« Société des océanistes » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Skimel (discuter | contributions)
Retrait bandeau ébauche
Skimel (discuter | contributions)
nombreux ajouts sourcés
Ligne 29 : Ligne 29 :
=== Après-guerre ===
=== Après-guerre ===
{{Vide}}
{{Vide}}
En 2006, l'association déménage du [[Musée de l'Homme|Musée de l'homme]] au [[Musée du Quai Branly - Jacques-Chirac|Musée du Quai Branly]]<ref name=":2" />.


== Publications ==
== Publications ==
La société publie un ''[[Journal de la Société des océanistes]]'' avec l'aide du CNRS et du CNL. La société est également éditrice de nombreux ouvrages. En 2008, deux collections rassemblent la plupart de ses titres : les ''Publications de la Sdo'' qui comptent {{nobr|49 références}} et ''Travaux et documents océanistes'' dont le premier titre est paru en {{date-|octobre 2008}} grâce à une aide du [[musée de Nouvelle-Calédonie]]. La directrice des collections, Isabelle Leblic depuis 2008, a initié plusieurs nouvelles collections, dont ''Petites histoires d'Océanie'' qui comportent deux volumes illustrés à partir de traditions orales océaniennes. Par ailleurs une ancienne collection, les dossiers, a été remise à jour avec, les ''Petits Dossiers de la SdO'' nouvelle formule. La plupart des publications sont en ligne sur SdO et sont en vente sur le site officiel de la SdO.


=== Journal de la Société des océanistes ===
== Présidents ==
La société publie un ''[[Journal de la Société des océanistes]]'' avec l'aide du CNRS et du CNL.

En 2008 débute la publication des articles du JSO sur le portail du [[Centre pour l'édition électronique ouverte|Centre pour l’édition électronique ouverte]], [[revues.org]] (devenu en 2017 Open Edition Journals)<ref name=":2" />. Les articles publiés en ligne plus de trois ans après leur sortie sont disponibles en texte intégral. En 2008 commence également que la numérisation et la publication des numéros antérieurs à 2001 sur le site [[Persée (portail)|Persée]]<ref name=":2" />. En 2010, les articles les plus récents (moins de trois ans après leur publication) sont rendus disponibles sur Cairn.info à l'achat<ref name=":2" />. En 2013, le journal publie ses illustrations en couleur<ref name=":2" />. Cette même année, le journal est publié (en français, mais avec des résumés traduits en anglais) sur la version anglophone de [[Cairn.info]]<ref name=":2" />.

89 numéros de la période 1945-2000 ont été numérisés et mis en ligne. Seuls les années 1956-1960, 1962-1963, 1965-1966 sont manquantes<ref name=":2" />.

La demande formulée par le CNRS aux revues scientifiques est le passage à l'accès libre total, sans délai<ref name=":2" />.

=== Livres ===
La société est également éditrice de nombreux ouvrages. En 2008, deux collections rassemblent la plupart de ses titres : les ''Publications de la Sdo'' qui comptent {{nobr|49 références}} et ''Travaux et documents océanistes'' dont le premier titre est paru en {{date-|octobre 2008}} grâce à une aide du [[musée de Nouvelle-Calédonie]]. La directrice des collections, Isabelle Leblic depuis 2008, a initié plusieurs nouvelles collections, dont ''Petites histoires d'Océanie'' qui comportent deux volumes illustrés à partir de traditions orales océaniennes. Par ailleurs une ancienne collection, les dossiers, a été remise à jour avec, les ''Petits Dossiers de la SdO'' nouvelle formule. La plupart des publications sont en ligne sur SdO et sont en vente sur le site officiel de la SdO.

En juin 2021, l'ensemble des livres publiés par la Société des Océanistes est mis en ligne sur le site [[OpenEdition Books]]. La consultation en lecture seule est gratuite, et l'achat du livre numérique au format pdf ou epub est payant<ref name=":2" />.

== Financement ==
À partir de 2004, la société des Océanistes reçoit une subvention annuelle du [[Centre national du livre|CNL]] et du [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] pour éditer le journal<ref name=":2" />. Ces subventions s'élèvent en moyenne à {{Nombre|3190|€}} (CNL) et {{Nombre|1990|€}} (CNRS)<ref name=":2" />.

De 2011 à 2021, la vente d'article sur Cairn.info a rapporté à la société {{Nombre|44837|€}}, ces recettes diminuant d'année en année<ref name=":2" />. L'[[Pandémie de Covid-19 en France|épidémie de Covid-19]] a entraîné une baisse des ventes de la revue et donc une baisse des revenus de la société des Océanistes<ref name=":2" />.

La vente de livres en version papier a rapporté {{Unité|4  916,76|€}} et {{Unité|927,89|€}} pour la version web d'OpenEdition<ref name=":2" />. Les auteurs perçoivent 6% du prix [[hors taxes]] de leur livres en droit d'auteur<ref name=":2" />.

== Direction ==

=== Présidence ===
* 1945-1952 : [[Maurice Leenhardt]]<ref name=":1">{{Article|langue=fr|prénom1=Isabelle|nom1=Leblic|titre=Présentation : Nouvelle-Calédonie, 150 ans après la prise de possession|périodique=Journal de la Société des Océanistes|numéro=117|date=2003-12-01|issn=0300-953x|doi=10.4000/jso.1251|lire en ligne=https://journals.openedition.org/jso/1251|consulté le=2022-09-02|pages=135–145}}</ref>
* 1945-1952 : [[Maurice Leenhardt]]<ref name=":1">{{Article|langue=fr|prénom1=Isabelle|nom1=Leblic|titre=Présentation : Nouvelle-Calédonie, 150 ans après la prise de possession|périodique=Journal de la Société des Océanistes|numéro=117|date=2003-12-01|issn=0300-953x|doi=10.4000/jso.1251|lire en ligne=https://journals.openedition.org/jso/1251|consulté le=2022-09-02|pages=135–145}}</ref>
* 1953-1971 : [[Roger Heim]]<ref name=":1" />, directeur du Muséum d'histoire naturelle<ref>{{Article|titre=ASPECTS DE L'ÉVOLUTION RÉCENTE DES SOCIÉTÉS OCÉANIENNES|périodique=Politique étrangère|volume=27|numéro=1|date=1962|issn=0032-342X|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/42709704|consulté le=2022-09-02|pages=94–110}}</ref>
* 1953-1971 : [[Roger Heim]]<ref name=":1" />, directeur du Muséum d'histoire naturelle<ref>{{Article|titre=ASPECTS DE L'ÉVOLUTION RÉCENTE DES SOCIÉTÉS OCÉANIENNES|périodique=Politique étrangère|volume=27|numéro=1|date=1962|issn=0032-342X|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/42709704|consulté le=2022-09-02|pages=94–110}}</ref>
Ligne 45 : Ligne 68 :
* 2016-2020 : [[Emmanuel Kasarhérou]]<ref name=":2" />
* 2016-2020 : [[Emmanuel Kasarhérou]]<ref name=":2" />
* 2020-2022 : [[Pascal Bonnemère]]<ref name=":2" />
* 2020-2022 : [[Pascal Bonnemère]]<ref name=":2" />

=== Secrétariat général ===

* 1944<ref>{{Article|prénom1=Christian|nom1=Coiffler|prénom2=Michel|nom2=Panoff|titre=Quelques aspects de l'histoire de la Société des Océanistes : un entretien avec M.-C. Laroche|périodique=Journal de la Société des Océanistes|volume=100|numéro=1|date=1995|doi=10.3406/jso.1995.1946|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/jso_0300-953x_1995_num_100_1_1946|consulté le=2022-09-02|pages=41–55}}</ref>-1973 : [[Patrick O'Reilly]]
* 1997-2004 : [[Isabelle Leblic]]<ref name=":2" />

=== Rédaction en chef ===

* 1998-2003 : [[Claire Moyse-Faurie]]<ref name=":2" />
* 2004-2022 : Isabelle Leblic<ref name=":2" />


== Références ==
== Références ==

Version du 2 septembre 2022 à 14:29

Société des océanistes
Histoire
Fondation
Cadre
Domaines d'activité
Pays
Organisation
Président
Publication
Site web

La Société des océanistes est une société savante scientifique française, dédiée à l'étude de l'Océanie. Précédée par le Centre d'études océaniennes du musée de l'Homme (créé en 1938)[1], elle est officiellement créée en 1945[2].

Histoire

Avant la guerre

1936

Le , la "Société des Océanistes" est créée[réf. nécessaire] et ses statuts déposés par son premier secrétaire général, R. Grünewald. Son siège social se trouvait, selon les dossier de la Préfecture, à Paris, 15 rue de l'Ecole de Médecine, à l'étage de "L'Ecole d'Anthropologie". Elle comptait parmi ses membres fondateurs : Alfred Métraux, les Docteurs F. Sarasin, F. Speiser, Sir Peter Buck, directeur du Bishop Museum d'Honolulu, A. Guillaumin professeur au MNHN, Louis-Joseph Bouge, les docteurs Stephen-Chauvet et Sasportas. Son premier Bureau était présidé par Louis Marin, ancien ministre, directeur de l'Ecole d'Anthropologie, Georges Montandon, professeur d'ethnologie à la même Ecole, étant un des vice-présidents.et R. Grünewald, attaché au Museum, secrétaire général.

Son but était de regrouper toutes les personnes s'intéressant à l'Océanie au sens large -Australie et Indonésie comprises, et de réunir la documentation susceptible de favoriser ces études. Elle publia dès le premier fascicule du tome I du Bulletin de la Société des Océanistes qui n'eut d'ailleurs que deux fascicules (75 pages chacun). Celui-ci s'ouvrait sur la liste complète des membres fondateurs, suivi de la publication des statuts, et se poursuivait par la publication d'un long article de Montandon sur les races du monde océanien. Ce sont sans doute les prémisses de la seconde guerre mondiale qui entravèrent son développement, mais pas seulement.

1938

La fin des années 1930 est marquée par le projet de création et la construction d'un nouveau musée ayant pour but de remplacer le vieux Musée d'Ethnographie du Trocadéro. En juin 1938 précisément, dans l'effervescence créée par l'inauguration du nouveau Musée de l'Homme, et avec les encouragements de son directeur Paul Rivet qui souhaitait faire une place originale dans le fonctionnement du Musée à des Sociétés Savantes couvrant les trois grandes aires de recherche, fut créé un « Centre d'études océaniennes »[1]. Rivet, qui n'appréciait pas l'orientation de l'Ecole d'Anthropologie (voir la biographie de Rivet par C. Laurière) souhaitait faire une place originale dans le fonctionnement du nouveau mouée à des sociétés savantes ouvertes et couvrant les grandes aires de recherche. Dans la formulation du Père O'Reilly, qui fut un des instigateurs du Centre, il s'agissait simplement de réunir des gens intéressés de près ou de loin (snobisme, missions, ethnographie, art, linguistique, tourisme, voyages, problèmes coloniaux...) à l'Océanie (lettre du au père Ildefonse Alazard, Archives de la Mission des Sacrés Cœurs, Rome).

Les noms de neuf personnes, selon O'Reilly, figuraient au bas d'une notice de lancement du Centre, parue en 1938 : le pasteur Maurice Leenhardt, devenu un éminent spécialiste de la Nouvelle-Calédonie, Jacques Soustelle, André Ropiteau, un vigneron voyageur et bibliophile passionné par Tahiti, André Guillaumin à nouveau, Anatole Lewitzky, premier animateur du département d'Insulinde et d'Océanie, Patrick O'Reilly lui-même, Charles Van den Broek d'Obrenan, Marie-Charlotte Laroche[1]. Donc un groupe de personnes de profil très différent du précédent et qui pour la plupart fréquentaient les cours de Marcel Mauss.

Seconde guerre mondiale

En septembre 1939, le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale interrompt les travaux scientifiques du centre d'études océaniennes[1]. Ils reprennent au début de 1940 avec une équipe réduite, avant que l'occupation allemande de la France ne mette à nouveau un terme aux réunions scientifiques. Les réunions sont interdites par les autorités allemandes et certains membres sont arrêtés par la Gestapo[1]. Certains membres suivent les cours de Maurice Leenhardt L'activité de ce Centre est modeste et surtout rapidement clandestine à partir de 1941[1].

1944

À la fin de la guerre, une Assemblée générale extraordinaire est préparée dès l'automne (voir compte-rendu dans le Journal de la SO, tome I/1, p. 119). Extraordinaire, ce qui veut dire que la Société se voulait dans la continuité statutaire, et non dans la rupture avec la première association. Cette AG se tient devant 42 personnes au Musée de l'Homme, le . Le docteur Sasportas y fait un rapide historique de la Société des Océanistes depuis 1936 (ibid., p. 119).

Un groupe fusionnait avec un autre groupe : on gardait le nom de la Société fondatrice de la rue de l’École de Médecine (dont le vice-président Montandon -théoricien du racisme et auteur de Comment reconnaître un juif?) avait été abattu à la Libération) ainsi que son logo (le tiki marquisien), des membres de l'ancien Conseil figuraient au nouveau (L. Marin, Bouge, Guillaumin...). Les buts de la Société restaient les mêmes, ainsi que l'essentiel de ses statuts. La Société rendait hommage à Lewitzky, fusillé au Mont-Valérien, et à Ropiteau mort au Champ d'Honneur, en leur dédiant le premier numéro du Bulletin, devenu le Journal.

Mais la Société s'ouvrit : ses animateurs les plus actifs vinrent plutôt du Centre d'études, et une large place fut faite à des personnalités venant de la Sorbonne, du Collège de France, de l'EPHE : Charles-André Julien, J. Soustelle, l'indianiste Jules Bloch, Charles Robequain, le libraire Adrien Maisonneuve entraient au Conseil, qu'allait rejoindre C.Lévi-Strauss comme membre à vie. Le pasteur M. Leenhardt, devenu directeur d'études à la 5e section de l'EPHE fut élu président. Le père P. O'Reilly, catholique, prenait le secrétariat général.

Après-guerre

En 2006, l'association déménage du Musée de l'homme au Musée du Quai Branly[3].

Publications

Journal de la Société des océanistes

La société publie un Journal de la Société des océanistes avec l'aide du CNRS et du CNL.

En 2008 débute la publication des articles du JSO sur le portail du Centre pour l’édition électronique ouverte, revues.org (devenu en 2017 Open Edition Journals)[3]. Les articles publiés en ligne plus de trois ans après leur sortie sont disponibles en texte intégral. En 2008 commence également que la numérisation et la publication des numéros antérieurs à 2001 sur le site Persée[3]. En 2010, les articles les plus récents (moins de trois ans après leur publication) sont rendus disponibles sur Cairn.info à l'achat[3]. En 2013, le journal publie ses illustrations en couleur[3]. Cette même année, le journal est publié (en français, mais avec des résumés traduits en anglais) sur la version anglophone de Cairn.info[3].

89 numéros de la période 1945-2000 ont été numérisés et mis en ligne. Seuls les années 1956-1960, 1962-1963, 1965-1966 sont manquantes[3].

La demande formulée par le CNRS aux revues scientifiques est le passage à l'accès libre total, sans délai[3].

Livres

La société est également éditrice de nombreux ouvrages. En 2008, deux collections rassemblent la plupart de ses titres : les Publications de la Sdo qui comptent 49 références et Travaux et documents océanistes dont le premier titre est paru en grâce à une aide du musée de Nouvelle-Calédonie. La directrice des collections, Isabelle Leblic depuis 2008, a initié plusieurs nouvelles collections, dont Petites histoires d'Océanie qui comportent deux volumes illustrés à partir de traditions orales océaniennes. Par ailleurs une ancienne collection, les dossiers, a été remise à jour avec, les Petits Dossiers de la SdO nouvelle formule. La plupart des publications sont en ligne sur SdO et sont en vente sur le site officiel de la SdO.

En juin 2021, l'ensemble des livres publiés par la Société des Océanistes est mis en ligne sur le site OpenEdition Books. La consultation en lecture seule est gratuite, et l'achat du livre numérique au format pdf ou epub est payant[3].

Financement

À partir de 2004, la société des Océanistes reçoit une subvention annuelle du CNL et du CNRS pour éditer le journal[3]. Ces subventions s'élèvent en moyenne à 3 190  (CNL) et 1 990  (CNRS)[3].

De 2011 à 2021, la vente d'article sur Cairn.info a rapporté à la société 44 837 , ces recettes diminuant d'année en année[3]. L'épidémie de Covid-19 a entraîné une baisse des ventes de la revue et donc une baisse des revenus de la société des Océanistes[3].

La vente de livres en version papier a rapporté 4 916,76  et 927,89  pour la version web d'OpenEdition[3]. Les auteurs perçoivent 6% du prix hors taxes de leur livres en droit d'auteur[3].

Direction

Présidence

Secrétariat général

Rédaction en chef

Références

  1. a b c d e et f Patrick O'Reilly, « Le Centre d'Études océaniennes du Musée de l'Homme, durant la guerre », Journal de la Société des Océanistes, vol. 1, no 1,‎ , p. 129–132 (DOI 10.3406/jso.1945.1502, lire en ligne, consulté le )
  2. Michel Panoff, « La Société des Océanistes a cinquante ans », Journal de la Société des Océanistes, vol. 100, no 1,‎ , p. 3–5 (DOI 10.3406/jso.1995.1944, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x et y Isabelle Leblic, « Vie et histoire de la Société des Océanistes et du Journal de la Société des Océanistes: 2022, une page se tourne ! », Journal de la société des océanistes, no 154,‎ , p. 233–242 (ISSN 0300-953X et 1760-7256, DOI 10.4000/jso.14143, lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c Isabelle Leblic, « Présentation : Nouvelle-Calédonie, 150 ans après la prise de possession », Journal de la Société des Océanistes, no 117,‎ , p. 135–145 (ISSN 0300-953x, DOI 10.4000/jso.1251, lire en ligne, consulté le )
  5. « ASPECTS DE L'ÉVOLUTION RÉCENTE DES SOCIÉTÉS OCÉANIENNES », Politique étrangère, vol. 27, no 1,‎ , p. 94–110 (ISSN 0032-342X, lire en ligne, consulté le )
  6. Christian Coiffler et Michel Panoff, « Quelques aspects de l'histoire de la Société des Océanistes : un entretien avec M.-C. Laroche », Journal de la Société des Océanistes, vol. 100, no 1,‎ , p. 41–55 (DOI 10.3406/jso.1995.1946, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

Lien externe