« Fouace (Aveyron) » : différence entre les versions
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Dans l'Aveyron, le Cantal, la Lozère, le commerce de la fouasse est largement alimenté par des transformations de la petite [[industrie agroalimentaire]] aveyronnaise et, pour de moindres volumes, par quelques artisans. |
Dans l'Aveyron, le Cantal, la Lozère, le commerce de la fouasse est largement alimenté par des transformations de la petite [[industrie agroalimentaire]] aveyronnaise et, pour de moindres volumes, par quelques artisans. |
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{{non neutre|De ce fait, la grande majorité des préparations proposées à la vente ressemblent à de la brioche industrielle standardisée. D'un prix attractif, elles sont souvent à base d'une pâte levée rapidement, élaborée avec des blés à fort rendement et de l'arôme artificiel de fleur d'oranger. La pâtisserie obtenue, s'éloignant de la fouasse domestique, dégage peu de saveur, est moins digeste, à une mie trop aérée et n'a qu'un faible pouvoir de conservation.}} |
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== Notes et références== |
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Version du 17 novembre 2022 à 12:33
Fouace, fouasse, foassa | |
Autre(s) nom(s) | improprement parfois fogassa, fougasse |
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Lieu d’origine | Aveyron, une partie du Cantal, une partie de la Lozère |
Place dans le service | en-cas, déjeuner, dessert |
Température de service | froide ou tiède |
Ingrédients | froment, eau, œufs, beurre, sucre, eau de fleur d'oranger, levain, sel |
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La fouace[1], fouasse ou foassa est un gros pain en forme de couronne élaboré dans le Rouergue et la Haute-Auvergne. Il s'agit d'une fabrication ménagère de pâte à pain, parfumée d'eau de fleur d'oranger, légèrement sucrée et beurrée, assez dense, à base de farine de blé tendre et enrichie avec des œufs. Elle fait l'objet d'une panification sur levain. Préservée du dessèchement, elle se conserve facilement une grosse semaine.
Elle ne doit pas être confondue avec la fouasse ou fouée du Chinonais et du Saumurois, la fouace de La Haie-Fouassière dite « nantaise » ou la fouace de Vendée.
Étymologie
Du rouergat « foassa » issu du bas-latin « foassia » (pain cuit sous la cendre) lui-même dérivé du latin « focus » (foyer).
Les francisations (« fouace », « fouasse ») cohabitent avec l'appellation rouergate originelle.
Composition
La fouasse se compose de farine de froment, d'œufs, de beurre, d'eau, de levain, de sucre, d'eau de fleur d'oranger et de sel.
Commerce
Dans l'Aveyron, le Cantal, la Lozère, le commerce de la fouasse est largement alimenté par des transformations de la petite industrie agroalimentaire aveyronnaise et, pour de moindres volumes, par quelques artisans.
De ce fait, la grande majorité des préparations proposées à la vente ressemblent à de la brioche industrielle standardisée. D'un prix attractif, elles sont souvent à base d'une pâte levée rapidement, élaborée avec des blés à fort rendement et de l'arôme artificiel de fleur d'oranger. La pâtisserie obtenue, s'éloignant de la fouasse domestique, dégage peu de saveur, est moins digeste, à une mie trop aérée et n'a qu'un faible pouvoir de conservation.[non neutre]
Notes et références
- Informations lexicographiques et étymologiques de « fouace » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.