« Invasion de l'Ukraine par la Russie » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Philip (discuter | contributions)
Philip (discuter | contributions)
Ligne 571 : Ligne 571 :
Les ONG [[Amnesty International]] et [[Human Rights Watch]] dénoncent l'utilisation de [[Arme à sous-munitions|roquettes et de bombes à sous-munitions]] par l'armée russe. Ce type d'arme est banni par la [[convention sur les armes à sous-munitions]] signée par {{unité|119|États}} et entré en vigueur en 2010. La Russie n'est pas signataire et a utilisé des armes à sous-munitions lors de la [[guerre civile syrienne]]. Le 28 février, [[Karim Khan]], le procureur de la [[Cour pénale internationale]] dit être « convaincu qu'il existe une base raisonnable pour croire que des crimes de guerre et des [[Crime contre l'humanité|crimes contre l'humanité]] présumés ont été commis en Ukraine » et annonce l'ouverture d'une enquête<ref>{{lien web|auteur1=Philippe Chapleau|url=https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/la-russie-et-ses-sales-bombes-accuses-de-crimes-de-guerre-b0545e54-9966-11ec-a65a-8b59a463d3c4|titre=Ukraine. Ces sales bombes qui pourraient envoyer la Russie devant la Cour pénale internationale|site=Ouest France|date=1/3/2022}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'invasion de l'Ukraine par la Russie est un acte d'agression |url=https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/invasion-ukraine-russie-acte-agression |site=Amnesty International Belgique |consulté le=2022-03-03}}.</ref>.
Les ONG [[Amnesty International]] et [[Human Rights Watch]] dénoncent l'utilisation de [[Arme à sous-munitions|roquettes et de bombes à sous-munitions]] par l'armée russe. Ce type d'arme est banni par la [[convention sur les armes à sous-munitions]] signée par {{unité|119|États}} et entré en vigueur en 2010. La Russie n'est pas signataire et a utilisé des armes à sous-munitions lors de la [[guerre civile syrienne]]. Le 28 février, [[Karim Khan]], le procureur de la [[Cour pénale internationale]] dit être « convaincu qu'il existe une base raisonnable pour croire que des crimes de guerre et des [[Crime contre l'humanité|crimes contre l'humanité]] présumés ont été commis en Ukraine » et annonce l'ouverture d'une enquête<ref>{{lien web|auteur1=Philippe Chapleau|url=https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/la-russie-et-ses-sales-bombes-accuses-de-crimes-de-guerre-b0545e54-9966-11ec-a65a-8b59a463d3c4|titre=Ukraine. Ces sales bombes qui pourraient envoyer la Russie devant la Cour pénale internationale|site=Ouest France|date=1/3/2022}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'invasion de l'Ukraine par la Russie est un acte d'agression |url=https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/invasion-ukraine-russie-acte-agression |site=Amnesty International Belgique |consulté le=2022-03-03}}.</ref>.


Le {{Date-|28 février}}, une [[Incident diplomatique|crise diplomatique]] dans les [[[Relations entre la Grèce et la Russie|relations gréco-russes]] éclate lorsque les forces aériennes russes bombardent deux villages de la [[Grecs d'Ukraine|minorité grecque en Ukraine]] près de [[Marioupol]], tuant {{unité|12|[[Grecs]]}}<ref>{{lien web|url=https://information.tv5monde.com/info/direct-ukraine-moscou-intensifie-son-offensive-sur-kiev-le-centre-de-kharkiv-bombarde-444531|titre=Ukraine : Moscou intensifie son offensive sur Kiev, le centre de Kharkiv bombardé|site=information.tv5monde.com|date=22-02-2022}}.</ref>. Les autorités russes nient toute responsabilité. Les autorités grecques déclarent alors qu'elles ont les preuves de l'implication de la Russie. Le Premier ministre grec [[Kyriákos Mitsotákis]] annonce que son pays enverra du matériel militaire défensif et une aide humanitaire pour soutenir l'Ukraine<ref>{{lien web|url=https://www.nicematin.com/conflits/la-grece-va-envoyer-du-materiel-defensif-et-une-aide-humanitaire-a-lukraine-749439|titre=La Grèce va envoyer du "matériel défensif" et une aide humanitaire à l'Ukraine|site=nicematin.com|date=27-02-2022}}.</ref>.
Le {{Date-|28 février}}, une [[Incident diplomatique|crise diplomatique]] dans les [[Relations entre la Grèce et la Russie|relations gréco-russes]] éclate lorsque les forces aériennes russes bombardent deux villages de la [[Grecs d'Ukraine|minorité grecque en Ukraine]] près de [[Marioupol]], tuant {{unité|12|[[Grecs]]}}<ref>{{lien web|url=https://information.tv5monde.com/info/direct-ukraine-moscou-intensifie-son-offensive-sur-kiev-le-centre-de-kharkiv-bombarde-444531|titre=Ukraine : Moscou intensifie son offensive sur Kiev, le centre de Kharkiv bombardé|site=information.tv5monde.com|date=22-02-2022}}.</ref>. Les autorités russes nient toute responsabilité. Les autorités grecques déclarent alors qu'elles ont les preuves de l'implication de la Russie. Le Premier ministre grec [[Kyriákos Mitsotákis]] annonce que son pays enverra du matériel militaire défensif et une aide humanitaire pour soutenir l'Ukraine<ref>{{lien web|url=https://www.nicematin.com/conflits/la-grece-va-envoyer-du-materiel-defensif-et-une-aide-humanitaire-a-lukraine-749439|titre=La Grèce va envoyer du "matériel défensif" et une aide humanitaire à l'Ukraine|site=nicematin.com|date=27-02-2022}}.</ref>.


Le {{Date-|28 février}}, [[Amnesty International]] et [[Human Rights Watch]] ont dénoncé l'utilisation d'[[Arme à sous-munitions|armes à sous-munitions]] et d'[[Arme thermobarique|armes thermobariques]] (le « [[père de toutes les bombes]] ») par les forces d'invasion russes en Ukraine. L'utilisation d'[[Arme à sous-munitions|armes à sous-munitions]] en temps de guerre est interdite par la [[Convention sur les armes à sous-munitions]] de 2008 ; la Russie et l'Ukraine, cependant, n'ont pas signé cette convention<ref>{{lien web|auteur1=Joël Carassio|url=https://www.bienpublic.com/defense-guerre-conflit/2022/03/01/poutine-accuse-d-avoir-utilise-le-terrible-pere-de-toutes-les-bombes-une-arme-interdite|titre=Poutine accusé de recourir au terrible "père de toutes les bombes" et d'autres armes interdites|site=bienpublic.com|date=01-03-2022}}.</ref>.
Le {{Date-|28 février}}, [[Amnesty International]] et [[Human Rights Watch]] ont dénoncé l'utilisation d'[[Arme à sous-munitions|armes à sous-munitions]] et d'[[Arme thermobarique|armes thermobariques]] (le « [[père de toutes les bombes]] ») par les forces d'invasion russes en Ukraine. L'utilisation d'[[Arme à sous-munitions|armes à sous-munitions]] en temps de guerre est interdite par la [[Convention sur les armes à sous-munitions]] de 2008 ; la Russie et l'Ukraine, cependant, n'ont pas signé cette convention<ref>{{lien web|auteur1=Joël Carassio|url=https://www.bienpublic.com/defense-guerre-conflit/2022/03/01/poutine-accuse-d-avoir-utilise-le-terrible-pere-de-toutes-les-bombes-une-arme-interdite|titre=Poutine accusé de recourir au terrible "père de toutes les bombes" et d'autres armes interdites|site=bienpublic.com|date=01-03-2022}}.</ref>.

Version du 19 mars 2022 à 00:32

Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la guerre russo-ukrainienne, situation au .
(carte détaillée par ville)
  • Contrôlé par l'Ukraine
  • Contrôlé par la Russie et ses alliés
Informations générales
Date Depuis le
(2 ans, 2 mois et 29 jours)
Lieu Ukraine
Issue En cours (liste des engagements - contrôle des villes (en) - chronologie des événements)
Belligérants
Drapeau de la Russie Russie Drapeau de la République populaire de Donetsk République populaire de Donetsk
Drapeau de République populaire de Lougansk République populaire de Lougansk
Soutenus par :
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie
Drapeau de l'Ukraine Ukraine
Commandants
Vladimir Poutine
Sergueï Choïgou
Valéri Guerassimov
Oleg Salioukov
Nikolaï Ievmenov
Nikolaï Patrouchev
Sergueï Narychkine
Andreï Soukhovetski
Vitali Guerassimov
Andreï Kolesnikov
Drapeau de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov
Drapeau de la Tchétchénie Magomed Touchaïev
Drapeau de la République populaire de Donetsk Denis Pouchiline
Drapeau de la République populaire de Donetsk Vladimir Pachkov
Drapeau de République populaire de Lougansk Leonid Pasetchnik
Drapeau de République populaire de Lougansk Sergueï Kozlov
Volodymyr Zelensky
Oleksiy Reznikov
Oleksiy Danilov
Valeri Zaloujny
Denys Chmyhal
Andriy Taran
Serhiy Chaptala
Oleksandr Syrsky
Mikola Olektchouk
Rouslan Khomtchak
Forces en présence
Drapeau de la Russie
~175 000[1] à 190 000 hommes [2]
Drapeau de la Tchétchénie 10 000 Kadyrovtsy[3]
Drapeau de la Russie + de 400 mercenaires du Groupe Wagner[4]
Drapeau de la République populaire de Donetsk 20 000 soldats[5]
Drapeau de République populaire de Lougansk 14 000 soldats [5]
Drapeau de l'Ukraine
209 000 (forces armées)
102 000 (paramilitaires)
900 000 (réservistes)[5]
20 000 volontaires étrangers[a]
Pertes
Drapeau de la Russie
498 morts
1 597 blessés
(selon la Russie, à la date du 2 mars)[22]

Entre 3 500 et 7 000 morts (incertitudes dues au brouillard de guerre)
(selon des sources américaines, à la date du 17 mars)[23]

14 200 morts ou blessés
500 à 600 capturés[24]
(selon l'Ukraine, à la date du 18 mars)

Drapeau de la Tchétchénie
2 morts au moins[25]

Drapeau de la République populaire de Donetsk
47 à 77 morts
179 à 406 blessés
(selon la République populaire de Donetsk, à la date du 7 mars)[26],[27]

Pertes matérielles selon l'Ukraine[28] :

  • 444 chars
  • 1 435 véhicules blindés
  • 86 avions
  • 108 hélicoptères
  • 11 drones
  • 115 véhicules militaires spéciaux
  • 864 véhicules
  • 201 pièces d'artillerie
  • 3 navires de guerre
Drapeau de l'Ukraine
1 300 morts
(selon l'Ukraine, à la date du 12 mars)[29]

2 870 morts
3 700 blessés
572 capturés
(selon la Russie, à la date du 2 mars)[22],[30]

2 000 à 4 000 morts
(selon les États-Unis, à la date du 9 mars)[31]

979 morts, 1 134 blessés
(selon la République populaire de Donetsk, seulement au Donbass, à la date du 11 mars)[31]

Pertes matérielles selon la Russie :

  • 1 194 chars/véhicules de combat[32]
  • 991 véhicules militaires spéciaux[32]
  • 99 avions de combat[32]
  • 61 hélicoptères[33]
  • 128 drones[32]
  • 443 armes d'artillerie et mortiers[32]
  • 121 systèmes de fusées à lancement multiple[32]
  • 8 navires de guerre[34]

Civils :
Drapeau de l'Ukraine 2 000 morts au moins
(selon l'Ukraine, à la date du 2 mars)[7],[8]
1 684 blessés au moins
(selon l'Ukraine, à la date du 2 mars)[9]
25 citoyens étrangers tués[b]
≈ 3,2 millions de réfugiés et + de 1,85 million de déplacés internes
(selon l'ONU, à la date du 15 mars)[19],[20]
596 civils tués et 1 067 blessés confirmés (selon l'ONU au 12 mars, mais le HCDH estime que les chiffres réels sont considérablement plus élevés)[21]

Conflit russo-ukrainien

Batailles


Offensive de Kiev (Jytomyr, Kiev)


Offensive du Nord (Tchernihiv, Soumy)


Campagne de l'Est (Donetsk, Louhansk, Kharkiv)


Campagne du Sud (Mykolaïv, Kherson, Zaporijjia)


Frappes aériennes dans l'Ouest de l'Ukraine


Guerre navale


Attaques en Crimée


Débordement


Massacres


L'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, aussi appelée guerre d'Ukraine ou guerre russo-ukrainienne de 2022, est une campagne militaire déclenchée le sur ordre du président russe Vladimir Poutine.

Elle s'inscrit dans le cadre de la crise ukrainienne, née du mouvement Euromaïdan de 2013-2014 qui avait été suivi de la guerre du Donbass à partir de 2014. En 2021 émerge une montée progressive des tensions, d'abord par un renforcement militaire prolongé, sans précédent, aux frontières ukrainiennes avec la Russie, la Biélorussie et la Crimée annexée en 2014 par la Russie, puis, le 21 février 2022, par la reconnaissance par le président russe de l'indépendance des autoproclamées républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, républiques séparatistes de la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine. Après une incursion des forces armées russes dans le Donbass, une offensive générale aérienne, maritime et terrestre est déclenchée sur l'ensemble du territoire ukrainien, le .

À son déclenchement, cette attaque militaire est considérée comme la plus importante qu'ait connue l'Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale[35],[36],[37],[38]. La Russie est accusée, notamment par les Occidentaux — soit l'Union européenne (UE), le Royaume-Uni, les États-Unis le Canada, l'Australie — ainsi que par le G7, de mener une guerre d'agression contre l'Ukraine[39], action condamnée ou déplorée par la grande majorité de la communauté internationale. Une série sans précédent de sanctions économiques, culturelles et sportives est progressivement mise en place contre la fédération de Russie, tandis que plusieurs pays, parmi lesquels des États membres de l'OTAN et de l'Union européenne, apportent leur aide à l'Ukraine attaquée en fournissant notamment du matériel militaire offensif et défensif, de la nourriture et du matériel médical. En préalable à toute discussion ou négociation, la Russie de Vladimir Poutine exige le renversement du gouvernement ukrainien, appelé « dénazification », la dissolution de son armée, la neutralité du pays, la reconnaissance de l'annexion de la Crimée et l'indépendance des deux oblasts du Donbass dont les séparatistes ne contrôlaient qu'une partie depuis 2014.

Les forces russes sont en outre accusées de nombreux crimes de guerre, notamment lors de frappes visant délibérément les populations civiles dans les villes encerclées[40].

En Russie, l'invasion est officiellement appelée « opération militaire spéciale », soit en russe специальная военная операция (spetsialnaïa voïennaïa operatsia). Dans le cadre de la propagande et du strict contrôle du récit fait à la population du pays, l'utilisation de plusieurs mots, parmi lesquels « invasion », « guerre », « bombardements de villes » ou « pertes civiles », y est réprimée par la loi et passible de prison, tandis que les réseaux sociaux sont censurés, tout comme l'ensemble des médias locaux dont plusieurs qui ne sont pas dans la ligne du régime ont dû fermer[41],[42],[43].

Contexte

Ukraine et Russie, nouveaux pays

Dislocation de l'URSS et conséquences

Avant la dislocation de l'Union soviétique, la République socialiste fédérative soviétique de Russie conclut, le , avec la République socialiste soviétique d'Ukraine un traité de reconnaissance mutuelle de la souveraineté de chaque État[44], puis un accord de reconnaissance des frontières ukrainiennes par la Russie entériné par les accords d'Alma-Ata du et l'accord établissant la Communauté des États indépendants[44]. Après la dislocation en 1991, l'Ukraine et la Russie ont continué à entretenir des liens étroits. En 1994, l'Ukraine a accepté d'abandonner son arsenal nucléaire et signé le mémorandum de Budapest assurant l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de l'Ukraine[44],[45]. Cinq ans plus tard, la Russie a été l'un des signataires de la charte de sécurité européenne, où est notamment affirmé l'inviolabilité des frontières et des territoires, ainsi que « le droit naturel de tout État participant de choisir ou de modifier librement ses arrangements de sécurité, y compris les traités d'alliance, en fonction de leur évolution »[44],[46]. Le , un traité d'amitié russo-ukrainien est signé, réaffirmant un engagement bilatéral à « respecter l'intégrité territoriale et l'inviolabilité des frontières », plus contraignant que le mémorandum qui incluait d'autres pays et n'avait pas de force obligatoire[44]. D'autres traités bilatéraux furent signés après 2000, comme l'accord sur la frontière entre l'Ukraine et la Russie du ou encore les accords concernant la flotte de la mer Noire, donnant à la Russie des droits de location sur des bases en Crimée, ce qui implique de facto une reconnaissance de la souveraineté de l'Ukraine sur la péninsule[44].

La révolution de février 2014, en Ukraine

Bien que l'Ukraine soit un pays indépendant reconnu depuis 1991, elle a été perçue par les dirigeants russes comme faisant partie de leur sphère d'influence en raison du fait qu'elle est une ancienne république constitutive de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). En 2008, le président russe Vladimir Poutine s'est prononcé contre l'adhésion des anciennes républiques de l'URSS à l'OTAN[47]. Les États-Unis sont favorables à l'adhésion de l'Ukraine[48], tandis que d'autres pays, comme la France ou l'Allemagne, s'y montrent réticents à la suite de la deuxième guerre d'Ossétie du Sud, qui avait éclaté cette même année en Géorgie[49].

Évolution des relations entre la Russie et l'Ukraine après Euromaïdan

Après des semaines de manifestations dans le cadre du mouvement Euromaïdan (entre 2013 et 2014), Viktor Ianoukovytch, le président ukrainien pro-russe de l'époque, et les dirigeants de l'opposition parlementaire ukrainienne ont signé, le , un accord de règlement qui prévoyait des élections anticipées. Le lendemain, après la révolution de février 2014, Ianoukovytch fuit Kiev après un vote du parlement ukrainien le destituant de sa fonction présidentielle[50]. Cependant, les dirigeants des régions russophones de l'est de l'Ukraine ont déclaré rester fidèles à Ianoukovitch, ce qui provoque des manifestations[51]. L'abrogation, le 23 février 2014, de la loi de 2012 sur les langues régionales, retirant le statut de langue officielle à de nombreuses langues dont le russe dans 13 des 27 régions, essentiellement au sud et à l'est du pays[52], provoque un émoi dans ces communautés russophones de par leur attachement culturel à la Russie[53], menant à la création de « brigades d'autodéfense » en opposition avec les brigades révolutionnaires à Kiev[54]. Ces événements ont été suivis par l'annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014 et par la guerre du Donbass, qui a débuté en avril 2014 par la création des autoproclamées républiques populaires de Donetsk et Lougansk, soutenues par la Russie[55],[56], marquant ainsi le début du conflit russo-ukrainien.

Évolution des relations après l'arrivée au pouvoir du président Zelensky

Le , le président ukrainien Volodymyr Zelensky approuve une stratégie nouvelle de sécurité nationale de l'Ukraine qui prévoit « le développement du partenariat distinctif avec l'OTAN avec pour objectif l'adhésion à l'OTAN »[57]. Le , il signe un décret approuvant la « stratégie de désoccupation et de réintégration du territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol ».

En , Poutine publie un essai intitulé De l'unité historique des Russes et des Ukrainiens, dans lequel il réaffirme son opinion que les Russes et les Ukrainiens sont « un seul peuple » (Nation de tous les Russes)[58]. L'historien américain Timothy Snyder qualifie les idées de Poutine d'impérialisme[59]. Le journaliste britannique Edward Lucas les décrit comme du révisionnisme historique[60]. D'autres observateurs arguent que le dirigeant russe a une vision déformée de l'Ukraine moderne et de son histoire[61],[62],[63].

Bruits de bottes aux frontières

Alertes des États-Unis

En octobre 2021, les services de renseignements américains et britanniques indiquent à leurs alliés européens « la possibilité d'une intervention russe en Ukraine », sans toutefois partager les preuves avant qu'une décision de la Maison-Blanche n'entérine la création d'un processus de collaboration avancé à la mi-novembre entre les agences de renseignement américaines, britanniques, françaises, allemandes et italiennes[64]. Ce « groupe des cinq » se réunit régulièrement avec comme membres Sir Simon Gass pour les services britanniques (Joint Intelligence Committee), Avril Haines comme DNI américaine, Elisabetta Belloni du Département de l'information pour la sécurité italien, Laurent Nuñez de la CNRLT française et Johannes Geismann chargé des services de renseignement allemands[64]. Le , des documents du renseignement américain fuitent dans la presse[65]. Le , le cercle de réflexion Center for Strategic and International Studies publie une analyse d'un possible plan d'invasion de l'Ukraine par la Russie, fondé sur des images satellitaires montrant les positions des soldats russes, en détaillant la possibilité d'un bras de l'attaque passant par le territoire biélorusse[66].

Entre la mi-janvier et mi-février 2022, le gouvernement des États-Unis alerte publiquement et régulièrement d'une possible invasion imminente de l'Ukraine par la Russie, détaillant qu'elle « commencerait probablement par des bombardements aériens et des tirs de missiles qui pourraient évidemment tuer des civils », voire qu'elle pourrait inclure un « assaut rapide », et conseillant à l'Ukraine de « se préparer à des jours difficiles »[67],[68],[69]. Dans le groupe des cinq, les renseignements américains communiquent à leurs homologues qu'ils s'attendent à une attaque lorsque les conditions météorologiques seront favorables aux Russes, c'est-à-dire lorsqu'il fera froid. Cette anticipation se révèlera parfaitement juste[70]. Les européens restent sceptiques quant à cette possibilité, estimant qu'une résolution diplomatique est encore possible, même après la reconnaissance de l'indépendance des républiques séparatistes du Donbass et de Lougansk par la Russie le [71],[72],[73], ce que le journal Der Spiegel qualifie de « diplomatie de dernière minute »[74]. Même l'Ukraine, par la voix de son président Zelensky, dénonce le les accusations américaines anxiogènes, déclarant « qu'aucune information certaine à 100 % » ne leur est parvenue[75]. D'après le chef d'état-major des armées françaises Thierry Burkhard, il y a eu des divergences entre les renseignements français et anglo-saxons, les premiers pensant que le coût pour les Russes d'une conquête militaire de l'Ukraine serait bien trop élevé, et que ceux-ci avaient d'autres options qu'ils privilégieraient[70],[76]. Pour plusieurs analystes, le manque de réceptivité des Européens vis-à-vis des alertes répétées des Américains et Britanniques peut s'expliquer par la communication anglo-saxonne autour de leurs précédentes guerres, notamment de la guerre d'Irak, déclenchée sur un mensonge concernant la présence d'armes de destruction massive[70],[77],[78]. Pour Dominic Grieve, ancien président du comité parlementaire chargé du contrôle des services de renseignement britanniques (ISC), la justesse des prédictions des plans du gouvernement russe par les renseignements anglo-saxons s'explique par leur rapprochement antérieur à celui des européens avec l'Ukraine[64]. Toutefois, toutes les prédictions américaines ne se sont pas réalisées, par exemple la participation directe de la Biélorussie au conflit[79] ou des essais russes d'armes nucléaires à la frontière[80].

Préparations stratégiques

À la mi-janvier 2022, la Russie et la Biélorussie amassent des troupes pour une nouvelle série d'exercices militaires conjoints à la frontière ukrainienne le mois suivant[81],[82], incluant des tests de missiles[83]. Des vidéos témoignant de mouvements de forces militaires et d'armes lourdes russes en direction de la frontière ukrainienne circulent sur les réseaux sociaux[84]. Le , les dirigeants européens et américains estiment alors que plus de 100 000 soldats russes sont amassés près de la frontière ukrainienne, ce que les américains voient comme une préparation de l'armée russe à une invasion de l'Ukraine[85],[86]. Face à l'augmentation de tension à la frontière, les Britanniques ainsi que les pays baltes envoient avec l'accord des États-Unis des missiles et d'autres armes américaines à l'Ukraine fin janvier 2022[67].

Dans ce contexte, les États-Unis envoient un premier contingent de soldats en Pologne en renforts pour défendre les pays de l'OTAN « contre toute agression » le [87],[88], puis d'autres contingents de 7 000 soldats à travers les alliés de l'OTAN en Europe de l'Est le [89].

Les incidents précurseurs

Le , la Russie fait valoir une incursion de l'Ukraine après qu'un présumé ou prétendu obus d'artillerie ukrainien a atterri dans la région russe de Rostov près de la frontière russo-ukrainienne au cours de la crise russo-ukrainienne de 2021-2022[90].

Le , le gouvernement russe affirme que les bombardements ukrainiens ont détruit une installation frontalière du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB), le successeur du KGB, à la frontière russo-ukrainienne et qu'ils ont été amené à tuer cinq soldats ukrainiens qui tentaient de pénétrer sur le territoire russe. L'Ukraine nie être impliquée dans les deux incidents et les a qualifiés d'opérations sous fausse bannière.

Le même jour, dans un discours précédant l'invasion russe de l'Ukraine, Vladimir Poutine développe sa vision de l'histoire niant l'existence d'une identité ukrainienne, l'Ukraine moderne ayant à ses yeux « été entièrement créée par la Russie, plus précisément par la Russie bolchévique et communiste. Lénine, Staline, Khrouchtchev ont successivement façonné l'Ukraine en arrachant des parties du territoire historique à la Russie », expose-t-il[91]. Ce qu'il évoque dans ce discours, comme le « génocide » des populations russophones du Donbass, « la volonté de l'Ukraine de se doter de l'arme nucléaire », « la volonté de l'OTAN d'y intégrer l'Ukraine, menaçant la sécurité de la Russie » et le fait de comparer l'Ukraine à un « pays à dénazifier » (en référence à l'engagement de certains Ukrainiens aux côtés des nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale et à l'actuelle milice ukrainienne du Régiment Azov[92],[93]), relèvent du pur mensonge selon le chercheur Jean-Sylvestre Mongrenier de l'Institut Thomas-More. Ce dernier explique que Vladimir Poutine se pose de longue date en « rassembleur des terres russes » et qu'il « veut s'emparer de territoires autrefois conquis et dominés, en dépit du fait que les États post-soviétiques sont reconnus sur le plan international et représentés à l'Organisation des Nations unies »[94]. À son apogée, le Régiment Azov aurait compté jusqu'à 4 000 membres, le parti d'extrême-droite Svoboda soupçonné d'être pronazi n'a récolté que de très faibles suffrages aux élections législatives de 2019, au profit de la victoire historique de Zelensky, de confession juive[92].

En parallèle, l'Ukraine fait face à un pic épidémique dû au variant Omicron du virus responsable du COVID-19, avec 60 % des tests revenant positifs à la mi-février, expliqué en partie par la faible vaccination de seulement 35 % de la population[95], pic prévu depuis début janvier par les institutions sanitaires ukrainiennes[96], affaiblissant à la fois la population et les soldats ukrainiens.

Forces en présence

Ukraine

Selon la publication spécialisée The Military Balance, en termes de nombre de forces armées, l'Ukraine se classe au deuxième rang des pays de l'ex-URSS avec 196 000 militaires au début de 2022, 4,5 fois inférieure à la Russie et trois fois supérieure à l'Azerbaïdjan, qui occupe la 3e place. Sur le nombre total des forces armées, 125 600 sont impliquées dans les forces terrestres, 20 000 dans les troupes d'assaut aériennes, 35 000 dans l'armée de l'air et 15 000 dans la marine. Selon le New York Times, les Forces armées ukrainiennes sont parmi les plus importantes d'Europe. Elles comprennent 70 000 militaires actifs et 100 000 réservistes et forces de défense territoriale, dont au moins 100 000 militaires sont des anciens combattants, et 27 000 formés par des spécialistes américains, selon Business Insider, notamment sur la conduite de la guérilla.

Selon The Military Balance, fin 2021-début 2022, l'Ukraine avait 124 à 132 avions militaires, 46 à 55 hélicoptères et 3 309 véhicules blindés de combat en service.

Selon l'agence de presse Associated Press, l'armement ukrainien comprend à la fois des systèmes soviétiques obsolètes et des systèmes occidentaux modernes. Les premiers, en particulier, comprennent les obusiers, les lance-roquettes multiples et les missiles balistiques à courte portée. Les seconds comprennent de gros lots de missiles antichars Javelin, de missiles antiaériens Stinger et de drones Bayraktar.

Le budget militaire de l'Ukraine pour 2022 était d'environ 5 milliards de dollars, soit 10 fois moins que le budget militaire de la Russie.

Russie

À la fin de 2021 et au début de 2022, les forces armées de la fédération de Russie comptaient environ 900 000 personnes en service actif, dont 280 000 dans les forces terrestres, 45 000 dans les forces aéroportées et 165 000 dans les Forces aérospatiales. 554 000 autres personnes font partie des troupes internes et d'autres formations paramilitaires. Le nombre total de la réserve est de deux millions de personnes.

Selon le site Internet Global Firepower Index, la Russie se classe au premier rang mondial en termes de nombre de chars (plus de 13 000), de supports d'artillerie automoteurs (plus de 6 000) et de systèmes de missiles (environ 4 000). Diverses sources, se fondant sur les données de The Military Balance, donnent les estimations suivantes du volume d'équipements militaires en service dans le pays :

  • avions militaires : de 1 172 à 1 391 ;
  • hélicoptères : de 821 à 948 ;
  • véhicules blindés de combat : plus de 15 847 ;
  • artillerie : plus de 4 894.

Le budget militaire de la fédération de Russie pour 2022 était de 48 milliards de dollars.

Selon la BBC, environ 35 000 soldats russes sont déployés aux frontières avec l'Ukraine en temps normal. Cependant, au , la Russie a, selon diverses sources, concentré près des frontières de l'Ukraine (y compris sur le territoire de la Biélorussie et en Crimée) de 100 à 190 000 militaires, dont de 169 à 190 000 selon les États-Unis et 149 000 selon le ministre de la Défense de l'Ukraine. Le 28 février, le représentant officiel du ministère de la Défense de la fédération de Russie, Igor Konachenkov, a déclaré que seuls les militaires sous contrat du côté russe participent aux hostilités, mais le 9 mars, il a admis que plusieurs conscrits avaient été capturés par les autorités ukrainiennes, tout en affirmant que la plupart avaient été retirés sur le territoire russe[97].

Selon l'Associated Press, les armes russes utilisées lors de l'invasion comprennent des missiles de croisière Kalibr, des systèmes de missiles Iskander, des systèmes de lance-roquettes multiples Pion, des obusiers automoteurs, Uragan, Smerch, Grad « Hyacinth », « Acacia ».

Républiques séparatistes du Donbass

Le nombre de forces armées de la République populaire de Donetsk au début de 2022, selon The Military Balance, était de 20 000 personnes ; pour la République populaire de Lougansk, 14 000 personnes. Les troupes des deux républiques autoproclamées disposaient de véhicules blindés de combat, d'artillerie et de lance-roquettes, ainsi que de systèmes de défense aérienne. Selon la partie ukrainienne, fin 2019 – mi-2020, la RPD et la LPR étaient armées de :

  • plus de 480 chars ;
  • 914 véhicules blindés de combat ;
  • 720 pièces d'artillerie et mortiers ;
  • plus de 200 systèmes de lance-roquettes multiples.

Russie et alliés

Drapeau de la Russie Russie (président Vladimir Poutine) République populaire de Donetsk (commandant en chef Denis Pouchiline) République populaire de Lougansk (commandant en chef Leonid Pasetchnik)
Ministère de la défense (Sergueï Choïgou)
Forces supplémentaires Forces séparatistes
Ministère de l'intérieur (Vladimir Kolokoltsev)

Ukraine et alliés

Drapeau de l'Ukraine Ukraine (président Volodymyr Zelensky) Volontaires étrangers
Ministère de la Défense (Oleksiy Reznikov)
Forces supplémentaires
Ministère de l'Intérieur (Denys Monastyrsky)

Déroulement Février 2022

Carte animée de l'invasion jusqu'au 4 mars 2022.
Allocution (sous-titrée en russe et en anglais) de Vladimir Poutine[100].
Vidéo de l'invasion dans l'est de l'Ukraine le .

Vers h 30, heure de Moscou (UTC+3), au cours d'une allocution télévisée vraisemblablement préenregistrée[101], le président Vladimir Poutine annonce une « opération militaire spéciale » dans le but de « démilitariser et dénazifier l'Ukraine »[102]. Quelques minutes plus tard, des frappes de missiles commencent dans divers endroits à travers le pays, y compris à proximité de la capitale Kiev[103]. Il a été confirmé que les forces russes ont envahi l'Ukraine près de Kharkiv, en provenance de Russie, de Biélorussie et de Crimée (annexée par la Russie en 2014)[104]. Les États-Unis, le Canada ou encore la Corée du Sud et une partie des États d'Europe se liguent alors contre cet acte de guerre de la Russie, qui viole le droit international, et annoncent des sanctions économiques.

Les attaques russes se concentrent sur les infrastructures militaires, les « systèmes de défense anti-aérienne », les systèmes informatiques[105], et les bases aériennes de l'Ukraine[106], dont l'aéroport de Hostomel[107].

Les troupes russes en provenance de Crimée s'emparent rapidement du sud de l'oblast de Kherson et notamment des villes d'Olechky, de Henitchesk et de Tchaplynka[108],[109],[110].

Aux environs de h du matin, à la suite de combats dans la région de Soumy, les six premiers soldats grièvement blessés des forces armées ukrainiennes sont amenés à l'hôpital de Hloukhiv, un appel aux dons du sang est lancé par les autorités[111].

Aux environs de 11 h du matin, une frappe militaire russe sur le village de Lipetske (uk) dans l'oblast d'Odessa, fait dix-huit morts et six blessés parmi les militaires ukrainiens[112].

À 13 h 20 (UTC+2), le maire de Tavriisk Mykola Rizak annonce que les troupes russes sont parvenues à s'emparer du canal de Crimée du Nord et de la centrale hydroélectrique de Kakhovka[109].

À 16 h 55, les forces russes annoncent avoir conquis l'aéroport de Hostomel, qui est près de la capitale Kiev, suite à un assaut d'hélicoptères de type Mil Mi-8 et de troupes aéroportées[113],[114],[115]. Quelques heures plus tard, les forces ukrainiennes annoncent l'avoir repris[116][réf. obsolète] avant que celui-ci soit définitivement maîtrisé par les forces russes au cours d'une action qui aurait, selon les autorités russes, fait des centaines de morts du côté ukrainien[117].

Peu avant 19 h (UTC+2), les troupes russes prennent possession de la centrale nucléaire de Tchernobyl ainsi que du périmètre d'exclusion qui l'entoure[118].

À 22 h (UTC+2), Kiev est assailli par les forces russes qui annoncent aussi avoir détruit l'intégralité des défenses aériennes de l'Ukraine. La bataille de Kiev débute, et des affrontements sont en cours entre les forces ukrainiennes et des soldats russes[119].

À 23 h (UTC+2), le Service national des gardes-frontières d'Ukraine annonce que ses treize hommes qui assuraient la défense de l'île des Serpents sont morts au cours d'une manœuvre russe pour prendre l'île[120],[121]. Cette information est démentie deux jours plus tard, les militaires ont en fait été capturés par les soldats russes et sont toujours en vie[122].

À l'est du pays, les forces russes sont aux portes de Kharkiv où des rudes combats se déroulent. C'est un enjeu essentiel puisqu'il s'agit de la deuxième ville d'Ukraine par sa population (1,4 million d'habitants)[123].

Selon le site Internet du chef de l'État, Volodymyr Zelensky a signé le décret no 64/2022 sur l'imposition de la loi martiale en Ukraine, imposée à partir de h 30 le pour une durée de trente jours[124].

Les premières images et vidéos, parfois en temps réel, de l'invasion sont publiées sur les réseaux sociaux, causant la suspension par erreur d'une douzaine de comptes par les plateforme publiant pourtant des informations factuelles sur les débuts des mouvements des troupes russes[125].

25 février 2022

Immeuble à Kiev (rue Oleksandr Kochyts) après un bombardement le 25 février.

Dans la nuit du 24 au 25 février l'aviation russe détruit l'Antonov An-225, le plus gros avion du monde, où il se trouve pour réparations sur l'aéroport Antonov à Hostomel[126],[127],[128].

Vers h (UTC+2), les troupes russes parviennent à encercler la ville de Konotop et commencent son siège[129].

Vers h (UTC+2), les forces russes bombardent Kiev. Certains missiles sont interceptés par la défense antiaérienne ukrainienne[130].

L'armée de l'air ukrainienne mène le matin sa première frappe sur le territoire russe en prenant pour cible la base aérienne russe de Millerovo, dans l'oblast de Rostov[131]. Elle détruit un Soukhoï Su-30SM et d'autres avions des Forces aérospatiales de la Fédération de Russie[132].

À 13 h 45, des coups de feu ont été entendus dans la capitale à 7,5 km des bâtiments gouvernementaux[133]. Des combats ont lieu notamment dans le quartier Obolon[134]. La capitale se prépare à un assaut des troupes russes, des armes sont notamment distribuées aux volontaires et le ministre de la défense demande aux civils de fabriquer des cocktails Molotov[135].

Ce 25 février, Hanna Malya la vice-ministre ukrainienne de la Défense affirme que les russes ont perdu environ 2 800 soldats, 80 chars, 516 véhicules blindés, 10 avions et sept hélicoptères depuis le lancement début de cette l'offensive[136].

26 février 2022

Immeuble à Kiev (Avenue Valeriy Lobanovskyi) frappé par un missile de croisière russe le 26 février 2022.

À h 41 (UTC+2), l'état-major des forces armées ukrainiennes affirme dans un communiqué qu'un avion transporteur de troupe russe Il-76 a été abattu non loin de Vassylkiv[137], action mise en parallèle[138] avec l'avion ukrainien de même type abattu par les séparatistes près de Louhansk, le , causant la mort de 49 personnes[139]. Le nombre de victimes est inconnu, l'appareil pouvant contenir jusqu'à 150 parachutistes et des blindés légers[140]. Des responsables américains déclarent qu'un deuxième avion de transport russe II-76 a été abattu par les forces ukrainiennes à 85 kilomètres au sud de Kiev près de Bila Tserkva[141].

Dans la même nuit, de violents échanges de tirs et d'explosions entres soldats russes et soldats ukrainiens accompagnés de civils ukrainiens armés ont lieu dans Kiev et sa banlieue. Un missile de croisière russe touche un immeuble résidentiel causant au moins six blessés dont un grave, d'après les pompiers kieviens.

Un communiqué de la mairie de Kiev annonce que « le couvre-feu à Kiev commencera samedi à 17 h (16 h en France) jusqu'à lundi à h », ajoutant que « toutes les personnes se trouvant dans la rue pendant cette période-là seront considérées comme des membres des groupes de saboteurs ennemis »[142].

Dans la journée, d'après les secours ukrainiens, des tirs russes touchent la clôture d'un centre de stockage de déchets radioactifs[143].

27 février 2022

Situation du conflit au 27 février.

À h 50, dans la nuit du 27 février, le dépôt pétrolier civil ukrainien situé à Vassylkiv, ville située au sud de Kiev[144], a pris feu en raison d'une frappe de missile russe visant de grands dépôts de munitions[145],[146]. Des combats se déroulent également dans cette ville pour le contrôle d'une base aérienne qui y est située[146]. Ces combats entravent le travail des pompiers contre l'incendie du dépôt pétrolier[146].

Quelques heures plus tard, l'Associated Press rapporte que les forces russes ont également fait sauter un gazoduc à Kharkiv[147]. Des combats de rue ont lieu dans la ville. Le gouverneur régional Oleg Sinegoubov indique que les forces ukrainiennes auraient notamment repoussé plusieurs blindés légers russes qui avaient réalisé une « percée » dans la ville[148].

Le président ukrainien Zelensky accepte de participer à des pourparlers à la frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie, à la suite d'une conversation téléphonique avec le président bélarusse Alexandre Loukachenko, et ce, malgré un sentiment de scepticisme du côté ukrainien[146]. Le président ukrainien exige que les négociations se déroulent en territoire neutre, d'où son refus de participer aux discussions proposées auparavant à Homiel ou à Minsk[149].

Peu après 17 h (UTC+2), le maire de Koupiansk Hennadiy Matsehora, élu du parti pro-russe OP-ZZ, annonce remettre sa ville aux forces d'invasion russes afin d'« éviter les pertes humaines et la destruction », suscitant une large vague d'indignation et provoquant l'ouverture d'une enquête préliminaire pour « atteinte à l'intégrité territoriale et à l'inviolabilité de l'Ukraine par un représentant de l'ordre et trahison » de la part du bureau du procureur de l'oblast de Kharkiv[150].

En fin de journée, le maire de Kiev Vitali Klitschko indique que la ville est « encerclée » par l'armée russe et que les civils ne peuvent plus être évacués en dehors de la ville[151], affirmations qu'il dément par la suite dans un communiqué[146],[152].

Au quatrième jour de l'offensive, lors d'un entretien avec ses chefs militaires retransmis à la télévision russe, le chef du Kremlin Vladimir Poutine a ordonné, en réponse aux différentes sanctions des pays occidentaux, « au ministre de la Défense et au chef d'état-major de mettre les forces de dissuasion de l'armée russe, qui comprennent un volet nucléaire, en régime spécial d'alerte au combat »[153]. Les forces de dissuasion russes sont un ensemble d'unités dont le but est de décourager une attaque contre la Russie, « y compris en cas de guerre impliquant l'utilisation d'armes nucléaires »[154].

La Biélorussie a modifié sa constitution pour pouvoir stocker l'arsenal nucléaire russe à partir du 27 février 2022[155].

28 février 2022

Fichier:Russian shelling of Kharkiv, 28 February 2022.webm
Kharkiv, 28 février.

Un responsable américain déclare que la Biélorussie se prépare à envoyer ses propres soldats en Ukraine pour soutenir l'invasion russe, malgré les accords antérieurs avec l'Ukraine[156]. The Kyiv Independent relaie un rapport anonyme de journalistes d'opposition biélorusses selon lesquels des parachutistes biélorusses devaient être déployés, probablement dans les régions de Kiev ou de Jytomyr[157].

À la suite du référendum constitutionnel approuvé la veille, la Biélorussie abandonne son obligation de demeurer une zone non nucléaire, une première depuis la dissolution de l'URSS. Cette décision laisse présager le déploiement d'armes nucléaires sur le territoire biélorusse par la Russie[158],[159].

Lors d'un briefing matinal, le major général Igor Konachenkov affirme que la Russie possède une « supériorité aérienne totale » sur le territoire ukrainien, affirmation contestée par un haut responsable militaire américain. Celui-ci a déclaré, sous le couvert de l'anonymat, que « les défenses aériennes ukrainiennes sont toujours intactes et viables en ce qui concerne les avions et les systèmes lance-missiles, et elles sont engagées »[160].

Le ministère russe de la Défense annonce la prise de Berdiansk et Enerhodar, en plus des environs de la centrale nucléaire de Zaporijjia[161]. L'Ukraine nie avoir perdu le contrôle de cette dernière[162].

Les gouvernements ukrainien et russe s'accusent mutuellement d'utiliser des civils comme boucliers humains. Vadym Denysenko, conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien, a déclaré que les troupes russes ont tenté de rassembler les habitants des villages adjacents de Kherson pour les utiliser comme bouclier humain, dans le cadre d'une « mission humanitaire » artificielle afin de traverser le pont vers Kherson[163].

Vadym Denysenko, conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien, affirme que plus de 200 véhicules militaires russes ont été détruits ou endommagés sur l'autoroute entre Irpin et Jytomyr à 14 heures, heure locale[163]. Il a également déclaré que les troupes russes avaient bombardé Tchernihiv lundi soir, touchant plusieurs bâtiments, provoquant plusieurs incendies et qu'à Volnovakha, dans la région de Donetsk, la situation est assez difficile[163].

Plus de 70 soldats ukrainiens sont tués dans le bombardement d'une base militaire de la ville d'Okhtyrka[164],[165].

La cheffe de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen annonce vouloir l'Ukraine dans l'EU, ce à quoi Zelensky répond : « Oui, tout de suite ! »[166].

Déroulement

1 mars 2022

Bombardement russe de la tour de télévision de Kiev, le 1er mars.
Fichier:Russian military weapons destroyed and seized by the Armed Forces of Ukraine.jpg
Véhicules militaires russes détruits et saisis par les forces armées ukrainiennes, près de Bucha, le 1er mars

.

Des photos satellites montrent la progression d'un convoi militaire russe long d'une soixantaine de kilomètres, allant des alentours de Prybirsk jusqu'aux alentours de l'aéroport de Hostomel, situé aux portes de Kiev[167]. L'armée russe annonce des frappes sur des infrastructures technologiques du service ukrainien de sécurité et sur le centre principal de l'Unité des opérations psychologiques à Kiev afin « d'arrêter les attaques informatiques contre la Russie » et appelle les civils proches des cibles à évacuer[168]. Le centre de la ville de Kharkiv est bombardé dans la matinée, annonce le gouverneur de la région qui publie sur Telegram des images d'explosions importantes[169]. La ville de Marioupol est également attaquée par des troupes russes[170]. Une frappe russe touche la tour de télévision de Kiev faisant cinq morts civils, selon un premier bilan. Une information selon laquelle le Centre de commémoration de l'Holocauste de Babi Yar, principal mémorial de l'Holocauste en Ukraine et proche de la tour, aurait été endommagé[171], est ensuite démentie[172]. La Russie a déployé des lanceurs capables de tirer des armes thermobariques et environ 80 % des forces qui encerclaient l'Ukraine sont maintenant à l'intérieur du pays ; certaines unités russes sont toutefois à court de nourriture et de carburant ou se sont rendues[173].

Des rumeurs, que les forces armées biélorusses ont rejoint l'invasion russe, sont démenties par les États-Unis pour qui rien n'indique que la Biélorussie ait participé à l'invasion[174]. Quelques heures plus tôt, le président biélorusse Alexandre Loukachenko avait déclaré que la Biélorussie ne rejoindrait pas la guerre et avait affirmé que les troupes russes n'attaquaient pas l'Ukraine depuis le territoire biélorusse[175]. En revanche, il avait pris la décision de déployer des hélicoptères et des avions militaires au sud du pays, à la frontière partagée entre la Biélorussie et l'Ukraine, pour éviter une possible attaque par l'OTAN dans cette zone. Pour cette même raison, il avait évoqué un possible déploiement à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne[176].

Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale, annonce l'ouverture d'une enquête portant sur les « crimes de guerre » et les « crimes contre l'humanité », à la lumière des événements d'actualité et d'un rapport déposé en 2020 dirigé par Fatou Bensouda, prédécesseure de M. Khan[177],[178]. Selon le Pentagone, l'avancée russe vers Kiev est « au point mort »[179]. Selon l'état-major ukrainien, Moscou regroupe ses forces en vue d'un assaut majeur sur Kiev et d'autres grandes villes, ce qui justifierait l'arrêt de la progression à Kiev. L'armée russe souffrirait de sévères soucis de logistique militaire, de nombreuses unités manquant de vivres, de munitions ou de carburant pour leurs véhicules[180].

Le Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l'information et des médias de masse (Roskomnadzor) — un service exécutif fédéral russe chargé de superviser les médias — exige la suppression de l'article de la Wikipédia russophone portant sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, sous peine de blocage de Wikipédia en russe[181].

Les forces russes poursuivent leur offensive sur plusieurs villes d'Ukraine, notamment Kharkiv avec l'envoi de troupes aéroportées et des bombardements[182]. La Russie indique dans la matinée avoir pris le contrôle de la ville de Kherson au sud de l'Ukraine[183]. Quelques minutes plus tôt, le maire de la ville, Igor Kolykhaïev, avait indiqué que la localité était toujours sous contrôle ukrainien[183].

L'Agence internationale de l'énergie atomique annonce avoir été informée par la Russie de la prise de contrôle de la zone entourant la centrale nucléaire de Zaporijjia[184].

Pour la première fois depuis le début de l'invasion russe, l'Ukraine mène une offensive vers la ville de Horlivka afin de reprendre le contrôle d'un territoire occupé par les forces pro-russes de la République populaire de Donetsk. Oleksiy Arestovych, conseiller du chef de bureau du président Zelensky, déclare : « La plupart de nos unités tiennent leurs positions, et l'une de nos brigades a avancé jusqu'à la périphérie de Horlivka. Pour la première fois, au septième jour de la guerre, nos unités sont passées à l'offensive dans une zone distincte »[185].

Le ministère de la Défense russe admet que 498 militaires russes ont été tués et 1 597 blessés, depuis le début de l'invasion[186],[187],[188]. L'Ukraine affirme que plus de 5 840 soldats russes ont été tués et 2 000 civils sont morts[189].

Ce même jour deux chasseurs Su-27 « Flanker » et deux bombardiers Su-24 « Fencer » violent l'espace aérien suédois au-dessus de l'île de Gotland. Une colonne militaire russe est abandonnée dans la région de Soumy[190].

Moscou confirme qu'Andreï Soukhovetski, général russe haut placé ayant participé à la campagne militaire russe en Syrie, a été abattu par un tireur d'élite ukrainien. Cette perte est perçue comme étant significative et capable de réduire le moral des troupes russes[191],[192].

Kharkiv, le 3 mars.

Des responsables locaux confirment la chute de Kherson[193], première grande ville ukrainienne à tomber aux mains des Russes[194],[195]. Les autorités ukrainiennes et le maire de la ville ont discuté des règles d'occupation, recommandant aux citoyens de « ne pas entrer en conflit » avec les occupants et de demeurer à l'intérieur[194],[196]. Les Russes poursuivent leur offensive dans le sud de l'Ukraine, notamment à Kherson et à Marioupol, où l'on redoute un siège et où les habitants n'ont plus d'eau ou d'électricité depuis le 1er mars. Cette ville représente une cible stratégique vu sa proximité au Donbass et à la Crimée. Les forces armées russes de ces deux régions sont parvenues à se rejoindre sur les côtes de la mer d'Azov. La ville de Mykolaïv, qui compte 477 000 habitants, pourrait être la prochaine cible de l'avancée des Russes dans le sud. Quelque 800 chars russes seraient en route vers cette ville. À Odessa, un groupe de navires amphibies russes serait en route vers le port. Au large de la ville, deux navires commerciaux sont naufragés en raison d'explosions dans la mer Noire et plusieurs membres de l'équipage manquent à l'appel[194].

Au nord, au moins 33 personnes sont mortes dans une frappe russe qui a touché deux écoles et des habitations dans la ville de Tchernihiv, au nord-est de Kiev[194],[197]. À Kiev, des explosions se sont fait entendre, lesquelles seraient le résultat de l'interception de missiles russes par des systèmes de défense antimissile. Des milliers d'habitants seraient cachés dans les tunnels du métro de la ville pour se protéger des frappes aériennes. À Kharkiv, tout comme à Kiev, la population s'est réfugiée dans les tunnels du métro. L'électricité, le chauffage et l'eau courante manquent parfois, les supermarchés n'ouvrent que pendant quelques heures et leurs rayons sont dégarnis[194].

À Dnipro, ville somme toute épargnée jusqu'à maintenant, les habitants anticipent une attaque russe prochaine. Ils préparent des sacs de sable et fabriquent des cocktails Molotov. Au sud, les Ukrainiens tentent de repousser l'assaut russe sur la centrale nucléaire de la ville de Zaporijjia, la plus importante centrale nucléaire du pays selon Anton Herachtchenko, le ministre de l'Intérieur ukrainien. Désormais, les trains se dirigeant vers l'ouest du pays servent uniquement à évacuer la population. Les femmes, les enfants et les personnes âgées ont priorité et peuvent voyager sans billet[194].

Une deuxième séance de pourparlers a eu lieu à Belovejskaïa Pouchtcha, municipalité biélorusse à proximité de la Pologne ; le principal résultat de cette séance étant un commun accord pour l'établissement de couloirs humanitaires, en raison des besoins criants d'obtenir des médicaments et de la nourriture, ainsi que d'évacuer les civils. Cet accord prévoirait également la possibilité d'un cessez-le-feu durant les évacuations. Malgré cette avancée, les hostilités menacent de s'intensifier et une troisième ronde de pourparlers devrait avoir lieu dans les jours à suivre. Le président Zelensky interpelle son homologue russe, souhaitant vouloir négocier directement avec lui. Dans un communiqué de presse, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, exprime sa certitude qu'une entente sera conclue entre les belligérants, mais évoque la possibilité d'un conflit nucléaire[194],[198].

Zelensky aurait par ailleurs échappé à trois tentatives d'assassinat. Ces tentatives sont menées par des troupes tchétchènes, dites « Kadyrovtsy », dirigées par Ramzan Kadyrov et des mercenaires du groupe Wagner, milice russe non officielle mais proche du Kremlin. 400 membres de ce groupe auraient infiltré Kiev en janvier, le plan étant de profiter de la pagaille à venir pour assassiner la tête de l'État ukrainien. Les tentatives auraient été empêchées grâce à la résistance ukrainienne et la divulgation d'informations aux membres de la garde rapprochée de Zelensky par des membres dissidents du FSB. Depuis, des mesures de sécurités plus strictes ont été adoptées par l'entourage de Zelensky. Une première tentative a eu lieu le [199].

Le compte des victimes n'est pas clair. Le ministère de la Défense de l'Ukraine affirme que le bilan de morts russes s'élève à 9 000 et que 2 000 civils ukrainiens ont perdu la vie. L'Ukraine ne communique toutefois aucun chiffre sur ses pertes militaires[200]. De son côté, la Russie estime plutôt ses propres pertes à 500 morts et à 1 600 blessés. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme dénombre 249 victimes civiles, bien qu'il estime que le nombre réel puisse être nettement plus élevé[194].

En Russie, la tension monte d'un cran en réaction à l'invasion de l'Ukraine. Des manifestations en opposition à l'offensive russe continuent d'avoir lieu dans les grandes villes russes malgré les nombreuses arrestations (environ 6 400 détenus). Plusieurs figures publiques russes ont condamné l'offensive militaire. De nombreux civils s'étant exprimés ouvertement en ce sens ou ayant participé à des manifestations ont été détenus par la police et ont reçu des amendes. Les manifestations s'organisent à l'aide de messageries instantanées chiffrées et non censurées sur Internet[201],[202]. Le géant Lukoil, seconde société pétrolière de Russie, devient la première entreprise d'envergure à condamner « sans réserve » l'invasion de l'Ukraine[203]. Voyant sa capitalisation déjà chancelante encaisser un coup fatal, la plus grande banque de Russie, Sberbank, annonce son retrait du marché européen (excepté en Suisse) et fera l'objet d'une « procédure d'insolvabilité » en Autriche[204].

4 mars 2022

Après la Bataille d'Hostomel, le 4 mars.

Vers h, des soldats russes effectuent des tirs, incluant des fusées éclairantes, sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, première centrale nucléaire européenne en importance[205],[206]. Un « projectile russe » finit par causant un incendie atteignant un centre de formation et un laboratoire[207],[208]. Les pompiers sont dans un premier temps incapables de combattre le brasier, en raison de tirs russes[209], mais lorsqu'ils purent accéder plus tard au site, l'incendie a pu être éteint, et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) rapporte qu'aucun matériel essentiel n'a été endommagé et que les niveaux de radioactivité restent inchangés[210]. Cet incident aurait pu tourner à la catastrophe nucléaire [211] , [212].

Poutine a signé un décret prévoyant jusqu'à 15 ans de prison et de très fortes amendes pour quiconque exprimerait publiquement des propos « mensongers » sur l'armée russe ou l'« opération militaire spéciale »[213]. En réponse à cette loi, de nombreux médias internationaux dont la BBC ont décidé de suspendre temporairement leurs activités en Russie[214],[215]. Poutine dément également les rumeurs selon lesquelles la loi martiale pourrait être imposée en Russie[216]. Zelensky déplore le refus de l'OTAN d'imposer une zone d'exclusion aérienne en Ukraine, vu la capacité nettement supérieure de l'armée russe en matière d'aviation. Pour l'OTAN, la mise en œuvre de cette mesure risquerait de susciter l'ire de Moscou et d'aggraver la situation[216].

5 mars 2022

Fichier:Russian military weapons destroyed and seized by the Armed Forces of Ukraine.jpg
Véhicules militaires russes détruit par l'armée ukrainienne, le 5 mars.

En matinée, à la suite d'une entente conclue entre les belligérants deux jours auparavant, le ministère russe de la Défense annonce la mise en œuvre d'un cessez-le-feu jusqu'à 16 h, et l'ouverture de couloirs humanitaires pour évacuer les habitants des villes de Marioupol et de Volnovakha. Néanmoins, les évacuations prévues à Marioupol sont reportées en raison de violations du cessez-le-feu. Du côté ukrainien, on reproche à Moscou de ne pas avoir respecté l'entente. Les bombardements, au lieu de cesser, auraient augmenté en intensité et en fréquence et frapperaient notamment des écoles et des hôpitaux. Le général russe Mikhaïl Mizintsev affirme au contraire que la Russie a respecté l'entente, que les couloirs humanitaires vers la frontière russe sont mis en place, que les Ukrainiens en entravent le fonctionnement et que ces derniers utilisent les civils comme boucliers humains[217]. Les Russes reprennent de plus belle l'offensive contre le port de Marioupol[218].

Poutine menace ceux qui voudraient établir une zone d'exclusion aérienne en Ukraine, et considérerait l'initiative comme une participation au conflit et une menace envers l'armée russe. Il parle des sanctions économiques imposées par les pays d'Occident comme semblables à une déclaration de guerre[216],[219].

Des articles rapportent que l'un des négociateurs ukrainiens, Denis Kireïev, est assassiné à Kiev[220],[221] par les services de renseignement ukrainiens au motif incertain de trahison[222].

6 mars 2022

Le maire de Marioupol affirme que sa ville, assiégée par les forces russes, est soumise à un « blocus humanitaire » et à d'intenses bombardements. Il déclare que « la ville de Marioupol n'existe plus »[223]. L'état-major ukrainien indique, dans un communiqué, que les forces armées russes et ukrainiennes « mènent de violents combats » dans les villes ukrainiennes de Mykolaïv et Tchernihiv[223]. Les missiles qui ont touché l'aéroport de Vinnytsia ont été lancés probablement par des navires russes en mer Noire, et non depuis la Transnistrie. Cela a été rapporté à European Truth[224] par le ministère moldave de la Défense[225].

7 mars 2022

De manière unilatérale, la Russie ouvre des couloirs humanitaires entre les villes de Kharkiv, Kiev, Marioupol et Soumy et la frontière de la Biélorussie et de la Russie uniquement[226]. Selon la Russie, l'initiative est une réponse à la demande d'Emmanuel Macron[227], ce que l'Élysée dément aussitôt[228].

Une troisième session de négociations entre les délégations russe et ukrainienne s'ouvre à Belovejskaïa Pouchtcha.

Les forces russes progressent sur tous les fronts en direction de Kiev[229].

Après la mort du général russe Andreï Soukhovetski, le , les autorités ukrainiennes annoncent, qu'un deuxième général russe, Vitali Guerassimov[230],[231], a été tué près de Kharkiv, avec plusieurs autres hauts responsables russes[232],[233],[234]. Le groupe de vérification des faits ROSO basé aux Pays-Bas, Bellingcat, a déclaré qu'il avait confirmé le décès en accédant à une interception ukrainienne de communications russes, ainsi qu'au moyen d'une « source russe »[235],[236]. Le Kremlin ne confirme pour le moment pas la mort de ce général.

8 mars 2022

Fichier:Russian military vehicles marked with the V symbol bombed by Ukrainian troops.jpg
Véhicules de l'armée russe bombardés par l'armée ukrainienne.

Le président chinois Xi Jinping apporte son soutien à l'action de la France et de l'Allemagne pour un cessez-le-feu en Ukraine[237]. Plus tard dans la journée, le président des États-Unis Joe Biden annonce un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz russes[238].

Les Russes pilonnent Mykolaïv, dernier verrou sur la route d'Odessa[239].

Zelensky déclare ne plus insister sur une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN[240].

9 mars 2022

L'OTAN maintient sa position en refusant d'instaurer une zone d'exclusion aérienne en Ukraine par peur de déclencher une guerre totale[241]. Zelensky est prêt à discuter du statut des deux républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères Zhao Lijian déclare que l'OTAN a poussé jusqu'à un point de rupture les tensions entre la Russie et l'Ukraine[242]. La Russie propose à l'Ukraine un nouveau cessez-le-feu pour la mise en place de nouveaux couloirs humanitaires[243].

Les Russes bombardent un hôpital pédiatrique à Marioupol faisant au moins trois morts dont une fillette, et 17 blessés[244].

Près de Mykolaïv, les forces ukrainiennes capturent trois BMD-2, un BTR-D et un obusier 2S9 Nona-S[245][source insuffisante].

10 mars 2022

Le , le ministre russe et le ministre ukrainien des Affaires étrangères se rencontrent en Turquie, pour essayer de parvenir à un cessez-le-feu, mais le ministre ukrainien Dmytro Kouleba indique qu'il doute qu'il puisse trouver un accord avec le ministre russe Sergueï Lavrov.

La Turquie joue le rôle de médiateur lors de cette rencontre. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell réagit : « Les Russes bombardent systématiquement les villes ukrainiennes. Ils ont fait ça en Syrie, en Tchétchénie […]. Ils ne cherchent pas des objectifs militaires »[246]. Ces pourparlers ne débouchent sur aucune avancée[247]. Dans une conférence de presse donnée après cette rencontre, Sergueï Lavrov affirme que la Russie « n'a pas envahi l'Ukraine » et prétend que le bombardement la veille de la maternité de Marioupol a eu lieu parce que selon lui, elle « hébergeait en réalité le bataillon Azov et d'autres radicaux » et enfin que le régime Poutine n'a « jamais voulu la guerre et cherche à mettre fin au conflit actuel », tout en rappelant que les contacts russo-ukrainiens « doivent avoir une valeur ajoutée »[247], cette « valeur ajoutée » étant la reddition de l'Ukraine[247]. Pour Dmytro Kouleba, « Nous ne pouvons pas arrêter la guerre si le pays agresseur ne veut pas le faire »[247].

L'armée russe bombarde Nijyn avec des MLRS Uragan. Un véhicule équipé du système russe SAM Buk est détruit par un drone ukrainien près de Piskivka[248].

11 mars 2022

Le , Vladimir Poutine a déclaré vouloir faciliter l'envoi de combattants volontaires en Ukraine, en provenance notamment du Moyen-Orient et plus particulièrement de Syrie[249],[250].

La ville de Dnipro a été bombardée, touchant notamment une crèche et un immeuble résidentiel[38].

Selon l'ONU, environ 2,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine[251].

Le wikipédien biélorusse, Mark Bernstein, accusé de diffuser de fausses informations anti-russes, est arrêté à Minsk. Il encourt jusqu'à quinze années de réclusion[252].

12 mars 2022

Volodymyr Zelensky annonce qu'environ 1 300 soldats ukrainiens sont morts depuis le début de l’invasion russe[253],[254].

Alors que l'armée russe poursuit ses opérations sur de nombreux fronts, tout en ne parvenant toujours pas à s'emparer des villes de Kharkiv, au nord-est, et de Marioupol, sur la mer d'Azov[255], de nombreux tirs et bombardements sont entendus dans les villes de Kiev, Dnipro et Mikolaïv pendant la journée. Les forces séparatistes venues du Donbass progressent toutefois sur le terrain et le gros des troupes russes se rapproche du centre de Kiev, n'étant plus qu'à environ 25 kilomètres selon un communiqué du ministère de la Défense britannique[256].

Dimitri Rogozine, directeur de Roscosmos, l'agence spatiale russe, affirme que les sanctions contre la Russie pourraient perturber le ravitaillement en carburant de la Station spatiale internationale (ISS) et ainsi engendrer sa chute vers la surface terrestre[257].

13 mars 2022

À h 45 du matin[258], des missiles russes tirés d'avions venus de Saratov[259],[260] bombardent le « Centre international pour le maintien de la paix et de la sécurité » qui se trouve sur la base militaire de Yavoriv, située à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Lviv, près de la frontière polonaise[261]. Cette base a notamment servi de terrain d'entraînement aux forces ukrainiennes sous l'encadrement d'instructeurs étrangers, notamment américains et canadiens[262], et constituait également un des principaux centres servant aux exercices militaires conjoints entre les forces ukrainiennes et celles de l'OTAN[263],[264],[265]. Elle accueillait de plus une partie de l'aide militaire livrée à l'Ukraine par les pays occidentaux[266] ainsi que le camp de formation des volontaires étrangers[258],[267],[268]. Les frappes auraient fait au moins 35 morts et 134 blessés selon le gouverneur régional[269].

Le journaliste américain Brent Renaud est tué par balles à Irpin[270].

14 mars 2022

Dans la journée, le Kremlin annonce qu'il n'exclut pas de prendre le contrôle total des grandes villes ukrainiennes, ce qui peut engendrer des assauts de grande ampleur. Cependant Vladimir Poutine n'aurait annoncé aucun assaut pour le moment selon le porte-parole du Kremlin[271].

Donetsk, ville contrôlée par les forces pro-russes, est touchée en plein centre-ville par une frappe ukrainienne d'un missile Tochka avec une ogive à sous-munitions faisant au moins 23 morts parmi des civils dont tous les passagers d'un bus[272].

De nouvelles négociations entre la Russie et l'Ukraine continuent dans l'objectif d'un cessez-le-feu et du retrait des troupes russes[273].

En fin de journée, une frappe des forces russes fait neuf morts et neuf blessés sur une tour de télévision près de la ville de Rivne[274].

Deux journalistes — Pierre Zakrzewski[275], un cameraman franco-irlandais de Fox News, et Oleksandra Kouvchinova (ca), ancienne productrice à Fox News qui le guidait —, sont tués à Horenka, au nord-ouest de Kiev, « quand leur véhicule a été la cible de tirs » ; le reporter Benjamin Hall est également blessé[276].

15 mars 2022

Rencontre, à Kiev, du Président de la République Volodymyr Zelensky avec des représentants de pays de l'Union européenne : Petr Fiala (Tchéquie), Janez Janša (Slovénie), Mateusz Morawiecki et Jarosław Kaczyński (Pologne).

Grâce à un couloir humanitaire russe, plus de 2 000 véhicules peuvent sortir de la ville de Marioupol, assiégée par l'armée russe. Selon la municipalité, 2 000 voitures supplémentaires attendent à la sortie de la ville. En tout, plus de 20 000 civils ont réussi à fuir la ville[277].

À Kiev, un couvre-feu de 36 heures est instauré le soir du 15 mars : la circulation est interdite dans la ville de 20 heures jusqu'à 7 heures (5 heures GMT) le 17 mars[278].

Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov, l'oblast de Kherson est sous le contrôle total de l'armée russe[279].

Selon l'expert Matthieu Mabin, les forces russes avancent vers la ville d'Odessa, ville stratégique du fait de son nœud routier la reliant directement avec la capitale Kiev. Les forces russes pourront remonter vers la capitale ukrainienne et isoler totalement la partie orientale de l'Ukraine, coupant toute voie d'approvisionnement venant de l'Ouest, ce qui causerait inéluctablement la défaite militaire de l'armée ukrainienne[280].

16 mars 2022

Alors que les combats font rage dans le pays, à Odessa, la ville portuaire a été relativement préservée des combats, mais la pression s’est particulièrement accentuée à partir du 15 mars, la marine russe pilonnant les défenses de la ville. Au moins 14 navires russes dont des navires de débarquement de troupes et de chars, un croiseur lance-missiles, des navires d’assaut amphibie et un démineur ont pris position au large des côtes laissant présager une attaque sur Odessa[281]. D'après le maire de la ville, les forces russes veulent prendre cette ville stratégique, ancienne artère économique avant la guerre. Les défenseurs se préparent déjà à un débarquement[282].

La Cour internationale de justice (CIJ) rend une décision selon laquelle « la Fédération de Russie doit immédiatement arrêter les opérations militaires qu'elle a lancées le 24 février sur le territoire de l'Ukraine »[283].

Selon la mairie de Marioupol, un théâtre abritant des centaines de civils a été touché par une frappe russe[284].

Volodymyr Zelensky, en visioconférence, interpelle directement le Congrès américain pour réitérer sa demande de soutien. Celui-ci l'acclame à la fin de son discours[285],[286].

17 mars 2022

Vers h 30 (heure française), la région de Kharkiv est la cible de nouveaux bombardements. Une frappe aérienne russe a notamment détruit une école et un centre culturel dans la ville de Merefi, au sud-ouest de Kharkiv[287].

Le Royaume-Uni, l'Albanie, la France, l'Irlande, la Norvège et les États-Unis ont demandé une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur l'Ukraine, prévue à 22 heures, heure de Moscou[288].

La Russie affirme avoir détruit 46 installations militaires ukrainiennes. De son côté, l'Ukraine assure avoir abattu un tiers des avions russes depuis le début de l'invasion[287].

18 mars 2022

Vers 6 heures du matin, des missiles russes ont frappé la zone de l'aéroport de Lviv et auraient détruit une usine de réparation d'avions ; aucun mort ne serait à déplorer[289].

Des combats — impliquant des unités de la république populaire de Donetsk, avec le soutien des forces armées russes — seraient en cours dans le centre-ville de Marioupol, selon le ministère russe de la Défense[290].

Plus de 1 000 missiles russes auraient été lancés depuis le début de l'invasion[291].

Impact sur les populations civiles

Pompier polonais avec un enfant ukrainien dans ses bras.
Un volontaire polonais aide un réfugié à la gare de Przemyśl.

Sur les ondes de la chaîne de télévision Ukraine 24, un conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak, déclare que les stocks alimentaires dans les chaînes de magasins pourraient suffire pour 15 à 20 jours, notant au passage « une forte demande spéculative » et une pénurie de carburant dans les stations-service.

Le , le président ukrainien Volodymyr Zelensky appelle l'ensemble des citoyens à se battre et à fournir des armes aux civils afin de s'opposer aux offensives russes[292]. Par la suite, les hommes de 18 à 60 ans sont mobilisés et interdits de quitter le territoire ukrainien.

Le , le président Zelensky affirme que l'armée russe vise également des zones civiles, et pas seulement des points militaires stratégiques, ce que démentent les autorités russes[293].

L'Ukraine et la Russie ont convenu à plusieurs reprises de couloirs humanitaires sur les villes assiégées, mais plusieurs annulations, reports et incidents ont été à déplorer[294].

Le , le président Zelensky s'adresse en visio-conférence au Congrès américain réuni au Capitole. Tout en demandant de l'aide et en réitérant sa volonté que le ciel de son pays soit fermé aux avions russes, il diffuse une vidéo, où l'on voit les bombardements de l'armée de Vladimir Poutine sur des immeubles d'habitations, des hôpitaux et des écoles, et des tirs d'artillerie sur des civils sans défense[295]. Pour Julien Pomarède, chercheur en sciences politiques de l'Université libre de Bruxelles et d'Oxford : « La Russie en Syrie a bombardé des quartiers résidentiels, des hôpitaux, des convois humanitaires. Et c’est exactement ce qu’on voit en Ukraine aujourd’hui. Les Russes visent de manière intentionnelle des sites civils, ils ont bombardé des couloirs humanitaires à Marioupol, ils bombardent des hôpitaux et des maternités »[296]. Il ajoute : « La population est considérée comme un levier stratégique, c’est-à-dire que faire peur aux populations, les attaquer, c’est un moyen de pression sur le politique, c’est une manière de dire si vous ne pliez pas, si vous ne capitulez pas, on augmentera la souffrance des civils. C’est vraiment une logique de destruction pure et totale »[296].

Pertes civiles

Au moins 18 civils ukrainiens sont morts lors du premier jour de l'invasion : 13 en Ukraine du Sud[297], 3 à Marioupol et 2 à Kharkiv[298],[299].

L'ONU rapporte au moins 25 morts et 102 blessés parmi les civils pour la première journée de combat, en précisant que le bilan réel est probablement bien supérieur[300].

Des attaques délibérées contre des infrastructures civiles sont avérées, comme l'attaque de l'aéroport de Jytomyr le [301]. Le , l'Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme de nombreuses attaques sur des centres de santé et sur des soignants, précisant que ces attaques constituent « des violations de la loi humanitaire internationale ». Ces attaques sont documentées par six rapports officiels, et font état d'au moins six morts et onze blessés[302].

Vladimir Poutine prétexte pour sa part que les soldats ukrainiens utiliseraient des civils comme « boucliers humains », ils les enfermeraient dans des immeubles résidentiels où ils placeraient « des armes et du matériel militaire »[303].

Au , l'ONU fait état d'au moins 700 civils tués[287].

Le même jour, le parquet général ukrainien annonce que 108 enfants ont été tués en Ukraine depuis le début de l'invasion de ce pays par la Russie, dont 52 dans la région de Kiev. Dans la même journée, le réseau électrique ukrainien est raccordé à celui de l'Union européenne[287].

Déplacements de population

Fichier:Ukrainian civilians and soldiers take shelter under a bridge in Kyiv.jpg
Civils ukrainiens réfugiés sous un pont à Kiev.

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, près de 100 000 civils ukrainiens ont abandonné leur foyer au premier jour de l'invasion[304]. Les pays de l'Union européenne ainsi que la Moldavie se préparent à l'accueil des réfugiés[305]. Le , la Roumanie annonce avoir accueilli 10 000 réfugiés, la Moldavie près de 16 000[306]. Selon la Pologne, au , 115 000 réfugiés ont déjà passé la frontière polonaise[307].

Le , le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCNUR)annonce que près de 370 000 Ukrainiens ont fui vers les pays voisins[308]. Le même jour, un commissaire européen estime que plus de 7 millions de personnes ont été déplacées à cause de la guerre[309].

Le , le HCNUR dénombre plus de 500 000 réfugiés ukrainiens dont 281 000 en Pologne[310]. Le 1er mars, on dénombre plus d'un million de civils déplacés, dont 677 000 vers les pays limitrophes[311].

Lviv constitue la principale ville refuge où se sont repliés les civils et la plupart des ambassades[312]. Sa relative proximité avec la Pologne en fait également un point de passage pour les civils souhaitant émigrer à l'étranger pour fuir la guerre[312].

Plusieurs témoignages font état de différences de traitement et de racisme antinomie à l'encontre des ressortissants de pays d'Afrique résidant en Ukraine et qui tentent de fuir le pays[313],[314],[315] vers d'autres pays comme la Pologne et la Hongrie[314], avec des plaintes d'injures racistes, de files d'attente différentes pour les Africains d'un côté et pour les Européens et Ukrainiens de l'autre, ou encore le refus d'embarquer les enfants, femmes et hommes africains dans les bus et trains quitte à les frapper pour laisser passer des Ukrainiens et les laisser attendre dehors toute la nuit sans prise en charge, et la mise en joue par le personnel frontalier[314],[316],[317],[318],[319]. Bien que les personnes de couleur semblent avoir été les plus touchées par ces discriminations, certains expatriés maghrébins se sont aussi plaints[319]. Cela a causé des incidents diplomatiques avec les gouvernements africains et sud-africains, dont un communiqué de l'Union africaine condamnant sévèrement ces discriminations[314],[315],[320],[321], tout comme Amnesty International qui n'a toutefois pas pu les vérifier[315]. Beaucoup de témoignages abondent sous couvert d'anonymat, mais peu d'expatriés acceptent de témoigner à visage découvert tant qu'ils ne sont pas sortis d'Ukraine par peur des représailles[321]. Les autorités polonaises ont nié être à l'origine des problèmes de discrimination, ce que le journal Le Monde a pu vérifier sur place de façon indépendante[314]. D'après un diplomate anonyme sur place, ces problèmes se sont passés du côté ukrainien, le personnel polonais ne procédant à aucune vérification[315].

Le , à la suite de la deuxième session de pourparlers russo-ukrainiens, les deux pays se sont accordés pour la création de couloirs humanitaires pour permettre d'évacuer les civils[322],[323]. Le 5 mars, l'évacuation des civils de Marioupol a dû être reportée à cause de multiples violations du cessez-le-feu[324]. Le 7 mars, la Russie met en place d'autres couloirs humanitaires, que l'Ukraine refuse aussitôt car forçant les réfugiés à transiter par la Biélorussie et la Russie, ce que Macron dénonce comme un « cynisme moral et politique »[325],[326]. En réponse, le négociateur russe dans les pourparlers ukraino-russes accuse « les nationalistes [ukrainiens] […] d'y retenir les civils […] comme bouclier humains »[327].

Au , l'ONU estime que le nombre de réfugiés ukrainiens dépasserait 1,5 million en moins de douze jours, ce qui en fait « la crise de réfugiés la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale », d'après le haut-commissaire aux réfugiés Filippo Grandi[328].

Santé publique

Médecins sans frontières alerte dès le 27 février sur les dégradations sanitaires dont de la prise en charge médicale en Ukraine à cause de la guerre[95],[329]. Pour des experts en maladies infectieuses interrogés par le magazine Time, cette dégradation sanitaire ainsi que la plus grande promiscuité dans les abris où se réfugient les populations en fait un terrain idéal pour la propagation d'infections et l'émergence d'un nouveau variant de la COVID-19, avec d'autre part une propagation facilitée à travers d'autres pays par les émigrés fuyant l'Ukraine, de façon analogue aux précédentes guerres pour d'autres maladies[95]. Un rapport de l'Organisation mondiale de la santé du 5 mars 2022 détaille les mêmes et d'autres craintes concernant la situation sanitaire en Ukraine sur quatre thématiques : l'inadéquate prise en charge des blessures et traumatismes de guerre à cause du manque d'accès aux médicaments et aux infrastructures de soin par les patients et le personnel soignant à cause de l'insécurité ; la morbidité et mortalité excessives due à des maladies courantes traitables, à cause de la perturbation des services de soins, telles que les maladies non transmissibles (cardiovasculaire, diabètes, cancer, etc.) ainsi que les maladies maternelles, néonatales et infantiles ; la propagation accrue de maladies infectieuses comme le COVID-19, la varicelle, la poliomyélite, rougeole, tuberculose, maladies diarrhéiques, le SIDA et les gastro-entérites, à cause de la destruction de nombreuses infrastructures d'épuration et d'accès à l'eau potable, une couverture vaccinale inadéquate, un manque d'accès aux médicaments et soins médicaux, un manque d'accès pour la population aux sanitaires courantes et produits d'hygiène, ainsi que les déplacements et mouvement de population et la promiscuité dans les abris ; les impacts sur la santé mentale et psychosociale, du fait de la guerre et de deux ans de pandémie COVID-19[330]. Le rapport note une décrue de 43 % des test positifs, mais probablement dû au manque de surveillance sanitaire en période de conflit, et observe que toutes les infrastructures médicales pour le COVID-19 ont été transformées pour effectuer les soins de guerre à la place[330]. L'immunologiste Anthony Fauci s'inquiète en particulier de la propagation de souches résistantes de la tuberculose en Europe de l'Est, l'Ukraine étant l'un des pays avec les plus haut taux de prévalence au monde[331].

Incidents sur les sites nucléaires et impacts sur la sûreté nucléaire

Plusieurs incidents sur des sites nucléaires ukrainiens ont eu lieu durant les combats, ravivant à l'échelle mondiale les débats sur la sûreté nucléaire[332].

Installations de stockage de déchets radioactifs

Le , l'Ukraine annonce que des missiles russes ont endommagé une installation de stockage définitif de déchets radioactifs dans Kiev, sans qu'il y ait de rejet de matières radioactives. La veille, un transformateur électrique d'une installation similaire près de Kharkiv avait été endommagé[333].

Centrale nucléaire de Zaporijjia

Le vers h, des véhicules militaires russes sont positionnés autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, plus grande centrale nucléaire européenne en service[205].

Les soldats russes procèdent à des tirs, lancent des fusées éclairantes sur le site[205],[332],[206] et provoquent l’incendie du centre de formation et d’un laboratoire[207],[208]. Tout comme dans le cas du dépôt pétrolier de Vassylkiv, les pompiers sont dans un premier temps incapables de combattre le brasier, en raison de tirs russes[209]. Ultérieurement, il est confirmé que la centrale est sécurisée, qu'aucun matériel critique n'a été endommagé et que les niveaux de radioactivité ne révèlent aucune anomalie[334],[208].

Le directeur de l'entreprise exploitant la centrale indique que le site a été bombardé par les soldats russes jusqu'à ce qu'il soit sous leur contrôle, l’entrée sécurisée a été détruite et le personnel, environ 800 personnes, travaille depuis lors sous la menace des soldats armés russes[335]. Les forces russes occupent désormais le périmètre de la centrale[336].

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) appelle à un arrêt immédiat de toute violence dans les environs et Dmytro Kouleba, chef de la diplomatie ukrainienne, fait de même, évoquant une possible catastrophe nucléaire d'une ampleur inédite [210].

À son tour, le secrétaire du Conseil de la sécurité nationale et de la défense d'Ukraine, Oleksiy Danilov, déclare que le bombardement de la centrale électrique avait été effectué exclusivement par la Russie[337].

Depuis que la centrale est occupée par l’armée russe, le personnel est autorisé à se relayer, mais il ne reçoit plus de livraisons de médicaments ni de pièces de rechange[333]. Chaque décision technique du personnel ukrainien est soumise à l'approbation des forces russes, ce qui selon le directeur de l’AIEA « n'est pas une manière sûre de gérer une centrale nucléaire » et viole l'un des sept « piliers » de la sûreté et sécurité nucléaire[338]. D'autre part, les communications internes et externes sont coupées[338].

Installation de recherche nucléaire

Le , après une alerte des autorités ukrainiennes, l'AIEA publie un rapport sur l'endommagement d'une installation de recherche nucléaire sur les radio-isotopes par les bombardements russes de la ville de Kharkiv. Puisque les matières nucléaires stockées sur le site sont toujours sous-critiques et que le stock est faible, aucune conséquence radiologique n'a été trouvée par l'évaluation de l'AIEA.

Centrale nucléaire de Tchernobyl

Le , au début de la guerre, l'armée russe investit la centrale nucléaire de Tchernobyl[339].

Au , l'AIEA fait part de ses « vives préoccupations » quant au fait que le personnel, 210 techniciens et gardes, n'a toujours pas pu être relayé depuis le 24 février à la veille de l'entrée des troupes russes, le même personnel vivant et dormant sur site depuis 13 jours[333],[340]. Le manque de repos du personnel accroît drastiquement les risques d'un accident[333]. En effet, de nombreuses études ont démontré que le manque de sommeil était un facteur commun à de précédentes catastrophes industrielles ou nucléaires majeures comme Tchernobyl ou la navette spatiale Shuttle[341], et reste à ce jour la première cause de tous types d'accidents de transport[341] ainsi qu'un facteur majeur d'accidents en aviation militaire causant des millions de dollars de pertes matérielles[342]. De ce fait, l'un des sept piliers indispensables de la sûreté et de la sécurité nucléaire inclut la capacité des équipes à prendre des décisions sans pression indue[340]. Bien que le personnel ait accès à l'eau, la nourriture et dans une moindre mesure aux médicaments, sa situation s'est dégradée à cause du manque de roulement pour leur repos.[340] D'autre part, la transmission à distance des données des systèmes de contrôles a été coupée au 8 mars.[340],[343] Face à cette situation critique et urgente, l'Ukraine demande le à l'AIEA de « prendre la tête de l'appui international nécessaire pour préparer un remplacement du personnel actuel et doter l'installation d'un système de roulement efficace »[340]. Le , une coupure d'électricité affecte la centrale, qui est essentielle pour maintenir le refroidissement des déchets nucléaires submergés dans l'eau[344].

« Nous voyons ce qu'il se passe sur le terrain en Ukraine. Cette fois, s'il se produit un accident nucléaire, ce ne sera pas à cause d'un tsunami provoqué par Mère Nature, mais ce sera le résultat de l'incapacité des hommes à agir alors que nous savions que nous pouvions agir et que nous devions agir. Les opérations militaires sur le site des installations électronucléaires ukrainiennes font peser un risque d'accident nucléaire sans précédent, mettant en danger la vie des personnes qui vivent en Ukraine et dans les pays voisins, y compris la Russie. »

-- Rafael Mariano Grossi, directeur général de l'AIEA, lors de la session ordinaire du Conseil des gouverneurs de l'AIEA à Vienne le 7 mars 2022[338].

Bien que l'incendie de la centrale de Zaporijjia ait causé l'émoi dans le monde et ravivé les peurs face au risque d'accidents nucléaires, la chercheuse australienne Maria Rost Rublee « doute sérieusement que les Russes visent les centrales nucléaires » dans le cadre de leur guerre contre l'Ukraine, mais note que « les accidents de guerre arrivent tout le temps » et que l'endommagement d'une telle centrale nucléaire pourrait produire de sévères dommages environnementaux, « pire qu'à Tchernobyl »[207].

Le 13 mars, l'AIEA annonce que l'électricité a été rétablie à la centrale nucléaire de Tchernobyl, sans dommage sur les niveaux radiologiques[345]. Néanmoins, elle annonce au soir que l'équipe épuisée ne procédera plus aux réparations futures[346].

Réaction de l’AIEA

L'AIEA met en exergue les risques qui pèsent sur les installations nucléaires pendant le conflit armé, appelant toutes les parties à coopérer pour autoriser l'AIEA à coordonner la sûreté nucléaire des sites ukrainiens. Son directeur a déclaré qu'il était urgent de « prendre des mesures pour aider à éviter un accident nucléaire en Ukraine, lequel aurait de graves conséquences pour la santé publique et l'environnement […] nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre ». Celui-ci se déclare prêt à se rendre à Tchernobyl ou ailleurs pour obtenir un engagement des parties au conflit et s'assurer de la sécurité des sites. En outre, l'AIEA s'inquiète que toutes les lignes de communications soient rompues avec les entreprises et institutions qui utilisent des sources de rayonnements de catégorie 1 à 3 à Marioupol, depuis le début de son siège par les troupes russes quelques jours auparavant, ce qui l'empêche de s'assurer de la sécurité des installations et de ses personnels. D'après l'AIEA, à ce jour, huit des quinze réacteurs ukrainiens étaient en exploitation, dont deux à Zaporijjia[333], et que les niveaux de radiation étaient normaux sur tous les sites[340].

Pour le directeur de l'AIEA, la désorganisation de la gestion des centrales nucléaires par les forces russes, notamment par la mise sous tutelle des décisions techniques du personnel, ainsi que la coupure des communications internes et externes et notamment des systèmes de contrôle, est « vivement préoccupant » et fait « peser un risque d'accident nucléaire sans précédent » qui n'est « pas tenable à long terme »[338],[340].

Armes nucléaires

Au-delà des incidents sur sites nucléaires, ce conflit peut devenir un « point de rupture rapide » entraînant le monde dans un conflit nucléaire selon un rapport du de l'Horloge de la fin du monde[347],[348]. Le , Vladimir Poutine fait une allusion à la possibilité d'utiliser des armes nucléaires russes en cas d'escalade du conflit par la participation d'autres pays et en particulier de l'OTAN[349]. L'Ukraine, qui avait décidé en 1994 de se désarmer de son arsenal nucléaire hérité de l'Union soviétique, a vu un regain de soutien populaire de presque 50 % d'opinions favorables pour le réarmement à la suite de l'annexion de la Crimée en 2014[350]. Bien que cette guerre, qui est la plus large invasion militaire conventionnelle depuis la Seconde Guerre mondiale, apparaît être limitée à l'Ukraine, il y a une réelle possibilité d'escalade vers un conflit globalisé et donc nucléaire, d'après des experts et Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN[351],[352].

Négociations de paix et menaces militaires

Le 27 février 2022, le président ukrainien Zelensky accepte de participer à des pourparlers à la frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie, à la suite d'une conversation téléphonique avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko, et ce, malgré un sentiment de scepticisme du côté ukrainien[146]. Le président ukrainien exige que les négociations se déroulent en territoire neutre, d'où son refus de participer aux discussions proposées auparavant à Homiel ou à Minsk[149].

Au quatrième jour de l'offensive, lors d'un entretien avec ses chefs militaires retransmis à la télévision russe, le chef du Kremlin Vladimir Poutine a ordonné, en réponse aux différentes sanctions des pays occidentaux, « au ministre de la Défense et au chef d'état-major de mettre les forces de dissuasion de l'armée russe, qui comprennent un volet nucléaire, en régime spécial d'alerte au combat »[153]. Les forces de dissuasion russes sont un ensemble d'unités dont le but est de décourager une attaque contre la Russie, « y compris en cas de guerre impliquant l'utilisation d'armes nucléaires »[154].

La Biélorussie a modifié sa constitution pour pouvoir stocker l'arsenal nucléaire russe à partir du 27 février 2022[155].

Le 3 mars 2022, une deuxième séance de pourparlers a eu lieu à Belovejskaïa Pouchtcha, municipalité biélorusse à proximité de la Pologne ; le principal résultat de cette séance étant un commun accord pour l'établissement de couloirs humanitaires, en raison des besoins criants d'obtenir des médicaments et de la nourriture, ainsi que d'évacuer les civils. Cet accord prévoirait également la possibilité d'un cessez-le-feu temporaire pour permettre les évacuations. Le président Zelensky interpelle son homologue russe, souhaitant vouloir négocier directement avec lui. Dans un communiqué de presse, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, exprime sa certitude qu'une entente sera conclue entre les belligérants, mais évoque la possibilité d'un conflit nucléaire[194],[198].

Le 5 mars, Israël se propose en tant que médiateur, en invoquant de solides relations avec les deux nations en conflit. Le premier ministre israélien Naftali Bennett, accompagné de Ze'ev Elkin, ministre du Logement russophone d'origine ukrainienne, se rend à Moscou, devenant ainsi le premier dirigeant étranger à se rendre en Russie depuis le début des hostilités. Avant de s'y rendre, Bennett fait part de ses intentions à l'Allemagne, les États-Unis et la France. Il y rencontre Poutine, téléphone ensuite à Zelensky, puis se rend à Berlin pour rencontrer Olaf Scholz. Peu de détails sont connus de la teneur de ces conversations, autre que la discussion avec Scholz ait « porté sur les résultats de l'entretien que le premier ministre a eu avec le président russe Poutine » et que les chefs allemand, français et israélien continueront d'échanger à ce sujet. Du côté russe, on affirme que les dirigeants se sont entretenus au sujet de la situation ukrainienne de l'« opération militaire spéciale » dans le Donbass et les discussions de Vienne concernant le Programme nucléaire de l'Iran. Cet événement est notable, car le premier ministre israélien observe le jour du shabbat et n'entreprend normalement aucune activité officielle pendant ce jour. Ce dernier a fait référence à la « situation des Israéliens et des communautés juives à la suite du conflit » comme justification à ces visites[353].

Crimes de guerre et crimes contre l'humanité

L'invasion de l'Ukraine viole la Charte des Nations unies et constitue un crime d'agression selon le droit international pénal ; le crime d'agression peut être poursuivi en vertu de la compétence universelle[354],[355],[356]. L'invasion viole également le Statut de Rome, qui interdit « l'invasion ou l'attaque par les forces armées d'un État du territoire d'un autre État, ou toute occupation militaire, même temporaire, résultant d'une telle invasion ou attaque, ou toute annexion par l'utilisation de force du territoire d'un autre État ou d'une partie de celui-ci ». Cependant, l'Ukraine n'a pas ratifié le Statut de Rome et la Russie en a retiré sa signature en 2016[357].

Le , Amnesty International déclare qu'elle a recueilli et analysé des preuves montrant que la Russie avait violé le droit international humanitaire, y compris des attaques pouvant constituer des crimes de guerre ; elle a également déclaré que les affirmations russes selon lesquelles l'armée russe n'utilisait que des armes à guidage de précision étaient fausses[358]. Amnesty et Human Rights Watch ont déclaré que les forces russes avaient mené des attaques aveugles contre des zones civiles et des frappes contre des hôpitaux, notamment en tirant un missile balistique OTR-21 Tochka avec une ogive à sous-munitions en direction d'un hôpital de Vouhledar, qui a tué quatre civils et blessé dix autres, dont six membres du personnel soignant. Dmytro Jyvytsky, gouverneur de l'oblast de Soumy (en), a déclaré qu'au moins six Ukrainiens, dont une fillette de sept ans, étaient morts lors d'une attaque russe contre Okhtyrka le , et qu'un jardin d'enfants et un orphelinat avaient été touchés. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a appelé la Cour pénale internationale à enquêter sur l'incident[359].

Le , l'Ukraine dépose une plainte contre la Fédération de Russie devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour violation de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948[360].

Les ONG Amnesty International et Human Rights Watch dénoncent l'utilisation de roquettes et de bombes à sous-munitions par l'armée russe. Ce type d'arme est banni par la convention sur les armes à sous-munitions signée par 119 États et entré en vigueur en 2010. La Russie n'est pas signataire et a utilisé des armes à sous-munitions lors de la guerre civile syrienne. Le 28 février, Karim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale dit être « convaincu qu'il existe une base raisonnable pour croire que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité présumés ont été commis en Ukraine » et annonce l'ouverture d'une enquête[361],[362].

Le , une crise diplomatique dans les relations gréco-russes éclate lorsque les forces aériennes russes bombardent deux villages de la minorité grecque en Ukraine près de Marioupol, tuant 12 Grecs[363]. Les autorités russes nient toute responsabilité. Les autorités grecques déclarent alors qu'elles ont les preuves de l'implication de la Russie. Le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis annonce que son pays enverra du matériel militaire défensif et une aide humanitaire pour soutenir l'Ukraine[364].

Le , Amnesty International et Human Rights Watch ont dénoncé l'utilisation d'armes à sous-munitions et d'armes thermobariques (le « père de toutes les bombes ») par les forces d'invasion russes en Ukraine. L'utilisation d'armes à sous-munitions en temps de guerre est interdite par la Convention sur les armes à sous-munitions de 2008 ; la Russie et l'Ukraine, cependant, n'ont pas signé cette convention[365].

Le , le président Zelensky déclare qu'il y a des preuves que des zones civiles sont la cible d'un bombardement d'artillerie russe sur Kharkiv plus tôt dans la journée, et décrit la situation comme un crime de guerre[366].

Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), annonce l'ouverture d'une enquête portant sur les « crimes de guerre » et les « crimes contre l'humanité », à la lumière des événements d'actualité et d'un rapport déposé en 2020 dirigé par Fatou Bensouda, prédécesseure de M. Khan[177],[178].

Le , Amnesty International demande à la CPI d'enquêter sur le bombardement des civils à Tchernihiv qui aurait tué 47 civils et qu'Amnesty a pu documenter, ce qui « pourrait constituer un crime de guerre »[367]. Le même jour, le journal Le Monde publie sa propre analyse de vidéos, attestant selon eux de l'usage de bombes à sous-munitions, probablement par les forces russes[368]. En 2014 déjà, des armes à sous-munition avaient été utilisées d'après Humans Rights Watch, bien qu'ils n'avaient pas pu définir de responsable[369].

Le , l'armée russe bombarde un hôpital pour enfants à Marioupol provoquant l'indignation des Occidentaux. Cet acte est qualifié par le chef d'État ukrainien de crime de guerre[370].

Réactions en Ukraine et en Russie

Réactions en Ukraine

Le 22 février, le président ukrainien Zelensky appelle tous ses citoyens à prendre les armes pour se défendre des envahisseurs. La mobilisation générale concerne tous les hommes de 18 à 60 ans[371].

Des milliers de personnes fuient la capitale avec leurs voitures, créant d'énormes bouchons. Des dizaines de milliers de personnes attendent aux postes frontaliers (Pologne, Moldavie, Slovaquie) pour fuir l'Ukraine[305].

Selon de nombreux témoignages, de nombreux ressortissants étrangers, africains et indiens[372], sont refoulés aux frontières de la Pologne à cause de leur couleur de peau. À Kharkiv, des étudiants d'origine subsaharienne et maghrébine sont interdits d'entrer dans les trains par des civils ukrainiens. Ces scènes sont relayées sur les réseaux sociaux[373],[374]. L'Union africaine condamne fermement[375].

Réactions en Russie

Poutine et Konstantin Ernst, directeur général de Pervi Kanal, la principale chaîne de télévision russe, contrôlée par l'État[376].

Selon Le Monde, peu avant l'invasion, le , l'opinion de la population de Moscou, la capitale, est marquée par une grande indifférence, qui tend vers « un soutien sans grand enthousiasme »[377] au président Poutine.

Le au soir, des manifestations contre la guerre ont lieu dans cinquante-trois villes russes[378]. Plusieurs milliers de personnes se réunissent place Pouchkine à Moscou, et un millier à Saint-Pétersbourg[379]. La police russe arrête au moins 1 700 d'entre eux[378], au motif que ces manifestations sont illégales. Le , 3 000 manifestants russes sont arrêtés[380].

Des personnalités russes prennent la parole : le , les chanteurs Valery Meladze et Sergueï Lazarev, ainsi que le footballeur international Fyodor Smolov publient un message pour l'arrêt de la guerre sur leur réseau social[378],[381].

Le journal d'opposition Novaïa Gazeta du prix Nobel de la paix Dmitri Mouratov prend position contre la guerre et publie son numéro en russe et en ukrainien[382]. Le 25 février, 664 scientifiques russes publient une tribune dans laquelle ils exigent l'arrêt immédiat de tous les actes de guerre dirigés contre l'Ukraine[383].

Plusieurs anciens chefs de gouvernement européens travaillant pour des grandes entreprises russes démissionnent : c'est le cas d'Esko Aho (Finlande), de Matteo Renzi (Italie), de Christian Kern (Autriche)[384] et de François Fillon (France)[385].


Le chef de la république russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, envoie 10 000 combattants (les Kadyrovtsy) en Ukraine pour soutenir l'armée russe[386]. Le 1er mars, il annonce les premières victimes parmi ces forces avec deux morts et six blessés[387].

Le 3 mars, des manifestations en opposition à l'offensive russe continuent d'avoir lieu dans les grandes villes russes malgré les nombreuses arrestations (environ 6 400 détenus). Plusieurs figures publiques russes condamnent l'offensive militaire. De nombreux civils s'étant exprimés ouvertement en ce sens ou ayant participé à des manifestations sont détenus par la police et reçoivent des amendes. Les manifestations s'organisent à l'aide de messageries instantanées chiffrées et non censurées sur Internet, telles que Telegram ou Signal. Le géant Lukoil, seconde société pétrolière de Russie, condamne « sans réserve » l'invasion de l'Ukraine[203], première entreprise d'envergure à le faire.

Le 14 mars 2022, la journaliste Marina Ovsiannikova interrompt le journal télévisé Vremia diffusé sur Pervi Kanal — la première chaîne, regardée par des millions de Russes. Elle se place derrière la présentatrice, Ekaterina Andreïeva, pour protester contre l'invasion russe de l'Ukraine, tendant un panneau où il est écrit : « Arrêtez la guerre ! Ne croyez pas la propagande ! On vous ment ici ! Les Russes contre la guerre »[388]. Elle avait auparavant préenregistré une vidéo pour fustiger la guerre de Vladimir Poutine, rappelant « Mon père est ukrainien, ma mère est russe. Ils n’ont jamais été ennemis » et où elle dit également : « Malheureusement, ces dernières années, j’ai travaillé pour la première chaîne. J’ai produit de la propagande pour le Kremlin. J’en suis aujourd’hui honteuse. J’ai honte d’avoir permis que les mensonges soient diffusés à la télévision, honte d’avoir permis que le peuple russe soit zombifié »[389]. Elle est immédiatement arrêtée et pourrait encourir 15 années de prison pour avoir « décrédibilisé l'utilisation des forces armées russes »[388].

Le , Olga Smirnova, première ballerine du Bolchoï, annonce quitter la Russie pour Amsterdam : « Je n'aurais jamais pensé que j'aurais honte de la Russie »[390].

Utilisation nationaliste de la lettre « Z »

Lors de l'intervention, de nombreuses images montrent que les véhicules russes portent la lettre latine Z peinte en blanc[391]. Si cette lettre n'appartient pas à l'alphabet cyrillique, elle est reprise sur les réseaux sociaux comme TikTok et certains services de la Fédération de Russie à l'instar du Roskomnadzor, remplacent la lettre cyrillique[392]. Lors de la Coupe du monde de gymnastique à Doha, l'athlète Ivan Kuliak arbore un « Z » à la place du logo de la Russie pour montrer son soutien à l'armée. Une enquête disciplinaire est ouverte à son encontre par la fédération[393].

Différentes hypothèses sur la signification de ce « Z » sont émises : il peut s'agir de « Zapad » (ouest en russe[N 1]), « Za pobedy » (vers la victoire) ou encore cela ne peut avoir aucune signification et s'agir d'une stratégie de communication[391],[392],[393],[394]. La chaîne pro-gouvernementale RT a ainsi mis en vente des t-shirts reprenant cette symbolique[395]. Des membres de l'opposition russe comme les Pussy Riot ou l'organisation non gouvernementale Memorial ont déclaré qu'un « Z » a été peint sur leurs portes[395].

Réactions internationales

L'invasion de l'Ukraine par la Russie suscite de très nombreuses réactions de la part des principales organisations internationales et de la plupart des pays. Ces réactions sont avant tout de nature politique, puisque les États-Unis comme les pays européens avaient fait savoir qu'ils n'interviendraient pas militairement sur le terrain[396]. Elles comportent en revanche de la part de l'OTAN, de l'Union européenne et de nombreux pays individuellement un soutien militaire à l'Ukraine et d'importantes sanctions contre la Russie.

Le 2 mars, après deux journées de discours, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies vote massivement la résolution ES-11/1 qui « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine » déplorant « dans les termes les plus vifs l'agression de la Russie contre l'Ukraine » et affirmant « son attachement à la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale de ce pays, y compris de ses eaux territoriales ». La résolution est adoptée : sur une organisation comptant 193 membres, 141 pays votent pour, cinq votent contre (Russie, Biélorussie, Corée du Nord, Érythrée, Syrie), 35 s'abstiennent (dont la Chine)[397],[398]. La résolution n'est pas contraignante[399].

Réactions politiques

Le drapeau ukrainien flottant en signe de solidarité devant la mairie de Caen (France) en mars 2022, avec l'abbaye aux Hommes en arrière-plan, durant l'invasion russe de l'Ukraine.

Le début de l'invasion déclenche des réunions en urgence de la plupart des grandes institutions internationales. Le G7 condamne l'invasion russe le [400]. Le même jour, un Conseil européen extraordinaire condamne « avec la plus grande fermeté l'agression militaire non provoquée et injustifiée de la Fédération de Russie contre l'Ukraine » qui « viole de façon flagrante le droit international et les principes de la charte des Nations unies, et porte atteinte à la sécurité et à la stabilité européennes »[401]. L'OTAN publie le un communiqué qui rejette sur la Russie l'entière responsabilité du conflit[402]. Le Conseil de l'Europe suspend la Russie de sa participation à cette organisation à partir du 25 février[403].

Le , le projet de résolution examiné par le Conseil de sécurité de l'ONU pour condamner l'attaque militaire russe en Ukraine et demandant le retrait immédiat des troupes russes, est rejeté du fait que la Russie fait usage de son droit de veto[404]. Le 27 février 2022, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2623 (2022) pour convoquer une session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale, afin d'étudier la situation en Ukraine : n'ayant besoin que d'une majorité de neuf voix, sans possibilité de veto, le Conseil a adopté la résolution par 11 voix pour, une voix contre (Russie), et les abstentions de l'Inde, de la Chine et des Émirats arabes unis[405]. À la date du 28 février 2022, il n'y eut que 11 sessions extraordinaires d'urgence dans l'histoire de l'ONU[405].

La plupart des États condamnent l'invasion. Toutefois, certains, parmi lesquels notamment la Chine et l'Inde, adoptent une position de neutralité.

Le , la guerre en Ukraine pousse le chancelier allemand Olaf Scholz à prendre une décision à laquelle l'Allemagne ne voulait pas se résoudre, annonçant « une augmentation massive des dépenses de la Bundeswehr »[406]. Son discours marque un revirement complet de l'Allemagne dans ses politiques militaire et étrangère[407].

Soutien militaire étranger à l'Ukraine

Soutien des États-Unis

Un FGM-148 Javelin tiré par des soldats américains.

Les États-Unis sont le premier fournisseur de matériel militaire à l'Ukraine : une nouvelle aide d'un montant de 350 millions de dollars est annoncée pour combattre l'invasion russe[408]. Le , le secrétaire d'État américain Antony Blinken annonce que cette aide sera constituée de nouveaux moyens militaires défensifs[408] : des systèmes anti-blindés et antiaériens, des armes légères et des munitions de divers calibres, des gilets pare-balles et des équipements connexes[409]. Ce soutien s'ajoute aux 60 millions de dollars d'assistance militaire décidés à l'automne 2021, puis 200 millions de plus en décembre[410] : il s'agissait notamment de livraisons de lance-missiles antichars FGM-148 Javelin et d'autres armes anti-blindage, d'armes légères, de divers calibres de munitions et d'autres équipements non létaux[411],[412]. C'est un total de plus d'un milliard de dollars octroyé à l'Ukraine depuis un an[410].

Soutien de pays européens

À partir du , deux jours après le début de l'invasion, plusieurs pays européens déclarent apporter un soutien militaire à l'Ukraine.

  • Drapeau de l'Allemagne Allemagne : le pays, qui était jusque-là hostile à une livraison d'armes, annonce la livraison à l'Ukraine de 400 lance-roquettes antichar Panzerfaust, de 1 000 lance-roquettes et 500 missiles sol-air Stinger, ainsi que 14 blindés et du carburant[413].
  • Drapeau de la Belgique Belgique : le pays déclare fournir 2 000 mitrailleuses et 3 800 tonnes de carburant à l'armée ukrainienne[414].
  • Drapeau du Danemark Danemark : la première ministre annonce donner 2 700 lance-roquettes antichar[415].
  • Drapeau de l'Espagne Espagne : des équipements défensifs, comme des gilets pare-balles, font partie des 20 tonnes d'aides envoyées par le pays[416]. Face aux critiques, Pedro Sánchez déclare le que son pays « livrera du matériel militaire offensif à la résistance ukrainienne »[417].
  • Drapeau de la Finlande Finlande : le ministre de la Défense finlandais, Antti Kaikkonen, a annoncé fournir 2 500 fusils d'assaut, 150 000 munitions, 1 500 armes antichars et des colis alimentaires[418].
  • Drapeau de la France France : l'état-major des armées déclare avoir « acté » des livraisons d'armes défensives à Kiev[414].
  • Drapeau de la Grèce Grèce : le pays prévoit d'envoyer des équipements défensifs[416].
  • Drapeau de l'Italie Italie : le premier ministre indique fournir une aide militaire « en particulier dans le secteur du déminage et de la fourniture d'équipements de protection »[419].
  • Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas : ils indiquent avoir expédié des fusils de précision et des casques et déclare fournir 200 missiles antiaériens Stinger[414].
  • Drapeau de la Pologne Pologne : le pays, qui a fourni des dizaines de milliers de munitions à l'Ukraine fin janvier[420], dénonce « l'égoïsme en béton [de] certains pays occidentaux » en matière de soutien militaire[421].
  • Drapeau du Portugal Portugal : le ministère de la Défense annonce la livraison à l'Ukraine de « gilets, des casques, des lunettes de vision nocturne, des grenades, des munitions de différents calibres » ou encore de « fusils automatiques G3 »[419].
  • Drapeau de la Roumanie Roumanie : le pays prévoit l'envoi de « combustible, des gilets pare-balles, des casques, des munitions et d'autres équipements militaires »[416].
  • Drapeau de la Suède Suède : le pays annonce l'envoi de rations de terrain, de 5 000 casques, 5 000 boucliers et 5 000 lance-roquettes antichar[422], rompant avec leur doctrine de ne pas livrer d'armes[309],[423].
  • Drapeau de la Tchéquie Tchéquie : le pays annonce, en plus des 4 000 obus d'artillerie envoyés en janvier[424], l'envoi de 30 000 pistolets, 7 000 fusils d'assaut, 3 000 fusils-mitrailleurs et plusieurs dizaines de fusils de précision, ainsi qu'un million de cartouches[414].
  • Drapeau de l’Union européenne Union européenne : pour la première fois de son histoire, elle propose de financer la fourniture d'armes létales, mais aussi du carburant, des équipements de protection et médicaux[309], ainsi que des avions de combat[425].

Soutien du Canada

Le , le Canada annonce l'envoi « de casques, de gilets pare-balles, de masques à gaz et de matériel de vision nocturne », après avoir déjà promis le la livraison d'armes et de munitions[426].

Soutien de l'OTAN

Quelques jours avant l'invasion, l'OTAN a commencé à fournir des armes défensives à l'Ukraine[427].

Soutien humanitaire et logistique

Des soutiens et dons humanitaires s'organisent progressivement pour venir en aide à la population ukrainienne. Certains pays s'engagent à fournir une aide humanitaire et logistique en excluant l'envoi de troupes militaires.

États

  • Drapeau des États-Unis États-Unis : le ministère des affaires étrangères des États-Unis annonce une aide humanitaire de près de 54 millions de dollars en complément des aides humanitaires régulièrement versées depuis huit ans, soit un total de près de 405 millions de dollars[428]. Selon Le Monde, le , les autorités ukrainiennes demandent des équipements plus modernes, dont des moyens de défense antiaérienne, antimissile et antinavale[429]. Le , Joe Biden exclut l'envoi de troupes militaires en Ukraine[430].
  • Drapeau d’Israël Israël : Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février, l'Agence juive, un organisme semi-gouvernemental chargé d'encourager et de superviser l'immigration en Israël met en place six bureaux dans des pays frontaliers de l'Ukraine (Pologne, Roumanie, Moldavie, Hongrie). Elle annonce vouloir faciliter la loi du droit au retour pour les ukrainiens qui exige qu'une personne ait au moins un grand-parent juif pour obtenir la citoyenneté israélienne[431]. L'Institute for Jewish Policy Research estime qu'environ 200 000 Juifs ukrainiens sont éligibles à la citoyenneté israélienne[432]. Le pays envoie également une cargaison de 100 tonnes d'aide humanitaire, en souhaitant mettre en place un hôpital pour aider les Ukrainiens blessés en précisant que l'hôpital sera entièrement géré par des civils et non par le corps médical de Tsahal ainsi que du matériel médical (médicaments, bandages…)[433]. Selon le quotidien Haaretz, le président ukrainien Zelensky demande à plusieurs reprises une aide militaire, dont la fourniture d'un système de défense de type « Dôme de fer ». Le premier ministre Bennett refuse préférant « aider discrètement » la population civile d'Ukraine tout en préservant ses propres intérêts stratégiques[434].
  • Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni : le Royaume-Uni annonce une aide humanitaire de 40 millions de livres sterling (soit 48 millions d'euros) et déclare que toute personne installée en Grande-Bretagne peut accueillir des membres de sa famille proche en provenance d'Ukraine[435].
  • Drapeau de la Turquie Turquie : la Direction de la gestion des catastrophes et des situations urgentes (AFAD) annonce l'envoi en Moldavie de trois véhicules longs d'aide humanitaire pour les réfugiés ukrainiens[435].

Entreprises

  • Amazon : sur Twitter, le directeur général Andy Jassy s'engage à donner jusqu'à dix millions de dollars d'aide humanitaire et mettre à disposition sa capacité logistique et son expertise en cybersécurité pour aider les gouvernements et les entreprises dans le cadre de son soutien à l'Ukraine[436].
  • Airbnb : le directeur général Brian Chesky s'engage auprès des dirigeants de la Pologne, de la Roumanie, de l'Allemagne et de la Hongrie à proposer des hébergements gratuits à travers sa branche non lucrative Airbnb.org, présidée par le cofondateur Joe Gebbia dédié essentiellement au logement des personnes en période de crise dans le monde[437].
  • TotalEnergies : le groupe promet de « se mobiliser pour fournir du carburant aux autorités ukrainiennes et de l'aide aux réfugiés ukrainiens en Europe ». Néanmoins, il ne prévoit pas de sortir des actifs dans lesquels il a déjà investi et « il n'apportera plus de capital à de nouveaux projets en Russie » contrairement à ses concurrents dont BP, Shell et Equinor, qui annoncent quitter la Russie[438],[439].

Sanctions contre la Russie

Les États-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni prennent de façon concertée d'importantes mesures restrictives vis-à-vis de la Russie. Ces mesures, selon la déclaration conjointe du , portent notamment sur l'exclusion de certaines banques russes du système de messagerie SWIFT et le gel d'une partie des avoirs de la Banque centrale russe et visent de nombreux responsables politiques russes[440].

Convoqué dans l'urgence, le Conseil européen extraordinaire du 24 février 2022 décide du principe « de nouvelles mesures restrictives qui auront des conséquences lourdes et massives pour la Russie », en complément de celles déjà adoptées le par le Conseil de l'UE en réponse à la reconnaissance par la Russie des républiques autonomes autoproclamées de Donetsk et de Lougansk[441]. D'après la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ces sanctions viseront d'abord le secteur financier ce qui signifie que « 70 % des banques russes auront beaucoup plus de difficultés à emprunter sur les marchés ». Ensuite, la Russie ne pourra plus bénéficier de l'accès à des « technologies cruciales », comme les composants électroniques ou des logiciels[442]. La plupart des pays européens ferment leur espace aérien aux compagnies aériennes russes et le pays entre dans la liste des compagnies aériennes interdites d'exploitation dans l'Union européenne le [443],[444]. Certains oligarques russes sont frappés de sanctions économiques, bien que l'ampleur de leurs avoirs à l'échelle mondiale compliquent l'imposition de sanctions plus sévères[445].

L'exportation de produits de luxe est également interdite par l'UE, dans le but de « porter un coup à l'élite russe »[446].

L'Allemagne suspend la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 avec la Russie, projet qu'elle avait défendu contre vents et marées malgré les pressions américaines[447]. En février 2022, le régulateur allemand avait décidé d'interdire la diffusion de la chaîne Russia Today en Allemagne[448]. Le 27 février 2022, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonce le bannissement des chaînes RT et Sputnik dans toute l'Union européenne[449]. Ces deux médias sont effectivement bloqués la semaine suivante en Europe, par Facebook et YouTube puis par les autres canaux de diffusion, la télévision et le web[450],[451].

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, annonce le « un paquet de sanctions économiques le plus important et le plus sévère que la Russie ait jamais vu »[452].

Les sanctions économiques décrétées par les puissances occidentales contre la Russie entrainent dès le au matin une très forte chute du cours du rouble dont le taux de change contre 1 dollar passe de 83,5 roubles le à 95,5 roubles. Simultanément, la Banque centrale de Russie porte son taux directeur de 9,5 à 20 %[453].

Plusieurs entreprises ont annoncé se retirer volontairement de la Russie, voire arrêter de fournir leurs produits sur le marché russe, telles qu'Apple, mais d'autres ont choisi de continuer d'y opérer telles que TotalEnergie qui continue d'acheminer du gaz russe en Europe ou Renault[454].

Les sportifs russes sont largement exclus des événements sportifs comme la coupe du monde de football 2022. Plusieurs manifestations sportives prévues en Russie sont annulées par les fédérations internationales et de nombreuses associations sportives annulent leurs contrats avec des sponsors d'origine russe[455]. Un sort semblable est réservé aux sportifs biélorusses[456].

Mesures de représailles prises par la Russie

Afin de se protéger des sanctions occidentales, la Russie a pris en 2022 des mesures, principalement d'ordre économique et financier, mais également quant à son espace aérien. Certaines de ces mesures se présentent comme des sanctions, d'autres sont de simples mesures de gestion destinées à endiguer la fuite des capitaux et à maintenir sa monnaie à flot.

Guerre de l'information

L'exercice de la bonne information se heurte à la désinformation et à la diffusion sur les réseaux sociaux[457].

Bien que la désinformation puisse provenir des deux parties, les proportions et moyens diffèrent beaucoup, et leurs sujets sont asymétriques : la désinformation russe consiste en une rhétorique fondée sur le révisionnisme visant à déstabiliser les discours occidentaux même sur les politiques intérieures, et trouvant des relais dans le monde entier ce qui lui confère un caractère plus systématique et organisé ; la désinformation ukrainienne vise à amplifier les drames humains, les catastrophes, l'héroisme de la résistance, parfois en arrangeant les faits, et trouve un écho international mû par l'émotion publique, que Le Monde analyse comme une désinformation plus organique. Entre ces deux parties, il y a également des tiers qui insèrent des canulars, dans une quête de popularité ou d'humour[458].

Fin février, les médias russes propagent délibérément la fausse information selon laquelle un conteneur de gaz au chlore a explosé près d'une zone habitée par des civils à Horlivka. Ils diffusent aussi des affrontements pré-enregistrés ou provenant d'autres pays entre séparatistes et armée ukrainienne[459].

Pour justifier l'invasion de l'Ukraine, les forces séparatistes pro-russes sont soupçonnées d'avoir orchestré plusieurs fausses attaques pour justifier l'escalade militaire[459].

Les forces armées ukrainiennes sont aussi accusées d'avoir propagé de fausses informations. Le ministère des armées ukrainien a par exemple publié une vidéo montrant un drone turc abattant un char d'assaut du régime syrien près de Maarat al-Numan en Syrie, et a écrit : « Forces armées ukrainiennes ont rendu publique une vidéo de la destruction de l'équipement militaire russe Bayraktar TB2 »[460].

Le 24 février à 23 h (UTC+2), le Service national des gardes-frontières d'Ukraine annonce que ses 13 hommes qui assuraient la défense de l'île des Serpents sont morts au cours d'une manœuvre russe pour prendre l'île[121],[461]. Cette information est démentie deux jours plus tard, les militaires ont en fait été capturés par les soldats russes et sont toujours en vie[122].

À la suite de l'attaque prouvée d'une centrale ukrainienne par les forces russes, Igor Konachenkov, le principal porte-parole du ministère de la Défense de la Fédération de Russie, a inventé une tentative de provocation par un groupe de sabotage ukrainien, dont le but aurait été d'accuser la Russie de « créer une source de contamination radioactive ».

La guerre se fait également numérique : dans les jours précédant l'invasion russe, les organismes de veille de sécurité informatique européen, américain, français et d'autres pays ont averti les entreprises pour augmenter leurs cyberdéfenses[462].

Usage des réseaux sociaux et messageries en situation de guerre

Les manifestations sur le territoire russe s'organisent surtout à l'aide de messageries instantanées chiffrées et non censurées sur Internet, telles que Telegram ou Signal[201],[202]. En particulier, l'application Telegram est très populaire tant chez les russes que les ukrainiens, ces derniers l'utilisant pour échanger de nombreuses images et commentaires de la guerre[202]. Bien que de nombreux canaux soient des communautés ad-hoc d'échange d'information, des canaux de propagande russes et ukrainiens existent, tel que le canal Telegram Інтернет Війська України (Armée Internet d’Ukraine) géré par les autorités ukrainiennes qui coordonne ses 200 000 abonnés pour des campagnes de sensibilisation à l'étranger, ainsi que des opérations de rétorsion dans le cyberespace comme des attaques informatiques par déni de service de serveurs russes[202],[462],[463].

Le groupe Meta annonce le faire des exceptions temporaires sur ses plateformes Facebook (premier réseau social mondial) et Instagram à son règlement sur l'incitation à la violence et à la haine en ne supprimant pas les contenus hostiles à l'armée et aux dirigeants russes publiés à partir d'un nombre restreint de pays, tels que « mort aux envahisseurs russes », tout en continuant d'interdire les « appels crédibles à la violence contre des civils russes » ainsi qu'envers les prisonniers de guerre[464],[465]. Ces exceptions concernent les messages postés par les utilisateurs en Russie, Ukraine, Arménie, Azerbaïdjan, Estonie, Géorgie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, et Slovaquie[465]. Quelques semaines auparavant, Meta avait également autorisé à nouveau les éloges du bataillon Azov, mais seulement dans le cadre limité de son travail de défense du territoire ukrainien[465],[466]. Pour Emerson Brooking, chercheur résident à l'Atlantic Council, Meta tente ainsi avec ces exceptions de s'adapter à un contexte de guerre, avec une situation extrêmement mouvante et tendue, en écrivant des règles plus indulgentes au fur et à mesure, notant que le réseau avait déjà fait une première tentative en juin 2021 en autorisant pendant 2 semaines des messages d'opposants iraniens appelant à la mort de l'ayatollah Ali Khamenei[464]. D'autres critiquent ces soudaines exceptions, arguant qu'elles démontrent que la liste d'interdiction d'entités dangereuses de Meta est subordonnée à la politique étrangère des États-Unis, alors qu'elle devrait se fonder sur une analyse contextuelle rigoureuse et durable[466]. La semaine précédente, la Russie avait déjà bloqué Facebook, en représailles à la décision de Meta d'interdire des médias financés par le pouvoir russe (dont la chaîne RT et le site Sputnik) en Europe[464].

Pertes militaires

Les pays ayant tendance à minorer leurs propres pertes militaires et amplifier celles de l'adversaire, il est difficile de démêler le vrai du faux dans les différentes déclarations de pertes militaires[467].

Biélorussie

Le 20 février 2022, la poursuite des manœuvres militaires conjointes entreprises le 10 entre Russie et Biélorussie sur le sol de ce dernier met en cause l'intervention de la Biélorussie dans l'invasion de l'Ukraine[468].

Un responsable américain déclare que la Biélorussie se prépare à envoyer ses propres soldats en Ukraine pour soutenir l'invasion russe, malgré les accords conclus antérieurement avec l'Ukraine[156]. The Kyiv Independent relaie un rapport anonyme de journalistes d'opposition biélorusses selon lesquels des parachutistes biélorusses devaient être déployés, probablement dans les régions de Kiev ou de Jytomyr[157].

La Verkhovna Rada déclare que les forces armées biélorusses ont rejoint l'invasion russe et sont entrées dans l'oblast de Tchernihiv. L'UNIAN (« Agence indépendante d'information ukrainienne ») indique qu'une colonne de 33 véhicules militaires était entrée dans la région[réf. souhaitée].

Révisionnisme historique

Discours du président russe le 21 février, avec traduction partielle.
(Sous-titres complets en anglais et en russe disponibles)

En , le président Vladimir Poutine publie un essai, De l'unité historique des Russes et des Ukrainiens, où il aborde longuement les liens qui uniraient les deux peuples tant sur le plan historique que sur le plan culturel et religieux. Ce faisant, le président russe considère que « les Russes et les Ukrainiens sont un seul peuple qui appartient au même espace historique et spirituel »[469]. À l'occasion d'un sondage effectué peu après par l'ONG Rating Group Ukraine, sur l'ensemble de la population, 41 % des Ukrainiens sont en accord avec cette position[469],[470]. L'étude montre que les Ukrainiens sont partagés selon les régions et les mouvements politiques d'appartenance : tandis qu'à l'Est et dans les mouvements pro-russes, 60 % des répondants partagent ce point de vue, à l'Ouest 70 % sont en désaccord, tout comme les membres des partis politiques opposés au Kremlin qui réfutent à 80 % cette position[470].

Dans ce discours, le président russe affirme que l'Ukraine a été créée de toutes pièces par la Russie soviétique, et particulièrement Lénine, et conteste de nouveau son existence[471]. Les bolchéviks auraient ensuite, selon lui, abandonné des parties du territoire historique de la Russie — à l'instar du transfert de la Crimée actée par Khrouchtchev en  — et découpé les Slaves de l'Est en plusieurs nations[N 2],[471]. Cette révision de l'histoire ukrainienne se place dans un discours qui trace une continuité directe entre la conversion de Vladimir Ier à l'orthodoxie, la Rus' de Kiev et la Russie tsariste[469]. Cette prééminence des communistes russes dans la « création » de l'Ukraine selon Poutine a une signification particulière quand Kiev a depuis plusieurs années amorcé une politique de décommunisation (« декоммунизация », dekommounizatsia) puisqu'il implique le démantèlement du pays sous sa forme actuelle[471]. Juliette Cadiot, directrice d'étude au centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC) à l'EHESS, indique que le président russe utilise un discours des sciences sociales actuelles donnant aux empires en voie de dislocation — ici en l'occurrence l'empire tsariste — la genèse des nationalismes sans prendre en compte la dimension populaire, illustrée en Ukraine par l'indépendance du pays de à mais aussi par le score élevé du référendum lors de la dislocation de l'URSS où plus de neuf ukrainiens sur dix se sont positionnés pour l'indépendance du pays[472].

Pour le chercheur à l'université d'Oxford Milàn Czerny, l'utilisation du terme « génocide » s'inscrit dans une longue durée, comme l'indique l'utilisation par Sergueï Glaziev (en), dès les années 1990, de « génocide économique » contre les Russes après la libéralisation du pays[471]. Glaziev est devenu le conseiller de Vladimir Poutine dès 2012[471]. Pour Cécile Vaissié, spécialiste du monde slave à Rennes-II, cette vision est partagée par de nombreux membres des cercles néoconservateurs et nationalistes russes[473]. Pour ces derniers, la diminution de l'importance du russe dans les ex-pays soviétiques — même si une large majorité des Ukrainiens est bilingue, une série de lois depuis 2014 diminuent la place du russe dans l'espace public sans la supprimer comme le prétendent les tenants du discours d'une « ukrainisation totale »[474] — relève d'un « génocide culturel »[471],[473]. Aussi, l'incendie criminel à Odessa touchant des russophones en 2014 est-il régulièrement utilisé par le locataire du Kremlin[472].

Dans le même temps, l'ouverture du discours du locataire du Kremlin par le terme « compatriote » remonte, selon Czerny, à Boris Eltsine et couvre toute personne se considérant comme liée à la Russie — monde russe soit en russe Русский мир (« rousskïï mir ») — et que Moscou doit protéger[471]. Vladimir Poutine est coutumier de ce terme, puisqu'il l'utilise dès et qu'il lui a servi notamment lors de la crise de Crimée[475],[476].

Notes et références

Notes

  1. Un exercice de l'armée russe s'appelle ainsi. L'armée russe est aussi divisée en plusieurs commandements stratégiques selon la zone géographique — Nord, Sud, Centre, Est et Ouest.
  2. Les Slaves de l'Est représentent les pays de l'Ukraine, la Biélorussie et la Russie ; par opposition aux Slaves du Sud (réunis autrefois dans la traduction littérale « Yougoslavie ») ; et aux Slaves de l'Ouest en Pologne, République tchèque et Slovaquie.
  1. Dmytro Kouleba, le ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine, a déclaré à CNN qu'environ 20 000 personnes, pour la plupart originaires de pays européens, se sont rendues en Ukraine afin de rejoindre la lutte contre les forces d'invasion russes[6].
  2. Les 25 citoyens étrangers tués sont : 12 Grecs[10], 4 Azerbaïdjanais[11], 1 Irakien[12], 1 Afghan[13], 1 Algérien[14], 1 Israélien[15], 1 Indien[16], 1 Bangladais[17] et 2 Américains[18].

Références

  1. (en) « Russia Positioning Helicopters, in Possible Sign of Ukraine Plans », sur The New York Times, .
  2. (en) « The U.S. says Russia's troop buildup could be as high as 190,000 in and near Ukraine », sur The New York Times, .
  3. Ella Micheletti, « Qui est Kadyrov, le bras armé de Poutine qui a envoyé 10 000 de ses soldats en Ukraine ? », sur Marianne, .
  4. « Guerre en Ukraine : le groupe Wagner aurait été dépêché pour assassiner Zelensky, selon le Times », sur lefigaro.fr, .
  5. a b et c (en) The military balance 2021, Abingdon, Oxon, International Institute for Strategic Studies, (ISBN 978-1032012278)
  6. (en) « 20,000 foreign volunteers in Ukraine ‘to join fight against Russia’ » [archive du ], sur South China Morning Post,
  7. « Guerre en Ukraine : l'Ukraine déplore la mort de 2.000 civils, le Pentagone affirme que les troupes russes manquent de vivres (direct) », sur sudinfo.be, (consulté le ).
  8. (en) « More than 2,000 Ukrainian civilians killed during Russian invasion - Ukrainian emergency service », sur reuters.com, .
  9. (en) « Russia's invasion of Ukraine kills 352 civilians, including 14 children », sur reuters.com, .
  10. (en) « Two more Greek expats killed in strikes in Ukraine », sur en.protothema.gr, .
  11. (en) « Several Azerbaijani people killed in Ukraine », sur azernews.az, .
  12. (en) « Kurdish student reportedly killed in Ukraine-Russia conflict », sur rudaw.net, .
  13. (en) « Afghan student Mumtaz killed in Ukraine in Russian invasion », sur thenamal.com, (consulté le )
  14. (en) « Ukraine: Death of an Algerian student by a missile attack », sur news-tunisia.tunisienumerique.com, .
  15. (en) « Israeli citizen killed in Ukraine, with another held captive », sur i24news.tv, .
  16. (en) « Ukraine crisis: Indian student Naveen Shekharappa G killed during shelling in Kharkiv », sur timesofindia.indiatimes.com, .
  17. (en) « Missile attack kills Bangladeshi sailor in Ukraine », sur thedailystar.net, .
  18. (en-US) Michael Schwirtz, « Brent Renaud, an American journalist, is killed in Ukraine. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  19. (en) « Refugee arrivals from Ukraine (since 24 February 2022)* », United Nations High Commissioner for Refugees,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  20. « Refugee arrivals from Ukraine (since 24 February 2022)* », United Nations High Commissioner for Refugees,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  21. « Ukraine: Civilian casualties (13 March 2022) », OHCHR, (consulté le )
  22. a et b (en) « Russia says 498 of its soldiers killed, 1,597 wounded in Ukraine - RIA », sur Reuters,
  23. https://www.nytimes.com/2022/03/16/us/politics/russia-troop-deaths.html
  24. Over 500 Russian troops surrendered as of Friday - Zelensky
  25. « Guerre en Ukraine En direct : Un convoi militaire russe de 60 km de long s'approche de Kiev… », sur 20minutes.fr, .
  26. (en) « DPR reports its losses: 47 dead, 179 injured during special military operation », sur interfax.com, .
  27. (en) « The overview of the current social and humanitarian situation in the territory of the Donetsk People's Republic as a result of hostilities in the period from 26 February to 04 March 2022 », sur ombudsman-dnr.ru, (consulté le )
  28. Ministry of Foreign Affairs (Ukraine) (@MFA_Ukraine), « Losses of the Russian armed forces in Ukraine, March 17 », sur Twitter,
  29. « Environ 1 300 militaires ukrainiens tués depuis le début de l’invasion russe, selon Zelensky », sur Le Monde, .
  30. « Moscow: Nearly 500 of its troops have been killed in Ukraine » [archive du ], sur WHDH (consulté le )
  31. a et b (en) « Up to 6,000 Russians may have been killed in Ukraine so far, U.S. official estimates », CBS News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  32. a b c d e et f (en) « Totally 3,687 Ukrainian military infrastructure facilities disabled since special operation began - Russian Defense Ministry » [archive du ], sur Interfax (consulté le )
  33. (en) « One Ukrainian helicopter, three drones downed in one day - Russian Defense Ministry », Interfax,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  34. (en) « Russian Defense Ministry reports use of Navy, 8 Ukrainian military boats destroyed », Interfax,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  35. (en) Jeremy Herb, Barbara Starr et Ellie Kaufman, « US orders 7,000 more troops to Europe following Russia's invasion of Ukraine », sur CNN,  : « Russia's invasion of its neighbor in Ukraine is the largest conventional military attack that's been seen since World War II, the senior defense official said Thursday outlining US observations of the unfolding conflict. »
  36. (en) « Russia presses invasion to outskirts of Ukrainian capital », sur abcnewsgo.com,  : « The assault, anticipated for weeks by the U.S. and Western allies and undertaken by Putin in the face of international condemnation and cascading sanctions, amounts to the largest ground war in Europe since World War II. »
  37. (en) « EU shuts airspace to Russian airlines; will buy Ukraine arms », sur PBS,  : « Anti-war protesters, meanwhile, took to the streets in Berlin, Rome, Prague, Istanbul and other cities — even Russian cities like Moscow and St. Petersburg and in a dozen Belarusian cities — to demand an end to the war, the largest ground offensive on the continent since WWII. »
  38. a et b (en) Maria Tsvetkova et Aleksandar Vasovic, « Putin puts nuclear 'deterrence' forces on alert », sur Reuters,  : « The invasion of Ukraine from three sides ordered by Russian President Vladimir Putin is the biggest assault on a European state since World War Two. »
  39. « EN DIRECT. Guerre Ukraine-Russie : Kiev appelle les Européens aguerris à venir se battre en Ukraine », sur Le Point, (consulté le ).
  40. Maria Malagardis, « Victimes. Guerre en Ukraine: des combats au péril des civils », Libération, 13 mars 2022.
  41. « Guerre en Ukraine : Poutine impose un contrôle total sur l'information », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  42. Benoit Vitkine, « Le Kremlin met la Russie en ordre de bataille », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  43. Marie Jégo, « Guerre en Ukraine : “Nous nous croyions en Russie, nous nous sommes réveillés en URSS” », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  44. a b c d e et f Emma Donada, « La Russie s'était-elle engagée à respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine via le Mémorandum de Budapest ? », sur Libération (consulté le ).
  45. (en) Yost David, « The Budapest memorandum and Russia's Intervention in Ukraine », Mémorandum,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. (en) « Istanbul Document », sur osce.org (consulté le ).
  47. (en) « Bush-Putin row grows as pact pushes east », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. (en-US) Ellen Barry, « Biden Says U.S. Still Backs Ukraine in NATO », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  49. « L'Ukraine et la Géorgie restent à la porte de l'OTAN », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. « Un an après sa fuite d'Ukraine, l'ancien président Ianoukovitch toujours porté disparu », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. (en) Pavel Polityuk et Matt Robinson, « Ukraine parliament removes Yanukovich, who flees Kiev in "coup" », sur reuters.com, (consulté le ).
  52. « Ukraine: la Rada abroge la loi sur le statut du russe », RIA Novosti,‎ (lire en ligne [archive du ])
  53. (en) Niko Vorobyov, « Putin says Russia, Ukraine share historical ‘unity'. Is he right? » [archive du ], sur aljazeera.com (consulté le )
  54. « En Crimée, bastion prorusse : « Kiev a été prise par des fascistes » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  55. « Ukraine : la Russie toujours accusée de fournir des armes aux séparatistes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  56. (en) « Senior Official Warns Security Council of Dangerous Escalation in Ukraine, Citing ‘Deeply Alarming Reports of Russian Military Involvement' | Meetings Coverage and Press Releases », sur un.org (consulté le )
  57. Margaux Otter, « Ukraine : pourquoi la Russie souhaite la fin de l'expansion de l'Otan en Europe de l'Est », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. (en) Vladimir Poutine, « On the Historical Unity of Russians and Ukrainians » [archive du ], sur en.kremlin.ru, (consulté le ) : « During the recent Direct Line, when I was asked about Russian-Ukrainian relations, I said that Russians and Ukrainians were one people – a single whole. ».
  59. (en) Timothy Snyder, « How to think about war in Ukraine » [archive du ], sur snyder.substack.com, (consulté le ) : « Historically speaking, the idea that a dictator in another country decides who is a nation and who is not is known as imperialism. ».
  60. (en) Edward Lucas, « Why Putin's history essay requires a rewrite », The Times,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  61. (en) Andrew Roth, « Putin's Ukraine rhetoric driven by distorted view of neighbour » [archive du ], The Guardian, (consulté le ) : « But that fear has gone hand-in-hand with chauvinistic bluster that indicates Moscow has a distorted view of modern Ukraine and the goals it wants to achieve there. ».
  62. (en) Peter Dickinson, Melinda Haring, Danylo Lubkivsky, Alexander Motyl, Brian Whitmore, Oleksiy Goncharenko, Yevhen Fedchenko, Brian Bonner et Taras Kuzio, « Putin's new Ukraine essay reveals imperial ambitions » [archive du ], Atlantic Council, (consulté le ) : « Vladimir Putin's inaccurate and distorted claims are neither new nor surprising. They are just the latest example of gaslighting by the Kremlin leader. ».
  63. (en) Andrew Wilson, « Russia and Ukraine: 'One People' as Putin Claims? » [archive du ], Royal United Services Institute, (consulté le ) : « Putin's key trope is that Ukrainians and Russians are 'one people', and he calls them both 'Russian'. He starts with a myth of common origin: 'Russians, Ukrainians and Belarusians are all descendants of Ancient Rus', which was the largest state in Europe' from the 9th–13th centuries AD. ».
  64. a b et c « Comment le scénario d'une invasion russe en Ukraine a divisé les services secrets occidentaux dès l'automne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. (en-US) « Russia planning massive military offensive against Ukraine involving 175,000 troops, U.S. intelligence warns », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  66. (en) « Russia's Possible Invasion of Ukraine » [archive du ], sur csis.org, (consulté le ).
  67. a et b « Les Etats-Unis autorisent les Etats baltes à envoyer des armes et des missiles américains à l'Ukraine », sur l'Opinion, (consulté le )
  68. Zone International- ICI.Radio-Canada.ca, « Les États-Unis assurent à l'Ukraine qu'ils s'évertuent à éviter une attaque russe », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  69. « Washington avertit que le risque d'une guerre en Europe est plus fort que jamais », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
  70. a b et c « Guerre en Ukraine : « le rouleau compresseur » russe risque de finir par passer, selon le chef d'état-major des armées », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  71. « Ukraine : l'Allemagne appelle à ne “pas présumer” des décisions de la Russie », sur Édition digitale de Liège, (consulté le ).
  72. « Le chef de l'ONU “convaincu” qu'il n'y aura pas d'invasion russe de l'Ukraine », sur levif.be, (consulté le ).
  73. « Ukraine : selon Le Drian, l'invasion par la Russie est imminente, “toutes les conditions sont réunies” », sur La Tribune, (consulté le ).
  74. (de) « Was jetzt für eine Eskalation spricht – und was dagegen », Der Spiegel, 18 février 2022.
  75. « Possible invasion russe | L'Ukraine dénonce les avertissements américains », sur La Presse, (consulté le )
  76. (en) Kori Schake, « Russia's Aggression Against Ukraine Is Backfiring », sur The Atlantic, (consulté le )
  77. « Comment la guerre en Irak a contribué à discréditer les Etats-Unis dans les mises en garde sur le conflit ukrainien », sur RTBF (consulté le ).
  78. « Les mensonges qui ont changé le cours de l'histoire: les supposées armes de destruction massive », sur bfmtv.com (consulté le ).
  79. (en) « Belarus preparing to join Russian invasion of Ukraine, U.S. official says », sur The Washington Post, (consulté le ).
  80. (en) Demetri Sevastopulo, « US believes Russia plans nuclear exercise to warn west over Ukraine », Financial Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  81. (en) « Russian forces arrive in Belarus for joint military drills », sur Reuters, .
  82. (en) « Russia begins massive military drills with Belarus; U.S. slams ‘escalatory' action », sur cnbc.com, .
  83. « Ukraine: Moscou teste des missiles lourds, Washington menace de sanctions sans précédent », sur La Tribune, 2022-02-19cet15:42:00+0100 (consulté le )
  84. Elise Lambert, « L'article à lire pour comprendre les tensions entre l'Ukraine et la Russie », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  85. Yves Bourdillon, « Crise en Ukraine : les scénarios d'une éventuelle invasion russe », sur Les Échos, (consulté le ).
  86. « La Russie prétend poursuivre son retrait militaire de Crimée, les Occidentaux pas convaincus », sur Libération, (consulté le ).
  87. « Les États-Unis convaincus de l'immincence d'une invasion de grande ampleur de l'Ukraine par la Russie », sur levif.be, (consulté le )
  88. « Le transfert de renforts américains vers la Pologne a commencé », sur levif.be, (consulté le )
  89. (en) Jeremy Herb, Barbara Starr et Ellie Kaufman, « US orders 7,000 more troops to Europe following Russia's invasion of Ukraine », sur cnn.com, (consulté le )
  90. (en) « Moscow opens investigation after reports Ukrainian shell exploded in Russia », sur reuters.com, (consulté le ).
  91. Pierre Haski, « Poutine ou la dangereuse négation de l'identité ukrainienne », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  92. a et b « Pourquoi Poutine parle-t-il de “dénazification” de l'Ukraine ? », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  93. « Guerre en Ukraine : pourquoi Vladimir Poutine affirme-t-il que des “néonazis” sont au pouvoir à Kiev ? », sur tf1info.fr, (consulté le ).
  94. Eléa Pommiers, « Guerre en Ukraine : comment Vladimir Poutine réécrit les faits pour justifier l'invasion », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  95. a b et c (en) Alice Park, « Why Ukraine's COVID-19 Problem Is Everyone's Problem » [archive du ], sur Time, (consulté le ).
  96. (en) « Ukraine Daily: Jan. 2 news round-up » [archive du ], sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
  97. « Guerre en Ukraine : Zelensky dénonce un « crime de guerre » après le bombardement de l'hôpital de Marioupol », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  98. « "ვიგერიებთ მტერს" – უკრაინაში მყოფი ქართველი მებრძოლი », sur batumelebi.netgazeti.ge (consulté le )
  99. https://www.kavkazr.com/a/zhivuschie-v-ukraine-urozhentsy-chechni-uchastvuyut-v-oborone-kieva/31724660.html
  100. AFP, « Voici l'allocution de Vladimir Poutine annonçant l'intervention armée en Ukraine », Nice-Matin, .
  101. (en) « Russia Launches Heavy Attack Deep into Ukraine; Putin Warns World Not to Interfere », Defense One, .
  102. AFP, « Vladimir Poutine annonce une “opération militaire” en Ukraine », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  103. « Guerre en Ukraine : Poutine va devenir “un paria sur la scène internationale”, prévient Biden », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  104. (en-GB) « Ukraine-Russia crisis: Ukraine: Russia has launched 'full-scale invasion' », sur bbc.com, (consulté le ).
  105. Amaelle Guiton, « Analyse Ukraine-Russie : le cyber, prémices de la guerre », liberation.fr, .
  106. « EN DIRECT - Le président ukrainien ordonne “d'infliger un maximum de pertes” aux forces russes, suivez notre édition spéciale », sur bfmtv.com (consulté le ).
  107. « Guerre en Ukraine: les Russes prennent le contrôle d'un aéroport près de Kiev après d'intenses combats (vidéo) », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  108. (uk) Kateryna Tychtchenko, « Херсонщина: від дій РФ загинуло 2 дітей, захоплено Олешки і переправу » [« Région de Kherson : 2 enfants sont morts des actions de la fédération de Russie, Olechky et le pont ont été capturés »], Ukrayinska Pravda,‎ (consulté le ).
  109. a et b (uk) Anita Winkelmayer, « Російська армія окупувала частину Херсонської області України - ХОДА », Deutsche Welle,‎ (consulté le ).
  110. (uk) Igor Chapovalov, « Опубликованы кадры разбитой бронетехники ВСУ на Херсонщине », sur politnavigator.news,‎ (consulté le ).
  111. « На Сумщині до лікарень почали доправляти бійців, шестеро важко поранених » [« Des soldats, six grièvement blessés, ont été transportés dans des hôpitaux de la région de Soumy »], sur ukrinform.ua,‎ (consulté le ).
  112. (uk) Лариса Козова, « На Одещини внаслідок удару по військовій частині загинули 18 осіб » [« Dans la région d'Odessa, 18 personnes sont mortes à la suite d'une frappe contre une unité militaire »], sur Unian,‎ (consulté le ).
  113. Célian Macé et Pierre Alonso, « Le point sur les opérations militaires: les troupes russes fondent sur Kiev et font pleuvoir les bombes », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  114. Alain Barluet, Patrick Saint-Paul, Anna Darroman, Mayeul Aldebert et Hugues Maillot, Jeanne Sénéchal, Laura Andrieu, Steve Tenré et Valérie Samson, « Guerre en Ukraine : le président Zelensky regrette que Kiev soit «laissée seule» face à l'armée russe », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  115. (en) « Video: CNN reporter shows just how close Russian forces are to Ukraine capital », sur CNN (consulté le ).
  116. (en) Anthony Blair et Felix Allen, « Ukrainian troops RECAPTURE Kyiv airport in major blow to Vladimir Putin after day of fierce fighting », The Sun,‎ (lire en ligne).
  117. (en) « Russia Attacks Ukraine: As It's Happening », sur The Moscow Times, (consulté le ).
  118. (uk) « Російські військові захопили Чорнобильську станцію - уточнено », sur gazeta.ua,‎ (consulté le ).
  119. Maxime Gil, « Guerre en Ukraine : bombardements russes, Kiev assailli » Accès libre, sur linternaute.com, (consulté le ).
  120. (uk) « Зв'язок із прикордонниками на острові Зміїному втрачений - ДПСУ » [« La communication avec les gardes-frontières sur l'île des Serpents a été perdue - DPSU »], Ukrinform,‎ (consulté le ).
  121. a et b (pt) Manoela Alcântara, « Ucranianos mandam “vá se foder” para navio russo – e são mortos », sur metropoles.com, (consulté le ).
  122. a et b « « Allez vous faire foutre » : les soldats ukrainiens bombardés sur l'île des Serpents seraient toujours vivants », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  123. « Guerre en Ukraine : les trois cartes pour suivre l'avancée des forces russes », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  124. (en) « Martial law imposed in Ukraine », sur ukrinform.net,
  125. Florian Reynaud et Olivier Clairouin, « Guerre en Ukraine : comment Facebook et Twitter réagissent à l'attaque russe », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  126. Pascal Samama, « L'Ukraine confirme la destruction par la Russie de l'Antonov An-225, le plus gros avion du monde », sur bfmtv.com,
  127. « Les forces russes détruisent l'Antonov-225, l'avion le plus grand du monde, plus gros que l'Airbus A380 », sur latribune.fr,
  128. Gaétan Powis, « L'Antonov An-225 Mriya en feu dans son hangar en Ukraine (confirmation officielle) », sur air-cosmos.com,
  129. (uk) Anastasia Kalatur, « Бої на Сумщині: Росіяни взяли в кільце Конотоп, техніка РФ іде на Київ » [« Combats dans la région de Soumy: les Russes ont pris Konotop, l'équipement russe part à Kiev »], Ukrayinska Pravda,‎ (consulté le ).
  130. (en) « Russian forces attacking Kyiv, explosions heard in Ukrainian capital: LIVE UPDATES », sur Fox News, (consulté le ).
  131. (en) Jack Dutton, « Russian Military Base Blown Up as Ukraine Fights Back », Newsweek,‎ (lire en ligne).
  132. (uk) Марта Гичко, « "А хто це зробив?": Повітряні сили ЗСУ потролили окупантів після удару по авіабазі РФ », Unian,‎ (lire en ligne).
  133. Sami Sheda, « Des coups de feu ont été entendus à proximité du complexe de bâtiments gouvernementaux dans la capitale ukrainienne Kiev », sur aa.com.tr/fr, (consulté le ).
  134. « Vidéo. Guerre en Ukraine : le résumé vidéo de la deuxième journée d'invasion russe », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  135. (en) James Robinson, « Ukrainian defence ministry urges residents to make Molotov cocktails », sur dailymail.co.uk, (consulté le ).
  136. « Guerre en Ukraine : environ 2 800 soldats russes tués selon la vice-ministre ukrainienne, la capitale en état de siège », sur lindependant.fr, .
  137. (en) « Live updates: Zelenskyy declines US offer to evacuate Kyiv », sur apnews.com (consulté le ).
  138. (uk) Олег Давыгора, « Месть за Луганск 2014: возле Василькова сбили Ил-76 с вражескими десантниками », Unian,‎ (lire en ligne).
  139. (en) « Ukraine crisis: Military plane shot down in Luhansk », sur bbc.com, (consulté le ).
  140. « Guerre en Ukraine EN DIRECT : Volodymyr Zelensky affirme que l'armée ukrainienne « contrôle Kiev et les villes clés »… », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  141. (en) « US officials say 2 Russian transport planes shot down over Ukraine », sur timesofisrael.com, (consulté le ).
  142. « Guerre en Ukraine : Kiev durcit encore son couvre-feu, de samedi 17H à lundi 8H », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  143. « Ukraine: la bataille pour Kiev continue, les Occidentaux accentuent la pression », sur linternaute.com, (consulté le ).
  144. Под Киевом горит нефтебаза. В Харькове взорван газопровод, currenttime
  145. (en) Michael Ruiz, « Russian missile strikes Ukrainian civilian oil depot south of Kyiv, official says », sur foxnews.com,
  146. a b c d e et f « Pourparlers Kiev-Moscou : “Il faut qu'on essaie”, dit le président ukrainien », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  147. (en) « Ukraine says Russian troops blow up gas pipeline in Kharkiv », Reuters, 27 février 2022.
  148. « Guerre en Ukraine. Les forces ukrainiennes assurent contrôler Kharkiv et avoir repoussé les Russes », sur Ouest France, .
  149. a et b « Guerre en Ukraine : Zelensky prêt à des négociations avec Moscou, mais pas au Bélarus », sur fr.news.yahoo.com (consulté le )
  150. (uk) Kateryna Tychtchenko, « На Харківщині мер від ОПЗЖ зізнався, що домовився про передачу міста з окупантами », Ukrayinska Pravda,‎ (consulté le ).
  151. (en) Francesca Ebel, « Kyiv's mayor: ‘We are encircled' but full of fight », sur Apnews, .
  152. (en) « Kyiv mayor: reports capital surrounded by Russian forces are false », sur The Guardian, .
  153. a et b « DIRECT. Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine annonce mettre en alerte la “force de dissuasion” nucléaire russe », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  154. a et b « Poutine met en alerte la “force de dissuasion” nucléaire russe : une escalade “inacceptable” et “irresponsable” pour Washington et l'OTAN », sur La Tribune,
  155. a et b Charlotte Deroin, « Référendum en Biélorussie: «Le nouveau statut de Minsk permettra à Moscou d'y stocker ses armes nucléaires» », sur rfi.fr,
  156. a et b (en) « Belarus preparing to join Russian invasion of Ukraine, U.S. official says », sur The Washington Post,
  157. a et b (en) Illia Ponomarenko, « Belarus to join Russia's war on Ukraine within hours », sur The Kyiv Independent,
  158. « Les Bélarusses votent pour les réformes renforçant les pouvoirs de Loukachenko | Guerre en Ukraine », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  159. (en) Emma Crabtree, « Ukraine invasion: Belarus revokes its non-nuclear status as it further befriends Russia », sur Express.co.uk, (consulté le ).
  160. (en) Julie Coleman, « Ukraine and Russia are still fighting for control of the skies 5 days into the war, US defense official says », Business Insider, .
  161. (en) « Russian forces seize two cities in Ukraine, Interfax says, with ceasefire talks about to begin », sur Reuters,
  162. (uk) « Енергодар і Запорізька АЕС під контролем ЗСУ: мер міста просить не вірити фейкам », sur fakty.com.ua,‎
  163. a b et c (en) « Denysenko: Column of Russian military equipment near Makariv, Kyiv region destroyed », sur ua.interfax.com.ua, .
  164. Reuters, « Plus de 70 soldats ukrainiens tués dans le bombardement d'une base militaire », sur L'Orient-Le Jour, .
  165. (en) Peter Beaumont etLuke Harding à Lviv, Jon Henley et Julian Borger à Washington, et Dan Sabbagh, « Huge armoured column nears Kyiv as ‘barbaric' missile strikes continue », sur The Guardian, .
  166. « Von der Leyen veut l'Ukraine dans l'UE (“Ils sont des nôtres”), Zelensky répond : oui, tout de suite ! », sur La Tribune, (consulté le ).
  167. « Un convoi de chars russes sur des dizaines de kilomètres : Moscou rassemble ses troupes, la bataille pour Kiev se profile », RTBF, 1er mars 2022.
  168. « L'armée russe appelle les civils de Kiev proches de ses cibles à évacuer », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  169. « Vidéo - Bombardement russe de Kharkiv : images des dégâts », sur boursorama.com (consulté le ).
  170. « Vidéo - La Russie intensifie son offensive en Ukraine, Kharkiv sous les bombes, Marioupol menacée », sur boursorama.com (consulté le ).
  171. « Dernière minute. Guerre en Ukraine : l'armée russe bombarde la tour de télévision de Kyiv et touche le mémorial de Babi Yar », Libération, 2 mars 2022.
  172. « CheckNews. Le mémorial juif de Babi Yar a-t-il été détruit par un bombardement russe à Kyiv? », Libération, 2 mars 2022.
  173. (en) « 19h36 - Some Russians surrender but situation remains grave » [« Certains Russes se rendent mais la situation reste grav »], sur BBC News, .
  174. (en) « Belarus joins Russia's war on Ukraine » [« La Biélorussie rejoint la guerre de la Russie contre l'Ukraine »], sur politico.eu, .
  175. (en) « Belarus leader says Minsk won't join Russian operation in Ukraine, Belta reports », sur Reuters, .
  176. « Guerre en Ukraine : le président biélorusse va déployer des forces supplémentaires à la frontière », sur ouest-france.fr, .
  177. a et b « Guerre en Ukraine : la Cour pénale internationale va ouvrir une enquête », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  178. a et b (en) Cour Pénale Internationale, Report on Preliminary Examination Activities 2020 (lire en ligne)
  179. Pauline Bourdet, Alexis Boisselier et François Grégoire, « Guerre en Ukraine. L'avancée russe vers Kiev est au “point mort”, affirme le Pentagone », (consulté le )
  180. « Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de cette 6e journée », sur nouvelobs.com, .
  181. (en) « Moscow threatens to block Russian-language Wikipedia over invasion article », sur Reuters, .
  182. (en) « Ukraine: Russian attack intensifies in major cities — live updates », sur DW.com, .
  183. a et b « Guerre en Ukraine: l'armée russe affirme avoir conquis la ville de Kherson, dans le sud du pays », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  184. « La Russie dit avoir pris le contrôle du territoire entourant la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  185. (en) « First in 7 days of war Ukrainian units go on offensive advancing to Horlivka – Arestovych », sur Interfax-Ukraine (consulté le ).
  186. « Ukraine: 498 militaires russes tués depuis le début de la guerre, annonce le ministère de la Défense russe », BFM TV, 2 mars 2022.
  187. « Guerre en Ukraine : 498 militaires russes tués, selon un premier bilan du ministère de la Défense russe », La Provence, 2 mars 2022.
  188. « 498 militaires russes tués, selon un premier bilan du ministère de la Défense russe », L'Orient-Le Jour, 2 mars 2022.
  189. (uk) Valentina Romanenko, « Генштаб озвучив втрати противника станом на 7 день війни: 5840 осіб живої сили », Українська правда, 2 mars 2022.
  190. « Abandoned Russian military column in Sumy region », liveuamap.com, 2 mars 2022.
  191. (en) « Russian Major General Andrei Sukhovetsky killed by Ukrainians in ‘major demotivator' for invading army », The Independent, 4 mars 2022.
  192. (en) « Russian Major General Andrei Sukhovetsky killed by Ukrainians in blow to Putin », sur The Independent, (consulté le )
  193. « Guerre en Ukraine : des responsables locaux confirment la chute de Kherson, grande ville du Sud », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  194. a b c d e f g h et i Zone International- ICI.Radio-Canada.ca, « La Russie resserre son étau sur plusieurs grandes villes ukrainiennes | Guerre en Ukraine », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  195. « Des responsables ukrainiens confirment la prise par l'armée russe de Kherson, grande ville du sud », Le Figaro (avec AFP), 3 mars 2022.
  196. (uk) « Мер Херсона домовився із окупантами про життєдіяльність міста », sur Українська правда (consulté le ).
  197. « DIRECT. Ukraine : au moins 33 morts dans une frappe russe qui a touché deux écoles et des habitations à Tchernihiv », sur Franceinfo, (consulté le ).
  198. a et b « Moscou et Kiev s'entendent pour créer des couloirs humanitaires », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  199. « Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky a survécu à trois tentatives d'assassinat, selon le Times », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  200. Luc Peillon, « CheckNews. Peut-on connaître le bilan humain de la guerre en Ukraine ? », Libération, 1er mars 2022.
  201. a et b « En Russie, dans la rue et derrière les écrans, un mouvement antiguerre », sur France 24, (consulté le )
  202. a b c et d « Comment fonctionne l'application Telegram ? Qui s'en sert côté ukrainien et côté russe ? Nos réponses à vos questions », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  203. a et b « Guerre en Ukraine. Le géant pétrolier russe Loukoïl appelle à “arrêter rapidement” le conflit armé », sur ouest-france.fr, .
  204. « La banque russe Sberbank quitte le marché européen », sur La Presse, (consulté le ).
  205. a b et c (en-US) Mike Ives, William J. Broad, Malachy Browne et Brenna Smith, « A fire breaks out at a nuclear plant during a Russian assault, Ukraine says. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  206. a et b (en) « Zaporizhzhia nuclear power plant attack: All you need to know », sur aljazeera.com (consulté le )
  207. a b et c « Vidéo. “S'il y a un accident nucléaire, ce sera la faute de Poutine”, prévient une chercheuse en sécurité nucléaire », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  208. a b et c (en-US) « Fire extinguished, no radiation was released from Ukraine nuclear plant », sur PBS NewsHour, (consulté le )
  209. a et b « Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijjia touchée par un tir russe », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  210. a et b (en) « Update 11 – IAEA Director General Statement on Situation in Ukraine », sur iaea.org, (consulté le )
  211. Futura Science
  212. La Minute Info
  213. « Russia to punish 'fake' war reports with 15 years in prison », sur www.9news.com.au (consulté le )
  214. « Russie : de nombreux médias internationaux suspendent leur activité », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  215. « Russie: jusqu'à 15 ans de prison en cas de propagation d'informations visant à «discréditer» les forces armées », sur Le Soir, (consulté le )
  216. a b et c « Zone d'exclusion aérienne en Ukraine | Tout pays impliqué serait considéré comme participant, dit Poutine », sur La Presse, (consulté le )
  217. « Ukraine : l'évacuation de Marioupol “reportée” pour non-respect du cessez-le-feu », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  218. « DIRECT. Guerre en Ukraine : les Russes reprennent l'offensive contre le port de Marioupol », sur Franceinfo, (consulté le )
  219. (en) « Putin says any attempt to impose no-fly zone in Ukraine would amount to act of war », sur The Independent, (consulté le )
  220. (en) Stephen Wynn-davies, « Ukrainian peace negotiator is shot dead ahead of latest round of talks to end war - amid claims he was a Russian spy », sur dailymail.co.uk,
  221. (en) « Reports claim Ukraine negotiator shot for treason; officials say he died in intel op », sur The Times of Israel, .
  222. (en) « SBU shot dead member of Ukrainian negotiating delegation Kireev who was suspected of treason during his arrest – MP Honcharenko », sur Interfax-Ukraine (consulté le )
  223. a et b « EN DIRECT - Guerre en Ukraine: la ville de Marioupol veut retenter une évacuation de ses civils », sur bfmtv.com (consulté le )
  224. « European Pravda », sur European Endowment for Democracy (consulté le )
  225. « SPRAVDI », sur Telegram (consulté le )
  226. (en) « Russian unilaterally declared evacuation routes for Kyiv-to Homiel in Belarus, from Mariupol- to Rostov-on-Don in Russia, from Kharkiv and Sumy to Bilhorod in Russia. Routes not agreed with Ukraine Novoazovs'k, Donetsk Oblast », sur Ukraine Interactive map - Ukraine Latest news on live map - liveuamap.com (consulté le )
  227. « Guerre en Ukraine, en direct : la Russie promet un cessez-le-feu pour ouvrir des couloirs humanitaires dans plusieurs villes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  228. Agathe Lambret et Clarisse Martin, « Macron n'a “ni demandé ni obtenu des couloirs humanitaires vers la Russie”, contrairement à ce qu'affirme Moscou », sur bfmtv.com,
  229. Rémy Ourdan, « Guerre en Ukraine : Kiev dans la ligne de mire de l'armée russe », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  230. Thomas Burgel, « La mort du général Vitali Gerassimov, ou l'histoire d'un fail monumental de l'armée russe », korii.slate.fr, 9 mars 2022.
  231. Ludovic Séré, « Invasion de l'Ukraine : les généraux russes essuient les plâtres et les pertes », Libération, 8 mars 2022.
  232. « Ukraine claims it has killed another Russian general during fighting in Kharkiv », The Independent, 8 mars 2022.
  233. « Ukraine: Russian general killed near Kharkiv, say defenders », BBC News, 8 mars 2022.
  234. « Second Russian general killed in Ukraine », The Telegraph, 8 mars 2022.
  235. « Russians reportedly take out own secure communications system during Kharkiv assault », Sky News, 8 mars 2022.
  236. Jamie Ross, « Russian Officer Complains About Dead General and Comms Meltdown in Intercepted Call », msn.com, 8 mars 2022.
  237. « Ukraine - Xi Jinping soutient l'action de Paris et Berlin pour un cessez-le-feu - Elysée », sur zonebourse.com, (consulté le )
  238. « DIRECT. Guerre en Ukraine : Joe Biden annonce un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz russes », sur Franceinfo, (consulté le )
  239. « Guerre en Ukraine: les Russes pilonnent Mykolaïv, dernier verrou sur la route d'Odessa », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  240. « Guerre en Ukraine : Zelensky prêt à ne plus adhérer à l'Otan et à un "compromis" avec les Russes… le point sur la situation ce mercredi », sur ladepeche.fr (consulté le )
  241. « Guerre en Ukraine: Polonais et Américains en désaccord sur la livraison d'avions de chasse », sur RFI, (consulté le )
  242. « L'Otan a poussé la Russie et l'Ukraine au "point de rupture", accuse Pékin », sur Challenges, (consulté le )
  243. Antoine Beau et Paolo Philippe, « DIRECT. Guerre en Ukraine : Zelensky accuse la Russie d'avoir bombardé une maternité à Marioupol », sur leparisien.fr, (consulté le )
  244. « Guerre en Ukraine : ce que l'on sait du bombardement d'un hôpital pédiatrique à Marioupol », sur cnews.fr (consulté le )
  245. 3 BMD-2, one BTR-D, and a 2S9 Nona-S howitzer captured by Ukrainian forces. Likely from the Mykolaiv
  246. Thomas Pontiroli, « Guerre en Ukraine : l'attaque russe d'un hôpital pour enfants à Marioupol suscite l'indignation », sur Les Échos, .
  247. a b c et d Marie Jégo, « Guerre en Ukraine : échec des pourparlers ukraino-russes en Turquie », sur lemonde.fr, (consulté le )
  248. Vehicle of Russian SAM Buk system was destroyed by drone
  249. « Vladimir Poutine ordonne de faciliter l'envoi de combattants “volontaires” en Ukraine », sur BFM TV, .
  250. Hélène Sallon, « Guerre en Ukraine : la Russie recrute des mercenaires syriens », sur Le Monde, .
  251. « DIRECT - Ukraine : les Européens menacent de “sanctions massives” la Russie, les chars russes aux portes de Kiev », TV5MONDE, 11 mars 2022.
  252. Benjamin Logerot, « Wikipedia : un rédacteur biélorusse arrêté pour “diffusion de fausses informations anti-russes” », Clubic,‎ (lire en ligne, consulté le )
  253. (en) Joe Middleton, « Around 1,300 Ukrainian troops killed and 600 Russian troops surrendered yesterday, says Zelensky », The Independent, 12 mars 2022.
  254. « Volodymyr Zelensky : 1 300 militaires ukrainiens morts au combat depuis le début de la guerre », Ukrinform, 12 mars 2022.
  255. Madjid Zerrouky, « Guerre en Ukraine : ralentie par la résistance des Ukrainiens, l’armée russe intensifie les frappes contre les villes », Le Monde, 12 mars 2022.
  256. (en) « UK Defense Ministry: Bulk of Russian forces are 25 kilometers from Kyiv », CNN.com, 12 mars 2022.
  257. Pierre-Louis Caron, « Guerre en Ukraine : trois questions sur la possible “chute” de la Station spatiale internationale évoquée par la Russie », France info, 12 mars 2022.
  258. a et b « Escalade. En bombardant Yavoriv, la Russie “rapproche la guerre des portes de l'Otan et de l'UE” », Courrier international, 13 mars 2022.
  259. (uk) Прес-служба ОДА, « 9 людей загинули внаслідок бомбардування окупантом Міжнародного центру миротворчості та безпеки у Старичах », loda.gov.ua, 13 mars 2022.
  260. Centre de presse de l'UCMC, « Jour 18 de la guerre : Des missiles à Yavoriv près de la frontière avec un pays de l'OTAN, l’armée russe tue des journalistes », uacrisis.org, 14 mars 2022.
  261. « DIRECT. Guerre en Ukraine : une frappe russe vise une base près de la frontière polonaise, affirment les autorités locales ukrainiennes », sur Franceinfo, (consulté le ).
  262. Yves Bourdillon, « Les GI débarquent en Ukraine », Les Échos, 20 avril 2015.
  263. (en) « Joint Multinational Training Group-Ukraine », site du 7th Army Training Command ; consulté le 13 mars 2022.
  264. (en) « Mission Ukraine: U.S. Army leads multinational training group to counter Russian threat », site de l'Association of the United States Army ; consulté le 13 mars 2022.
  265. (en) Maj. Matthew Baldwin, « Task Force Raven Takes Command of Joint Multinational Training Group-Ukraine », army.mil, 17 avril 2021.
  266. Philippe Ricard et Élise Vincent, « Le bombardement de la base de Yavoriv, sévère avertissement pour les Occidentaux », Le Monde, 14 mars 2022.
  267. (en) Austin Ramzy, « The base attacked in western Ukraine has been a hub for foreign militaries », The New York Times, 13 mars 2022.
  268. « Sur la base militaire de Yavoriv, dans l’ouest de l’Ukraine, “un cratère de trois mètres” », Le Monde, 14 mars 2022.
  269. « Guerre en Ukraine : une base militaire de l'ouest du pays a été bombardée », RFI, 13 mars 2022.
  270. « Guerre en Ukraine: le journaliste américain Brent Renaud tué par balles à Irpin », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  271. « Guerre en Ukraine : l’armée russe n’exclut pas de prendre le “contrôle total” des grandes villes ukrainiennes », sur leparisien.fr, (consulté le )
  272. Liseron Boudoul, Gilles Parrot, « Donetsk : les Ukrainiens frappent le centre-ville » Inscription nécessaire, sur TF1,
  273. « Kiev confirme la tenue de négociations avec Moscou par visioconférence lundi | Guerre en Ukraine », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  274. « DIRECT. Guerre en Ukraine : neuf morts dans une frappe contre une tour de télévision dans l'ouest du pays, selon les autorités locales », sur Franceinfo, (consulté le )
  275. Romain Métairie (et AFP), « Profil. Pierre Zakrzewski, journaliste “baroudeur chaleureux” tué en Ukraine », Libération, 16 mars 2022.
  276. « Guerre en Ukraine : deux journalistes d’une équipe de Fox News tués près de Kiev », Le Monde (avec AFP), 16 mars 2022.
  277. « Ukraine : 20 000 personnes évacuées mardi de Marioupol assiégée », Le Figaro (avec AFP), 15 mars 2022.
  278. « Ukraine : couvre-feu de 35 heures mardi à Kiev qui vit un “moment dangereux” », Le Figaro (avec AFP), 15 mars 2022.
  279. « Ukraine : La Russie dit avoir le contrôle de la région de Kherson », Reuters, 15 mars 2022.
  280. « Guerre en Ukraine : Odessa, la ville stratégique qui permet le ravitaillement de tout le pays », France 24, 15 mars 2022.
  281. « Guerre en Ukraine : Odessa se prépare à un débarquement imminent », France info, 16 mars 2022.
  282. Hugues Garnier, « Guerre en Ukraine : le maire d'Odessa dit s'attendre à une offensive russe “à partir du 18 mars” », BFM TV, 15 mars 2022.
  283. « La CIJ ordonne à Moscou de suspendre son invasion en Ukraine », Le Figaro (avec AFP), 16 mars 2022.
  284. « DIRECT. Guerre en Ukraine : un théâtre abritant “des centaines” de civils à Marioupol touché par une frappe russe, selon la mairie », sur Franceinfo, (consulté le ).
  285. « Ukraine : les Occidentaux demandent une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, une image satellite accable la Russie », La Libre.be, 16 mars 2022.
  286. (en) « Zelensky gets standing ovation after speech to Congress », CNN, 16 mars 2022.
  287. a b c et d Maxime Gil, « DIRECT. Guerre en Ukraine : “les gens sortent vivants” du théâtre bombardé à Marioupol », sur www.linternaute.com (consulté le )
  288. « Guerre en Ukraine : les Occidentaux demandent une réunion d'urgence du Conseil de sécurité ce jeudi après-midi », rtbf.be, 17 mars 2022.
  289. « une usine détruite dans la zone de l’aéroport de Lviv frappée par “des missiles” », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  290. « DIRECT. Guerre en Ukraine : des combats ont lieu dans le centre-ville de Marioupol, selon l'armée russe », sur Franceinfo, (consulté le ).
  291. 21:22 - Plus de 1 000 missiles lancés depuis le début de l'invasion russe
  292. « Guerre en Ukraine : le président Volodymyr Zelensky appelle les citoyens à se battre et promet des armes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  293. « EN DIRECT - Kiev encerclée: suivez l'actualité de la guerre en Ukraine », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  294. ouest france, « Guerre en Ukraine. Première rencontre entre les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères », Journal,‎ (lire en ligne Accès libre)
  295. (en) Kevin Lita, « Four takeaways from President Zelensky's address to Congress », sur cnn.com, (consulté le )
  296. a et b Aurélie Didier, « Cibler les civils, encercler une ville, recruter des combattants : l’apport de la guerre en Syrie pour la Russie en Ukraine », sur rtbf.be, (consulté le ).
  297. (ta) « ரஷ்ய தாக்குதல்: தெற்கு உக்ரைன் பகுதியில் 22 பேர் கொல்லப்பட்டதாக தகவல் » [« Offensive russe : 22 morts dans le sud de l'Ukraine »], Dina Thanthi (en),‎ (consulté le ).
  298. (en) « Ukraine death toll: What we know so far », sur aljazeera.com, (consulté le ).
  299. (en) « Bloodshed and tears as eastern Ukraine faces Russian attack », sur france24.com, (consulté le ).
  300. (en-US) Shashank Bengali, « Live Updates: Russian Troops Enter Kyiv as Moscow Pushes to Topple Ukraine's Government », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  301. (en) « Ukrainian official says missiles launched from Belarus to Ukraine », Reuters, 27 février 2022.
  302. « Guerre en Ukraine : plus de 4600 manifestants auraient été arrêtés en Russie ce dimanche »,
  303. Marius Bocquet, « Russes et Ukrainiens ne sont "qu'un seul peuple" selon Vladimir Poutine », sur tf1info.fr,
  304. (en) Stephanie Nebehay, « Some 100,000 Ukrainians have left their homes, as several thousand flee abroad -U.N. estimates », sur reuters.com, (consulté le ).
  305. a et b « Guerre en Ukraine : des dizaines de milliers de réfugiés affluent dans les pays frontaliers d'Europe », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  306. Matthieu Recarte, « Vidéo. Les réfugiés ukrainiens affluent aux frontières de l'UE », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le )
  307. Wojtek Radwanski, « La grande vague de réfugiés ukrainiens arrive en Pologne », L'Express,‎ (lire en ligne).
  308. Cécile Bertrand, « En Ukraine, l'exode de près de 370.000 civils qui fuient la guerre », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  309. a b et c « EN DIRECT - Guerre en Ukraine: L'Union européenne durcit le ton face à la Russie », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  310. « Guerre en Ukraine. 500 000 réfugiés recensés par l'Onu », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  311. « Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de cette 6e journée », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  312. a et b « Guerre en Ukraine : Lviv, cité refuge dans l'ouest de l'Ukraine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  313. Amandine Réaux, « « Les autorités faisaient le tri » : à la frontière ukrainienne, des réfugiés africains victimes de discriminations », sur la-croix.com, .
  314. a b c d et e « Guerre en Ukraine : le difficile exode des étudiants africains », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  315. a b c et d « Des ressortissants africains seraient refoulés à la frontière entre l'Ukraine et la Pologne: "Les Etats sont tenus d'accueillir toute personne, indépendamment de tout critère, racial ou autre" » [archive du ], sur lalibre.be, (consulté le )
  316. « Guerre en Ukraine : une journée marquée par les hommages aux Ukrainiens, du Parlement européen au Congrès américain », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  317. « Des étudiants africains tentant de fuir la guerre bloqués et malmenés à la frontière » [archive du ], sur fr.metrotime.be, (consulté le )
  318. « Des étudiants africains bloqués en Ukraine », sur Youtube, TV5Monde (consulté le )
  319. a et b « Des Africains fuyant l'Ukraine seraient refoulés par la Pologne », sur rtl.be, (consulté le )
  320. « Déclaration de l'Union Africaine sur les mauvais traitements infligés aux Africains qui tentent de quitter l'Ukraine | Union africaine » [archive du ], sur au.int (consulté le )
  321. a et b « Guerre en Ukraine : de nombreux Africains bloqués dans le pays », (consulté le )
  322. « Russes et Ukrainiens s'entendent sur le principe de couloirs humanitaires », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  323. « Guerre en Ukraine : après une semaine de combats, Poutine réaffirme sa détermination à conquérir le pays », sur lemonde.fr,
  324. « En Ukraine, l'évacuation de Marioupol «reportée» pour non-respect du cessez-le-feu », sur parismatch.com (consulté le )
  325. « «Ce n'est pas une option acceptable»: l'Ukraine refuse les couloirs humanitaires de la Russie et se prépare à de nouvelles offensives », sur Libération (consulté le )
  326. « Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron dénonce le "cynisme moral et politique" de Vladimir Poutine, qui propose des couloirs humanitaires vers la Russie », sur Franceinfo, (consulté le )
  327. « Le négociateur russe accuse l'Ukraine de bloquer les «couloirs humanitaires», un «crime de guerre» », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  328. « Guerre en Ukraine, en direct : Volodymyr Zelensky appelle l'Occident à renforcer les sanctions contre la Russie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  329. « Ukraine : les équipes MSF préoccupées par les conséquences du conflit pour la population ukrainienne », sur msf-azg.be (consulté le )
  330. a et b (en) « Emergency in Ukraine – Situation Report 1 » [archive du ], sur who.int, (consulté le ).
  331. (en-GB) Harriet Barber, « War in Ukraine could lead to ‘devastating' tuberculosis problem, warns Anthony Fauci », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  332. a et b (en-US) Dmitry Zaks et Dmytro Gorshkov, « Blaze out at Ukraine nuclear plant after Russian shelling sparks catastrophe fears », sur www.timesofisrael.com (consulté le )
  333. a b c d et e « Mise à jour 14 – Déclaration du Directeur général de l'AIEA sur la situation en Ukraine », sur iaea.org, (consulté le )
  334. « Guerre en Ukraine : la centrale de Zaporijjia aux mains des Russes », sur Sciences et Avenir, (consulté le )
  335. « Petro Kotin, président de l'entreprise qui exploite la centrale de Zaporijia : “Ce que font les Russes relève du terrorisme nucléaire” », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  336. « L'armée russe occupe Zaporijia, la plus grande centrale nucléaire d'Europe », sur Radio-Canada.ca, (consulté le ).
  337. (ru) Violetta Orlova, « Московский оккупант несет существенные потери на всех операционных направлениях - Данилов », unian.net, 4 mars 2022.
  338. a b c et d « Un cadre doit être convenu pour la sûreté et la sécurité des centrales nucléaires ukrainiennes, déclare le Directeur général de l'AIEA devant le Conseil des gouverneurs », sur iaea.org, (consulté le )
  339. A Tchernobyl, une centaine d'employés, "otages" de la guerre, craignent le pire, AFP, 13 mars 2022
  340. a b c d e f et g « Mise à jour 15 – Déclaration du Directeur général de l'AIEA sur la situation en Ukraine », sur iaea.org, (consulté le )
  341. a et b (en) S. M. Rajaratnam et J. Arendt, « Health in a 24-h society », Lancet, vol. 358, no 9286,‎ , p. 999–1005 (ISSN 0140-6736, PMID 11583769, DOI 10.1016/S0140-6736(01)06108-6, lire en ligne, consulté le )
  342. (en) John A. Caldwell, « Crew Schedules, Sleep Deprivation, and Aviation Performance », Current Directions in Psychological Science, vol. 21, no 2,‎ , p. 85–89 (ISSN 0963-7214 et 1467-8721, DOI 10.1177/0963721411435842, lire en ligne)
  343. « Tchernobyl : le site de la centrale nucléaire déconnecté du réseau électrique, « pas d'impact majeur » à ce stade, selon l'AIEA », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  344. (en-US) « Ukraine blames Russia for power cut at Chernobyl nuclear plant and says it could cause "nuclear discharge" », sur cbsnews.com (consulté le )
  345. « Mise à jour 20 – Déclaration du Directeur général de l’AIEA sur la situation en Ukraine », IAEA.org, 13 mars 2022.
  346. « À Tchernobyl, le personnel épuisé arrête les réparations de sécurité », Le Monde, 13 mars 2022.
  347. (en-US) « Current Time - 2022 », sur Bulletin of the Atomic Scientists (consulté le )
  348. (en-US) « Bulletin Science and Security Board condemns Russian invasion of Ukraine; Doomsday Clock stays at 100 seconds to midnight », sur Bulletin of the Atomic Scientists, (consulté le )
  349. (en) Mark Gollom, « Putin implies nuclear attack if West interferes in Ukraine. Why it's not just an empty threat », sur cbc.ca,
  350. (en) Lee Feinstein et Mariana Budjeryn, « Ukraine got a signed commitment in 1994 to ensure its security – but can the US and allies stop Putin's aggression now? », sur The Conversation, (consulté le )
  351. (en) « Could the Ukraine crisis lead to World War III? », sur fortune.com (consulté le )
  352. (en-US) « The fighting is in Ukraine, but risk of World War III is real », sur politico.eu, (consulté le )
  353. « Le PM israélien s'entretient avec Zelensky après une rencontre avec Poutine », sur La Presse, (consulté le )
  354. (en) « A Reminder of the Importance of the Crime of Aggression: Considering the Situation of Russia and Ukraine » [« Rappel de l'importance du crime d'agression : examen de la situation de la Russie et de l'Ukraine »], sur opiniojuris.org, .
  355. (en) « Is international law powerless against Russian aggression in Ukraine? No, but it's complicated » [« Le droit international est-il impuissant face à l'agression russe en Ukraine ? Non mais c'est compliquéj »], sur The Conversation, .
  356. (en) Molly Quell, « Ukraine has few legal options to hold Russia accountable for invasion » [« L'Ukraine a peu d'options juridiques pour tenir la Russie responsable de l'invasion »], sur courthousenews.com, .
  357. (en) Anthony Dworkin, « International law and the invasion of Ukraine (Le droit international et l'invasion de l'Ukraine », sur ecfr.eu, .
  358. « L'armée russe se livre à des attaques menées sans discrimination lors de l'invasion de l'Ukraine », sur amnesty.org, .
  359. (en) Khaleda Rahman, « Russia Has Committed These War Crimes in Ukraine, According to Reports » [« La Russie a commis des crimes de guerre en Ukraine, selon des rapports »], sur newsweek.com,
  360. L'Ukraine saisit la Cour internationale de Justice contre la Russie.
  361. Philippe Chapleau, « Ukraine. Ces sales bombes qui pourraient envoyer la Russie devant la Cour pénale internationale », sur Ouest France,
  362. « L'invasion de l'Ukraine par la Russie est un acte d'agression », sur Amnesty International Belgique (consulté le ).
  363. « Ukraine : Moscou intensifie son offensive sur Kiev, le centre de Kharkiv bombardé », sur information.tv5monde.com, .
  364. « La Grèce va envoyer du "matériel défensif" et une aide humanitaire à l'Ukraine », sur nicematin.com, .
  365. Joël Carassio, « Poutine accusé de recourir au terrible "père de toutes les bombes" et d'autres armes interdites », sur bienpublic.com, .
  366. (en) Natalia Zinets, « Kharkiv official says Russian missiles hit administration building, residential areas », sur Reuters, .
  367. « Guerre en Ukraine : Amnesty International publie un rapport documentant un bombardement contre des civils à Tchernihiv, un possible “crime de guerre” », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  368. « Guerre en Ukraine : des vidéos analysées par “Le Monde” attestent de l'usage d'armes à sous-munitions en zones civiles », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  369. « Guerre en Ukraine : des armes à sous-munitions auraient été utilisées », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  370. « Guerre en Ukraine : après le bombardement d'un hôpital pédiatrique, les condamnations se multiplient », France info, 9 mars 2022.
  371. « L'Ukraine annonce la mobilisation de ses réservistes », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  372. Stephanie Hegarty et Poonam Taneja, « Conflit Russie-Ukraine : des étudiants noirs et indiens dénoncent les préjugés à la frontière », sur bbc.com, (consulté le ).
  373. « Exode à la frontière Ukraine-Pologne : "Ils nous refoulent juste parce qu'on est Noirs !" », sur france24.com, .
  374. « Racisme à la frontière polonaise : "Ils nous ont frappés en disant : partez !" », sur francetvinfo.fr, .
  375. Sébastien Duhamel, « À la Une: des africains victimes de racisme en Ukraine », sur rfi.fr, .
  376. (en) Jelena Cosic, « Canada sanctions 10 Putin allies, including Russia’s leading TV propagandists », The International Consortium of Investigative Journalists,‎ (lire en ligne)
  377. Benoît Vitkine, « Crise en Ukraine : le soutien sans enthousiasme de la population de Russie à Vladimir Poutine », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant).
  378. a b et c (en) Pjotr Sauer et Andrew Roth, « Thousands join anti-war protests in Russia after Ukraine invasion », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  379. (en) « Thousands in Russia protest Ukraine war, hundreds detained », sur france24.com, (consulté le ).
  380. « Plus de 3.000 manifestants anti-guerre arrêtés depuis jeudi en Russie » Accès libre, sur lesoir.be, (consulté le ).
  381. (ru) « Publication sur le compte du chanteur Sergueï Lazarev », sur instagram.com, .
  382. « Vu de Moscou.“Ce n'est pas notre guerre”, lance la presse d'opposition en Russie », Courrier international,‎ (lire en ligne Accès payant).
  383. « Appel de 664 chercheurs et scientifiques russes exigeant l'arrêt immédiat des actes de tous les actes de guerre dirigés contre l'Ukraine » Accès limité, sur lemonde.fr,
  384. « A part François Fillon, la majorité des ex-dirigeants européens démissionne des entreprises russes », sur liberation.fr, (consulté le ).
  385. Dinah Cohen et Wally Bordas, « Guerre en Ukraine : François Fillon rompt ses liens avec deux entreprises russes », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  386. Thibault Nadal, « Guerre en Ukraine : Biélorussie, Tchétchénie… ces alliés qui aident la Russie », sur rtl.fr, (consulté le ).
  387. « Ukraine : Ramzan Kadyrov annonce la mort de deux soldats tchétchènes », sur Le Figaro, (consulté le ).
  388. a et b « En plein journal télévisé en Russie, une manifestante brandit une pancarte contre la guerre : « Ne croyez pas la propagande ». », sur Le Monde, (consulté le ).
  389. « Une employée de la télévision russe dit non à la guerre : “Un acte de défiance extraordinaire” », sur courrierinternational.com, (consulté le )
  390. (ru) « Прима-балерина Большого театра Ольга Смирнова покинула Россию после антивоенного заявления », Newsru.co.il, 17 mars 2022.
  391. a et b « Guerre en Ukraine : que signifie ce Z, devenu l'emblème des soutiens à l'offensive russe ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  392. a et b David Mac Dougall, « Guerre en Ukraine : que sait-on du symbole russe pro-guerre Z ? », sur euronews, (consulté le )
  393. a et b « Guerre en Ukraine : qui est Ivan Kuliak, le gymnaste qui a affiché le “Z” en soutien à Poutine », sur leparisien.fr, (consulté le )
  394. Marion Fontaine, « Comment la lettre Z, peinte sur les blindés de l'armée russe, est devenue un symbole de soutien à la guerre en Ukraine », sur Geo.fr, (consulté le )
  395. a et b « Guerre en Ukraine : comment la lettre Z est devenue le symbole de soutien au Kremlin », sur Les Echos, (consulté le ).
  396. « Ukraine : Joe Biden menace la Russie de sanctions économiques comme elle « n'en a jamais vu » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  397. « L'Assemblée générale de l'ONU “exige” massivement de la Russie l'arrêt de la guerre en Ukraine », sur boursorama.com, (consulté le ).
  398. (en) Humeyra Pamuk et Jonathan Landay, « U.N. General Assembly in historic vote denounces Russia over Ukraine invasion », sur Reuters, .
  399. « L'Assemblée générale adopte une résolution exigeant le retrait des forces russes de l'Ukraine », sur news.un.org, (consulté le )
  400. (en) « G7 Leaders' Statement of 24 February 2022 », sur consilium.europa.eu, (consulté le ).
  401. « Réunion extraordinaire du Conseil européen, 24 février 2022 », sur consilium.europa.eu, (consulté le ).
  402. « Déclaration des chefs d'État et de gouvernement des pays de l'OTAN sur l'attaque de l'Ukraine par la Russie », sur OTAN, .
  403. « Guerre en Ukraine. Le Conseil de l'Europe « suspend » la Russie de l'organisation », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  404. « Conseil de sécurité : projet de résolution condamnant « l'agression » contre l'Ukraine rejeté en raison du veto russe », sur ONU Info, (consulté le ).
  405. a et b « Le Conseil de sécurité décide de convoquer une session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale, lundi, sur la guerre en Ukraine », sur ONU, (consulté le ).
  406. « Guerre en Ukraine. “Revirement complet” de l'Allemagne, qui augmente massivement son budget militaire », sur Courrier international, .
  407. Pierre Mennerat, « Le jour où la politique étrangère allemande a changé », sur Le Grand Continent, .
  408. a et b Audrey Parmentier, « Guerre en Ukraine : quels sont les pays qui envoient des armes à Kiev ? », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  409. (en) Vogt, Adrienne; Said-Moorhouse, Lauren; Ravindran, Jeevan; Wilkinson, Peter; Yeung, Jessie; Lendon, Brad; George, Steve; Wagner, Meg, « Blinken authorizes $350 million more in US military assistance to Ukraine », sur cnn.com, (consulté le ).
  410. a et b Belga, « Guerre en Ukraine : nouvelle aide militaire américaine de 350 millions de dollars », sur rtbf.be, (consulté le ).
  411. (en) « U.S. Security Assistance to Ukraine » [PDF], sur Congressional Research Service, (consulté le ).
  412. (en) Ellen Mitchell, « Pentagon mulling ways to get more lethal aid to Ukraine », sur msn.com, (consulté le ).
  413. Belga, « Guerre en Ukraine : l'Allemagne va livrer des armes à l'Ukraine et limiter l'accès à Swift pour la Russie », sur rtbf.be, .
  414. a b c et d « Guerre en Ukraine : voici ce que les pays européens ont promis de livrer comme aide militaire à Kiev », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  415. (en) « Denmark to donate 2,700 anti-tank weapons to Ukraine », sur reuters.com, (consulté le ).
  416. a b et c « Des armes, des médicaments, du carburant, de l'argent: quel pays envoie quoi à l'Ukraine? », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  417. « DIRECT. Guerre en Ukraine : l'armée russe affirme avoir conquis la ville portuaire de Kherson », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  418. « Guerre en Ukraine : combats et bombardements à Kharkiv ; première série de négociations inaboutie », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  419. a et b « Guerre en Ukraine : quels pays ont décidé d'envoyer une aide militaire à Kiev face à l'armée russe ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  420. « La Pologne offre à l'Ukraine des dizaines de milliers de munitions », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  421. « Guerre en Ukraine : la Pologne dénonce « l'égoïsme en béton » des pays occidentaux », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  422. (en) Johan Ahlander, « Sweden to send military aid to Ukraine - PM Andersson », sur reuters.com, (consulté le ).
  423. « La Suède rompt avec sa doctrine et va livrer des armes antichar à l'Ukraine », sur RTBF,
  424. Belga, « Guerre en Ukraine : la République tchèque va envoyer pour plus de 7 millions d'euros d'armements à l'Ukraine », sur rtbf.be, (consulté le ).
  425. « Guerre en Ukraine : l'Union européenne annonce de nouvelles sanctions contre la Russie », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  426. Belga, « Guerre en Ukraine : le Canada annonce l'envoi d'équipement militaire à l'Ukraine », sur rtbf.be, 28-02/2022 (consulté le ).
  427. (en) Margaret Brennan et Eleanor Watson, « U.S. and NATO to surge lethal weaponry to Ukraine to help shore up defenses against Russia », sur cbsnews.com, .
  428. (en) « The United States Announces Additional Humanitarian Assistance for the People of Ukraine », sur United States Department of State, (consulté le ).
  429. « Guerre en Ukraine : le soutien militaire des États-Unis à l'Ukraine, constant mais prudent depuis 2014 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  430. Barbara Plett Usher, « Pourquoi Biden n'enverra pas de troupes en Ukraine », BBC News Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  431. Judah Ari Gross, « Des centaines de réfugiés ukrainiens attendus dimanche en Israël », sur fr.timesofisrael.com, (consulté le )
  432. Stuart Winer, « A Kiev et ailleurs, les Juifs d'Ukraine se préparent à une possible invasion russe », sur fr.timesofisrael.com, (consulté le )
  433. (en-US) Lahav Harkov et Tovah Lazaroff, « Ukraine-Russia war: Zelensky disappointed with Israel's response », sur The Jerusalem Post, (consulté le ).
  434. Daniel Haïk, « ANALYSE | L'impossible Jeu D'équilibriste D'Israël Face Au Conflit Russo-ukrainien », sur i24news.tv, (consulté le ).
  435. a et b « CARTE - Quels pays aident l'Ukraine dans la guerre contre la Russie et comment ? », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  436. (en) « Amazon CEO pledges logistics, cybersecurity support for Ukraine », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  437. (en) « Ukrainian refugees: Airbnb will house up to 100,000 people for free », sur euronews.com, (consulté le )
  438. « Guerre en Ukraine: TotalEnergies «n'apportera plus de capital à de nouveaux projets en Russie» », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  439. « TotalEnergies s’accroche à la Russie, le pari risqué du PDG Patrick Pouyanné », sur liberation.fr, (consulté le )
  440. « Déclaration conjointe sur de nouvelles mesures économiques restrictives », sur Commission européenne, (consulté le ).
  441. « Réunion extraordinaire du Conseil européen, 24 février 2022 » Accès libre, sur consilium.europa.eu, (consulté le ).
  442. Jean Quatremer, « L'Union européenne décide du principe de sanctions «massives et sévères» », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  443. Guy Dutheil (photogr. Yuri Kabodnov), « Guerre en Ukraine : l'espace aérien de l'Europe se ferme aux avions russes » Accès limité, Le Monde, (consulté le ).
  444. (en) « Ukraine invasion : EU shuts airspace to Russian planes » [« Invasion de l'Ukraine : L'UE ferme l'espace aérien aux avions russes »], sur bbc.com, BBC News, (consulté le ).
  445. Jonathan Allard, « Qui sont les oligarques russes et pourquoi sont-ils frappés de sanctions économiques? », sur Le Devoir, (consulté le )
  446. « Guerre en Ukraine : l'UE va bannir les exportations de produits de luxe vers la Russie », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  447. « Crise en Ukraine : quelles sont les sanctions prises par les pays occidentaux contre la Russie ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  448. « Allemagne : la Russie condamne l'interdiction de la chaîne RT et annonce une réplique imminente », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  449. « Guerre en Ukraine : l’Union européenne veut bannir les médias russes RT et Sputnik sans préciser comment », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  450. « Après Facebook, YouTube bloque les comptes de RT France et Sputnik », sur bfmtv.com (consulté le )
  451. « Les opérateurs français bloquent l'accès aux sites de RT France et Sputnik », sur BFMTV (consulté le )
  452. « Ukraine : Londres interdit la compagnie Aeroflot et sanctionne banques et hommes d'affaires russes », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  453. « Guerre en Ukraine : le rouble en très forte chute à l'ouverture des cotations », sur Le Figaro, (consulté le ).
  454. « A contre-courant de nombreuses multinationales, de grandes entreprises françaises veulent rester en Russie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  455. « Guerre en Ukraine : sport par sport, les sanctions prises à l'encontre de la Russie », sur France 24, (consulté le )
  456. « Guerre en Ukraine : sélections bannies, événements annulés… toutes les sanctions contre le sport russe », sur leparisien.fr, (consulté le )
  457. (en) « Sorting fact, disinformation after Russian attack on Ukraine », sur ABC News, (consulté le ).
  458. « Guerre en Ukraine : après plus de deux semaines de conflit, l’armée russe bute encore sur le port de Marioupol », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  459. a et b Anaïs Condomines et Florian Gouthière, « Les prorusses ont-ils procédé à de fausses attaques pour justifier l'invasion de l'Ukraine? », sur Libération, (consulté le ).
  460. (en) Rayhan Uddin, « These videos claim to be from Russia and Ukraine. They're actually from the Middle East », sur Middle East Eye, (consulté le ).
  461. (uk) « Зв'язок із прикордонниками на острові Зміїному втрачений - ДПСУ » [« La communication avec les gardes-frontières sur l'île des Serpents a été perdue - DPSU »], sur Ukrinform,‎ (consulté le ).
  462. a et b « Guerre en Ukraine : sur Internet, propagande et cyberattaques revendiquées mais invérifiables », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  463. « En Ukraine, les fantassins de la guerre de l’information portent le message du gouvernement », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  464. a b et c « Des posts appelant à la “mort des envahisseurs russes” autorisés sur Facebook et Instagram », sur France 24, (consulté le )
  465. a b et c (en) Munsif Vengattil et Elizabeth Culliford, « EXCLUSIVE Facebook allows Ukraine war posts urging violence against invading Russians, Putin », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  466. a et b (en-US) Sam Biddle, « Facebook Allows Praise of Neo-Nazi Ukrainian Battalion If It Fights Russian Invasion », sur The Intercept, (consulté le )
  467. Diane Regny, « Pourquoi le décompte des morts en Ukraine est-il si difficile ? », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  468. « Ukraine – Les troupes russes vont rester au Bélarus pour des manœuvres », sur L'Orient-Le Jour,
  469. a b et c Bruno Tertrais, « Le viol de l'Ukraine », sur Le Grand Continent, (consulté le ).
  470. a et b (ru) « Общественно-политические настроения населения (23-25 июля 2021) », sur ratinggroup.ua,‎ .
  471. a b c d e f et g Milàn Czerny, « Comment Poutine veut effacer l'Ukraine », sur Le Grand Continent, (consulté le ).
  472. a et b Julie Gacon (présentatrice) et Juliette Cadiot (intervenante), « La singulière version de l'Histoire de l'Ukraine selon Vladimir Poutine », Émission « Les enjeux internationaux », sur France Culture, (consulté le ).
  473. a et b Cécile Vaissié, « Le discours néo-impérialiste et néostalinien des « conservateurs » russes autour des « révolutions » ukrainienne et géorgienne », sur sciencespo.fr, (consulté le ).
  474. Nikita Taranko Acosta, « Ukrainisation à marche forcée », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
  475. « "Personne ne parviendra à intimider" la Russie prévient Poutine », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  476. Anne de Tinguy, « Chapitre 7 - La Russie et les “compatriotes” de l'étranger », dans Loin des yeux, près du cœur, Presses de Sciences Po, (DOI 10.3917/scpo.dufoi.2010.01.183, lire en ligne), p. 183–204.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Invasion de l'Ukraine par la Russie.

Articles connexes

Liens externes