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En 1967, suivant le foisonnement culturel de l'époque, le ''Village Voice'' devient l'hebdomadaire le plus vendu aux États-Unis avec un tirage allant jusqu'à {{nombre|250000}} exemplaires. Ses 80 pages sont alors constituées de deux-tiers de publicités, et le journal devient bénéficiaire<ref name="LeMonde"/>.
En 1967, suivant le foisonnement culturel de l'époque, le ''Village Voice'' devient l'hebdomadaire le plus vendu aux États-Unis avec un tirage allant jusqu'à {{nombre|250000}} exemplaires. Ses 80 pages sont alors constituées de deux-tiers de publicités, et le journal devient bénéficiaire<ref name="LeMonde"/>.


Les journalistes du ''Voice'' obtiennent trois [[prix Pulitzer]] : Teresa Carpenter en 1981<ref>Pour l'article ''Murder on a Day Pass'', lire en ligne sur [http://www.pulitzer.org/winners/teresa-carpenter www.pulitzer.org].</ref>, [[Jules Feiffer]] en 1986<ref>Pour ses dessins de presse, [http://www.pulitzer.org/winners/jules-feiffer lire en ligne]</ref> et Mark Schoofs en 2000<ref>Pour son reportage ''AIDS: The Agony of Africa'', [http://www.pulitzer.org/winners/mark-schoofs lire en ligne].</ref>.
Les journalistes du ''Voice'' obtiennent trois [[prix Pulitzer]] : Teresa Carpenter en 1981<ref>Pour l'article ''Murder on a Day Pass'', lire en ligne sur [http://www.pulitzer.org/winners/teresa-carpenter www.pulitzer.org].</ref>, [[Jules Feiffer]] en 1986<ref>Pour ses dessins de presse, [http://www.pulitzer.org/winners/jules-feiffer lire en ligne]</ref> et Mark Schoofs en 2000<ref>Pour son reportage ''AIDS: The Agony of Africa'', [http://www.pulitzer.org/winners/mark-schoofs lire en ligne].</ref>. Le journal publie aussi les enquêtes de Wayne Barrett, les critiques de jazz de [[Nat Hentoff]], les critiques de rock de Richard Goldstein, les critiques féministes littéraires de [[Jill Johnston]], les articles sur la nuit new-yorkaise de [[Michael Musto]], et les critiques de hip hop de Nelson George et Greg Tate<ref name="dead1"/>.


Pour affronter la concurrence le journal devient gratuit à partir de 1996. En 2005, il devient la propriété du groupe ''New Times Media''.
Pour affronter la concurrence le journal devient gratuit à partir de 1996. En 2005, il devient la propriété du groupe ''New Times Media''.
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En 2015, le ''Voice'' est en déclin et affronte de graves difficultés économiques. Il est racheté par le groupe familial ''Reading Eagle''. En {{date-|septembre 2017}}, son directeur, Peter Barbey, décide d'arrêter l'édition papier pour passer au [[Édition électronique|tout-numérique]]<ref name="LeMonde" />.
En 2015, le ''Voice'' est en déclin et affronte de graves difficultés économiques. Il est racheté par le groupe familial ''Reading Eagle''. En {{date-|septembre 2017}}, son directeur, Peter Barbey, décide d'arrêter l'édition papier pour passer au [[Édition électronique|tout-numérique]]<ref name="LeMonde" />.


Le {{date|31|août|2018}}, il annonce la fin de la parution du ''Village Voice'', et déclare lancer la numérisation de toutes les archives du journal<ref name="LeMonde" />. En décembre 2020, Brian Calle, le propriétaire de Street Media (qui détient ''[[LA Weekly]]''), annonce avoir racheté ''The Village Voice'' à Peter D. Barbey et prévoit sa relance pour janvier 2021<ref name="back1"/>{{,}}<ref name="dead1"/>.
Le {{date|31|août|2018}}, il annonce la fin de la parution du ''Village Voice'', et déclare lancer la numérisation de toutes les archives du journal<ref name="LeMonde" />. En décembre 2020, Brian Calle, le propriétaire de Street Media (qui détient ''[[LA Weekly]]''), annonce avoir racheté ''The Village Voice'' à Peter D. Barbey et prévoit sa relance pour janvier 2021. Le magazine est relancé dans un premier temps en version numérique, et la relance d'une édition papier est également prévue<ref name="back1"/>{{,}}<ref name="dead1"/>.


== Références ==
== Références ==

Version du 14 janvier 2021 à 14:38

The Village Voice
The Voice
Image illustrative de l’article The Village Voice

Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Langue Anglais
Périodicité Hebdomadaire
Format Tabloïd
Prix au numéro Gratuit
Diffusion 247 417 ex. (2007)
Date de fondation
Date du dernier numéro
Ville d’édition New York

Propriétaire Peter Barbey
Directeur de publication Michael Cohen
Rédacteur en chef Tony Ortega
Site web www.villagevoice.com

The Village Voice est un journal hebdomadaire américain de New York, qui comporte des articles d'enquête, des analyses de sujets d'actualité et culturels, ainsi qu'une rubrique sur les arts et les évènements qui ont lieu à New York. Le Village Voice a été fondé le , et affiche une tendance plutôt libérale au sens américain du terme (de gauche). Son principal concurrent est le New York Press, qui l'a contraint à devenir gratuit en 1996. Il cesse de paraître définitivement le [1], puis est relancé en janvier 2021[2],[3].

Présentation

Les anciens bureaux du Voice à Cooper Square
Les anciens bureaux du Voice à Cooper Square

Le Village Voice a été lancé par Dan Wolf, Ed Fancher et Norman Mailer depuis leur T2 de Greenwich Village, son quartier de diffusion d'origine, avant de gagner d'autres secteurs de la ville dans les années 1960. Les bureaux ont déménagé à cette époque au Sheridan Square, puis au Cooper Square sur Bowery dans l'East Village de 1991 à 2013, avant sa dernière adresse dans le Financial District.

En 1967, suivant le foisonnement culturel de l'époque, le Village Voice devient l'hebdomadaire le plus vendu aux États-Unis avec un tirage allant jusqu'à 250 000 exemplaires. Ses 80 pages sont alors constituées de deux-tiers de publicités, et le journal devient bénéficiaire[1].

Les journalistes du Voice obtiennent trois prix Pulitzer : Teresa Carpenter en 1981[4], Jules Feiffer en 1986[5] et Mark Schoofs en 2000[6]. Le journal publie aussi les enquêtes de Wayne Barrett, les critiques de jazz de Nat Hentoff, les critiques de rock de Richard Goldstein, les critiques féministes littéraires de Jill Johnston, les articles sur la nuit new-yorkaise de Michael Musto, et les critiques de hip hop de Nelson George et Greg Tate[3].

Pour affronter la concurrence le journal devient gratuit à partir de 1996. En 2005, il devient la propriété du groupe New Times Media.

En 2015, le Voice est en déclin et affronte de graves difficultés économiques. Il est racheté par le groupe familial Reading Eagle. En , son directeur, Peter Barbey, décide d'arrêter l'édition papier pour passer au tout-numérique[1].

Le , il annonce la fin de la parution du Village Voice, et déclare lancer la numérisation de toutes les archives du journal[1]. En décembre 2020, Brian Calle, le propriétaire de Street Media (qui détient LA Weekly), annonce avoir racheté The Village Voice à Peter D. Barbey et prévoit sa relance pour janvier 2021. Le magazine est relancé dans un premier temps en version numérique, et la relance d'une édition papier est également prévue[2],[3].

Références

  1. a b c et d « « The Village Voice », institution new-yorkaise, tire le rideau », sur Le Monde, (consulté le ).
  2. a et b (en) Dana Schulz, « The Village Voice is coming back next month », sur 6sqft.com, (consulté le )
  3. a b et c (en) Katie Robertson, « The Village Voice Rises From the Dead », sur Nytimes.com, (consulté le )
  4. Pour l'article Murder on a Day Pass, lire en ligne sur www.pulitzer.org.
  5. Pour ses dessins de presse, lire en ligne
  6. Pour son reportage AIDS: The Agony of Africa, lire en ligne.

Lien externe