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Il organise des [[Performance (art)|performances]] avec certains de ses proches : son compagnon Gaël Mamine qui est responsable du patrimoine pour la maison [[Balenciaga]], l'ancien [[Mannequinat|mannequin]] Violeta Sanchez<ref name="M-2013" />, et l'actrice britannique [[Tilda Swinton]]<ref name="Styles-page79" />. Utilisant des vêtements archivés du musée Galliera, il présente « {{Lang|en|The Impossible Wardrobe}} » au [[Palais de Tokyo]] en 2012{{sfn|Agnoux|Topaloff|2016|p=82|id=AAAT2016}}. La réputée [[Journaliste de presse écrite|journaliste]] [[Suzy Menkes]] {{Citation|adore<ref name="M-2013" />}} et lui accordera un article élogieux<ref name="W-2013">{{Lien web |langue=en |auteur=Alice Rawsthorn |url=http://www.wmagazine.com/people/insiders/2013/07/olivier-saillard-curator/ |titre= Olivier Saillard: Crusading Curator|jour=29 |mois=7 |année=2013 |site=[[W (magazine)|wmagazine.com]] |éditeur=[[Condé Nast Publications|Condé Nast]]|consulté le= 18 octobre 2013 }}</ref> dans le ''[[New York Times]]''<ref name="Menkes2013">{{Lien web |langue=en |auteur=Suzy Menkes |lien auteur=Suzy Menkes|url=https://www.nytimes.com/2013/05/28/fashion/28iht-fgalliera28.html |titre=The Magician of the Galliera |série=Fashion & Style |jour=30 |mois=5 |année=2013 |site=nytimes.com |éditeur=[[The New York Times]] |consulté le= 18 octobre 2013 }}</ref> après la performance de fin 2012 qui trouve par ailleurs un large écho dans les médias<ref name="M-2013" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Étienne Sorin |url=http://madame.lefigaro.fr/style/at-the-impossible-wardrobe-101012-300568 |titre=At the Impossible Wardrobe |série=Style |jour=10 |mois= 10|année=2012 |site=madame.lefigaro.fr |éditeur=[[Le Figaro]]|consulté le= 18 octobre 2013 }}</ref>{{,}}<ref name="W-2013" />. Des musées américains à Los Angeles, Huston ou New York demandent cette performance<ref name="lofficiel2013">{{harvsp|L'Officiel|octobre 2013|p=108|id=LOFF-2013}}</ref>. Au delà donc de sa carrière pour les musées, Christian Lacroix décrit Olivier Saillard comme un {{Citation|poète}} et un {{Citation|auteur}}<ref name="Menkes2013" />, ce qu'il confirme en définissant ces prestations comme {{Citation|plutôt de la poésie<ref name="lofficiel2013" />}}, car {{Citation|c'est mieux que de dire « performer<!-- sans U, à l'anglaise --><ref name="lofficiel2013" />}}.
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Olivier Saillard monte« {{Lang|en|Models Never Talk}} » une performance avec sept mannequins d'une cinquantaine d'années{{sfn|Fontanel - L'Obs|2016|p=120|id=SoFo2016}}. Il réunit Tilda Swinton et [[Charlotte Rampling]] quelques mois plus tard pour une performance autour de la photographie intitulée « Sur-expostion »{{sfn|Genone|2016|p=68|id=PaGe2016}}. Les images prêtées par la [[Maison européenne de la photographie]] sont évoquées {{Citation|à travers la parole, le regard ou la danse}}{{sfn|Genone|2016|p=70|id=PaGe2016}}.
Olivier Saillard monte« {{Lang|en|Models Never Talk}} » une performance avec sept mannequins d'une cinquantaine d'années{{sfn|Fontanel - L'Obs|2016|p=120|id=SoFo2016}}. Il réunit Tilda Swinton et [[Charlotte Rampling]] quelques mois plus tard pour une performance autour de la photographie intitulée « Sur-exposition »{{sfn|Genone|2016|p=68|id=PaGe2016}}. Les images prêtées par la [[Maison européenne de la photographie]] sont évoquées {{Citation|à travers la parole, le regard ou la danse}}{{sfn|Genone|2016|p=70|id=PaGe2016}}.


=== Palais Galliera ===
=== Palais Galliera ===

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Olivier Saillard
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Olivier Saillard, né le à Pontarlier, est un historien français de la mode.

Directeur du musée de la Mode de la Ville de Paris jusque début 2018, il est aussi un performeur.

Biographie

Olivier Saillard est originaire de Pontarlier[1] où il vit avec ses quatre sœurs et son frère ; ses parents sont chauffeurs de taxi[2]. À douze ans, il fabrique Le Grand Couturier, titre de son premier magazine de mode réalisé pour lui-même[3],[1]. Ses lectures sont Le Jardin des Modes et Marie Claire.

Durant ses années d'études en maîtrise d'histoire de l'art, il envoie des illustrations à Christian Lacroix[3] avec qui il deviendra ami[4]. Après la faculté de Montpellier, il arrive à Paris pour faire son mémoire[3]. Il rate le concours d'entrée aux Arts-A[5].

Réformé pour objection de conscience, il fait son service civil au Musée de la mode et du textile, ce qui marquera ses débuts comme historien de la mode[3].

En 1995, Bernard Blistène cherche un conservateur pour le musée de la mode de Marseille[5] ; sur les conseils de Florence Müller, « un type remarquable » dit-elle[4], il rencontre le jeune homme. Olivier Saillard dirige ce musée durant cinq ans ; il y bouscule alors les codes habituels de la mode dans les musées[4]. C'est là qu'il rencontre pour la première fois celui qui deviendra très proche, Azzedine Alaïa[6].

À la suite de Marseille où il reste cinq ans, il devient le conservateur et responsable de la programmation des « expositions mode » au Musée des arts décoratifs de Paris[1] et un temps résident à la Villa Kujoyama[1],[7].

Écriture et performances

Vers la même époque, il commence à écrire ses « shopping poems », « qui racontent avec humour comment un vêtement, quand il n'est pas lié à la mode, figure dans la presse[5]. » Imprimés sur des Post-it ils sont vendus par colette puis publiés[5].

Il organise des performances avec certains de ses proches : son compagnon Gaël Mamine qui est responsable du patrimoine pour la maison Balenciaga, l'ancien mannequin Violeta Sanchez[4], et l'actrice britannique Tilda Swinton[5]. Utilisant des vêtements archivés du musée Galliera, il présente « The Impossible Wardrobe » au Palais de Tokyo en 2012[8]. La réputée journaliste Suzy Menkes « adore[4] » et lui accordera un article élogieux[7] dans le New York Times[9] après la performance de fin 2012 qui trouve par ailleurs un large écho dans les médias[4],[10],[7]. Des musées américains à Los Angeles, Huston ou New York demandent cette performance[11]. Au delà donc de sa carrière pour les musées, Christian Lacroix décrit Olivier Saillard comme un « poète » et un « auteur »[9], ce qu'il confirme en définissant ces prestations comme « plutôt de la poésie[11] », car « c'est mieux que de dire « performer[11] ».

Olivier Saillard monte« Models Never Talk » une performance avec sept mannequins d'une cinquantaine d'années[12]. Il réunit Tilda Swinton et Charlotte Rampling quelques mois plus tard pour une performance autour de la photographie intitulée « Sur-exposition »[13]. Les images prêtées par la Maison européenne de la photographie sont évoquées « à travers la parole, le regard ou la danse »[14].

Palais Galliera

En , il prend la direction du Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, alors fermé pour travaux[5],[15], en tant que « conservateur en chef du patrimoine[16] ». Sa première exposition, ayant pour sujet Madame Grès, sera organisée hors des murs du Palais Galliera, au musée Bourdelle[5],[15], la seconde aux Docks, cité de la mode et du design[4], et une suivante, Paris Haute couture, à l'hôtel de ville de la capitale de la mode[9]. Il quitte ce poste début 2018 pour rejoindre la marque de chaussures Weston[17].

Olivier Saillard est décrit par la presse comme « un historien érudit et iconoclaste[2] »[n 1], donnant ses préférences aux stylistes ne subissant la pression du domaine de la mode tels que Rei Kawakubo, Yohji Yamamoto, Martin Margiela, Nicolas Ghesquière ou Azzedine Alaïa[4].

Ouvrages

Notes et références

Notes

  1. « Une connaissance érudite de la mode patrimoniale et contemporaine » dit de lui M, le magazine du Monde[4].

Références

  1. a b c et d Anne Diatkine, « Cousu mots », sur libération.fr, Libération, (consulté le ) : « comment être à la fois le tout nouveau directeur du musée Galliera (musée de la Mode de la Ville de Paris), avoir œuvré des années en tant que commissaire d’expositions aux Arts décoratifs, être un historien de la mode reconnu »
  2. a et b L'Express Styles septembre 2013, p. 76
  3. a b c et d L'Express Styles septembre 2013, p. 78
  4. a b c d e f g h et i Dominique de Saint Pern, « Olivier Saillard, aux marches du palais », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
  5. a b c d e f et g L'Express Styles septembre 2013, p. 79
  6. Madame Figaro septembre 2013, p. 107
  7. a b et c (en) Alice Rawsthorn, « Olivier Saillard: Crusading Curator », sur wmagazine.com, Condé Nast, (consulté le )
  8. Agnoux et Topaloff 2016, p. 82.
  9. a b et c (en) Suzy Menkes, « The Magician of the Galliera », Fashion & Style, sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le )
  10. Étienne Sorin, « At the Impossible Wardrobe », Style, sur madame.lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
  11. a b et c L'Officiel octobre 2013, p. 108
  12. Fontanel - L'Obs 2016, p. 120.
  13. Genone 2016, p. 68.
  14. Genone 2016, p. 70.
  15. a et b Vogue Paris octobre 2013, p. 209
  16. L'Express Styles 2013, p. 77
  17. « Miren Arzalluz, nouvelle directrice du Palais Galliera », sur lejournaldesarts.fr,

Détails des sources de presse

  • Elvira Masson (photogr. Audouin Desforges), « L'irrésistible ascension d'Olivier Saillard », L'Express Styles, L'Express, no 3247,‎ , p. 76 à 79
  • Marion Dupuis, « Azzedine Alaïa et Olivier Saillard », Madame Figaro, Le Figaro, no 21507,‎ , p. 106 à 111 (ISSN 0246-5205)
    « À Marseille, à l'époque où j'étais conservateur du musée de la Mode et Azzedine, président d'honneur de l'Institut Mode Méditerranée. »
  • Paquita Paquin, « Olivier Saillard », L'Officiel, Éditions Jalou, no 979,‎ , p. 106 et 108 (ISSN 0030-0403)
  • Yann Silice, « Modes d'expression », Vogue, Condé Nast, no 941,‎ , p. 208 à 2010 (ISSN 0750-3628)
    « Lorsque je suis arrivé à Galliéra il y a trois ans, le musée était fermé. J'ai alors décidé de transposer l'exposition consacrée à la « Poésie de Madame Grès » au musée Bourdelle. »
  • Sophie Fontanel, « L'avez-vous dans ce « model » ? », L'Obs, no 2672,‎ , p. 120 (ISSN 0029-4713)
  • Alban Agnoux et Anna Topaloff, « Olivier Saillard : « trop de décors et pas assez d'idées » », O, vol. supplément à L'Obs, no 12,‎ , p. 78 à 83
  • Paola Genone, « Les muses dans l'objectif », Madame Figaro, no supplément au Figaro n° 22420 et 22421,‎ 9 et 10 septembre 2016, p. 68 à 72 (ISSN 0246-5205)