« Camp Boiro » : différence entre les versions
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Les organisations de défense des droits de l'homme tels qu'[https://www.amnesty.org/download/Documents/204000/afr290011977en.pdf Amnesty International] estiment que {{nombre|50000|personnes}} sont mortes dans ce camp<ref>[http://www.rfi.fr/actufr/articles/099/article_64354.asp RFI : Les victimes du camp Boiro empêchées de manifester]</ref>, décimant l'élite guinéenne. |
Les organisations de défense des droits de l'homme tels qu'[https://www.amnesty.org/download/Documents/204000/afr290011977en.pdf Amnesty International] estiment que {{nombre|50000|personnes}} sont mortes dans ce camp<ref>[http://www.rfi.fr/actufr/articles/099/article_64354.asp RFI : Les victimes du camp Boiro empêchées de manifester]</ref>, décimant l'élite guinéenne. |
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[[Jean-Paul Alata]] témoigna de son séjour dans ce camp "Prison d'Afrique<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jean Paul Alata|titre=Prisons d'Afrique|éditeur=[[Éditions du Seuil|Seuil]]|date=1 novembre 1976|pages totales=251|isbn=2-02-004505-2}}</ref>". |
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Le camp d'internement fut définitivement fermé après la mort de Sékou Touré en 1984. |
Le camp d'internement fut définitivement fermé après la mort de Sékou Touré en 1984. |
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=== Bibliographie === |
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* {{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Alsény René Gomez | titre=Camp Boiro | sous-titre=parler ou périr | éditeur=Éditions Harmattan | année=2007 | pages totales=268 | isbn=}}. |
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{{Autres projets |
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Version du 12 mai 2021 à 10:57
Camp Boiro | |
Entrée du camp Boiro (2019). | |
Présentation | |
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Gestion | |
Date de création | 1960 |
Date de fermeture | 1984 |
Victimes | |
Morts | 50 000 |
Géographie | |
Pays | Guinée |
Coordonnées | 9° 32′ 13″ nord, 13° 41′ 08″ ouest |
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Le camp Boiro a été construit à l'époque coloniale , en 1912. Le camp Boiro ou camp Mamadou-Boiro (1960 – 1984)[1] est un ancien camp d'internement militaire, de torture et de mise à mort de Guinée qui porte le nom d'un ancien commissaire de police assassiné en 1969 sous la présidence d'Ahmed Sékou Touré.
Origine du nom
Le camps porte le nom du l'inspecteur de police Mamadou Boiro, tue lors de l'extradition de commando prisonnier de Kankan pour Conakry en avion[2].
Le camp
L'« Auschwitz des Guinéens »[3] abritait les prisonniers politiques du régime : selon Raymond-Marie Tchidimbo, ancien archevêque de Conakry et auteur du livre « Un prêtre dans les geôles de Sékou Touré », tous les opposants politiques de Sékou Touré, mais aussi de simples citoyens se retrouvaient en diète dans ce camp qui paraissait être un simple camp de la garde présidentielle. Parmi eux figurent l'ancien secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine, Diallo Telli, qui y meurt le , Koumandian Keita, le secrétaire géneral du syndicat des enseignants, ou Fodéba Keïta.
Les organisations de défense des droits de l'homme tels qu'Amnesty International estiment que 50 000 personnes sont mortes dans ce camp[4], décimant l'élite guinéenne.
Jean-Paul Alata témoigna de son séjour dans ce camp "Prison d'Afrique[5]".
Le camp d'internement fut définitivement fermé après la mort de Sékou Touré en 1984.
Notes et références
- Référence date sur Lonelyplanet
- Alain Foka, « la rupture avec Paris » [MP3], sur www.archivesdafrique.com
- Tierno Monénembo, « Livre - Camp Boiro : l'Auschwitz des Guinéens », sur Le Point Afrique, (consulté le )
- RFI : Les victimes du camp Boiro empêchées de manifester
- Jean Paul Alata, Prisons d'Afrique, Seuil, , 251 p. (ISBN 2-02-004505-2)
Voir aussi
Bibliographie
- Alsény René Gomez, Camp Boiro : parler ou périr, Éditions Harmattan, , 268 p..
Liens externes
- Émission Magazine Archives d’Afrique sur RFI, diffusée en : Rencontre avec les victimes du camp Boiro
- Site consacré à ce camp
- konakryexpress.org