers à Paris : pourquoi le caractère terroriste n’a pas été retenu ? » Accès libre, sur L'Union, (consulté le )
  51. Matthieu Suc, « « Attentat », « terrorisme » : des notions à géométrie variable », sur Mediapart (consulté le )
  52. « Hommage aux Kurdes tués à Paris : des violences en marge de la manifestation, onze personnes interpellées », sur Le Monde, (consulté le ).
  53. « Après l’attaque contre un centre culturel kurde à Paris, élus et responsables politique affiche leur « stupeur », la gauche dénonce l’extrême droite », sur Le Monde, (consulté le ).
  54. Nicolas Massol, « Attaque à Paris : la gauche pointe la responsabilité de l’extrême droite », sur Libération, (consulté le ).
  55. a b et c « Tuerie à Paris : Retrouvez le suivi des événements qui ont fait trois morts et trois blessés », sur BFM Paris Île-de-France, (consulté le )
  56. AFP, « Kurdes tués à Paris: en Syrie, des centaines de manifestants pour rendre hommage aux trois martyrs », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  57. Jeanne Bulant et AFP, « Tirs meurtriers à Paris : Anthony Blinken présente ses condoléances après un "jour funeste" », sur BFMTV, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes