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Deux préfectures ont des subdivisions particulières qui leur sont propres : [[Hokkaidō]] qui a tout son territoire divisé en [[sous-préfectures du Japon|sous-préfectures]] et [[Tokyo]] qui présente elle aussi des circonscriptions administratives particulières à travers les vingt-trois [[arrondissement spécial de Tokyo|arrondissements spéciaux]] (qui ont statut de [[municipalité (Japon)|municipalités]] urbaines sans en avoir toutes les compétences, certaines étant exercées directement par le Gouvernement métropolitain) et les quatre sous-préfectures insulaires du [[Océan Pacifique|Pacifique]]. Sinon, toutes les [[préfectures du Japon|préfectures]] (ou [[sous-préfectures du Japon|sous-préfectures]]) sont organisées en [[municipalité (Japon)|municipalités]] urbaines (les [[ville (Japon)|villes]]) ou rurales (les [[bourg (Japon)|bourgs]] et [[village (Japon)|villages]], eux-mêmes regroupés en [[district (Japon)|districts ruraux]]).


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Version du 15 septembre 2022 à 19:54

sDeuschuasgcuiiusdhdusiegfiulhagdasygdagtidgaysdagdy8ahgdgayudiyugwdibwdughawiuhadaduqweahudhuhduhsdhsgdhsgydauigdyuagdyugauygdudgwdyydhgydgywgdyawux prdwudhuaegfgau7tfaebfuigrsfseéfectfefaesdures ofefedafnt des subdivefisseions particulières qui leur sont propres : Hosadkkaidō qui a tout son territoire divisé en sous-préfectures et Tokyo qui présente elle aussi afdes circonscriptfdions administratives particulières à travewadrs les dsvingt-trois arrondissements spéciaux (qui onasxct statut zde municipalités urbaines sans en avefeaofir tefaeoutes les compétences, certainesswad sétadant exercées directements par le Gouveravdajsdgvjvakjufdjawyrskuwfwgrwyduwm,wqnemez«ntwd métropolitain) et les quatre sous-préfectures insulaires du Paciewffique. Sinon, toutes les préfecturesds (ou sousds-préfdssdecsdturdsddases) sont ox«szrganisées en municipalités urbaines (les villes) ou rurales (les bourgs et villages, eux-mêmes regroupés en districts rwsdsssdasadaudwraduawxsd).sassdddda

Tokyo.
Osaka.

Les principales villes du Japon classées par ordre décroissant d'habitants sont (chiffres de 2005)[1] :

L'agglomération de Tokyo, englobant entre autres Yokohama, Kawasaki, Chiba et Saitama est, avec plus de 33 millions d'habitants[3], l'aire urbaine la plus peuplée du monde.

Relief

Carte topographique du Japon.

Les montagnes occupent 71 % du territoire, les piémonts 4 %, les plaines hautes 12 % et les plaines basses 13 %. Seulement un peu plus du cinquième du territoire est habitable (80 500 km2) et la plus grande plaine de l'archipel, celle du Kantō, n'atteint pas 15 000 km2[4]. Le massif montagneux des Alpes japonaises s'étire du nord au sud sur plus de 1 800 km, le long des 4 îles principales. Le point culminant du Japon est le célèbre mont Fuji[note 1] atteignant 3 776 m d'altitude. Il s'agit d'un relief volcanique, toujours actif mais peu menaçant.

La rareté des plaines (excepté près des littoraux), très peuplées (plus de 800 habitants par km2 sur la côte est de Honshū), oblige l'exploitation des collines et des montagnes eat doodoo fart avec le système des cultures en plateaux (les versants sont recouverts de bassins successifs de taille décroissante avec la hauteur, permettant la culture du riz, du sojaetc.). Si les côtes du Japon sont longues (33 000 km) et d'une grande variété, les fleuves sont courts, pentus et violents et se prêtent peu à la navigation[4].

Le Japon exprime avant tout par sa géographie le contraste le plus remarquable qui soit au monde entre un milieu éminemment ingrat qui n'offre à ses habitants qu'une superficie cultivable inférieure à 78 000 km2 (moins de 24 % de la superficie totale) et la présence de 127 millions d'habitants (chiffre de 2007).

Volcanisme et séismes

Le volcan Sakurajima, sur île de Kyūshū.

Comme le Japon est situé dans une zone de subduction de quatre plaques tectoniques (Pacifique, Nord-américaine, des Philippines et Eurasiatique), de nombreux volcans, comme le mont Unzen, sur l'île de Kyūshū, sont actifs. En 2018, le Japon en compte 111[5].

Des milliers de secousses telluriques d'intensité variable (de 4 à 9 sur l'échelle de Richter) sont ressenties dans le Japon tout entier chaque année. Par ailleurs, les puissants et ravageurs tremblements du plancher sous-marin génèrent des raz-de-marée appelés tsunamis. 15 des séismes d'une magnitude égale ou supérieure à 6 recensés dans le monde surviennent au Japon[6]. Le Japon est le pays du monde le mieux préparé aux séismes et aux tsunamis. Il a consacré des milliards d'euros à la rénovation de bâtiments anciens et à l'équipement des nouveaux en amortisseurs de chocs. De hautes digues protègent nombre de villes côtières, et les routes d'évacuation en cas de tsunami sont bien signalées. Habitués à ce genre de catastrophes, les habitants ont pris des précautions systématiques. Ils ont mis en place un système doté d'ordinateurs très performants, système qui peut détecter la formation d'un tsunami, en déduire la hauteur des vagues ainsi que la vitesse de leur propagation et le moment où les vagues atteindront les côtes grâce à l'épicentre et à la magnitude du séisme. Ils transmettent aussi ces données aux pays du Pacifique, même à leurs concurrents, contrairement à la surveillance de l'océan Indien.

Les sources naturelles d'eau chaude (appelées onsen) sont nombreuses et très populaires. Elles ont souvent été aménagées en bains publics, hôtels ou stations thermales pour les séjours de villégiature et retraites de santé. On peut par exemple s'y baigner dans des « baignoires » naturelles de 40 à 65 °C.

Quelques séismes aux XXe et XXIe siècles ont été particulièrement dévastateurs :

Climat

Le Japon vu par satellite.

L'archipel est très étiré sur l'axe Nord-Sud de la latitude de Québec à celle de Cuba[4], le Japon possède une gamme climatique étendue[7]. L'île de Hokkaidō et le nord de Honshū connaissent un climat tempéré de type continental (acadien), avec des étés doux et des hivers froids avec de fortes chutes de neige qui tiennent au sol durant plusieurs mois. Tokyo, Nagoya, Kyoto, Osaka et Kobe, à l'est et au centre-ouest de la plus grande île (Honshū), ont un climat de type subtropical humide caractérisé par des hivers relativement doux, avec peu ou pas de neige, et des étés chauds et humides, avec une saison des pluies (tsuyu) de début juin à mi-juillet. Le climat de Fukuoka (Hakata), sur l'île de Kyūshū, est relativement tempéré avec des automnes et hivers doux. Cependant l'été est tropical, long, étouffant et ultra-pluvieux (de fin mai à fin septembre) combinant températures élevées — voire torrides — et forte humidité. Enfin, le climat des îles Ryūkyū, dont Okinawa Hontō, à l'extrême-sud de l'archipel nippon (latitude de Taïwan), est de type quasi-tropical, sans gel ni neige, avec des températures minimales hivernales supérieures à 16 °C[4].

L'archipel japonais connaît une alternance des vents et des courants marins qui influent sur son climat. En hiver, les vents sibériens déferlent sur la mer du Japon et provoquent d'énormes chutes de neige sur la côte occidentale de l'archipel. À l'inverse, la côte orientale est protégée par la chaîne des Alpes japonaises et connaît des hivers secs et ensoleillés, avec des températures tiédies par l'effet du courant chaud Kuroshio au sud-est. En été, le courant froid Oyashio abaisse les températures sur les côtes du nord-ouest[4].

L'archipel japonais est touché par les tempêtes tropicales et les typhons, surtout entre juin et octobre. En 2004, dix cyclones se sont abattus sur le Japon, parmi lesquels Meari qui a fait vingt-deux morts et six disparus. Le bilan matériel de la saison 2004 est catastrophique : au moins 155 milliards de yens (1,4 milliard de dollars américains ou un milliard d'euros) de dégâts. Les typhons les plus violents du XXe siècle au Japon ont dévasté Muroto (typhon Muroto de 1934) (trois mille morts) et la baie d'Ise en 1959 (cinq mille morts).

Records

Records de Japon
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Record de froid (°C)
date du record
−41
25/1902
−38,3
11/1902
−35,2
3/1895
−27,8
3/1965
−18,9
3/1934
−13,1
2/1981
−6,9
4/1966
−4,3
25/1972
−10,8
23/1976
−19,5
30/1984
−28,1
30/1970
−34,2
30/1907
−41
25/1/1902
Record de chaleur (°C)
date du record
29,7
7/1954
29
25/2001
30,2
22/1999
33,3
29/2005
39,5
26/2019
38,3
27/1991
41,1
23/2018
41
12/2013
38,3
1/2002
35,1
9/2013
34,2
4/1953
31,6
5/1952
41,1
23/7/2018
Source : JMA[8]


Biodiversité

De très nombreuses espèces animales et végétales ont été découvertes au Japon ou près de ses côtes, parfois endémiques. Elles ont souvent reçu l'épithète spécifique japonicus, japonica ou japonicum Ce lien renvoie vers une page d'homonymie. En 2019, le Japon comptait plus de 90 000 espèces d'animaux sauvages[9], dont l'ours brun, le macaque japonais, le chien viverrin japonais, la petite souris des champs japonaise et la salamandre géante japonaise[10].

Le Japon compte neuf écorégions forestières qui reflètent le climat et la géographie des îles. Elles comprennent des forêts subtropicales humides de feuillus dans les îles Ryūkyū et Bonin, des forêts tempérées de feuillus et mixtes dans les régions au climat doux des îles principales, et des forêts de conifères tempérées dans les parties froides des îles du nord[11].

Un vaste réseau de parcs nationaux a été créé pour protéger des zones importantes pour la flore et la faune, ainsi que 52 sites de zones humides Ramsar[12],[13]. Quatre sites ont été inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO pour leur valeur naturelle exceptionnelle[14].

Environnement

Centrale nucléaire d'Ikata.

L'histoire environnementale du Japon et les politiques actuelles reflètent un équilibre fragile entre le développement économique et la protection de l'environnement. Dans la rapidité de la croissance économique après la Seconde Guerre mondiale, les politiques d'environnement ont été délaissées par le gouvernement et les entreprises industrielles. Conséquence inévitable, la pollution a fortement sévi au Japon dans les années 1950 et 1960 et a entraîné certains fléaux comme la maladie de Minamata. Avec la montée des préoccupations sur le problème, le gouvernement a introduit de nombreuses lois sur la protection de l'environnement[15] en 1970 et a créé le Ministère de l'Environnement en 1971. Le premier choc pétrolier a également encouragé une utilisation plus efficiente de l'énergie au Japon en raison du manque de ressources naturelles[16]. Les questions environnementales actuellement prioritaires comprennent la pollution de l'air en zones urbaines (les NOx, ou oxydes d'azote, sont des substances toxiques irritantes pour les voies respiratoires), la gestion des déchets, l'eutrophisation de l'eau, la conservation de la nature, la gestion des produits chimiques et la coopération internationale pour la conservation de l'environnement[17].

Dans la première décennie du XXIe siècle, le Japon est devenu l'un des leaders mondiaux dans le développement de nouvelles techniques respectueuses de l'environnement. Les véhicules hybrides de Toyota et Honda ont été désignés comme ayant la plus haute économie de carburant et les plus basses émissions de gaz à effet de serre[18]. Ceci est dû à la technique de pointe des systèmes hybrides, aux biocarburants, à l'utilisation de matériel léger et à une meilleure ingénierie.

Le Japon prend également en considération les problèmes entourant le changement climatique. En tant que signataire du Protocole de Kyoto, et hôte de la conférence de 1997 qui l'a établi, le Japon est dans l'obligation de réduire ses émissions de dioxyde de carbone et de prendre d'autres mesures liées à la lutte contre le changement climatique. La Cool Biz, présentée par l'ancien Premier ministre Jun'ichirō Koizumi, avait pour cible la réduction de l'utilisation de l'énergie grâce à la réduction de l'utilisation de la climatisation dans les bureaux du gouvernement. Le Japon va forcer l'industrie à faire des réductions d'émissions de gaz à effet de serre, en vertu de ses obligations liées au Protocole de Kyoto[19].

Le Japon est classé parmi les plus mauvais élèves mondiaux en matière de pêche et de consommation de thon rouge et de chasse à la baleine[20]. Il est 4e pêcheur mondial de thon rouge de l'Atlantique avec 9 % des captures, ainsi qu'un fort importateur, aboutissant à une consommation locale estimée de 80 % des thons péchés en Méditerranée[21],[22]. Le thon rouge, en particulier le thon gras, est consommé sous forme de sushis, très recherché au Japon malgré la raréfaction de ce poisson. La baleine est chassée dans le cadre d'un programme de recherche scientifique, cependant la viande des baleines ainsi pêchée est ensuite vendue dans les restaurants japonais. Le Japon est à ce sujet soupçonné d'acheter les voix de petits pays (Tanzanie, Kiribati, îles Marshall) à la Commission baleinière internationale, monnayant leur vote contre des aides au développement[23]. Avec la Chine, le Japon bloque également la lutte contre la pêche des requins, responsable de la mort de plus de 100 millions de squales chaque année[24].

Les autorités japonaises sont critiquées par les associations écologistes, notamment en marge de la conférence de 2019 sur les changements climatiques (COP 25), pour leurs très faibles ambitions en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre au sein même de l'archipel. En outre, le Japon est devenu le plus grand financier des projets de centrales au charbon dans la planète. Les banques japonaises ont représenté, entre 2017 et 2019, 32 % de la totalité des prêts directs accordés dans le monde aux développeurs de centrales au charbon. Les trois mégabanques du pays - Mizuho, Mitsubishi UFJ Financial Group et Sumitomo Mitsui Financial Group - prennent les trois premières places du palmarès de ces financements, devant l'américaine Citigroup (4e) et la française BNP Paribas (5e). L'opinion publique reste très peu sensibilisée aux enjeux environnementaux. Les autorités politiques et les élites économiques du pays se refusent à renoncer aux financements de nouvelles centrales au charbon, mettant en avant des arguments géopolitiques ou financiers[25].

Le Japon est classé 30e dans le classement des pays en fonction de leur indice de durabilité environnementale[26]. En 2018, le jour du dépassement (date de l'année à partir de laquelle l'humanité est supposée avoir consommé l'ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) du Japon[note 2] est le [27].

Le Japon est un des pays au monde, avec la Colombie, le Costa Rica et le Mexique, à utiliser les plus fortes concentrations de pesticides[28]. Un tiers des espèces d'insectes recensées au Japon est en risque d'extinction[29].

Le Japon est après les États-Unis le deuxième pays le plus gros consommateur de plastique au monde. Depuis 2019, le pays ne peut plus exporter vers la Chine ses déchets plastiques, celle-ci ayant annoncé ne plus accepter d'être la « poubelle du monde ». 60 % des déchets plastiques sont donc désormais brûlés[30].

Le , le gouvernement japonais propose de fermer les centrales au charbon inefficaces, avec pour but de réduire sa dépendance énergétique au charbon d'ici 2030 et faire des énergies renouvelables une source d’électricité majeure[31].

Démographie

Le Japon comptait 126 millions d'habitants en 2018[32].

Gion matsuri.
Hanami au parc d'Ueno.

Le faible taux d'immigrants combiné à un taux de natalité bas fait que le Japon est actuellement en « hiver démographique » : le recul de l'âge de la retraite est à l'ordre du jour et des personnes âgées commencent même à être réembauchées pour combler le manque de main-d'œuvre jeune de plus en plus patent. Entre 1980 et 2005, la part des plus de soixante-cinq ans dans la population japonaise a doublé pour dépasser les 20 % en 2006, chiffre qui serait porté à 40 % en 2050.

Pour la première fois en 2005 la population a reculé, le pays perdant environ trente mille habitants, avec un taux de fécondité de 1,25 enfant par femme. Tokyo est passé sous la barre d'1 enfant par femme avec un taux de 0,98 dans un pays où les structures destinées à accueillir les enfants en bas âge sont rares. Par ailleurs, la mortalité a atteint son second record en 2008 avec environ 1,14 million de décès dans l'année, ce qui s'est traduit par 51 000 japonais de moins qu'en 2007[33].

En 2012, l'indicateur conjoncturel de fécondité du pays a remonté pour la 3e année consécutive après sa valeur la plus basse pour atteindre 1,39 enfant par femme (1,26 en 2005 ; 1,32 en 2006 ; 1,34 en 2007) : il y a eu 2 000 naissances de plus qu'en 2007, ce qui s'explique en partie par la bissextilité de l'année 2012.

À l'issue de l'année 2013, la population a continué à diminuer avec une baisse de plus de 244 000 habitants.

Sans modification démographique à court terme, le Japon comptera environ 90 millions d'habitants en 2050. À ce rythme, ils seront moins de soixante millions en 2100. 80 % des Japonais se disent très préoccupés par les conséquences du vieillissement de la population pour leurs retraites, les dépenses de santé et la fiscalité. Selon les prévisions actuelles, un Japonais sur trois sera âgé de plus de 64 ans en 2035[34].

De plus, la répartition de la population est hétérogène, essentiellement concentrée sur la bande littorale sud du pays alors que l'intérieur du pays et l'île de Hokkaidō sont très peu peuplés. Aujourd'hui, les zones urbaines représentent 80 % de la population. La mégalopole japonaise, qu'on désigne généralement sous le nom de Taiheiyō Belt (« ceinture Pacifique ») et qui s'étire sur mille deux cents kilomètres depuis Tokyo jusqu'au nord de Fukuoka, concentre plus de cent millions d'habitants.

Le Japon comptait 2 217 000 étrangers à la fin 2008, soit 1,74 % de la population totale, avec une augmentation de 50 % sur dix ans. Les Chinois représentent le groupe le plus important (30 %), avec 655 000 personnes, suivis des Coréens (589 000), Brésiliens (313 000), Philippins (211 000) et Péruviens (60 000)[35]. Les migrants en situation irrégulière sont très peu nombreux dans le pays. Au début des années 1990, le Japon en recensait 300 000 mais des politiques de plus en plus répressives sont adoptées au début des années 2000, faisant rapidement chuter leur nombre. Ils ne sont plus qu'environ 150 000 en 2008, puis 82 000 en 2020. Les étrangers en situation irrégulière arrêtés par la police sont emprisonnés jusqu’à leur renvoi dans leur pays d’origine. En outre, le séjour illégal est un crime et peut entrainer une condamnation. Plus le séjour est long, plus la condamnation sera lourde. Il arrive que ces expulsions concernent des enfants nés au Japon, même si ceux-ci ont vécu de longues années sur le territoire au point de ne parler que japonais. Enfin, toute condamnation pénale d’un étranger en situation irrégulière entraîne son interdiction d’entrée sur le territoire à vie[36].

Les Japonais sont vraisemblablement issus de vagues d'immigration successives venues de Chine, de Corée et des îles du Pacifique[37].

Économie

Évolution du PIB par habitant en Asie de l'Est depuis 1820
La Bourse de Tokyo est la deuxième plus grande au monde avec une capitalisation boursière de plus de treize mille milliards de dollars [38].

Le Japon, qui constitue la plus ancienne composante du pôle est asiatique de la Triade, est qualifié de troisième puissance économique mondiale avec 5,867 milliards de dollars (US courant) de PIB, selon les chiffres de la Banque mondiale de l'année 2011[39]. Il se situe derrière les États-Unis et la Chine mais devant l'Inde et l'Allemagne[39]. Membre depuis 1964 de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et membre fondateur du Groupe des cinq (G5 informel, devenu G6 de manière officielle en 1975, G7 dès 1976 et finalement G8 en 1997) depuis 1974 et de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) depuis 1989, l'économie japonaise est l'une des plus fortement intégrées à la mondialisation. Avec un indice de développement humain (IDH) de 0,925 en 2021 (le 19e rang cette année là parmi l'ensemble des pays de la planète), le Japon est un pays développé à économie de marché (PDEM).

Atouts et faiblesses d'une puissance industrielle et commerciale

Les immenses groupes (Toyota, Fujitsu, Nissan, Honda, Mitsubishi, Canon, Panasonic, Sony, Akai, Sharp, Nintendo, Seiko, Bridgestoneetc.) édifiés sur cette modeste surface placent le Japon parmi les grandes nations industrielles : première place mondiale pour l'automobile, longtemps leader en électronique, deuxième place pour la construction navale (cargos, porte-conteneurs, pétroliers…). C'est aussi une économie de services très diversifiée et compétitive, particulièrement performante dans les secteurs de pointe. La plupart des conseils en stratégie, géographes, économistes ou sociologues classent Tokyo parmi les cinq principales villes mondiales, aux côtés de New York, Londres, Paris et Hong Kong, en raison de : son poids démographique (aire métropolitaine la plus peuplée au monde), sa bourse (surnommée Kabutochō 兜町, la deuxième plus importante de la planète en termes de capitalisation boursière), ses nombreux quartiers d'affaires et commerciaux internationaux (Shinjuku, Shibuya) et son port (31e port à conteneurs au monde en 2016 pour son trafic annuel en millions d'équivalent vingt pieds, principale plateforme multimodale de la façade japonaise du Pacifique, elle-même septième façade maritime mondiale).

Après la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle le pays a subi de lourdes pertes humaines et matérielles, le Japon a progressé à un rythme extraordinaire jusqu'à conquérir le rang de deuxième économie mondiale. C'est ce qu'on a appelé le miracle économique japonais (années 1950-1960). Les Jeux olympiques d'été de 1964 à Tokyo ont joué un rôle d'accélérateur à cette forte croissance. Ces progrès sont principalement attribués à la présence initiale d'un capital humain important, à la coopération entre l'État (MITI puis METI) et les entreprises, à une production tournée vers les marchés extérieurs (importantes exportations vers l'Asie et l'Amérique), à une forte éthique du travail, à la maîtrise des techniques de pointe grâce à la recherche, ainsi qu'à la faiblesse relative des dépenses militaires (1 % du produit intérieur brut)[40].

L'organisation économique du Japon présente quelques traits propres :

Jusqu'à récemment, une part importante des employés de l'industrie disposait d'une garantie d'emploi à vie, mais depuis l'éclatement de la bulle spéculative japonaise, les licenciements et surtout la fermeture de très nombreux sous-traitants ont écorché ce mythe. La crise a provoqué une croissance du chômage (plus de 5 % au début des années 2000, mais redescendu sous les 4 % en 2008) et de la pauvreté, avec la multiplication des sans domicile fixe et des travailleurs précaires (Freeter, フリーター).

Shibuya.

L'industrie, secteur prépondérant de l'économie (avec 39 % du produit intérieur brut, contre 25 % aux États-Unis, et 33 % de la population active, contre 25 % en France), est très dépendante des importations de matières premières et d'énergie. En effet, le territoire japonais ne pourvoit qu'à 3 ou 4 % des ressources naturelles dont a besoin le pays. Le secteur agricole, bien moindre, est fortement subventionné, pour des raisons politiques et sociales. Les rendements sont parmi les plus hauts du monde. Toutefois l'autosuffisance alimentaire plafonne à 40 %. Le plus souvent autosuffisant en riz, le Japon importe la moitié de sa consommation des autres céréales : le pays était ainsi premier au palmarès des importateurs mondiaux de céréales au milieu des années 2010. Le Japon est le deuxième exportateur mondial de cuivre au milieu des années 2010, derrière le Chili, leader mondial.

La flotte de pêche japonaise est une des plus importantes au monde et réalise presque 15 % des prises totales. Quant à la marine marchande, celle-ci dispose de 3 991 navires pour 223,815 millions de tonnes de port en lourd — dont 206,598 millions sous pavillon étranger — (au ), se plaçant ainsi au deuxième rang des nations maritimes (derrière la Grèce) et représentant une part importante (13,87 %) du tonnage total mondial[41]. Il est à noter que 71,00 % du tonnage total japonais est immatriculé au Panama (pavillon de complaisance)[41].

Pays dans lesquels des usines d'assemblage Toyota sont implantées.

Pendant trois décennies, la croissance a été spectaculaire : en moyenne et hors inflation 10 % par an dans les années 1960, 5 % dans les années 1970 et 4 % dans les années 1980. Au cours des années 1970-1980, le capitalisme japonais a délocalisé sa production de type fordiste dans le reste de l'Asie orientale, en Asie du Sud-Est et en Amérique du Nord. Le but est triple : contourner les quotas de plus en plus nombreux imposés par les différentes barrières protectionnistes américaines ou européennes ; diminuer les coûts de production grâce à une main-d'œuvre meilleur marché et faiblement qualifiée ; conquérir, aussi, les marchés locaux et nationaux grâce à une installation sur place. C'est ainsi que le Japon s'est petit à petit ouvert vers le sud-ouest et l'ouest[42].

Dans les années 1990, la croissance a été nettement plus faible, essentiellement à cause de surinvestissements à la fin des années 1980, des accords du Plaza de 1985, et d'une politique économique d'austérité destinée à purger les excès antérieurs des marchés boursiers et immobiliers. Les efforts du gouvernement pour relancer la croissance auront peu de succès, le pays s'enfonçant dans un long cycle de déflation aux conséquences dévastatrices pour les entreprises les moins compétitives et pour les ménages les plus fragiles.

La signature d'accords avec l'Organisation mondiale du commerce a forcé le Japon à réduire ses subventions aux agriculteurs, ouvrant la voie aux riz américain ou vietnamien, sujet sensible dans un pays où cette céréale constitue la base alimentaire quotidienne. La crise économique asiatique de 1997 a eu pour effet d'accentuer cette situation économique tendue.

Depuis fin 2002, un mouvement de reprise s'est amorcé, tiré par le rapide développement du voisin chinois, qui est devenu le premier importateur de produits japonais[43], et, plus récemment, par la demande intérieure (consommation des ménages, chômage en baisse…) et l'assainissement du secteur bancaire. Ceci s'est confirmé début 2006, quand le Japon a pu officiellement annoncer avoir vaincu la déflation persistante depuis le début des années 2000. Au cours de cette même décennie, malgré un endettement public record (environ 160 % à 170 % du produit intérieur brut[44]), le Japon a réussi à sortir de la crise immobilière. Le ralentissement économique mondial en 2008 apporte cependant à cette économie fortement exportatrice un défi difficile à relever, d'autant plus que sa monnaie forte renchérit le coût des exportations. Mais depuis plusieurs années, la place du pays sur le marché mondial de l'électronique a chuté : leader dans la période de 1970 à 1990, le pays voit ses entreprises en berne depuis le début du millénaire. En une décennie, les dix plus importants groupes perdent un tiers de leur chiffre d'affaires, concurrencés par les Chinois et les Coréens[45]. Le manque de réactivité face aux décisions stratégiques à prendre et le coût de la production industrielle sont mis en avant comme défauts majeurs de ce domaine[45].

À long terme, la surpopulation des zones habitables et le vieillissement de la population sont deux problèmes majeurs. La robotique est une des grandes forces de l'économie japonaise à long terme, à tel point qu'elle est considérée comme le laboratoire de la société post-industrielle. 410 000 des 720 000 robots industriels du monde se trouvent au Japon, soit 57 %. L'emploi au Japon reste un sujet de préoccupation de premier plan. En 2018, 19 % des personnes âgées vivent sous le seuil de pauvreté, ce qui constitue un record pour un pays industrialisé et oblige une partie d'entre elles à reprendre un emploi[46]. Le gouvernement de Shinzō Abe prévoit de repousser l'âge de la retraite à 70 ans et entend promouvoir les exosquelettes, sorte de robot accroché au corps qui accompagne et supplée les mouvements d'un individu, pour faire travailler plus longtemps les personnes âgées. En 2017, le taux d'emploi des 65-69 ans atteignait au Japon 54,8 % chez les hommes et 35 % chez les femmes[47].

Depuis le , un accord de libre-échange et de partenariat économique (ALEPE) entre la Suisse et le Japon est en vigueur[48].

Depuis 2013, le gouvernement japonais investit dans l'économie africaine, notamment dans les infrastructures. En 2016, lors du Sommet Japon-Afrique de Nairobi, le premier ministre japonais Shinzō Abe poursuit dans cette voie et s'engage à investir trente milliards de dollars supplémentaires sur le continent africain, dont dix milliards seront affectés au développement des infrastructures[49].

Le Japon a de nouveau enregistré en 2019 la plus forte croissance des dividendes versés aux actionnaires à l'échelle mondiale (+ 6,3 % à 85,7 milliards de dollars). Les dividendes ont augmenté de 173 % au Japon entre 2009 et 2019[50].

Selon l'OCDE, 22 % des salariés japonais travaillent plus de 50 heures par semaine. Les salariés japonais prennent habituellement peu de vacances (dix-huit jours de congés annuels)[51].

Au cours de l'ère Heisei (1989-2019), les conditions de travail des salariés se sont dégradées. L'éclatement de la bulle spéculative du début des années 1990 a eu pour effet d'accentuer la précarité des emplois. Les travailleurs ont connu une réduction de leur rémunération et des primes pour les heures supplémentaires. La proportion des emplois irréguliers (à durée déterminée et peu rémunérés) est passée de 20 % à 40 % en une trentaine d'années. Cette tendance contribue à expliquer la montée des inégalités de revenus au Japon. Le salaire horaire d'un travailleur irrégulier ne représente en effet qu'environ 60 % de celui d'un travailleur régulier.

La forte augmentation du nombre de travailleurs précaires tend à tirer les salaires vers le bas. La rémunération horaire dans le secteur privé a ainsi baissé de 9 % entre 1997 et 2017. Le niveau des pensions est également en baisse. De 2004 à 2016, le montant de l'allocation-retraite pour un couple s'est réduit de 5 % en valeur absolue[34].

Infrastructures

Un Shinkansen devant le mont Fuji.

Le pays possède l'un des réseaux de transport les plus performants au monde, la quasi-totalité de son territoire étant accessible en transports en commun. Cette facilité à se déplacer a contribué au développement économique et démographique du pays.

Au Japon, la voie ferrée est le principal moyen de transport des passagers : le réseau de trains, métros et lignes à grande vitesse (Shinkansen) est dense et très efficace. Il est complété par des réseaux de bus locaux, en zone urbaine comme en zone rurale.

L'infrastructure routière japonaise est bien entretenue et couvre efficacement tout le territoire, jusqu'aux zones montagneuses les plus reculées. Les autoroutes sont nombreuses, bien entretenues, et ponctuées de gigantesques aires de repos appelées Service Areas. Ces aires comportent des restaurants, et parfois un accès à Internet gratuit ou des douches. Il y a de plus des projets de dédoublement des grands axes routiers à travers les montagnes (projet nommé Japan corridor).

Le Japon possède par ailleurs la deuxième flotte commerciale maritime du monde (voir le chapitre précédent).

Le réseau de transports aériens est très moderne, avec deux compagnies aériennes : Japan Airlines et All Nippon Airways.

Le débit moyen en téléchargement est de 14,54 Mb/s en , le neuvième plus élevé du monde[52][source insuffisante].

Tourisme

En 2019, le tourisme au Japon atteint des chiffres record avec plus de 32,5 millions de visiteurs étrangers[53]. En 2017, le Japon obtient le 16e rang mondial et le 5e en Asie en termes d'accueil de touristes internationaux.

En 2017, les dix principaux pays d'origine des touristes étaient[54] :

  1. Drapeau de la République populaire de Chine Chine (7 355 818 visiteurs)
  2. Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud (7 140 438 visiteurs)
  3. Drapeau de Taïwan Taïwan (4 654 053 visiteurs)
  4. Drapeau de Hong Kong Hong Kong (2 231 568 visiteurs)
  5. Drapeau des États-Unis États-Unis (1 374 964 visiteurs)
  6. Drapeau de la Thaïlande Thaïlande (987 211 visiteurs)
  7. Drapeau de l'Australie Australie (495 054 visiteurs)
  8. Drapeau de la Malaisie Malaisie (439 548 visiteurs)
  9. Drapeau des Philippines Philippines (424 121 visiteurs)
  10. Drapeau de Singapour Singapour (404 132 visiteurs)

Science et technologie

Photo de presse du plus récent robot Honda, ASIMO.

Considéré comme étant l'un des pays les plus avancés au monde, le Japon fait figure de locomotive dans la recherche scientifique, en particulier l'électronique, les machines-outils et la recherche médicale. Près de 700 000 chercheurs se partagent un budget de 130 milliards de dollars US alloué à la recherche et au développement, le troisième plus grand au monde[55]. Par exemple, certaines des plus importantes contributions du Japon à la technologie se trouvent dans les domaines de l'électronique (Sony, Panasonic), l'automobile (Toyota, Honda), les machines (Brother), la construction parasismique, la robotique industrielle (SoftBank Robotics), l'optique, la chimie (DIC Corporation), les semi-conducteurs (Tokyo Electron), les algocarburants (Euglena) et les métaux (Nippon Steel). Le Japon est le leader incontesté en termes de production et d'utilisation de la robotique, et possède plus de la moitié (402 200 sur 742 500) des robots industriels utilisés pour la construction dans le monde[56]. Les sociétés japonaises sont par exemple à l'origine des robots Qrio, ASIMO et Aibo. Le Japon est le plus grand producteur mondial d'automobiles[57] et regroupe six des quinze plus grandes entreprises de construction automobile au monde, et sept des vingt plus importants fabricants de semi-conducteurs en 2007.

L'agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA) est l'agence spatiale du Japon qui fait de la recherche spatiale, de la recherche en aviation et qui développe des fusées et des satellites. C'est une participante à la Station spatiale internationale et le Japanese Experiment Module (Kibō) a été ajouté à la Station spatiale internationale au cours de vols d'assemblage de la navette spatiale américaine en 2008[58]. L'agence a des plans d'exploration de l'espace, tels que le lancement de Venus Climate Orbiter en 2010[59],[60], le lancement de la Mercury Magnetospheric Orbiter en 2018[61],[62],[63] et la construction d'une base lunaire en 2030[64]. Le , le Japon a lancé SELENE, une mission lunaire japonaise avec une fusée H-IIA (type H2A2022) de la base de lancement de Tanegashima. SELENE est également connu sous le nom de Kaguya, la princesse lunaire du conte folklorique Kaguya-hime[65]. Kaguya est la plus grande mission de sonde lunaire depuis le programme Apollo. Sa mission est de recueillir des données sur la Lune, son origine et son évolution. Elle est entrée en orbite lunaire en [66],[67], volant à une altitude d'environ 100 kilomètres[68].

Selon le classement datant de 2011 en ce qui a trait aux pays les plus compétitifs au monde en matière de technologies réalisé par le Business Software Alliance, le Japon se classe au 16e rang. Selon eux, l'environnement d'affaires, les infrastructures ainsi que l'environnement juridique sont des indicateurs très propices au développement de cette industrie. Cependant, ce sont le soutien public au développement de l'industrie des TIC, la recherche et le développement ainsi que le capital humain, trois indicateurs en baisse, qui font perdre quatre places au pays par rapport au classement de 2009[69]. Cependant, le Japon contribue à environ un cinquième du budget mondial dans le domaine de la recherche et du développement.

Éducation et santé

Un des bâtiments de l'Université de Tokyo, l'une des plus prestigieuses universités du Japon.

Tout d'abord, les lycées et les universités ont été introduits au Japon en 1872 à la suite de la restauration de Meiji[70]. Depuis 1947, l'enseignement obligatoire au Japon se compose de l'école primaire et secondaire, qui dure neuf ans (à partir de 6 ans jusqu'à l'âge de 15 ans).

Au Japon, les services de soins médicaux sont fournis par les gouvernements nationaux et locaux. Le paiement pour les services médicaux est offert par le biais d'une assurance de soins de santé qui assure une relative égalité d'accès, avec des frais fixés par un comité gouvernemental. Les pesonnes sans assurance peuvent participer à un programme national d'assurance maladie géré par les gouvernements locaux. Depuis 1973, toutes les personnes âgées ont été couvertes par l'assurance parrainée par le gouvernement[71]. Les patients sont libres de choisir les médecins et les établissements de leur choix[72].

Égalité des sexes

Le Japon se situe, en 2019, à la 110e place sur 149 pays dans le rapport du Forum économique mondial sur les inégalités entre les sexes[73]. Il recule en 2020 à la 121e place[74].

Selon l'avocate Yukiko Tsunoda, cette situation s'expliquerait en partie par le fait que les principes sexistes sont profondément ancrés dans le système judiciaire et remettent systématiquement en cause les droits des femmes : « lorsque le code pénal a été créé en 1907, le Japon était une société extrêmement patriarcale […] Le viol avait alors été criminalisé dans le but de s'assurer qu'une femme mariée ne porterait d'enfant que de son seul époux et qu'aucun autre homme ne pourrait avoir de rapport avec elle […] C'était une loi de chasteté au seul service d'un mari ou d'un père de famille »[73]. En 2017, le Japon a revu pour la première fois en 110 ans les lois concernant les agressions sexuelles, pour reconnaître les victimes masculines et rehausser la peine minimale de prison pour viol. Cependant, le fait qu'une victime soit obligée de prouver qu'elle ne pouvait pas résister a été maintenu dans la loi, malgré les protestations des experts[73].

Une femme ayant divorcé ou devenue veuve doit attendre après un peu plus de trois mois avant de disposer du droit de se remarier. Jusqu'en 2016, ce délai était de six mois[75].

L'université de médecine de Tokyo a reconnu, en 2018, avoir manipulé les résultats de son examen d'entrée afin que les filles soient désavantagées. Dans les semaines qui ont suivi, neuf des 81 écoles de médecine du pays ont à leur tour reconnu avoir pratiqué la même politique discriminatoire[76].

Au sujet de la garde des enfants de parents séparés, le pays ne reconnaît ni le droit de visite ni le partage de l'autorité parentale. Le système japonais fonctionne sur des principes hérités de l'ère Meiji (1868-1912). Une nouvelle forme légale de la famille devait alors renforcer son aspect patriarcal. Fondée sur la « continuité et le maintien de la famille », elle prévoit qu'en cas de séparation l'un des parents sorte de la famille. Le droit de garde des enfants est attribué à l'un des parents, généralement à celui qui les emmène le premier, sans garantir à l'autre la possibilité de les voir[77].

Dans un contexte où la politique japonaise est traditionnellement une « affaire d'hommes », les femmes ne représentent que 10 % des parlementaires. Le gouvernement dirigé par le Premier ministre Yoshihide Suga ne compte que deux femmes sur vingt-et-un ministres[74].

Les inégalités au travail sont importantes, la culture d'entreprise restant particulièrement sexiste au Japon. L'adoption en 1987 d'une loi sur l’égalité des sexes a permis de faire passer la proportion de femmes exerçant une activité professionnelle de 53 % en 1985 à 64 % en 2016 ; toutefois, seules 44 % d'entre elles ont un emploi stable et à temps plein, la proportion d’emplois précaires ayant tendance à augmenter chaque année. Beaucoup sont confrontées à des discriminations, les dirigeants d'entreprise étant peu enclins à leur confier des responsabilités. La maternité constitue également un frein majeur aux perspectives professionnelles des femmes. Si le congé maternité existe, dans les faits, peu en font usage (17 %), car elles subissent des pressions de leur hiérarchie. Cette situation, combinée au manque de places en crèche, conduit 60 % des salariées à arrêter de travailler après la naissance de leur premier enfant[78].

Culture

Mikoshi.

La culture japonaise est influencée par celle de la Chine et celle de la Corée. Mais elle en est aussi distincte. Les influences culturelles étrangères se sont historiquement effectuées via la Corée du fait de leur proximité géographique. L'arrivée des Portugais et plus tard des Américains a quelque peu modifié ce système.

Langues

La société japonaise est linguistiquement très uniforme avec 98,2 % de la population ayant le japonais pour langue maternelle. Les 1,8 % restant étant constitués principalement de populations d'immigrants venus de Corée (sept cent mille personnes) et de Chine (trois cent cinquante mille personnes), ainsi que de Vietnamiens, de Brésiliens, d'Américains (quatre-vingt mille personnes), d'Européens (quarante-cinq mille personnes). Il existe quelques variations dialectales dans l'archipel Ryūkyū appelées langues ryūkyū. L'aïnou d'Hokkaidō est toujours parlé à l'intérieur de la communauté du peuple autochtone mais reste néanmoins en voie de disparition.

L'anglais est la première langue étrangère apprise dès l'école primaire (et souvent, dès la maternelle), et est une langue très répandue comme langue étrangère, surtout chez les plus jeunes. Le chinois mandarin arrive en seconde position, puis le coréen[79].

Religions

Le sanctuaire shintoïste d'Iwashimizu Hachiman-gū, dans la préfecture de Kyoto.

Le shintoïsme est la principale religion du Japon, les Japonais sont ainsi traditionnellement animistes avec une pratique chamanique, comme en attestent l'usage de nombreuses amulettes, tant à la maison qu'en voyage. Les autres religions subissent souvent une réappropriation animiste de leurs dieux dans le panthéon personnel ou collectif des Japonais. La plupart des Japonais ne croient ainsi pas en une religion particulière et unique, mais font preuve de syncrétisme, notamment à l'égard du bouddhisme, mais aussi plus généralement à l'égard de l'ensemble des religions. Beaucoup de Japonais pratiquent donc des rites de plusieurs religions au cours de leur vie. Une même personne peut aller invoquer les dieux au sanctuaire shintoïste à l'occasion du Nouvel An et tenter d'attirer leur attention avant les examens d'entrée à l'école ou à l'université. Raisonnant de manière confucianiste, elle souhaitera parfois un mariage à l'occidentale dans une église chrétienne après une cérémonie plus traditionnelle et aura des funérailles dans un temple bouddhiste.

Yuzen, un moine bouddhiste de l'école Zen Sōtō.

Ce syncrétisme se reflète dans les statistiques de pratiques religieuses du ministère des Affaires intérieures et des Communications japonais, qui comptabilisait en 2014[80] :

  • 92,169 millions de shintoïstes (72,5 % de la population) ;
  • 87,126 millions de bouddhistes (68,6 % de la population) ;
  • près de 1,951 millions de chrétiens (1,5 % de la population) ;
  • autres religions : 8,974 millions de Japonais (7,1 % de la population).

Le Japon a connu un « siècle chrétien » à la suite de l'arrivée des missionnaires portugais puis celle du jésuite espagnol François Xavier en 1549. La nouvelle religion rencontra rapidement un grand succès dans le sud du pays (notamment dans la région de Nagasaki). Après une relative tolérance initiale, le catholicisme est cependant rapidement persécuté, puis interdit et puni de mort à partir de 1614. Certains chrétiens rentrèrent en clandestinité, devenant des kakure kirishitan (« chrétiens cachés »). Le christianisme est ré-autorisée sous l'ère Meiji.

Durant l'ère Meiji, l'État instaura à la fois la liberté de culte et pris le contrôle du shintoïsme en faisant une religion privilégiée. Ce shintoïsme d'État fut indissociable du nationalisme nippon qui prônait une élimination pure et simple des apports, pourtant anciens, du bouddhisme. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il fut exigé du peuple japonais de participer aux cérémonies shintoïstes et les activités des autres religions furent fortement limitées. Aujourd'hui, de plus en plus nombreux sont les Japonais, particulièrement au sein de la jeune génération, opposés aux religions à la fois pour ces raisons historiques et en raison du développement de la science.

En 2010, le centre islamique du Japon estimait à 100 000 le nombre de musulmans dans le pays[81]. Seuls 10 % d'entre eux seraient Japonais[82]. Un certain nombre de nouvelles religions ou sectes, dont la Sōka Gakkai et ses six millions de membres, qui se sont établies juste avant ou à la suite de la Seconde Guerre mondiale occupent une place importante au Japon.

Arts et littérature

Vue de l'Ama no Hashidate, Sesshū, 1501-1506.

Le Japon a une longue tradition culturelle et artistique forgée par son histoire, sa géographie et sa conception particulière de l'esthétique.

Bien qu'il existe diverses formes d'arts primitifs sur l'archipel, comme la poterie de la période Jōmon ou les haniwa, l'art japonais subit très vite l'influence du bouddhisme et de la Chine impériale, dès le VIe siècle[83]. À l'époque de Nara, les temples fleurissent, dont le Tōdai-ji et le Hōryū-ji comptent parmi les plus connus, et la religion imprègne fortement la sculpture et la peinture[84]. Ces influences restent vives jusque vers le XVIe siècle, que ce soit à travers la sculpture réaliste de Kamakura ou la peinture monochromatique de Muromachi, marquée de la pensée zen[85]. Pour autant, l'originalité de l'art japonais se ressent plus pleinement dans des mouvements plus profanes, comme les rouleaux narratifs (emaki) ou l'ukiyo-e, souvent attachés à la vie quotidienne et citadine, ainsi qu'aux divertissements[86]. Les Japonais se sont finalement intéressés à des arts très variés, s'appropriant calligraphie, étoffes (dont le kimono), céramique, laque et forgeage de sabres. Au XXe siècle, le cinéma et les mangas (bandes dessinées japonaises) se répandent et deviennent un fort vecteur d'exportation de la culture japonaise[87],[88].

Le sanctuaire d'Itsukushima, 1168.

L'architecture classique est elle aussi tournée vers le bouddhisme, mais aussi le shinto, et s'exprime pleinement à travers temples et sanctuaires[89]. Plusieurs sites sont ainsi inscrits au patrimoine mondial de l'humanité à Nara, Kyoto ou Nikkō. Plus tard[Quand ?], les maisons de thé adoptent les principes du bouddhisme zen[90]. À partir de l'époque Azuchi Momoyama fleurissent les châteaux japonais, construits en général sur d'imposantes fondations en pierre[91] ; le château de Himeji demeure une structure emblématique de l'époque. L'habitat traditionnel (minka et machiya) est lui aussi en bois.

Acteur de théâtre , 2009.

La calligraphie et la littérature se développent également avec l'arrivée de l'écriture chinoise (kanji), au IVe siècle environ[92]. Les thèmes se diversifient alors rapidement, allant des récits mythologiques et historiques (comme le Nihon shoki) à la poésie waka. Le Dit du Genji (Genji monogatari, XIe siècle), qui raconte de façon intimiste la vie à la cour de Heian, est souvent perçu comme l'un des premiers romans psychologiques[93]. Le bouddhisme zen et les guerres civiles marquent tout comme l'art la littérature médiévale. À l'époque d'Edo apparaissent de nouveaux mouvements littéraires majeurs, notamment les haïkus (poèmes brefs et symboliques) et la littérature des chōnin (des bourgeois), romanesque et parfois même frivole[94]. La même transformation peut être observée dans le théâtre, alors que le , religieux et élitiste, cède quelque peu la place au kabuki, qui prend naissance dans les quartiers de plaisirs d'Edo[95]. En marge du théâtre apparaissent d'autres formes originales et souvent humoristiques de l'art japonais, comme les masques, les spectacles de marionnettes (bunraku), les danses folkloriques (notamment l'odori) ou les conteurs (rakugo).

Yasunari Kawabata (Kamakura, 1946).

Puis, l'industrialisation rapide et l'ouverture au monde occidental à partir de l'ère Meiji, ainsi que les effets sur la société japonaise des bombardements atomiques et de la capitulation à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ont largement contribué à forger la littérature moderne japonaise à partir de la fin du XIXe siècle. Ces évolutions voient tout particulièrement la naissance et le développement d'un nouveau genre, celui du shishōsetsu (« roman personnel ») ou watakushi shōsetsu (« roman à la première personne »). Se combinent alors les influences existentialistes des anciens écrits zen et les réalités du monde contemporain en les plaçant dans un contexte où le progrès rapide ne sert qu'à exacerber le sentiment d'aliénation ressenti par l'auteur, pour donner une grande importance aux thèmes du beau, du mythe, de la fantaisie, de la solitude et de la mort. Parmi les auteurs les plus représentatifs de cette littérature moderne, ayant obtenu souvent une reconnaissance internationale, figurent Jun'ichirō Tanizaki, Osamu Dazai, Yasunari Kawabata (prix Nobel de littérature en 1968), Yukio Mishima, Kenzaburō Ōe (prix Nobel de littérature en 1994) ou Haruki Murakami[96].

De nos jours, les propriétés les plus précieuses du patrimoine japonais sont classées comme trésors nationaux et protégées par une loi de 1950.

Gastronomie

Sushi, l'un des plats les plus connus de la cuisine japonaise.

La cuisine japonaise est principalement connue dans le monde entier aux travers des sushis et sashimis. Cette omniprésence mondiale (30 000 restaurants dits japonais dans le monde : 14 000 en Amérique du Nord, 10 000 en Asie et 2 500 à travers l'Europe[97]) masque une cuisine complexe qui comprend de nombreuses déclinaisons et spécialités locales. La haute cuisine actuelle japonaise est une cuisine raffinée et codifiée dont les deux incarnations les plus connues sont le repas kaiseki et la collation offerte lors de la cérémonie du thé japonaise (chanoyu) appelée cha-kaiseki. Au quotidien, les Japonais sont ouverts à la diversité de la cuisine mondiale. On peut trouver facilement des restaurants chinois ou coréens, mais aussi italiens, français, ou encore les grandes chaînes de restauration rapide mondiale.

Jours fériés

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local En japonais Remarques
Jour de l'An Ganjitsu 元日
2e lundi de janvier Jour de l'accession à la majorité Seijin shiki 成人の日 déplaçable depuis 2000,
auparavant
Anniversaire de la fondation de l'État Kenkoku kinen no hi 建国記念の日
Anniversaire de l'empereur Tennō Tanjōbi 天皇誕生日 Fête nationale[note 3]
20 ou Équinoxe de printemps Shunbun no hi 春分の日 déplaçable selon l'Observatoire
Fête de Shōwa Shōwa no hi 昭和の日 l'anniversaire de l'empereur Shōwa (Hirohito)
Commémoration de la constitution Kenpō kinen bi 憲法記念日
Fête de la nature (aussi dit « Fête du vert ») Midori no hi みどりの日
Fête des enfants Kodomo no hi こどもの日
3e lundi de juillet Fête de la mer Umi no hi 海の日 déplaçable depuis 2003,
auparavant
3e lundi de septembre Fête des personnes âgées Keirō no Hi 敬老の日 déplaçable depuis 2003,
auparavant
22 ou Équinoxe d'automne Shūbun no Hi 秋分の日 déplaçable selon l'Observatoire
2e lundi d'octobre Fête des sports Taiiku no Hi (en) 体育の日 déplaçable depuis 2000,
auparavant
Fête de la culture Bunka no hi 文化の日
Fête du travail Kinrō kansha no hi 勤労感謝の日

Note : lorsque la date d'un jour férié tombe un dimanche, c'est le lendemain qui est férié. Exemple : le était un dimanche, le a donc été férié.

Symboles nationaux

Sport

Combat de sumo.

Le baseball est le sport national du Japon. Le championnat du Japon de baseball a été créé en 1937[100]. Depuis les années 1920, c'est le sport le plus populaire dans le pays[101]. L'un des plus célèbres joueurs de baseball japonais est Ichirō Suzuki, qui après avoir gagné la récompense du meilleur joueur japonais en 1994, 1995 et 1996, joue maintenant pour les Yankees de New York dans la Ligue majeure de baseball. Avant cela, Sadaharu Oh était le plus connu en dehors du Japon, après avoir frappé plus de coups de circuit au cours de sa carrière au Japon que son contemporain Hank Aaron n'en avait frappé en Amérique.

Le football est devenu le deuxième sport le plus populaire du pays. Le Japon a été le lieu de la Coupe intercontinentale de 1981 à 2004 et le coorganisateur de la Coupe du monde de football 2002 avec la Corée du Sud. Son équipe nationale est l'une des plus grandes équipes de football en Asie, ayant remporté la Coupe d'Asie à quatre reprises, un record. La sélection féminine a gagné la Coupe du monde de football féminin 2011 en battant en finale les États-Unis sur le score de 2-2 et 3-1 aux tirs au but.

Le golf est aussi populaire au Japon[102], de même que les formes de course automobile, comme le Super GT et la Formula Nippon[103]. Le Twin Ring Motegi a été achevé en 1997 par Honda, qui produit les moteurs de la série, afin d'ajouter une épreuve japonaise au championnat américain de l'IndyCar Series.

Honda a toujours eu une présence active en Formule 1 et a même remporté plusieurs titres en tant que motoriste avec l'écurie McLaren qui avait pour pilotes entre autres Alain Prost et Ayrton Senna dans les années 1980 et 1990. Le Grand Prix du Japon se déroule sur le circuit de Suzuka depuis 1987 (sauf en 2007 et en 2008). Ce dernier est l'un des seuls circuits au monde à avoir la particularité d'être en huit et non en boucle, un pont enjambant une autre partie de la piste. Auparavant, le Grand Prix s'était déroulé sur le circuit de Fuji en 1976, 1977, 2007 et 2008.

Les sports occidentaux ont été introduits au Japon après la restauration de Meiji, et ont commencé à se répandre à travers le système éducatif[104]. Parmi les sports traditionnels, le sumo est probablement le plus populaire. Les arts martiaux tels que le judo, le karaté, l'aïkido et le kendo moderne sont également largement pratiqués et appréciés dans le pays.

Le catch est aussi très populaire dans le pays avec plusieurs fédérations comme la All Japan Pro Wrestling, la Dragon Gate, la DDT Pro-Wrestling, la New Japan Pro-Wrestling, la Pro Wrestling NOAH et la Pro Wrestling Zero1.

La neuvième édition de la Coupe du monde de rugby, du au , a été la première organisée dans un pays d'Asie, depuis sa création en 1987. Dix-sept ans après le Mondial de football en 2002, le Japon a de nouveau été au centre du monde sportif, en accueillant une grande compétition internationale. De quoi préparer les instances sportives du pays avant l'organisation des Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

Le Japon accueille en 2021 les Jeux olympiques de 2020 à Tokyo.

Traditions

Depuis l'an 760, une tradition de pêche en apnée est pratiquée autour de l'archipel par de vieilles villageoises nommées ama. C'est ainsi que jusqu'au milieu du XXe siècle, ces remarquables plongeuses étaient encore plus de 10 000 à se jouer des profondeurs de l'océan pour y récolter perles, coquillages et crustacés. Aujourd'hui[Quand ?], les ama ne sont plus au Japon que 2 000, dont la moitié se concentre dans la préfecture de Mie, une région peu peuplée, à plus de 300 km au sud-ouest de Tokyo. L'une des raisons du déclin de leur pêche est la régression du tapis d'algues marines et de son biotope. Les nouvelles recrues se faisant rares, la moyenne d'âge est en 2011 de 67 ans. Aussi, la décennie prochaine pourrait-elle voir disparaître la pêche en apnée[réf. souhaitée]. La station balnéaire de Toba abrite de jeunes pêcheu.

Codes

Le Japon a pour codes :

Notes et références

Notes

  1. L’appellation Fujiyama est erronée, car le nom japonais est Fujisan. L’erreur provient du fait que yama et san sont deux lectures du même kanji, 山, signifiant montagne.
  2. Le jour du dépassement calculé par pays est le jour où le dépassement mondial se produirait si toute la population mondiale consommait comme la population du pays en question.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées feteNat

Références

  1. (en) Statistics bureau, Ministry of Internal Affairs and Communications, « Statistical Handbook of Japan »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
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Voir aussi

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Japon.

Dossiers et infographies

Bibliographie

Série loisirs (jeunesse)

Liens externes