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<center>La '''paléontologie''' est la discipline scientifique qui étudie les restes fossiles des êtres vivants disparus,{{clr}} située au croisement de la géologie et de la biologie, ainsi que les écosystèmes dans lesquels les organismes anciens ont vécu.</center> |
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Version du 30 janvier 2021 à 12:18
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Lumière sur...
Le thylacine, également appelé loup marsupial, loup de Tasmanie ou tigre de Tasmanie (en palawa kani : kaparunina), est un mammifère marsupial carnivore de la taille d’un loup, au pelage tigré. Il n'appartient pas à l'ordre des Carnivora (ce n'est donc pas un Canidé), mais à l'ordre des Dasyuromorphia. Depuis 1936, l’espèce est considérée comme éteinte ; cependant les amateurs de cryptozoologie ont espéré prouver la présence de thylacines en Tasmanie en 2013.
Son nom scientifique est Thylacinus cynocephalus. Il appartient à la famille des thylacinidés. C'était la dernière espèce survivante de son genre, mais on a trouvé de nombreux fossiles d’espèces voisines dont les plus anciens remontent au début du Miocène. L’animal apparenté le plus proche encore en vie est le diable de Tasmanie.
Il était largement répandu en Australie et en Nouvelle-Guinée il y a plusieurs milliers d’années. Des bouleversements, notamment l’introduction du chien (dingo) vers le IIIe millénaire av. J.-C. et la chasse intensive, réduisirent son habitat à la Tasmanie, au sud-est de l’Australie. On attribue sa disparition de Tasmanie à sa chasse intensive encouragée par des primes d’abattage, mais elle est due aussi à l’introduction des chiens et à l’enracinement des colons dans son milieu naturel.
Chassant généralement seul, le thylacine était plutôt nocturne ou semi-nocturne et se nourrissait de toutes sortes d’animaux, notamment de kangourous, de wallabies et d’oiseaux nichant à terre.
Une période géologique en exergue…
Le Dévonien est une période géologique s'étendant d'environ −419 à −359 Ma. Il est précédé par le Silurien et suivi par le Carbonifère. Le Dévonien est nommé d'après le comté de Devon, en Angleterre, où les affleurements de couches datant de cette époque sont communs.
Dans les océans, les brachiopodes sont communs ainsi que les grands récifs coralliens. De toutes nouvelles formes d'ammonites et de trilobites apparaissent ; les requins primitifs sont plus nombreux que pendant l'Ordovicien supérieur ou le Silurien. Sur les continents, les premiers Progymnospermes forment des forêts : les insectes et chélicérates s'y diversifient.
Pendant cette période, les poissons ont atteint une diversité substantielle, ce qui a amené le Dévonien à être souvent surnommé l'Âge des poissons. Les placodermes ont commencé à dominer presque tous les milieux aquatiques connus. Dès le Dévonien inférieur, certains poissons de la classe des sarcoptérygiens évoluent vers des formes, regroupées dans le clade des tétrapodomorphes, qui vont conduire aux premiers tétrapodes puis aux amphibiens.
La paléogéographie est dominée par le supercontinent Gondwana dans l'hémisphère sud et de plus petits continents au nord, Sibéria et de Laurussia, constitués de l'Amérique du Nord et d'une partie de l'Europe entre les deux.
Lire l’articleLe saviez-vous ?
- Décrit en 1726 par Scheutzer comme une victime du Déluge, Homo diluvii testis a été identifié en 1831 comme un fossile de salamandre géante.
- prospection et les fouilles sur le terrain : c'est la partie la plus ardue physiquement et la plus complexe administrativement : après obtention de tous les accords nécessaires, du matériel et des fonds, après le transport sur site, il s'agit de quadriller, mesurer, photographier, relever, cartographier, extraire, préserver, tamiser le sédiment, emballer les fossiles, classer les trouvailles, les conditionner pour leur transport… ;
- analyse et étude en laboratoire après déballage des colis, conditionnement des fossiles, moulages, attribution des fonctions (collection d'étude, muséologie, échanges…) : c'est la partie la plus longue chronologiquement, et les échantillons des expéditions des siècles passés n'ont pas encore tous été étudiés (parfois des découvertes majeures sont faites dans les collections anciennes) ;
- description et publication scientifique des fossiles et des résultats d'étude, reconstitution des êtres fossilisés et de leurs milieux d'origine ;
- diffusion pour le grand public des connaissances ainsi acquises (exposition au public, livres, autres publications, documentaires…).
La vulgarisation peut être assurée par les chercheurs eux-mêmes, mais c'est le plus souvent le travail des médiateurs scientifiques : conférenciers, illustrateurs, scénographes, muséologues, auteurs d'ouvrages grand public. Elle passe souvent par la reconstitution paléontologique des espèces disparues, qui, comme les reconstitutions archéologiques ou navales, est par définition (et il faut en avertir les publics) en partie hypothétique, puisque même dans les cas rares de conservation dans l'ambre, le goudron, la tourbe ou la glace, la matière organique est dégradée notamment au niveau de ses couleurs : sauf exception, toute reconstitution est donc approximative.
Pour réduire autant que possible la part d'approximation, la reconstitution doit être conforme à ce qui est admis par les chercheurs au moment où elle est réalisée. Cela nécessite qu'elle s'inspire d'autres reconstitutions déjà scientifiquement validées, notamment dans les publications spécialisées, tout en s'en différenciant suffisamment pour ne pas tomber dans le domaine du plagiat ou de la violation des droits d'auteur. Parmi les illustrateurs qui ont le plus contribué à fasciner les publics et à créer des vocations par leurs reconstitutions, certains comme Zdeněk Burian, Heinrich Harder ou Charles R. Knight sont devenus mondialement célèbres et ont aussi inspiré de nombreux films de fiction, même si de nos jours leurs œuvres sont scientifiquement obsolètes.Chaque partie terminale d'une échelle est développée dans l'échelle qui suit.
- en millions d'années avant aujourd'hui
- Micropaléontologie
- Paléoanthropologie
- Paléobotanique
- Paléoentomologie
- Paléogéographie
- Paléoichnologie
- Paléopathologie
- Paléozoologie
- Palynologie
- Stratigraphie
Les concepts de l'évolution
Période ou époque (en millions d'années) |
Faune & flore clefs / Grands événements / Gisements fossilifères | |
---|---|---|
(-2,58/-0,011 7 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-5,333/-2,58 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-23,03/-5,333 Ma) |
| |
(-33,9/-23,03 Ma) |
| |
(-56,0/-33,9 Ma) |
| |
(-66,0/-56,0 Ma) |
| |
(-≃145,0/-66,0 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-201,4 ± 0,2/-≃145,0 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-251,902 ± 0,024/-201,4 ± 0,2 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-298,9 ± 0,15/-251,902 ± 0,024 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-358,9 ± 0,4/-298,9 ± 0,15 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-419,2 ± 3,2/-358,9 ± 0,4 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-443,8 ± 1,5/-419,2 ± 3,2 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-485,4 ± 1,9/-443,8 ± 1,5 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
(-538,8 ± 0,2/-485,4 ± 1,9 Ma) |
Grands événements biologiques
| |
Grands événements biologiques
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En raison des découvertes récentes en paléontologie et en phylogénétique, des expressions toujours très employées comme « sens de l'évolution », « chaînon manquant », « fossile vivant », « âge des reptiles », « reptile dinosaurien », « reptile volant », « reptile marin » ou « âge des mammifères » sont aujourd'hui l'objet de controverses concernant la neutralité du point de vue entre les classifications de la systématique évolutionniste (D. Aubert, Classer le vivant : les perspectives de la systématique évolutionniste moderne, Ellipses 2017) et celles de la cladistique (G. Lecointre dir., C. Fortin, M.-L. Le Louarn Bonnet, G. Guillot, Guide critique de l'évolution, Belin 2009, (ISBN 978-2-7011-4797-0)). Elles sont donc à manier avec précaution, notamment dans le contexte de la vulgarisation scientifique.
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