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== Historique ==
== Historique ==
Créée à [[Nouakchott]] en {{date-|février 1965}} par transformation de l’'''Union africaine et malgache de coopération économique''' (UAMCE, ex-UAM créée en {{date-|septembre 1961}}) en '''Organisation commune africaine et malgache''' (OCAM), elle devient '''Organisation commune africaine, malgache et mauricienne''' (OCAMM) avant de redevenir OCAM en 1973 après le retrait de [[Madagascar]]. Elle cesse ses activités en 1985. Le siège de sa représentation à [[Bruxelles]] existe toujours, [[rue de la Loi]].
Créée à [[Nouakchott]] en {{date-|février 1965}} par transformation de l’'''Union africaine et malgache de coopération économique''' (UAMCE, ex-UAM créée en {{date-|septembre 1961}}) en '''Organisation commune africaine et malgache''' (OCAM), elle devient '''Organisation commune africaine, malgache et mauricienne''' (OCAMM) avant de redevenir OCAM en 1973 après le retrait de [[Madagascar]]. Elle cesse ses activités en 1985. Le siège de sa représentation à [[Bruxelles]] existe toujours, [[rue de la Loi]].


La création de l''''Union africaine et malgache''' (UAM) en septembre 1961, discrètement supervisée par la France, a comme objectif officiel de favoriser l'harmonie entre les Etats, la lutte contre le "sous-développement" et la coopération culturelle. Mais le but officieux est de fonder une alliance entre les ex-colonies françaises pour ''"lutter efficacement contre les projets panafricanistes des leaders progressistes, notamment Kwame Nkrumah, Sékou Touré, Modibo Keita et Nasser"''<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|nom1=Deltombe, Thomas, (1980- ...)|nom2=Tatsitsa, Jacob.|titre=Kamerun! : une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971)|passage=664-665|lieu=|éditeur=|date=|pages totales=|isbn=978-2-348-04176-1|isbn2=2-348-04176-6|oclc=1085066453|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1085066453|consulté le=2020-11-04}}</ref>. Dans son discours devant le Conseil supérieur du Pacte de défense de l'UAM, le 29 août 1962, Amadou Ahidjo insiste sur l'aide militaire que les pays de l'alliance peuvent s'apporter mutuellement pour lutter contre les "éléments subversifs" intérieurs.


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Version du 4 novembre 2020 à 11:03

Organisation commune africaine et malgache
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Brazzaville Group (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Successeur
Cadre
Siège

L'Organisation commune africaine et malgache est une organisation intergouvernementale regroupant des États africains principalement francophones et ayant pour but la coopération économique, culturelle et sociale entre ses membres.

Historique

Créée à Nouakchott en par transformation de l’Union africaine et malgache de coopération économique (UAMCE, ex-UAM créée en ) en Organisation commune africaine et malgache (OCAM), elle devient Organisation commune africaine, malgache et mauricienne (OCAMM) avant de redevenir OCAM en 1973 après le retrait de Madagascar. Elle cesse ses activités en 1985. Le siège de sa représentation à Bruxelles existe toujours, rue de la Loi.


La création de l'Union africaine et malgache (UAM) en septembre 1961, discrètement supervisée par la France, a comme objectif officiel de favoriser l'harmonie entre les Etats, la lutte contre le "sous-développement" et la coopération culturelle. Mais le but officieux est de fonder une alliance entre les ex-colonies françaises pour "lutter efficacement contre les projets panafricanistes des leaders progressistes, notamment Kwame Nkrumah, Sékou Touré, Modibo Keita et Nasser"[1]. Dans son discours devant le Conseil supérieur du Pacte de défense de l'UAM, le 29 août 1962, Amadou Ahidjo insiste sur l'aide militaire que les pays de l'alliance peuvent s'apporter mutuellement pour lutter contre les "éléments subversifs" intérieurs.

Voir aussi

Notes et références

  1. Deltombe, Thomas, (1980- ...) et Tatsitsa, Jacob., Kamerun! : une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971) (ISBN 978-2-348-04176-1 et 2-348-04176-6, OCLC 1085066453, lire en ligne), p. 664-665

Liens externes

  • Organisation commune africaine et malgache et Organisation commune africaine et mauricienne, Textes constitutifs de l'Organisation commune africaine et malgache : Tananarive [27-] 28 juin 1966, , 46 p. (lire en ligne).