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Tamerza cascade.jpg|Oued et cascade près du village.
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== Histoire ==
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La tache verte de la [[palmeraie]] de Tamerza tranche sur le décor minéral environnant. Précédant l'oasis, le vieux village, abandonné en [[1969]] à la suite d'[[inondation]]s meurtrières qui font plus de 400 morts en Tunisie, étale ses constructions sur la rive de l'[[oued]] El Horchane dont le [[Cours d'eau#Lit|lit]] forme un large boulevard raboté et nu qui dit toute la violence des pluies dans cette région. Seul le [[Marabout (islam)|marabout]] est encore utilisé.
La tache verte de la [[palmeraie]] de Tamerza tranche sur le décor minéral environnant. Précédant l'oasis, le vieux village, abandonné en [[1969]] à la suite d'[[inondation]]s meurtrières qui font plus de 400 morts en Tunisie, étale ses constructions sur la rive de l'[[oued]] El Horchane dont le [[Cours d'eau#Lit|lit]] forme un large boulevard raboté et nu qui dit toute la violence des pluies dans cette région. Seul le [[Marabout (islam)|marabout]] est encore utilisé.


Selon plusieurs sources, un commando du [[Groupe islamique armé|GIA]] algérien aurait tué, le {{date|11 février 1995}}, six [[Garde nationale (Tunisie)|gardes nationaux]] près de l'oasis. Une revendication est publiée le [[20 février]]<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Salah-Eddine Sidhoum|titre=Algérie : chronologie d’'une tragédie cachée (11 janvier 1992 – 11 janvier 2002)|url=http://www.algeria-watch.org/mrv/2002/chrono/chrono_1995.htm|date=13 décembre 2009|site=algeria-watch.org|consulté le=8 juillet 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Chronologie février 1995|périodique=[[L'Humanité]]|numéro=|date=6 juillet 1995|pages=|issn=0242-6870|lire en ligne=https://www.humanite.fr/node/108275|consulté le=8 juillet 2018|id=}}.</ref>. Le journal français ''[[Le Monde]]'' du {{date|16 février 1995}} rapporte que « l'attaque du poste-frontière de Tamerza a été démentie par Tunis qui tente de réduire l'affaire à un banal accident de la route »<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Catherine Simon|titre=Six gardes nationaux tunisiens ont été tués par des islamistes venus d'Algérie|périodique=[[Le Monde]]|numéro=|date=16 février 1995|pages=|issn=0395-2037|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/02/16/six-gardes-nationaux-tunisiens-ont-ete-tues-par-des-islamistes-venus-d-algerie_3837447_1819218.html?xtmc=six_gardes_nationaux_tunisiens&xtcr=10|consulté le=8 juillet 2018|id=}}.</ref>.
Selon plusieurs sources, un commando du [[Groupe islamique armé|GIA]] algérien aurait tué, le {{date|11 février 1995}}, six [[Garde nationale (Tunisie)|gardes nationaux]] près de l'oasis. Une revendication est publiée le [[20 février]]<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Salah-Eddine Sidhoum|titre=Algérie : chronologie d’'une tragédie cachée (11 janvier 1992 – 11 janvier 2002)|url=http://www.algeria-watch.org/mrv/2002/chrono/chrono_1995.htm|date=13 décembre 2009|site=algeria-watch.org|consulté le=8 juillet 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Chronologie février 1995|périodique=[[L'Humanité]]|date=6 juillet 1995|pages=|issn=0242-6870|lire en ligne=https://www.humanite.fr/node/108275|consulté le=8 juillet 2018}}.</ref>. Le journal français ''[[Le Monde]]'' du {{date|16 février 1995}} rapporte que « l'attaque du poste-frontière de Tamerza a été démentie par Tunis qui tente de réduire l'affaire à un banal accident de la route »<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Catherine Simon|titre=Six gardes nationaux tunisiens ont été tués par des islamistes venus d'Algérie|périodique=[[Le Monde]]|date=16 février 1995|pages=|issn=0395-2037|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/02/16/six-gardes-nationaux-tunisiens-ont-ete-tues-par-des-islamistes-venus-d-algerie_3837447_1819218.html?xtmc=six_gardes_nationaux_tunisiens&xtcr=10|consulté le=8 juillet 2018}}.</ref>.


== Références ==
== Références ==

Version du 13 octobre 2022 à 15:39

Tamerza
Tamerza
Oasis de Tamerza.
Administration
Pays Drapeau de la Tunisie Tunisie
Gouvernorat Tozeur
Délégation(s) Tameghza
Maire Abdelaziz Hajji (Ennahdha)[1]
Code postal 2212
Démographie
Population 2 334 hab. (2014[2])
Géographie
Coordonnées 34° 23′ nord, 7° 57′ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
Voir sur la carte topographique de Tunisie
Tamerza
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
Voir sur la carte administrative de Tunisie
Tamerza

Tamerza (arabe : تمغزة) ou Tameghza est une oasis de montagne située au centre-ouest de la Tunisie (gouvernorat de Tozeur). Elle est située à environ 450 kilomètres de Tunis et 70 kilomètres de Tozeur.

C'est dans cette région des oasis de montagnes que sont tournées certaines scènes du film Le Patient anglais.

Histoire

Le site appartenait sous le nom d'Ad Turres au limes saharien reliant Tébessa à Gafsa. Il était alors chargé de la défense des frontières de l'Empire romain avant de devenir le siège d'un évêché sous les Byzantins[3]. On décèle d'ailleurs, dans certaines maisons du village, des matériaux antiques.

La tache verte de la palmeraie de Tamerza tranche sur le décor minéral environnant. Précédant l'oasis, le vieux village, abandonné en 1969 à la suite d'inondations meurtrières qui font plus de 400 morts en Tunisie, étale ses constructions sur la rive de l'oued El Horchane dont le lit forme un large boulevard raboté et nu qui dit toute la violence des pluies dans cette région. Seul le marabout est encore utilisé.

Selon plusieurs sources, un commando du GIA algérien aurait tué, le , six gardes nationaux près de l'oasis. Une revendication est publiée le 20 février[4],[5]. Le journal français Le Monde du rapporte que « l'attaque du poste-frontière de Tamerza a été démentie par Tunis qui tente de réduire l'affaire à un banal accident de la route »[6].

Références

  1. « Tunisie – Municipales 2018 : des nouveaux Conseils municipaux installés », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
  2. (ar) « Populations, logements et ménages par unités administratives et milieux » [PDF], sur census.ins.tn (consulté le ).
  3. Georges Pillement, La Tunisie inconnue, Paris, Albin Michel, coll. « Les guides Pillement », , 297 p., p. 210.
  4. Salah-Eddine Sidhoum, « Algérie : chronologie d’'une tragédie cachée (11 janvier 1992 – 11 janvier 2002) », sur algeria-watch.org, (consulté le ).
  5. « Chronologie février 1995 », L'Humanité,‎ (ISSN 0242-6870, lire en ligne, consulté le ).
  6. Catherine Simon, « Six gardes nationaux tunisiens ont été tués par des islamistes venus d'Algérie », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).

Lien externe