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Le [[paradigme]] du '''régime hydrologique naturel''' est l'approche adéquate pour déterminer l'influence de l'[[hydrologie]] sur la structure et le fonctionnement des cours d’eau et des [[zones humides]] associées<ref>Carter V., 1996, ''Wetland hydrology, water quality, and associated functions'', in : Fretwell J.D., Williams J.S. et Redman P.J., ''National water summary on wetland resources'', U.S. Geological Survey Water-Supply Paper 2425, p. 35-48.</ref>{{,}}<ref name="Bioscience 47">Poff L. N., Allan J. D., Bain M. B., Karr J. R., Prestegaard K. L., Richter B. D., Sparks R. E. et Stromberg J. C., 1997, ''The Natural Flow Regime, a paradigm for river conservation and restoration'', Bioscience 47(11).</ref>. Il s'oppose à l'approche naïve qui consiste à n’accorder d’attention qu’aux seuls débits moyen et extrêmes. L’échec du projet initial de restauration des [[Everglades]] a d’ailleurs montré l’importance fondamentale de la variabilité saisonnière et inter-annuelle des débits.
Le [[paradigme]] du '''régime hydrologique naturel''' est l'approche adéquate pour déterminer l'influence de l'[[hydrologie]] sur la structure et le fonctionnement des cours d’eau et des [[zones humides]] associées<ref>Carter V., 1996, ''Wetland hydrology, water quality, and associated functions'', in : Fretwell J.D., Williams J.S. et Redman P.J., ''National water summary on wetland resources'', U.S. Geological Survey Water-Supply Paper 2425, p. 35-48.</ref>{{,}}<ref name="Bioscience 47">Poff L. N., Allan J. D., Bain M. B., Karr J. R., Prestegaard K. L., Richter B. D., Sparks R. E. et Stromberg J. C., 1997, ''The Natural Flow Regime, a paradigm for river conservation and restoration'', Bioscience 47(11).</ref>. Il s'oppose à l'approche naïve qui consiste à n’accorder d’attention qu’aux seuls débits moyen et extrêmes. L’échec du projet initial de restauration des [[Everglades]] a d’ailleurs montré l’importance fondamentale de la variabilité saisonnière et inter-annuelle des débits.


== Spécificité des écosystèmes ==
== Salut Vituzzu, administrateur global, je suis la même personne que l'ip 93.41.112.100 que vous avez bloqué globalement... J'utilise un proxy ouvert ==
Les deux principes de base de l’[[écologie]] des cours d’eau sont :
Der Dachstein ist ein Berg der Nordalpen und darin nach der Parseierspitze in den Lechtaler Alpen (3036 m ü. A.) der zweithöchste Gipfel. Während der Niedere Dachstein zur Gänze in Oberösterreich liegt, verläuft über den Hohen Dachstein die Grenze von Oberösterreich zur Steiermark. 10 km nordnordöstlich befindet sich Hallstatt, rund 6½ km südöstlich liegt der Ort Ramsau, am Westrand das Lammertal.
# à chaque rivière sont associés un régime et une [[biocénose]] propres,
# le régime hydrologique naturel conditionne l’évolution des [[biotope]]s.


Le premier principe découle de la complexité des milieux naturels. Les cours d’eau sont fondamentalement issus des précipitations, mais le débit en un point et à un moment donné est une combinaison du débit amont, des [[Ruissellement|ruissellements superficiels]] et [[Ruissellement hypodermique|hypodermiques]] ainsi que de la contribution éventuelle des [[nappes phréatiques]]. Le [[climat]], la [[géologie]], la [[topographie]], la nature des sols et de la végétation vont influencer le parcours de l’eau, de sorte qu’il est peu probable que deux rivières aient le même [[hydrogramme]]. De la particularité du régime hydrologique découle celle des biotopes : l’eau transporte et dépose les matériaux sédimentaires et organiques, créant divers habitats, qui évoluent sans cesse. Des espèces se sont adaptées à la mosaïque de ces habitats, qui leur permet de survivre aux événements extrêmes<ref>Sparks R. E., 1992, ''Risks of altering the hydrologic regime of large rivers'', in : Cairns J., Niederlehner B.R. et Orvos D.R., ''Predicting ecosystem risk'', Vol XX, pages 119–152, ''Advances in modern environmental toxicology'', Princeton Scientific Publishing Co., Princeton.</ref>.
Gletscher
Am Dachstein liegen mehrere Gletscher:[2] Nordöstlich des Hauptgipfels erstreckt sich der Hallstätter Gletscher (historisch " Karlseisfeld"), östlich der Schladminger Gletscher, nordwestlich der Große und Kleine Gosaugletscher sowie der Schneelochgletscher. Alle befinden sich heute stark im Schwund, teils in Auflösung. Torsteingletscher (im Windlegerkar), Edelgrießgletscher (Südflanke des Koppenkarsteins) und die Felder in der Dachstein-Südwand (unterhalb der Windlücken) sind in den letzten Jahrzehnten weitestgehend verschwunden und nur mehr schuttbedeckte Toteisreste. Wo das Eisfeld für das Skigebiet Dachsteingletscher genutzt wird, werden umfangreiche Erhaltungsmaßnahmen betrieben.


[[Fichier:Coho.jpg|thumb|left|280px|Un poisson migrateur : le [[saumon]] Coho (''[[Oncorhynchus kisutch]]'')]]
Etliche der Dachsteinseen sind Gletscherrandseen dieser Gletscher, insbesondere die Eisseen des Hallstättergletschers.


Du point de vue de l’évolution, le régime hydrologique joue un rôle important dans le succès d’une [[espèce]] dans un milieu donné. Il constitue le fondement même du cycle de vie de la biocénose. L’exemple le plus frappant est sans doute le cas des [[poissons migrateurs]], dont la croissance, la reproduction et les déplacements sont liés aux régimes hydrologiques particuliers des fleuves qu’ils fréquentent. Ainsi, les saumons chinois (''Oncorhynchus tshwaytsha'') sont plus gros en moyenne que ceux du Pacifique, ce qui leur permet de creuser les sédiments de façon à créer une poche d’œufs adaptée aux fleuves chinois, généralement puissants : leur taille décroît cependant dans les fleuves plus calmes. Une même espèce de saumon va donc avoir des caractéristiques totalement différentes d’une rivière à l’autre, tant du point de vue morphologique que comportemental : en [[Alaska]], le saumon coho (''Oncorhynchus kisutch'') entame sa migration avec les pluies d’automne, en septembre-octobre, tandis que, dans l’[[Oregon]], le début des pluies et le départ de la même espèce sont retardés jusqu’en novembre<ref>Healey M. C., 1991, ''Life history of Chinook salmon, in Pacific salmon life histories'', University of British Columbia Press, Vancouver.</ref>.
Während der Maxima der Eiszeiten war der Dachsteingletscher[2] eines der ausgedehntesten Gletscherfelder der Ostalpen und hat das gesamte Salzkammergut wie auch das Ennstal grundlegend geprägt. Im Prinzip sind der Großteil aller Salzkammergutseen Gletscherseen des Dachsteingletschers: teils Randseen seiner Zungen, teils Toteislöcher oder postglaziale Moorseen.


[[Fichier:Flood North Carolina.jpg|thumb|300px|Rue d’[[Asheville]] ([[Caroline du Nord]]) pendant les inondations de [[1916]]]]
Erstbesteigung und touristische Erschließung


Le second principe a été démontré empiriquement par l’observation des changements induits par la construction de barrages un peu partout dans le monde. La maîtrise des cours d’eau s’est accompagnée d’une modification des conditions physiques des habitats (entrave au transport des sédiments, écrêtement des crues) et une diminution de la biodiversité. Les poissons migrateurs ont disparu des fleuves aménagés pour la navigation comme le [[Rhône]], en France<ref>Bunn S. E. et Arthington A. H., 2002, ''Basic Principles and Ecological Consequences of Altered Flow Regimes for Aquatic Biodiversity'', Environmental Management 29 : 266–278.</ref>. La suppression d’une part importante de la variabilité hydrologique a fait perdre leur avantage à certaines espèces, qui ont été remplacées par des espèces indigènes devenues dominantes, ou par des envahisseurs, comme les [[ludwigia|jussies]] dans l’[[Hérault (département)|Hérault]]. Le régime hydrologique influence également la distribution et l’abondance des individus<ref>Poff N. L. et Allan J. D., 1995, Functional organization of stream fish assemblages in relation to hydrological variability, Ecology 76: 606–627.</ref>. La disponibilité de la nourriture (débris végétaux) comme la dispersion des semences sont en effet limitées par leur transport. D’autre part, certains habitats ne subsistent que grâce à la variabilité hydrologique : les [[gravière|gravières]], par exemple, que les crues préservent du colmatage par la fraction fine des sédiments<ref>Beschta R.L. et Jackson W.L., 1979, ''The intrusion of fine sediments into a stable gravel bed'', Journal of the Fisheries Research Board of Canada 36: 207–210.</ref>. Enfin, les [[inondation]]s maintiennent les nappes adjacentes et la teneur en eau des sols au niveau nécessaire à la germination et à la croissance de certains végétaux : les saules et les peupliers, par exemple, ont besoin de garder leurs racines dans un sol saturé d’eau, en particulier les jeunes plants. C’est pourquoi on trouve souvent des groupes d’arbres de même âge dans les parties les plus élevées du [[lit majeur]] : seuls les arbres dont la croissance a eu lieu pendant une année de grande crue ont pu survivre<ref>Bradley C.E. et D.G. Smith, 1986, ''Plains cottonwood recruitment and survival on a prairie meandering river floodplain, Milk River, southern Alberta and northern Montana'', Canadian Journal of Botany 64:1433-1442.</ref>.
Ramsau mit Blick auf den Dachstein, S. Kölbl, um 1830
Die touristische Erstbesteigung des Hohen Dachsteins erfolgte am 18. Juli 1834 durch Peter Karl Thurwieser, geführt durch die Gebrüder Gappmayr aus Filzmoos und über den Gosau-Gletscher, nachdem zuvor Erzherzog Karl über den Hallstätter Gletscher gescheitert war. Im Zuge dieser Besteigung wurde bereits ein hölzernes Gipfelkreuz errichtet. Diese Erstbesteigung wurde schon zeitgenössisch diskutiert,[3] so soll der Gipfel schon oder 1819 oder 1823 von Jakob Buchsteiner im Zuge der Landesvermessung bestiegen worden sein. Das gilt aber als Erstbesteigung des Nebengipfels Torstein. 1843 hat Friedrich Simony hier den ersten Klettersteig der Welt errichtet (Randkluftsteig).[4] Am 14. Jänner 1847 hat Simony hier auch die erste Winterbesteigung vorgenommen.

Die erste Kletterroute durch die Südwand des Hohen Dachsteins begingen am 22. September 1909 die beiden Ramsauer Brüder Irg (= Georg) und Franz Steiner. Der Weg wurde damals als Himmelsleiter der Steiner-Buam bezeichnet und ist heute noch als Steinerweg eine beliebte Kletterroute.

Seit 1951 führt von der oberösterreichischen Seite die Dachsteinseilbahn auf den Berg, seit 1969 die Dachstein-Südwandbahn von der steirischen Seite bis in die Nähe des Gipfels.

Die Region Hallstatt-Dachstein/Salzkammergut ist seit 1997 UNESCO-Weltkulturerbe, der Gipfel ist die Grenze von Kern- und Pufferzone.

Der Nordwestliche Teil der Gemeinde Ramsau am Dachstein ist ein Naturschutzgebiet.

Besteigung
Da der Hauptgipfel des Dachsteins der höchste Gipfel Oberösterreichs und der Steiermark ist, wird dieser von vielen Bergsteigern, im Winter wie im Sommer, besucht. An Tagen mit guten Wetterverhältnissen sind oft über 100 Bergsteiger unterwegs, lange Staus an Schlüsselstellen sind möglich.

Die bekanntesten Aufstiegsrouten sind:

Schulter-Anstieg (Simonyhütte–Hallstätter Gletscher–Dachsteinwarte–Ostgrat)
Randkluft-Anstieg (Simonyhütte–Hallstätter Gletscher–Nordostflanke)
Westgrat (Adamekhütte–Gosaugletscher–Obere Windlucke–Westgrat)
Diese Routen verlangen grundsätzlich alpine Ausrüstung (Gletscherüberquerungen) und Kletterkenntnisse.

Die interessanten Kletterrouten führen vor allem durch die Dachstein-Südwand, eine der klassischen Kletterwände der Alpen. Die bekanntesten davon sind:

Steinerweg (Hoher Dachstein, klassische Route, V)
Pichlweg (Hoher Dachstein, klassische Route, IV)
Zum kleinen Gipfel der Dachsteinwarte östlich des Hohen Dachsteins führt der Klettersteig Der Johann, der eine Durchquerung der Dachsteinwarte ermöglicht.

Der Dachstein kann außerdem in der Kombination von drei Klettersteigen bestiegen werden. Dabei werden folgende Klettersteige kombiniert:

Anna Klettersteig (Schwierigkeit C/D)
Johann Klettersteig (Schwierigkeit D/E)
Schulter- oder Randkluftanstieg (Schwierigkeit B und 1)
Der Name der Klettersteige Anna und Johann geht auf die Liebesbeziehung zwischen dem steirischen Prinzen Erzherzog Johann und der Ausseer Postmeistertochter Anna Plochl zurück.

Zusammen ergeben die drei Steige die sogenannte Dachstein Super Ferrata mit ca. neun Stunden Zeitaufwand. Die Route beginnt im Tal vor den Südwänden und endet auf dem Gipfel des Hohen Dachsteines.

Naturschutz
Der Berg liegt an der Grenze der Kernzone des UNESCO-Welterbegebiets Kulturlandschaft Hallstatt–Dachstein/Salzkammergut und gehört oberösterreichischerseits zum Europa- und Naturschutzgebiet Dachstein (Vogelschutz und FFH-Gebiet), steirischerseits zum Naturdenkmal Dachsteinsüdwand, Naturschutzgebiet Nordwestlicher Teil der Gemeinde Ramsau am Dachstein und Landschaftsschutzgebiet Dachstein–Salzkammergut.

Sonstiges
2010 ließ der chinesische Künstler Ai Weiwei im Zuge des steirischen Kulturfestivals „regionale X“ einen vier Tonnen schweren Felsbrocken auf die Spitze des Dachsteins transportieren.[5] Der Felsblock hatte sich 2008 bei einem schweren Erdbeben in der chinesischen Provinz Sichuan aus einer Felswand gelöst. Für Weiwei ist er Symbol für die Opfer dieses Bebens und den inakzeptablen Umgang der chinesischen Politik mit Katastrophen.[6]

Weblinks
Commons: Dachstein – Sammlung von Bildern, Videos und Audiodateien
Routenbeschreibung zum Dachstein Schulteranstieg
18. Juli 2019, nachrichten.at: "Der Gletscher auf dem Dachstein ist schon verloren"
Literatur
Hannes Hoffert-Hösl, Der Dachstein, Wanderungen im Dreiländereck Steiermark, Salzburg, Oberösterreich, Rotpunktverlag Zürich 2018, ISBN 978-3-85869-781-3
Adolf Mokrejs, Josef Hasitschka: Erlesener Dachstein. Schall, Admont 2015, ISBN 978-3-900533-82-3. (online)
Einzelnachweise
Die Höhenangaben schwanken. Aktuelle amtliche Messung ist 2995,01 m (KT-Stein, Begehung 1991, Bundesamt für Eich- und Vermessungswesen BEV). In: Karl Wirobal: Wie hoch ist der Dachstein? In: ÖAV-Sektion Hallstatt (Hrsg.): ALPIN/Dokumentation. Unterschiedliche Höhenangaben, S. 1 (online bei hallstatt.ooe.gv.at [PDF; abgerufen am 20. November 2009]).
Erik Arnberger, Erwin Wilthum: Die Gletscher des Dachsteinstockes in Vergangenheit und Gegenwart. In: Jahrbuch des Oberösterreichischen Musealvereines. Band 97. Oberösterreichischer Musealverein, Linz 1952, S. 181–214 (online (PDF) im Forum OoeGeschichte.at).
M. Krobath, G. K. Lieb: Die Dachsteingletscher im 20. Jahrhundert. In: Wiss. Alpenvereinsh. 38, 2004, S. 75–101 (im Heft auch weitere Artikel zu den Dachsteingletschern).
Franz Carl Weidmann, 1822 (und derselbe: Darstellungen aus dem Steyermärkschen Oberlande. 1834); Erwiederung Carl Schmutz (mit Mikitsch): Die erste Besteigung des Dachsteins oder Thorsteins am 5. August 1823. In: Der Aufmerksame, Grazer Zeitung, 1825, Nr. 21, 22; sowie: Besteigung der östlichsten und höchsten Spitze des Thor- oder Dachsteins, den 5. August 1823 In: Wiener Zeitung, 2. November 1824;
vergl. Diskussion der Quellen Erstbesteigung des Dachsteins war die Erstbesteigung des Torsteins; und Besteigung des Hohen Dachsteins 1823. EnnstalWiki (beide abgerufen 22. August 2019).
Dany Vehslage, Thorsten Vehslage: 25 Klettersteige in Europa mit besonderem Charakter. 2. Auflage. 2021, ISBN 978-3-7534-5421-4, S. 12 und 116 (Vorschau in der Google-Buchsuche).
Der Standard: Ai Weiweis Kunst-Fels eingetroffen. Abgerufen am 31. Juli 2012.
3sat: Stein des Anstoßes. Ai Weiwei installiert Kunst auf dem Dachstein. Abgerufen am 31. Juli 2012.
EinklappenÖsterreichisches Staatswappen
Höchste Berge der österreichischen Bundesländer
Geschriebenstein (Burgenland) | Großglockner (Kärnten, Tirol) | Großvenediger (Salzburg) | Hermannskogel (Wien) | Hoher Dachstein (Oberösterreich, Steiermark) | Piz Buin (Vorarlberg) | Schneeberg (Niederösterreich)

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== Altérations anthropiques du régime hydrologique ==
== Altérations anthropiques du régime hydrologique ==

Version du 30 mai 2021 à 00:53

Un écosystème associé au cours d’eau : la bande rivulaire

Le terme de régime hydrologique désigne l’ensemble des variations de l'état et des caractéristiques d'une formation aquatique, qui se répètent régulièrement dans le temps et dans l'espace et passent par des variations cycliques, par exemple, saisonnières (définition du Glossaire International d’Hydrologie[1]). Les régimes hydrologiques de base des cours d’eau sont le régime glaciaire, le régime nival et le régime pluvial, appelés ainsi d'après l'origine de l'eau : glace, neige ou pluie.

Régime hydrologique naturel

Débits mensuels de l'Authie sous la forme d'un histogramme

Le paradigme du régime hydrologique naturel est l'approche adéquate pour déterminer l'influence de l'hydrologie sur la structure et le fonctionnement des cours d’eau et des zones humides associées[2],[3]. Il s'oppose à l'approche naïve qui consiste à n’accorder d’attention qu’aux seuls débits moyen et extrêmes. L’échec du projet initial de restauration des Everglades a d’ailleurs montré l’importance fondamentale de la variabilité saisonnière et inter-annuelle des débits.

Spécificité des écosystèmes

Les deux principes de base de l’écologie des cours d’eau sont :

  1. à chaque rivière sont associés un régime et une biocénose propres,
  2. le régime hydrologique naturel conditionne l’évolution des biotopes.

Le premier principe découle de la complexité des milieux naturels. Les cours d’eau sont fondamentalement issus des précipitations, mais le débit en un point et à un moment donné est une combinaison du débit amont, des ruissellements superficiels et hypodermiques ainsi que de la contribution éventuelle des nappes phréatiques. Le climat, la géologie, la topographie, la nature des sols et de la végétation vont influencer le parcours de l’eau, de sorte qu’il est peu probable que deux rivières aient le même hydrogramme. De la particularité du régime hydrologique découle celle des biotopes : l’eau transporte et dépose les matériaux sédimentaires et organiques, créant divers habitats, qui évoluent sans cesse. Des espèces se sont adaptées à la mosaïque de ces habitats, qui leur permet de survivre aux événements extrêmes[4].

Un poisson migrateur : le saumon Coho (Oncorhynchus kisutch)

Du point de vue de l’évolution, le régime hydrologique joue un rôle important dans le succès d’une espèce dans un milieu donné. Il constitue le fondement même du cycle de vie de la biocénose. L’exemple le plus frappant est sans doute le cas des poissons migrateurs, dont la croissance, la reproduction et les déplacements sont liés aux régimes hydrologiques particuliers des fleuves qu’ils fréquentent. Ainsi, les saumons chinois (Oncorhynchus tshwaytsha) sont plus gros en moyenne que ceux du Pacifique, ce qui leur permet de creuser les sédiments de façon à créer une poche d’œufs adaptée aux fleuves chinois, généralement puissants : leur taille décroît cependant dans les fleuves plus calmes. Une même espèce de saumon va donc avoir des caractéristiques totalement différentes d’une rivière à l’autre, tant du point de vue morphologique que comportemental : en Alaska, le saumon coho (Oncorhynchus kisutch) entame sa migration avec les pluies d’automne, en septembre-octobre, tandis que, dans l’Oregon, le début des pluies et le départ de la même espèce sont retardés jusqu’en novembre[5].

Rue d’Asheville (Caroline du Nord) pendant les inondations de 1916

Le second principe a été démontré empiriquement par l’observation des changements induits par la construction de barrages un peu partout dans le monde. La maîtrise des cours d’eau s’est accompagnée d’une modification des conditions physiques des habitats (entrave au transport des sédiments, écrêtement des crues) et une diminution de la biodiversité. Les poissons migrateurs ont disparu des fleuves aménagés pour la navigation comme le Rhône, en France[6]. La suppression d’une part importante de la variabilité hydrologique a fait perdre leur avantage à certaines espèces, qui ont été remplacées par des espèces indigènes devenues dominantes, ou par des envahisseurs, comme les jussies dans l’Hérault. Le régime hydrologique influence également la distribution et l’abondance des individus[7]. La disponibilité de la nourriture (débris végétaux) comme la dispersion des semences sont en effet limitées par leur transport. D’autre part, certains habitats ne subsistent que grâce à la variabilité hydrologique : les gravières, par exemple, que les crues préservent du colmatage par la fraction fine des sédiments[8]. Enfin, les inondations maintiennent les nappes adjacentes et la teneur en eau des sols au niveau nécessaire à la germination et à la croissance de certains végétaux : les saules et les peupliers, par exemple, ont besoin de garder leurs racines dans un sol saturé d’eau, en particulier les jeunes plants. C’est pourquoi on trouve souvent des groupes d’arbres de même âge dans les parties les plus élevées du lit majeur : seuls les arbres dont la croissance a eu lieu pendant une année de grande crue ont pu survivre[9].

Altérations anthropiques du régime hydrologique

Les modifications du régime hydrologique affectent l’équilibre entre le mouvement de l’eau et celui des sédiments. L’établissement d’un nouvel équilibre dynamique du lit du cours d’eau et de sa plaine d’inondation est un processus lent, qui peut durer des dizaines voire des centaines d’années. Dans certains cas, il n’est même jamais atteint et l’écosystème reste dans un état de « convalescence » perpétuelle[10]. Les exemples extrêmes de rivières ayant virtuellement perdu toutes leurs fonctions naturelles sont de plus en plus nombreux (Colorado, Gange, Fleuve Jaune…)

Le chantier du gigantesque barrage des Trois Gorges, en Chine (été 2002)

Les altérations anthropiques directes du régime naturel sont essentiellement dues aux excès de pompage dans les rivières, pour l’agriculture ou l’adduction d'eau, au drainage des zones humides et à la construction de barrages destinés à la prévention des crues, à l’irrigation, à la production d’électricité, à la navigation et aux loisirs. Les conséquences de ces aménagements sont variables : si les effets sont négligeables en dessous d’un seuil de perturbation spécifique à chaque rivière[11], ils peuvent être dramatiques au-delà, notamment pour les poissons et invertébrés dont œufs et larves dépendent étroitement de la sédimentation[3]. La perturbation due au barrage est à la fois une perturbation globale, qui affecte tout l’aval du cours d’eau, et locale : les variations de débit à court terme au niveau des centrales hydro-électriques sont sans équivalent dans la nature et représente donc un stress particulièrement violent pour les écosystèmes[12].

La capture des crues peut entraîner l’isolement de certains habitats : on parle de perte de connectivité. Les plaines inondables servent de refuge à certaines espèces, qui s’en trouvent alors privées. Différents modèles ont montré que la productivité piscicole d’un cours d’eau est directement liée aux surfaces minima et maxima des zones humides[13],[14]. Les digues et autres levées de terre aggravent la perte de connectivité latérale et ont souvent pour effet de modifier la profondeur du lit et la vitesse des courants.

Réponse de l’écosystème aux altérations du régime hydrologique

La réponse écologique est spécifique à chaque cours d’eau. Une même activité humaine peut avoir, en deux endroits distincts, des conséquences écologiques ou des ampleurs différentes[15]. L’impact de l’altération va dépendre de son emprise sur le cours d’eau : certaines zones peuvent être moins affectées que d’autres et servir de refuge aux espèces indigènes face aux envahisseurs. L’altération influe aussi bien sur le cours d’eau proprement dit que sur la ripisylve. La disparition d’une espèce ou d’un habitat peut susciter une cascade de conséquences par le jeu des interdépendances et des réseaux trophiques, ce qui explique la brutalité des réponses écologiques au-delà des seuils d’altération du régime hydrologique tolérés par les écosystèmes.

Dans les ripisylves des rivières régulées, l’absence d’inondations et la rareté des incursions de la nappe dans les couches superficielles du sol perturbe la dynamique chimique et ne permet pas d’assurer la dispersion des sels minéraux. La salinité des sols peut alors augmenter jusqu’à des teneurs incompatibles avec la présence de certains végétaux indigènes dont elle inhibe la germination et le développement[16]. Ces espèces sont petit à petit remplacées par des végétaux plus résistants.

Les rares cartes et croquis des naturalistes du XIXe siècle laissent penser que l’étendue des ripisylves a été moins affectée que leur diversité et leur densité par la modification des régimes hydrologiques[17]. Une étude suédoise sur huit rivières[18] a montré que le nombre d’espèces végétales et la densité de la couverture diminuait sensiblement au niveau des retenues et dérivations d’eau (respectivement de 33 et 67-98 %).

Nouvelles approches de gestion de l’eau

La plupart des effets de l’altération du régime hydrologique sont réversibles à plus ou moins long terme. La prise de conscience du coût de l’altération des écosystèmes en termes de biodiversité, mais aussi de service rendu à la société (pêche, autoépuration, loisirs) a permis diverses expériences de restauration, soutenues par des politiques volontaristes, telles que le South African National Water Act (1998). Les premiers projets se sont cependant concentrés sur des objectifs trop simplistes, comme l’instauration de débits minima, et ont été des échecs[19]. L’établissement de prescriptions quantitatives utilisables par les gestionnaires est l’enjeu de nombreuses recherches actuelles. Cette approche est cependant sujette à caution car les bénéfices écologiques d’un retour à un fonctionnement de référence dépendent de bien des facteurs[20]. L’essentiel est sans doute de renoncer à « dompter » complètement les cours d’eau et de restaurer une part de leur imprévisibilité.

Sources et bibliographie

  • Baron J. S., Poff L. N., Angermeier P. L., Dahm C. N., Gleick P. H., Hairston N. G. Jr, Jackson R. B., Johnston C. A., Richter B. D. et Steinman A., 2002, Meeting ecological and societal needs for freshwater, Ecological Applications 12(5) : 1247- 1260.
  • Beven K. J., 1993, Prophecy, reality and uncertainty in distributed hydrological modelling, Adv. Water Resour. 16, 41-51.
  • Dunne T. et Leopold L. B., 1978, Water in Environmental Planning, San Francisco, W. H. Freeman and Co.
  • Rogers P., 1978, On the Choice of the « appropriate model » for water resources planning and management, Water Resources Research, 14(6), 1003-10.

Voir aussi

Liens externes

  • Cours d'hydrologie générale (Prof. André Musy, École Polytechnique Fédérale de Lausanne) [1]
  • Dossier spécial du journal Ecology and Society sur la restauration des rivières [2]
  • Dossier thématique du CEMAGREF (vulgarisation) [3]

Notes et références

  1. « Glossaire International d'Hydrologie », sur Unesco (consulté le )
  2. Carter V., 1996, Wetland hydrology, water quality, and associated functions, in : Fretwell J.D., Williams J.S. et Redman P.J., National water summary on wetland resources, U.S. Geological Survey Water-Supply Paper 2425, p. 35-48.
  3. a et b Poff L. N., Allan J. D., Bain M. B., Karr J. R., Prestegaard K. L., Richter B. D., Sparks R. E. et Stromberg J. C., 1997, The Natural Flow Regime, a paradigm for river conservation and restoration, Bioscience 47(11).
  4. Sparks R. E., 1992, Risks of altering the hydrologic regime of large rivers, in : Cairns J., Niederlehner B.R. et Orvos D.R., Predicting ecosystem risk, Vol XX, pages 119–152, Advances in modern environmental toxicology, Princeton Scientific Publishing Co., Princeton.
  5. Healey M. C., 1991, Life history of Chinook salmon, in Pacific salmon life histories, University of British Columbia Press, Vancouver.
  6. Bunn S. E. et Arthington A. H., 2002, Basic Principles and Ecological Consequences of Altered Flow Regimes for Aquatic Biodiversity, Environmental Management 29 : 266–278.
  7. Poff N. L. et Allan J. D., 1995, Functional organization of stream fish assemblages in relation to hydrological variability, Ecology 76: 606–627.
  8. Beschta R.L. et Jackson W.L., 1979, The intrusion of fine sediments into a stable gravel bed, Journal of the Fisheries Research Board of Canada 36: 207–210.
  9. Bradley C.E. et D.G. Smith, 1986, Plains cottonwood recruitment and survival on a prairie meandering river floodplain, Milk River, southern Alberta and northern Montana, Canadian Journal of Botany 64:1433-1442.
  10. Wolman M. G. et Gerson R., 1978, Relative scales of time and effectiveness of climate in watershed geomorphology, Earth Surface Processes and Landforms 3: 189–208.
  11. Richter B.D., Mathews R., Harrison D.L. et Wigington R., 2003, Ecologically sustainable water management: managing river flows for ecological integrity, Ecological Applications 13:206-224.
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