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Version du 30 janvier 2021 à 12:28
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Lumière sur...
Megawhaitsia est un genre fossile de grands thérapsides thérocéphales ayant vécu durant le Permien supérieur (Wuchiapingien) dans ce qui est aujourd'hui la Russie européenne. Une seule espèce est connue, Megawhaitsia patrichae, décrite en 2008 à partir de plusieurs fossiles découverts dans divers oblasts de Russie d'Europe. Les fossiles sont représentatifs d'un grand animal dont la taille du crâne est estimée entre 40 et 50 cm de long.
La caractéristique la plus notable de Megawhaitsia est qu'il possède un os maxillaire doté de canaux directement reliés à la racine dentaire des canines. En se basant sur les caractéristiques présentes chez le genre apparenté Euchambersia, le paléontologue russe Mikhaïl Ivakhnenko évoque la possibilité que l'animal ait pu avoir une glande à venin. Il s'agirait alors d'un des plus anciens tétrapodes connus à disposer de cet attribut. Cependant, des études ultérieures remettent en question cette proposition.
La taille imposante de Megawhaitsia et sa position de superprédateur pourraient être liées à la disparition ou à l'absence des grands gorgonopsiens à la fin du Permien supérieur dans certaines régions de l'actuelle Russie d'Europe. Megawhaitsia aurait ainsi pu investir les niches écologiques occupées auparavant par les gorgonopsiens.
Une période géologique en exergue…
L’Archéen est un éon de l’échelle des temps géologiques, subdivisé en quatre ères. Il suit l’Hadéen et précède le Protérozoïque, tous trois étant regroupés sous le vocable de Précambrien (les 86 premiers pour cent de l’existence de la Terre). Son origine, traditionnellement placée à −3 800 Ma, est aujourd'hui fixée à −4 000 Ma par la Commission internationale de stratigraphie. L’Archéen commence en fait avec l’apparition certaine de la vie sur Terre : ce point de départ étant imprécis et faisant l’objet de nombreuses recherches par les spécialistes des origines de la vie, le début de l’Archéen restera sans doute une convention encore quelque temps.
Lire l’articleLe saviez-vous ?
- Thomas Jefferson a décrit une espèce de paresseux géant (dessin) présente en Amérique du Nord jusqu’à la dernière période glaciaire.
- prospection et les fouilles sur le terrain : c'est la partie la plus ardue physiquement et la plus complexe administrativement : après obtention de tous les accords nécessaires, du matériel et des fonds, après le transport sur site, il s'agit de quadriller, mesurer, photographier, relever, cartographier, extraire, préserver, tamiser le sédiment, emballer les fossiles, classer les trouvailles, les conditionner pour leur transport… ;
- analyse et étude en laboratoire après déballage des colis, conditionnement des fossiles, moulages, attribution des fonctions (collection d'étude, muséologie, échanges…) : c'est la partie la plus longue chronologiquement, et les échantillons des expéditions des siècles passés n'ont pas encore tous été étudiés (parfois des découvertes majeures sont faites dans les collections anciennes) ;
- description et publication scientifique des fossiles et des résultats d'étude, reconstitution des êtres fossilisés et de leurs milieux d'origine ;
- diffusion pour le grand public des connaissances ainsi acquises (exposition au public, livres, autres publications, documentaires…).
La vulgarisation peut être assurée par les chercheurs eux-mêmes, mais c'est le plus souvent le travail des médiateurs scientifiques : conférenciers, illustrateurs, scénographes, muséologues, auteurs d'ouvrages grand public. Elle passe souvent par la reconstitution paléontologique des espèces disparues, qui, comme les reconstitutions archéologiques ou navales, est par définition (et il faut en avertir les publics) en partie hypothétique, puisque même dans les cas rares de conservation dans l'ambre, le goudron, la tourbe ou la glace, la matière organique est dégradée notamment au niveau de ses couleurs : sauf exception, toute reconstitution est donc approximative.
Pour réduire autant que possible la part d'approximation, la reconstitution doit être conforme à ce qui est admis par les chercheurs au moment où elle est réalisée. Cela nécessite qu'elle s'inspire d'autres reconstitutions déjà scientifiquement validées, notamment dans les publications spécialisées, tout en s'en différenciant suffisamment pour ne pas tomber dans le domaine du plagiat ou de la violation des droits d'auteur. Parmi les illustrateurs qui ont le plus contribué à fasciner les publics et à créer des vocations par leurs reconstitutions, certains comme Zdeněk Burian, Heinrich Harder ou Charles R. Knight sont devenus mondialement célèbres et ont aussi inspiré de nombreux films de fiction, même si de nos jours leurs œuvres sont scientifiquement obsolètes.Chaque partie terminale d'une échelle est développée dans l'échelle qui suit.
- en millions d'années avant aujourd'hui
- Micropaléontologie
- Paléoanthropologie
- Paléobotanique
- Paléoentomologie
- Paléogéographie
- Paléoichnologie
- Paléopathologie
- Paléozoologie
- Palynologie
- Stratigraphie
Les concepts de l'évolution
Période ou époque (en millions d'années) |
Faune & flore clefs / Grands événements / Gisements fossilifères | |
---|---|---|
(-2,58/-0,011 7 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-5,333/-2,58 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-23,03/-5,333 Ma) |
| |
(-33,9/-23,03 Ma) |
| |
(-56,0/-33,9 Ma) |
| |
(-66,0/-56,0 Ma) |
| |
(-≃145,0/-66,0 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-201,4 ± 0,2/-≃145,0 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-251,902 ± 0,024/-201,4 ± 0,2 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-298,9 ± 0,15/-251,902 ± 0,024 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-358,9 ± 0,4/-298,9 ± 0,15 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-419,2 ± 3,2/-358,9 ± 0,4 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-443,8 ± 1,5/-419,2 ± 3,2 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-485,4 ± 1,9/-443,8 ± 1,5 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-538,8 ± 0,2/-485,4 ± 1,9 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
Grands événements biologiques
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En raison des découvertes récentes en paléontologie et en phylogénétique, des expressions toujours très employées comme « sens de l'évolution », « chaînon manquant », « fossile vivant », « âge des reptiles », « reptile dinosaurien », « reptile volant », « reptile marin » ou « âge des mammifères » sont aujourd'hui l'objet de controverses concernant la neutralité du point de vue entre les classifications de la systématique évolutionniste (D. Aubert, Classer le vivant : les perspectives de la systématique évolutionniste moderne, Ellipses 2017) et celles de la cladistique (G. Lecointre dir., C. Fortin, M.-L. Le Louarn Bonnet, G. Guillot, Guide critique de l'évolution, Belin 2009, (ISBN 978-2-7011-4797-0)). Elles sont donc à manier avec précaution, notamment dans le contexte de la vulgarisation scientifique.
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Classification phylogénétique du vivant
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