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== Historique ==
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Après la [[Mode sous l'Occupation|Seconde Guerre mondiale]], Eileen Ford ouvre dans la petite maison de ses parents à [[Manhattan]] ([[New York]]) ce qui n'est pas encore une « [[agence de mannequins]] » mais simplement un {{Citation|secrétariat de dépannage}}, au départ pour huit [[Mannequinat|mannequins]]<ref name="VogueParis2013">{{Article |langue=fr |auteur1=Carole Sabas |titre=Son nom est Ford…Eileen Ford |périodique=[[Vogue Paris]] |éditeur=[[Condé Nast Publications|Condé Nast]] |numéro=942 |mois=11 |année=2013 |pages=206 à 211 |issn=0750-3628 }}</ref>{{,}}<ref name="NYT2008" />. {{Citation|On aidait juste des amies mannequins à organiser leur agenda de séances photo}} précise Eileen Ford<ref name="VogueParis2013" />. Cette maison hébergera parfois les mannequins. En [[Années 1950 en mode|1950]], Eileen Ford recrute [[Bettina Graziani]], {{Citation|la Française la plus photographiée de France}}<ref>{{ouvrage |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Schoeller |lien auteur1=Guy Schoeller |titre=Bettina |éditeur=Assouline |lien éditeur= |lieu=Paris |année=1998 |mois=9 |collection=Mémoire De La Mode |pages totales=80|passage=12 |oclc=406217524 |isbn=9782843230844 |présentation en ligne=http://www.worldcat.org/title/bettina/oclc/406217524/editions?referer=di&editionsView=true|id=GS1998 }} {{Citation bloc|Invitée aux États-Unis par Vogue à la demande du grand photographe Irving Penn, […] Bettina entre dans la célèbre et toute nouvelle agence d'Eileen Ford, en 1950. À New York, la vie de mannequin ne ressemble alors guère à celle menée à Paris où la bonne humeur est de mise. En Amérique, aucune improvisation ! Rigueur et discipline ! Tout est compté, minuté et pointé. À Paris les agences de mannequins n'existent pas encore.}}</ref>. À l'époque, il n'est pas rare que les mannequins gèrent elles-mêmes leur carrière et soient payées tardivement<ref name="NYT2008" />. L'agence introduit dans les [[Années 1960 en mode|années 1960]] un système de règlements où les mannequins sont payés d'avance<ref name="VogueParis2013" />{{,}}<ref name="NYT2008" />. Au début des années 70, l'agence crée les premiers contrats d'exclusivité entre un mannequin et une marque qui se chiffrent en plusieurs millions de dollars<ref name="VogueParis2013" />{{,}}<ref name="NYT2008" /><ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Décès d'Eileen Ford, fondatrice de l'agence de mannequins Ford |url=https://www.lapresse.ca/vivre/mode/201407/10/01-4782885-deces-deileen-ford-fondatrice-de-lagence-de-mannequins-ford.php |site=La Presse |date=2014-07-10 |consulté le=2022-08-01}}</ref>.
Après la [[Mode sous l'Occupation|Seconde Guerre mondiale]], Eileen Ford ouvre dans la petite maison de ses parents à [[Manhattan]] ([[New York]]) ce qui n'est pas encore une « [[agence de mannequins]] » mais simplement un {{Citation|secrétariat de dépannage}}, au départ pour huit [[Mannequinat|mannequins]]<ref name="VogueParis2013">{{Article |langue=fr |auteur1=Carole Sabas |titre=Son nom est Ford…Eileen Ford |périodique=[[Vogue Paris]] |éditeur=[[Condé Nast Publications|Condé Nast]] |numéro=942 |mois=11 |année=2013 |pages=206 à 211 |issn=0750-3628 }}</ref>{{,}}<ref name="NYT2008" />. {{Citation|On aidait juste des amies mannequins à organiser leur agenda de séances photo}} précise Eileen Ford<ref name="VogueParis2013" />. Cette maison hébergera parfois les mannequins. En [[Années 1950 en mode|1950]], Eileen Ford recrute [[Bettina Graziani]], {{Citation|la Française la plus photographiée de France}}<ref>{{ouvrage |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Schoeller |lien auteur1=Guy Schoeller |titre=Bettina |éditeur=Assouline |lien éditeur= |lieu=Paris |année=1998 |mois=9 |collection=Mémoire De La Mode |pages totales=80|passage=12 |oclc=406217524 |isbn=9782843230844 |présentation en ligne=http://www.worldcat.org/title/bettina/oclc/406217524/editions?referer=di&editionsView=true|id=GS1998 }} {{Citation bloc|Invitée aux États-Unis par Vogue à la demande du grand photographe Irving Penn, […] Bettina entre dans la célèbre et toute nouvelle agence d'Eileen Ford, en 1950. À New York, la vie de mannequin ne ressemble alors guère à celle menée à Paris où la bonne humeur est de mise. En Amérique, aucune improvisation ! Rigueur et discipline ! Tout est compté, minuté et pointé. À Paris les agences de mannequins n'existent pas encore.}}</ref>. À l'époque, il n'est pas rare que les mannequins gèrent elles-mêmes leur carrière et soient payées tardivement<ref name="NYT2008" />. L'agence introduit dans les [[Années 1960 en mode|années 1960]] un système de règlements où les mannequins sont payés d'avance<ref name="VogueParis2013" />{{,}}<ref name="NYT2008" />. Au début des années 70, l'agence crée les premiers contrats d'exclusivité entre un mannequin et une marque qui se chiffrent en plusieurs millions de dollars<ref name="VogueParis2013" />{{,}}<ref name="NYT2008" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Décès d'Eileen Ford, fondatrice de l'agence de mannequins Ford |url=https://www.lapresse.ca/vivre/mode/201407/10/01-4782885-deces-deileen-ford-fondatrice-de-lagence-de-mannequins-ford.php |site=La Presse |date=2014-07-10 |consulté le=2022-08-01}}</ref>.


Entretemps [[John Casablancas]] fonde en 1971 une agence concurrente [[Elite Model Management]]. Dans les années 1970, l'agence Ford se retrouve face à un marché du mannequinat en pleine progression avec l'arrivée d'autres agences comme : [[Women management]], [[IMG Models|IMG]] et [[DNA Model Management|DNA]]{{Etc.}}
Entretemps [[John Casablancas]] fonde en 1971 une agence concurrente [[Elite Model Management]]. Dans les années 1970, l'agence Ford se retrouve face à un marché du mannequinat en pleine progression avec l'arrivée d'autres agences comme : [[Women management]], [[IMG Models|IMG]] et [[DNA Model Management|DNA]]{{Etc.}}
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Au début des années 2000, Ford Models se diversifie dans les médias (Ford Media) et dans la promotion d'artistes. Fin 2007, Ford Model Management est vendu à une [[banque d'investissement]].
Au début des années 2000, Ford Models se diversifie dans les médias (Ford Media) et dans la promotion d'artistes. Fin 2007, Ford Model Management est vendu à une [[banque d'investissement]].


Jerry Ford meurt en 2008 et Eileen Ford en 2014<ref name="NYT2008" /><ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Décès d'Eileen Ford, fondatrice de l'agence de mannequins Ford |url=https://www.lapresse.ca/vivre/mode/201407/10/01-4782885-deces-deileen-ford-fondatrice-de-lagence-de-mannequins-ford.php |site=La Presse |date=2014-07-10 |consulté le=2022-08-01}}</ref>.
Jerry Ford meurt en 2008 et Eileen Ford en 2014<ref name="NYT2008" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Décès d'Eileen Ford, fondatrice de l'agence de mannequins Ford |url=https://www.lapresse.ca/vivre/mode/201407/10/01-4782885-deces-deileen-ford-fondatrice-de-lagence-de-mannequins-ford.php |site=La Presse |date=2014-07-10 |consulté le=2022-08-01}}</ref>.


== Mannequins ==
== Mannequins ==

Version du 1 août 2022 à 14:03

Ford Model Management, aujourd'hui Ford Models, est une agence de mannequins américaine fondée en 1946 à New York par Eileen et Gerard W. Ford (en) (Jerry).

Elle possède aujourd'hui des bureaux dans une dizaine de villes dans le monde[1] et gère les carrières de 2 000 mannequins sur cinq continents.

Ford dans sa quête de « physiques exceptionnels » a découvert de nombreuses personnalités qui ont évolué du mannequinat vers les productions audiovisuelles : Sharon Stone, Kim Basinger, Jane Fonda ou plus récemment Jennifer Connelly, Kirsten Dunst, Evangeline Lillyetc.

Historique

Après la Seconde Guerre mondiale, Eileen Ford ouvre dans la petite maison de ses parents à Manhattan (New York) ce qui n'est pas encore une « agence de mannequins » mais simplement un « secrétariat de dépannage », au départ pour huit mannequins[2],[3]. « On aidait juste des amies mannequins à organiser leur agenda de séances photo » précise Eileen Ford[2]. Cette maison hébergera parfois les mannequins. En 1950, Eileen Ford recrute Bettina Graziani, « la Française la plus photographiée de France »[4]. À l'époque, il n'est pas rare que les mannequins gèrent elles-mêmes leur carrière et soient payées tardivement[3]. L'agence introduit dans les années 1960 un système de règlements où les mannequins sont payés d'avance[2],[3]. Au début des années 70, l'agence crée les premiers contrats d'exclusivité entre un mannequin et une marque qui se chiffrent en plusieurs millions de dollars[2],[3],[5].

Entretemps John Casablancas fonde en 1971 une agence concurrente Elite Model Management. Dans les années 1970, l'agence Ford se retrouve face à un marché du mannequinat en pleine progression avec l'arrivée d'autres agences comme : Women management, IMG et DNAetc.

Ford Model Management organise depuis 1980 le plus ancien concours de mannequins au monde, Ford Models Supermodel of the World, qui attire chaque année plus de 60 000 prétendantes au titre de mannequin. Des finales nationales se déroulent dans chacun des 30 à 40 pays participants avant l'élection de la grande gagnante lors de la finale internationale.[6]

En 1995, après l'ère des Supermodels, c'est la fille cadette des fondateurs, Katie Ford (en), qui succède à ses parents[2]. Elle déplacera le siège de l'entreprise de l'Upper East Side à SoHo, toujours dans New York, et prendra définitivement la direction de l'agence en 2007[3].

Au début des années 2000, Ford Models se diversifie dans les médias (Ford Media) et dans la promotion d'artistes. Fin 2007, Ford Model Management est vendu à une banque d'investissement.

Jerry Ford meurt en 2008 et Eileen Ford en 2014[3],[7].

Mannequins

Voici une liste non exhaustive de mannequins qui sont ou ont été sous contrat avec Ford :

Notes et références

  1. « Eileen Ford, la pionnière du mannequinat - Morte à 92 ans », sur parismatch.com (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k l m n o et p Carole Sabas, « Son nom est Ford…Eileen Ford », Vogue Paris, Condé Nast, no 942,‎ , p. 206 à 211 (ISSN 0750-3628)
  3. a b c d e f g h i j k et l Eric Wilson, « Jerry Ford, 83, Man Behind the Models, Dies », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le )
  4. Guy Schoeller, Bettina, Paris, Assouline, coll. « Mémoire De La Mode », , 80 p. (ISBN 9782843230844, OCLC 406217524, présentation en ligne), p. 12

    « Invitée aux États-Unis par Vogue à la demande du grand photographe Irving Penn, […] Bettina entre dans la célèbre et toute nouvelle agence d'Eileen Ford, en 1950. À New York, la vie de mannequin ne ressemble alors guère à celle menée à Paris où la bonne humeur est de mise. En Amérique, aucune improvisation ! Rigueur et discipline ! Tout est compté, minuté et pointé. À Paris les agences de mannequins n'existent pas encore. »

  5. « Décès d'Eileen Ford, fondatrice de l'agence de mannequins Ford », sur La Presse, (consulté le )
  6. (en-GB) Condé Nast, « Ford Needs You », sur British Vogue, (consulté le )
  7. « Décès d'Eileen Ford, fondatrice de l'agence de mannequins Ford », sur La Presse, (consulté le )

Liens externes