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Version du 17 février 2021 à 16:42

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La paléontologie est la discipline scientifique qui étudie les restes fossiles des êtres vivants disparus,
située au croisement de la géologie et de la biologie, ainsi que les écosystèmes dans lesquels les organismes anciens ont vécu.


Ammonites Harpoceras falciferum et ichtyosaureTemnodontosaurus acutirostris du Jura souabe.
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Lumière sur...

Reconstitution de Babakotia radofilai.
Reconstitution de Babakotia radofilai.

Babakotia est un genre fossile de lémuriens. On ne lui connait qu'une seule espèce fossile, Babakotia radofilai, qui, comme les autres lémuriens, vivait à Madagascar jusqu'à il y a 1 000 ou 2 000 ans.

Ce genre appartenait, au même titre que les genres Palaeopropithecus, Archaeoindris et Mesopropithecus, à la famille des Palaeopropithecidae, des lémuriens géants appelés « lémuriens paresseux ». Le nom Babakotia vient du terme malgache employé pour désigner l'indri, babakoto, une espèce proche des « lémuriens paresseux ». Du fait de sa morphologie intermédiaire entre les petites espèces, particulièrement lentes, et les grandes espèces de « lémuriens paresseux », elle a aidé à faire le lien entre ces deux groupes et les Archaeolemuridae, appelés « lémuriens singes » qui leur étaient apparentés et ont eux aussi disparu.

Babakotia radofilai et tous les autres « lémuriens paresseux » ont des traits communs avec les paresseux actuels, ce qui constitue un exemple de convergence évolutive. Il avait de longs avant-bras, des doigts incurvés et des articulations très mobiles au niveau des hanches et des chevilles. Son crâne était plus robuste que celui des Indridés, mais pas autant que celui des plus grands « lémuriens paresseux ». Sa denture était similaire à celle des autres Indridés et Palaeopropithecidae. Il vivait dans la partie nord de Madagascar et partageait son aire de répartition avec d'autres espèces de Palaeopropithecidae comme Palaeopropithecus ingens et Mesopropithecus dolichobrachion. Babakotia radofilai se nourrissait avant tout de feuilles, mais pouvait également consommer des fruits et des graines. Il est uniquement connu grâce à des traces subfossiles et a peut-être disparu peu avant l'arrivée des premiers humains sur l'île, il y a un peu plus de 2 000 ans. L'unique datation radiométrique effectuée à ce jour est insuffisante pour préciser la date exacte de cette extinction.

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Galerie

Deux vues d'un plâtre endocrânien naturel articulé avec un crâne fragmentaire d'Australopithecus africanus.
Deux vues d'un plâtre endocrânien naturel articulé avec un crâne fragmentaire d'Australopithecus africanus, qui comprend le maxillaire gauche, la zone orbitale et la majeure partie de la base du crâne. Son volume endocrânien était de 485 cm3. Ce spécimen est catalogué par le Musée du Transvaal sous le nom de TM 1511 et était autrefois considéré comme l'holotype d'une espèce distincte, Plesianthropus transvaalensis. Il a été découvert pour la première fois en Afrique du Sud par G. W. Barlow et décrit par Robert Broom en 1938.
Crédit photo : José Braga et Didier Descouens
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Une période géologique en exergue…

Fossile de grand crabe Archaeogeryon peruvianus du Miocène (Muséum de Toulouse) par Didier Descouens.
Fossile de grand crabe (Archaeogeryon peruvianus) du Miocène (Muséum de Toulouse) par Didier Descouens.

Le Miocène est la première époque du Néogène et la quatrième de l’ère Cénozoïque. Elle s’étend de 23,03 ± 0,05 à 5,332 ± 0,005 millions d’années, est suivie par le Pliocène et précédée par l’Oligocène. Elle a été nommée ainsi par Charles Lyell à partir du grec μείων (meioon, moins) et καινός (kainos, nouveau), moins récent car cette période comporte moins d’invertébrés marins modernes que le Pliocène...

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Le saviez-vous ?

fossile de salamandre géante.
fossile de salamandre géante.
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Le travail en paléontologie comporte généralement quatre étapes :
  • prospection et les fouilles sur le terrain : c'est la partie la plus ardue physiquement et la plus complexe administrativement : après obtention de tous les accords nécessaires, du matériel et des fonds, après le transport sur site, il s'agit de quadriller, mesurer, photographier, relever, cartographier, extraire, préserver, tamiser le sédiment, emballer les fossiles, classer les trouvailles, les conditionner pour leur transport… ;
  • analyse et étude en laboratoire après déballage des colis, conditionnement des fossiles, moulages, attribution des fonctions (collection d'étude, muséologie, échanges…) : c'est la partie la plus longue chronologiquement, et les échantillons des expéditions des siècles passés n'ont pas encore tous été étudiés (parfois des découvertes majeures sont faites dans les collections anciennes) ;
  • description et publication scientifique des fossiles et des résultats d'étude, reconstitution des êtres fossilisés et de leurs milieux d'origine ;
  • diffusion pour le grand public des connaissances ainsi acquises (exposition au public, livres, autres publications, documentaires…).

La vulgarisation peut être assurée par les chercheurs eux-mêmes, mais c'est le plus souvent le travail des médiateurs scientifiques : conférenciers, illustrateurs, scénographes, muséologues, auteurs d'ouvrages grand public. Elle passe souvent par la reconstitution paléontologique des espèces disparues, qui, comme les reconstitutions archéologiques ou navales, est par définition (et il faut en avertir les publics) en partie hypothétique, puisque même dans les cas rares de conservation dans l'ambre, le goudron, la tourbe ou la glace, la matière organique est dégradée notamment au niveau de ses couleurs : sauf exception, toute reconstitution est donc approximative.

Pour réduire autant que possible la part d'approximation, la reconstitution doit être conforme à ce qui est admis par les chercheurs au moment où elle est réalisée. Cela nécessite qu'elle s'inspire d'autres reconstitutions déjà scientifiquement validées, notamment dans les publications spécialisées, tout en s'en différenciant suffisamment pour ne pas tomber dans le domaine du plagiat ou de la violation des droits d'auteur. Parmi les illustrateurs qui ont le plus contribué à fasciner les publics et à créer des vocations par leurs reconstitutions, certains comme Zdeněk Burian, Heinrich Harder ou Charles R. Knight sont devenus mondialement célèbres et ont aussi inspiré de nombreux films de fiction, même si de nos jours leurs œuvres sont scientifiquement obsolètes.
Échelle des temps géologiques

Chaque partie terminale d'une échelle est développée dans l'échelle qui suit.

Paléoprotérozoïque

HadéenArchéenProtérozoïquePhanérozoïque
CambrienOrdovicien

DévonienCarbonifèrePermienTriasJurassiqueCrétacéPaléogène

QuaternairePaléozoïqueMésozoïqueCénozoïquePhanérozoïque
PaléocèneÉocèneOligocèneMiocène

PléistocènePaléogèneNéogèneQuaternaireCénozoïque
en millions d'années avant aujourd'hui
Archaeopteryx à l'Oxford Museum
Archaeopteryx, Oxford Museum
.
Un des troncs petrifiés du Petrified Forest National Park, en Arizona, USA
Un des troncs petrifiés du Petrified Forest National Park, en Arizona, USA
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Paléodiversité et grands événements...


Période ou époque
(en millions d'années)
Faune & flore clefs / Grands événements / Gisements fossilifères
Pléistocène
(-2,58/-0,011 7 Ma)
Mammuthus primigenius dans un payasgae du Pléistocène supèrieur au nord de l'Espagne.
Pliocène
(-5,333/-2,58 Ma)
squelettte monté d'Equus simplicidens au Hagerman Fossil Beds National Monument, Idaho, USA.
Miocène
(-23,03/-5,333 Ma)
Reconstitution d'artiste de Dinotherium par Heinrich Harder.
Oligocène
(-33,9/-23,03 Ma)
Peinture d'une espèce indéterminée d'Arsinoitherium sur carte d'un jeu de 30 cartes collector de "Tiere der Urwelt".
Éocène
(-56,0/-33,9 Ma)
Peinture de Mesohippus, un ancêtre du cheval, sur carte d'un jeu de 30 cartes collector de "Tiere der Urwelt".
  • Climat : Au début de l’Éocène se produit un réchauffement global, l’un des plus extrêmes identifiés de nos jours. Le climat reste globalement chaud durant toute cette période bien que se refroidissant lentement. La fin de l’Éocène est marquée par un refroidissement rapide.
  • Gisements fossilifères : Allemagne : Messel - États-Unis : John Day Fossil Beds National Monument
Paléocène
(-66,0/-56,0 Ma)
Reconstitution d'artiste de Phenacodus par Heinrich Harder.
Crétacé
(-≃145,0/-66,0 Ma)
Reconstitution d'artiste de Pteranodon par Heinrich Harder.
Jurassique
(-201,4 ± 0,2/-≃145,0 Ma)
Adulte et spécimen juvénile du sauropode Europasaurus holgeri visibles alors que plusieurs iguanodontes les croisent.
  • Climat et continents : le début du Jurassique a été marqué par une extinction massive d'espèces. Cette période se subdivise en Lias, Dogger et Malm aussi connus sous le nom de Jurassique inférieur, Jurassique moyen et Jurassique supérieur. Au début du Jurassique, le supercontinent Pangée a commencé à se scinder en Amérique du Nord, Eurasie et Gondwana. Pendant le Jurassique supérieur, le Gondwana se scinda à son tour en Afrique, Amérique du Sud et Antarctique. À l'instar du Trias, il ne semble pas y avoir eu de terre proche des pôles ; le climat était chaud : il n'existe pas d'indices d'une période glaciaire pendant cette période.
  • Gisements fossilifères : France : Pointe du Chay - États-Unis : Dinosaur National Monument
Trias
(-251,902 ± 0,024/-201,4 ± 0,2 Ma)
Staurikosaurus pricei, un dinosaure primitif du Trias supérieur du Brésil, se nourrissant d'un dicynodont.
  • Climat et continents : le Trias inférieur en Europe occidentale est marqué par d'importants dépôts de roches évaporitiques. Les principales mines de sel de Suisse (Mines de Bex), d'Autriche (Hallstatt), d'Allemagne et de Lorraine proviennent de dépôts sédimentaires triassiques. De plus aucune sédimentation glaciaire n'est connue au Trias. Ce sont donc des signes d'un climat chaud qui perdurera pendant toute la période.
  • Gisements fossilifères : États-Unis : Petrified Forest National Park
Permien
(-298,9 ± 0,15/-251,902 ± 0,024 Ma)
Juste une des raisons pour lesquelles les humains n'existaient pas à cette époque... Dimetrodon un de nos ancêtres.
Carbonifère
(-358,9 ± 0,4/-298,9 ± 0,15 Ma)
Fougères fossiles (France, Graissessac, Hérault) Source: Hugo Soria.
Dévonien
(-419,2 ± 3,2/-358,9 ± 0,4 Ma)
Poisson du Dévonien par Jospeh Smit.
  • Climat : Le Dévonien semble être une période chaude autour de 30 °C de moyenne avec un gradient de température entre les pôles et l’équateur moins marqué que de nos jours. Il est caractérisée par une absence de glaciers et de calottes polaires. Toutefois si au début du Dévonien, le climat était très chaud, vers la fin la température se rafraîchit lentement.
  • Gisements fossilifères : Canada: Parc national de Miguasha
Silurien
(-443,8 ± 1,5/-419,2 ± 3,2 Ma)
Fond marin au Silurien selon Elapied.
  • Climat : Le climat est plutôt instable et la Terre est entrée dans une phase de serre chaude, avec des mers chaudes et peu profondes covrant une grande partie des masses terrestres équatoriales. Au début du Silurien, les glaciers se sont retirés vers le pôle Sud jusqu'à ce qu'ils disparaissent presque au milieu du Silurien. Le niveau moyen des mers est évalué à +180 m par rapport à l'actuel niveau de la mer.
  • Gisements fossilifères : Allemagne : Hunsrück, Canada : Miguasha, France : Vireux-Molhain
Ordovicien
(-485,4 ± 1,9/-443,8 ± 1,5 Ma)
Trilobite Pseudoasaphus praecurrens dans dépôts de la rivière Koporka, Saint-Pétersbourg, Russie.
  • Climat : malgré une baisse sensible de la température des océans (qui devait être supérieure à 40 °C à la base de l'Ordovicien), le climat est encore chaud, probablement équivalent à celui des zones équatoriales actuelles. Ce niveau de température propice serait un des moteurs de la biodiversification. Le niveau marin, le plus élevé du Paléozoïque (qui va atteindre avant la fin de l'Ordovicien une cote plus de 200 mètres plus haute que le niveau actuel des océans.
  • Gisements fossilifères : France : Normandie-Maine
Cambrien
(-538,8 ± 0,2/-485,4 ± 1,9 Ma)
Haikouella lanceolata dans Schistes de Maotianshan, Xian de Chengjiang, Province du Yunnan, Chine Taille : 5,2 cm.
-2 500 / -538,8 ± 0,2 Ma
Stromatolithe Strelley Pool Chert (SPC) (Pilbara Craton) - Australie Occidentale.
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À propos de l'origine et de l'évolution du vivant
Image composée du portail OEV

En raison des découvertes récentes en paléontologie et en phylogénétique, des expressions toujours très employées comme « sens de l'évolution », « chaînon manquant », « fossile vivant », « âge des reptiles », « reptile dinosaurien », « reptile volant », « reptile marin » ou « âge des mammifères » sont aujourd'hui l'objet de controverses concernant la neutralité du point de vue entre les classifications de la systématique évolutionniste (D. Aubert, Classer le vivant : les perspectives de la systématique évolutionniste moderne, Ellipses 2017) et celles de la cladistique (G. Lecointre dir., C. Fortin, M.-L. Le Louarn Bonnet, G. Guillot, Guide critique de l'évolution, Belin 2009, (ISBN 978-2-7011-4797-0)). Elles sont donc à manier avec précaution, notamment dans le contexte de la vulgarisation scientifique.

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