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== Biographie ==
== Biographie ==
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=== Jeunesse et formation ===
Il est docteur en droit de l'[[Université libre de Bruxelles]] en 1891 et s'inscrit au Barreau de Bruxelles.
Adolphe Eugène Jean Henri Max est né le 30 décembre 1869 à Bruxelles, au 7 rue des Ursulines<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=Nl|auteur1=Jos Laporte|titre=De Burgmeesters van de stad Brussel 1830-1984 en hun voorouders|passage=168-174|lieu=Bruxelles|éditeur=Vlaamse Vereiniging voor familiekunde|date=2000|pages totales=192}}</ref>. Son père est le médecin Henri Eugène Max (1842-1903) et sa mère Ernestine Laure Wetrens (1844-1904)<ref name=":0" />. Il a un frère cadet, Georges Max (1868-1955)<ref>{{Lien web |langue=nl |auteur=Greta Neskens |titre=Henri Eugène MAX |url=https://gw.geneanet.org/gneskens?lang=fr&n=max&oc=0&p=henri+eugene |site=Geneanet |consulté le=2022-09-18}}</ref>. Vers 1873-1879, la famille déménage au 59 rue Joseph II. Adolphe Max y vivra jusqu'à sa mort<ref name=":0" />.

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=== Bourgmestre de Bruxelles ===
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Version du 18 septembre 2022 à 20:09

Adolphe Max, né à Bruxelles le et mort le , est un homme politique libéral belge. Il a été bourgmestre de Bruxelles de 1909 à sa mort.

Biographie

Jeunesse et formation

Adolphe Eugène Jean Henri Max est né le 30 décembre 1869 à Bruxelles, au 7 rue des Ursulines[1]. Son père est le médecin Henri Eugène Max (1842-1903) et sa mère Ernestine Laure Wetrens (1844-1904)[1]. Il a un frère cadet, Georges Max (1868-1955)[2]. Vers 1873-1879, la famille déménage au 59 rue Joseph II. Adolphe Max y vivra jusqu'à sa mort[1].

Adolphe Max fait des études secondaires à Bruxelles et Ixelles. Il étudie ensuite à l'Université libre de Bruxelles où il obtient un doctorat en droit en 1891[1]. Il fait son stage d'avocat chez Louis Hymans et s'inscrit au Barreau de Bruxelles[1].

Bourgmestre de Bruxelles

Comme sa famille, Adolphe Max montre très jeune un intérêt pour le libéralisme. A l'âge de 16 ans, il fonde avec Raoul Warocqué, la Jeune Garde de la Ligue libérale moderne dont il est aussi le secrétaire[1]. Il est ensuite secrétaire de la Ligue libérale et collabore à deux hebdomadaires Le Petit Bleu du matin et La Liberté dont il devient le rédacteur en chef[1].

Conseiller communal de Bruxelles en 1903, échevin de la ville en 1908, il succède en 1909 à Émile De Mot comme bourgmestre de Bruxelles. Lors de l'invasion des troupes allemandes au début de la Première Guerre mondiale, il résiste à la tutelle allemande et refuse d'exercer son mandat sous le joug allemand. Il est arrêté et emprisonné et passe toute la guerre dans différentes prisons allemandes tandis que Maurice Lemonnier puis Louis Steens le remplacent à la fonction de bourgmestre. Le il quitte la prison de Goslar.

Après la guerre et son retour triomphal à Bruxelles, sa bravoure lui vaut le titre de ministre d'État et il est élu à l'Académie royale de Belgique.

Il devient à partir de 1921, le premier bourgmestre de la Ville de Bruxelles issu de la fusion des anciennes communes de Bruxelles, Haeren, Laeken et Neder-Over-Heembeek.

En 1919, il est élu député de l'arrondissement de Bruxelles. En tant que parlementaire, il lutte en faveur du suffrage universel et de l'octroi du droit de vote aux femmes (le suffrage universel est introduit en 1919 et le droit de vote pour les femmes en 1948).

En tant que bourgmestre, il est entre autres responsable de la construction du palais des beaux-arts et de l'organisation de l'Exposition universelle au Heysel en 1935 (les « Palais du centenaire » sont encore utilisés pour des foires et des expositions).

Il sera également président d'honneur de l'ULB, du Cercle du Libre Examen (Librex)[3] de l'ULB ainsi que de l'Union des Anciens Étudiants de l'ULB (UAE)[4]. Une petite médaille patriotique signée par Godefroid Devreese de trois centimètres de diamètre le représente en 1914 en habit de bourgmestre décoré de deux décorations et armes de Bruxelles. Au verso de celle-ci un coq chantant sur un petit monticule portant la balance de la justice et ce texte : « Les vertus civiques : justice, vigilance, charité ». Il fut président du Club des 33.

L'une des principales artères centrales de la ville porte son nom, le Boulevard Adolphe Max, et il existe également un athénée Adolphe Max et une Bibliothèque communale Adolphe Max. Une place du 9e arrondissement de Paris lui est dédiée, la place Adolphe-Max et une avenue dans le 5e arrondissement à Lyon, l'avenue Adolphe-Max.

Sources

  • Robert Catteau, Notice sur la vie et les travaux de Adolphe Max, Université Libre de Bruxelles, Rapport sur l'année académique 1945-1946.
  • Claire Bernard, Adolphe Max, dans : Biographie nationale de Belgique, Tome XXX, Bruxelles, 1958
  • Paul Van Molle, Le Parlement Belge, 1894-1972, Anvers, 1972

Liens externes

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Références

  1. a b c d e f et g (nl) Jos Laporte, De Burgmeesters van de stad Brussel 1830-1984 en hun voorouders, Bruxelles, Vlaamse Vereiniging voor familiekunde, , 192 p., p. 168-174
  2. (nl) Greta Neskens, « Henri Eugène MAX », sur Geneanet (consulté le )
  3. « . [ En Bordeaux et Bleu ] », sur blogspot.be (consulté le ).
  4. « Digithèque de l'ULB : Biographies », sur ac.be (consulté le ).