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Joseph Rozier poursuit ses études à l'[[Institut catholique de Paris]]. Il est [[Ordination sacerdotale|ordonné prêtre catholique]] en 1947, et complète ses études de licence en théologie à l'[[université grégorienne]] de Rome. Il devient en 1950 professeur à l'école Massillon de [[Clermont-Ferrand]], puis il est directeur de l'enseignement religieux (1957-1966), [[vicaire général]] (1966-1971). Il devient en 1971 évêque auxiliaire de l'[[Liste des évêques et archevêques de Clermont|évêque de Clermont-Ferrand]], [[Pierre de La Chanonie|{{Mgr}} de La Chanonie]]. Il est ensuite [[coadjuteur]] et, pour finir, [[évêque de Poitiers]], poste qu'il conserva jusqu'à sa mort<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Robert Favreau (direction)|titre=Le Diocèse de Poitiers|lieu=Paris|éditeur=Beauchesne|année=1988|pages totales=366|isbn=2-7010-1170-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=E90b9DJK-b4C&pg=PA330&dq=joseph+rozier+eveque}}</ref>. Le diocèse compte alors une population de 725 950 habitants, dont près de 692 000 catholiques. C'est lui qui introduit le [[Diacre permanent|diaconat permanent]] pour le diocèse dès 1975.
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Classé parmi les évêques {{citation|progressistes de gauche}}, il est célèbre pour ses prises de positions en faveur de la paix (il fait un voyage en [[URSS]] en 1987), de l'entente entre les religions ainsi que ses critiques envers le [[Front national (parti français)|Front national]] et la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|guerre du Golfe]]<ref>{{Article|langue=|auteur1=Joseph Rozier|titre=Un impératif de la Foi|périodique=[[Le Monde Diplomatique]]|date=Mai 1985|issn=0026-9395|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/1985/05/ROZIER/38564|pages=}}</ref>. Favorable à l'immigration, il avait publiquement pris position contre le ministre de l'Intérieur [[Charles Pasqua]]<ref>''[[Le Monde]]'', [https://www.lemonde.fr/archives/article/1994/06/14/ancien-president-de-la-commission-sociale-de-l-episcopat-l-eveque-de-poitiers-mgr-joseph-rozier-est-decede_3820130_1819218.html article du 14 juin 1994]</ref>.
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Il était président de [[Pax Christi]]<ref>APIC, [https://www.cath.ch/newsf/france-deces-de-mgr-joseph-rozier-eveque-de-poitiers-130694/ article du 13 juin 1994]</ref>, membre de la Commission sociale de l’épiscopat français où il a fait adopter des documents marquants sur le système de santé, contre la [[peine de mort]], pour {{citation|de nouveaux modes de vie face à la crise}} (1982), contre les nouvelles pauvretés (1984), le chômage ou les ventes d'armes<ref name=lemonde1994/>, accompagnateur du [[CCFD]] (Comité catholique contre la faim et pour le développement) et collaborateur du journal ''[[La Croix]]'' (durant son épiscopat).


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 17 décembre 2020 à 12:51

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Joseph Rozier
Biographie
Naissance
Murat-le-Quaire (France)
Ordination sacerdotale
Décès (à 70 ans)
Poitiers (France)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Dernier titre ou fonction Évêque de Poitiers
Évêque de Poitiers
–
Évêque auxiliaire puis coadjuteur de Clermont-Ferrand
–
Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
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Joseph Rozier, (né le à Murat-le-Quaire et mort le à Poitiers) est un ecclésiastique français, évêque coadjuteur de Clermont-Ferrand, puis évêque de Poitiers[1].

Biographie

Joseph Rozier poursuit ses études à l'Institut catholique de Paris. Il est ordonné prêtre catholique en 1947, et complète ses études de licence en théologie à l'université grégorienne de Rome. Il devient en 1950 professeur à l'école Massillon de Clermont-Ferrand, puis il est directeur de l'enseignement religieux (1957-1966), vicaire général (1966-1971). Il devient en 1971 évêque auxiliaire de l'évêque de Clermont-Ferrand, Mgr de La Chanonie. Il est ensuite coadjuteur et, pour finir, évêque de Poitiers, poste qu'il conserva jusqu'à sa mort[2]. Le diocèse compte alors une population de 725 950 habitants, dont près de 692 000 catholiques. C'est lui qui introduit le diaconat permanent pour le diocèse dès 1975.

Classé parmi les évêques « progressistes de gauche », il est célèbre pour ses prises de positions en faveur de la paix (il fait un voyage en URSS en 1987), de l'entente entre les religions ainsi que ses critiques envers le Front national et la guerre du Golfe[3]. Favorable à l'immigration, il avait publiquement pris position contre le ministre de l'Intérieur Charles Pasqua[4].

Il est mort d'une maladie inconnue, sans doute d'origine virale, après un voyage au Brésil. Ses obsèques ont lieu en la cathédrale de Poitiers. C'est Mgr Albert Rouet, ancien évêque auxiliaire de Paris, nommé coadjuteur de Mgr Rozier en 1993, qui lui succède.

Il était président de Pax Christi[5], membre de la Commission sociale de l’épiscopat français où il a fait adopter des documents marquants sur le système de santé, contre la peine de mort, pour « de nouveaux modes de vie face à la crise » (1982), contre les nouvelles pauvretés (1984), le chômage ou les ventes d'armes[4], accompagnateur du CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement) et collaborateur du journal La Croix (durant son épiscopat).

Notes et références

  1. ↑ « Joseph Rozier (1924-1994) », sur http://data.bnf.fr/ ; site des données de la Bibliothèque nationale de France (consulté le )
  2. ↑ Robert Favreau (direction), Le Diocèse de Poitiers, Paris, Beauchesne, , 366 p. (ISBN 2-7010-1170-1, lire en ligne)
  3. ↑ Joseph Rozier, « Un impératif de la Foi », Le Monde Diplomatique,‎ (ISSN 0026-9395, lire en ligne)
  4. ↑ a et b « L'ancien président de la commission sociale de l'épiscopat, l'évêque de Poitiers, Mgr Joseph Rozier est décédé », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. ↑ APIC, article du 13 juin 1994

Bibliographie

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