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En échange de sa libération, ses ravisseurs exigèrent la libération de 23 prisonniers politiques, 500 000 $ en or, la diffusion et la publication du [[manifeste du F.L.Q.]], la publication des noms des informateurs de la police pour les activités terroristes, un avion pour prendre les ravisseurs vers [[Cuba]] ou l'[[Algérie]], la cessation de toutes activités de recherche par la police, le réemploi de 400 ex-employés de l'entreprise Lapalme par [[Postes Canada]] à la suite de leur mise à pied.
En échange de sa libération, ses ravisseurs exigèrent la libération de 23 prisonniers politiques, 500 000 $ en or, la diffusion et la publication du [[manifeste du F.L.Q.]], la publication des noms des informateurs de la police pour les activités terroristes, un avion pour prendre les ravisseurs vers [[Cuba]] ou l'[[Algérie]], la cessation de toutes activités de recherche par la police, le réemploi de 400 ex-employés de l'entreprise Lapalme par [[Postes Canada]] à la suite de leur mise à pied.


James Richard Cross a été libéré le {{date-|3 décembre}} en échange d’un sauf-conduit vers [[Cuba]] pour ses ravisseurs.
James Richard Cross a été libéré le {{date-|3 décembre}} en échange d’un sauf-conduit vers Cuba pour ses ravisseurs.


La fille de James R. Cross, Susan Cross, a acquis une certaine notoriété quand le magazine ''[[Maclean's]]'' a écrit qu'elle avait eu une relation avec le [[felquiste]] [[Jacques Lanctôt]], de la Cellule Libération<ref name="gervais"/>. [[Pierre Vallières]] mentionne qu'elle aurait également fréquenté [[Paul Rose]], de la [[cellule Chénier]], d'après les journaux de l'époque, et qu'elle aurait participé à l'édification de la [[La Maison du pêcheur|Maison du pêcheur]] de Percé, avec Paul Rose<ref>Pierre Vallières, L'Exécution de Pierre Laporte. Les dessous de l'opération, Montréal, Éditions Québec/Amérique, 1977, 223 pages</ref>.
La fille de James R. Cross, Susan Cross, a acquis une certaine notoriété quand le magazine ''[[Maclean's]]'' a écrit qu'elle avait eu une relation avec le [[felquiste]] [[Jacques Lanctôt]], de la Cellule Libération<ref name="gervais"/>. [[Pierre Vallières]] mentionne qu'elle aurait également fréquenté [[Paul Rose]], de la [[cellule Chénier]], d'après les journaux de l'époque, et qu'elle aurait participé à l'édification de [[La Maison du pêcheur]] de [[Percé]], avec Paul Rose<ref>Pierre Vallières, ''L'Exécution de Pierre Laporte. Les dessous de l'opération, Montréal'', Éditions Québec/Amérique, 1977, 223 pages</ref>.


== Fiction ==
== Fiction ==

Version du 21 janvier 2021 à 23:30

James Richard Cross
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 99 ans)
SeafordVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
The King's Hospital (en)
Trinity CollegeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Commission du commerce
Department of Trade and Industry (en)
Department of Energy (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Conflit
Distinctions

James Richard Cross, né à Nenagh le et mort le à Dublin (Irlande), est un diplomate britannique. Il est le premier homme politique enlevé en Amérique du Nord.

Biographie

James Richard Cross naît en Irlande en 1921. Il est enlevé, le , par les membres de la cellule Libération du Front de libération du Québec.

Il meurt le à l’âge de 99 ans de la Covid-19 à Dublin (Irlande)[1],[2].

Otage du FLQ

James R. Cross a confié que les 59 jours de séquestration vécus aux mains des felquistes n'avaient pas été sa première expérience traumatique en tant que représentant de l'État britannique, puisqu'il avait déjà été utilisé par les services secrets britanniques (le MI5, à l'époque) pour essayer d'« appâter » un agent soviétique[3].

En échange de sa libération, ses ravisseurs exigèrent la libération de 23 prisonniers politiques, 500 000 $ en or, la diffusion et la publication du manifeste du F.L.Q., la publication des noms des informateurs de la police pour les activités terroristes, un avion pour prendre les ravisseurs vers Cuba ou l'Algérie, la cessation de toutes activités de recherche par la police, le réemploi de 400 ex-employés de l'entreprise Lapalme par Postes Canada à la suite de leur mise à pied.

James Richard Cross a été libéré le en échange d’un sauf-conduit vers Cuba pour ses ravisseurs.

La fille de James R. Cross, Susan Cross, a acquis une certaine notoriété quand le magazine Maclean's a écrit qu'elle avait eu une relation avec le felquiste Jacques Lanctôt, de la Cellule Libération[3]. Pierre Vallières mentionne qu'elle aurait également fréquenté Paul Rose, de la cellule Chénier, d'après les journaux de l'époque, et qu'elle aurait participé à l'édification de La Maison du pêcheur de Percé, avec Paul Rose[4].

Fiction

Son alter ego romanesque porte le nom de Janet Travers dans la Constellation du Lynx de Louis Hamelin.

Notes et références

  1. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Mort de James Richard Cross, qui fut otage du FLQ | Coronavirus », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  2. (en) Selena Ross, « James Cross, British commissioner kidnapped during October Crisis, has died at 99: report », sur CTV News, (consulté le )
  3. a et b Lisa-Marie Gervais, « James Cross en entrevue au Devoir - «J'ai toujours cru que j'allais mourir» », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  4. Pierre Vallières, L'Exécution de Pierre Laporte. Les dessous de l'opération, Montréal, Éditions Québec/Amérique, 1977, 223 pages

Annexes

Article connexe

Bibliographie

  • Carl Leblanc (2004), L'Otage (documentaire), Prix Historia.
  • Carl Leblanc (2006), Le Personnage secondaire, Éditions Boréal.

Liens externes