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== Histoire ==
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Vers la fin de l'[[époque d'Edo]] le système féodal est affaibli, ce n'est qu'à la démission du Shogun [[Tokugawa Yoshinobu]] et à la [[Restauration de Meiji]], que le régime féodal est aboli et que l'empereur recouvre l'intégralité de ses pouvoirs.
Vers la fin de l'[[époque d'Edo]] le système féodal est affaibli, ce n'est qu'à la démission du Shogun [[Tokugawa Yoshinobu]] et à la [[Restauration de Meiji]], que le régime féodal est aboli et que l'empereur recouvre l'intégralité de ses pouvoirs.


La fin de la féodalité est due à de nombreux changements ainsi qu'à la fin du shogunat. Des villes émergent, de nombreux commerces apparaissent et l'urbanisation est forte. La population, elle aussi augmente. La classe marchande et les bourgeois profitent tout deux de cet essor. On voit aussi une alphabétisation et les idées nouvelles sont de plus en plus acceptées. La croissance économique est rapide, ce qui engage le pays dans un processus d'ordre et de progrès. Une œuvre d'unification et de pacification intérieures mettent l'économie féodale en déclin. Le Japon devient un espace économique d'un seul tenant. La politique est centralisée autour d'[[Edo]] (futur Tokyo) et elle préluda à l'unification économique. En résumé, c'est le début d'un état moderne.
La fin de la féodalité est due à de nombreux changements ainsi qu'à la fin du shogunat. Des villes émergent, de nombreux commerces apparaissent et l'urbanisation est forte. La population, elle aussi augmente. La classe marchande et les bourgeois profitent tout deux de cet essor. On voit aussi une alphabétisation et les idées nouvelles sont de plus en plus acceptées. La croissance économique est rapide, ce qui engage le pays dans un processus d'ordre et de progrès. Une œuvre d'unification et de pacification intérieures mettent l'économie féodale en déclin. Le Japon devient un espace économique d'un seul tenant. La politique est centralisée autour d'[[Edo]] (futur Tokyo) et elle préluda à l'unification économique. En résumé, c'est le début d'un état moderne.


== Géographie ==
== Géographie ==

Version du 2 novembre 2020 à 23:54

La féodalité au Japon 封建制度 (Hōken-seido?, système féodal) commence à l'époque de Kamakura (1183-1333) sous le règne de l'empereur Tsuchimikado entre 1198 et 1221. Elle se termine en 1868 à la fin de l'époque d'Edo et au début du règne de l'empereur Meiji. Son influence a duré près de 700 ans. La féodalité est associée à des guerriers : les Samouraïs qui ont dominé la société nippone et à leurs têtes : le Shogun. Elle repose sur les premiers témoignages des occidentaux au milieu du XVIe siècle.

Histoire

Dessin deToyotomi Hideyoshi sur son cheval
Hideyoshi sur son cheval.

L'Ere de Kamakura (1183-1333)

Cette période est placée sous l'autorité politique du Shogunat de Kamakura et constitue la première partie du moyen-âge qui va jusqu'à la fin du XVIe siècle.

Le Shogunat de Kamakura (1185-1333)

Le clan Taira a subit une défaite durant la guerre de Gempai en 1185. Après cette guerre civile qui dura 5 ans, le victorieux Minamoto no Yoritomo usurpa le pouvoir impérial afin d'établir un gouvernement féodal à Kamakura. Les samouraïs prirent le pouvoir politique que détenait l'empereur auparavant ainsi que la cour à Kyoto. Ce n'est qu'en 1192 que Yoritomo prit le titre de seil taishogun (Shogun) "généralisme". Ce système politique prit le nom de Shogunat.

Le règne de l'empereur Tsuchimikado

Go-Toba monta sur le trône le 8 septembre 1183 à l'âge de 3 ans. Son frère Antoku fut contraint d'abdiquer durant la guerre civile de Gempai. En 1192, son grand-père, un empereur exilé du nom de Go-Shirakawa mourut. C'est à ce moment là, lorsque tout danger est écarté que Yoritomo profita à forcer l'empereur de le nommer Shogun. C'est dans ce contexte que le shogunat de Kamakura fut créé. En 1198, Yoritomo fait abdiquer l'empereur en faveur de l'un des fils de ce dernier : Tsuchimikado. Le shogunat avait tous les pouvoirs laissant à l'empereur qu'un simple pouvoir sacerdotal. C'est dans ce contexte que la féodalité se forme. A la mort de Yoritomo, Tokimasa Hojo prit sa place. Ce dernier fut le premier shikken régent. Tsuchimikado régna jusqu'en 1210 laissant place à Juntoku.[réf. nécessaire]

Le clan Hojo

Le clan Hojo était une famille de samouraïs ayant dominée la politique japonaise pendant l'époque de Kamakura. Ce sont des descendants du clan Taira qui était l'un des 4 clans qui dominaient la politique japonaise à l'Ere précédente. Leur nom vient de la ville de Hojo dans la province d'Izu. Ils occupèrent une place importante dans la politique car suite à la mort de Yoritomo, ils se rapprochèrent des shoguns et finalement obtiennent le titre de shikken qui est donné aux régents.

La restauration de Kenmu (1333-1336)

Cette période a eu lieu entre 1333 et 1336. Elle se situe entre la chute du shogunat de Kamakura et la montée des Ashikaga shogunat quand l'empereur Go-Daigo va tenter de prendre le pouvoir afin de rétablir le contrôle impérial sur le Japon.

La chute de Kamakura

Après avoir subit des menaces extérieures avec les invasions mongoles, le Japon va vivre une période de menaces mais cette fois intérieures. En effet, l'empereur Go-Daigo a la volonté de restaurer la prérogative impériale. Il va donc lever une armée et en 1331 et va se révolter contre Kamakura. Les militaires de l'Ouest rejoignent la cause impériale mais un général du nom de Ashikaga Takauji rejoignit l'insurrection en 1333. Ce dernier s'empara de Kamakura et massacra la famille de Hojo.

La tentative d'un possible retour à la puissance impériale

Go Taigo de retour à Kyoto pensait rétablir les pouvoirs de l'empereur mais il fut dupé car en 1336, Ashikaga Takauji le chassa du trône au dépend d'un membre d'une branche collatérale de la famille impériale.

L'Epoque de Muromachi (1336-1573)

Cette période s'est étendue de 1336 à 1573. Elle correspond au shogunat Ashikaga. Le nom vient d'un quartier de Kyoto où résidait le gouvernement des shoguns. En 1338, Ashikaga Takauji prit le titre de shogun que ses descendants conservèrent jusqu'en 1573 mais son shogunat ne fut jamais aussi puissant que celui de Kamakura.

L'époque Namboku cho (1336-1392)

Suite à la trahison de Ashikaga Takauji, Go-Daigo fuit avec ses partisans dans les montagnes non loin de Nara. A partir de là, il va mener avec zèle des luttes contre la famille Ashikaga. C'est le début de conflits interminables qui dura près de 60 ans. Ce n'est qu'en 1392, qu'ils mettent un terme à leur résistance et en échange les Ashikaga leurs promettent d'alterner le trône avec eux, mais ce ne fut jamais le cas et la famille de Go-Daigo fut oubliée. La même année, le troisième shogun Yoshimitsu obtint la reddition des descendants de Go-Daigo. Le pays fut en paix quelques temps.

La guerre d'Onin (1467-1477)

C'est à partir de 1467 que le pouvoir des Ashikaga se détériora. Les causes sont l'accroissement du nombre de chevalier qui met en doute les liens personnels de fidélité. On voit un rétablissement de l'unité nationale qui demande une mise en place de nouvelles structures politiques. Dans ce rétablissement, on voit tout d'abord la création d'unité féodale indépendante. On voit des protecteurs militaires et des aristocrates provinciaux s'attacher à une clientèle et devenir de puissants seigneurs. Ils ne cessent de s'affirmer et ils vont prendre le nom de daimyo au XVIe siècle.

Avec cette montée en puissance, s'ajoute une guerre civile de 1467 à 1477 : la guerre d'Onin. Cette période constitue une longue lutte pour la domination individuelle des daimyos. Les différentes Maisons se battent dans le seul but de dominer le Japon. La fin de cette guerre met un terme au shogunat d'Ashikaga et le pays se retrouve divisé par les daimyos.

L'époque Sengoku (1477-1573)

Cette deuxième partie de l'époque Muromachi est marqué par l'affaiblissement des shoguns au dépend des seigneurs locaux. Elle est caractérisée par de nombreux conflits militaires et changements sociaux. Elle est aussi considérée comme une transition du Japon féodal au Japon moderne. Elle est la dernière période avant la mise en place du shogunat Tokugawa. Le contexte politique est complexe car 2 cours sont en conflit : la cour du Sud qui est favorable à la domination de l'empereur et celle du Nord qui est favorable au shogunat Ashikaga. De plus, des problèmes s'ajoutent avec des révoltes paysannes. Les seigneurs s'imposent grâce aux samouraïs qui sont leurs vassaux. Les daimyos érigent des châteaux qui deviennent le symbole du pouvoir. C'est aussi dans cette période que la culture Zen se développe. On voit également l'arrivée des premiers occidentaux.

L'Epoque Azuchi Momoyama (1573-1603)

C'est pendant cette période que trois hommes vont unifier le Japon : Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi et Tokugawa leyasu. Oda expulsa en 1573 le dernier shogun Ashikaga Yoshioki hors de Kyoto. Il s'allia avec Tokugawa et tout deux remportèrent de nombreuses victoires comme en 1575 lors de la bataille de Nagashino où les mousquets furent utilisés pour la première fois. Oda mourut assassiné en 1582. C'est en 1590 que Toyotomi finit d'unifier le Japon avant de mourir en 1598. Tokugawa remporta une victoire à la bataille de Sekigahara et prit le contrôle du Japon et instaura le bakufu qui lui donna le pouvoir absolu. Il fonda une dynastie qui dura jusqu'en 1868.

L'Ere Edo (v1600-1868)

C'est dans cette période que la féodalité est au crépuscule de sa vie. Elle commença vers 1600 avec la prise de pouvoir de Tokugawa et se termine en 1868 avec la restauration Meiji. Trois ans après la bataille de Sekigahara, Tokugawa reçoit le titre de shogun et instaura un gouvernement militaire du nom de bakufu. Grâce à un code de 17 articles à partir de 1615, le shogun parvient à monopoliser l'ensemble des pouvoirs et il obtient de l'influence. A nouveau, l'empereur détient qu'un simple rôle religieux et spirituel. Pour avoir le contrôle des Grands du pays, le shogun créa le sankin-kotaii, un système qui contraignait les daimyos à entretenir un double train de vie et à supporter chaque année des frais de déplacements entre leurs domaines et la capitale. Cette mesure rentre en vigueur en 1635. Une réorganisation sociale est faite en 4 classes : les guerriers "bushi" dans lesquels se trouvent le shogun, les daimyos et les samouraïs, les paysans "nommin", les artisans "kogyo" et les marchands "chonin". Les autres ne sont pas codifiés mais ils n'échappent guère au contrôle shogunal.

Sakoku (1650-1842)

Le Japon va subir une politique d'isolement. En effet, le shogunat Tokugawa refuse toute influence occidentale et désire contrôler le commerce. Il expulsa des missionnaires chrétiens, interdit l'entrée et les sorties du territoires, expulse les résidents et les marchands étrangers et ferma les ports aux navires étrangers. Cette politique fut nommée sakoku. L'américain Matthew Perry met un terme à cette politique en 1853. Cette ouverture va favoriser l'abdication du dernier shogun et la restauration du pouvoir impérial en 1868 laissant place à l'ere Meiji. La période qui suivit le Sakoku se nomme Bakumatsu. C'est pendant cette période que prend fin la politique isolationniste et que le système féodal est modernisé. Elle marqua la fin de la période Edo pour laisser place à l'Ere Meji qui se caractérise par le basculement du système féodal. Le shogunat prit également fin en 1868.

La fin de la féodalité et du shogunat

Vers la fin de l'époque d'Edo le système féodal est affaibli, ce n'est qu'à la démission du Shogun Tokugawa Yoshinobu et à la Restauration de Meiji, que le régime féodal est aboli et que l'empereur recouvre l'intégralité de ses pouvoirs.

La fin de la féodalité est due à de nombreux changements ainsi qu'à la fin du shogunat. Des villes émergent, de nombreux commerces apparaissent et l'urbanisation est forte. La population, elle aussi augmente. La classe marchande et les bourgeois profitent tout deux de cet essor. On voit aussi une alphabétisation et les idées nouvelles sont de plus en plus acceptées. La croissance économique est rapide, ce qui engage le pays dans un processus d'ordre et de progrès. Une œuvre d'unification et de pacification intérieures mettent l'économie féodale en déclin. Le Japon devient un espace économique d'un seul tenant. La politique est centralisée autour d'Edo (futur Tokyo) et elle préluda à l'unification économique. En résumé, c'est le début d'un état moderne.

Géographie

carte des 63 provinces du Japon féodal
Carte des 63 provinces du Japon féodal.

Le Japon féodal est divisé en 7 régions et est subdivisé en provinces :

Région de Hokurikudō

Région de Tokaïdo

Région de Tosando

Le San'in, dans le Nord de la grande île.

Région de Nankaido

Le San'yo, entre le San'in et le Nankai.

Région de Saikaido

Organisation féodale

À l'époque féodale (Hôken-seido), le Japon n'était pas un pays uni : divers clans, dirigés par des seigneurs, revendiquaient le pouvoir, ce qui entraînait de fréquents combats, voire des guerres construites autour d'alliances (éphémères) entre les clans. Les seigneurs contrôlant le Japon étaient appelés shoguns. Un empereur régnait, mais son rôle était devenu purement symbolique et il ne possédait plus de pouvoir réel.

Le système féodal répond au principe suivant : un riche ou puissant seigneur (appelé daimyô) possède un fief ; il distribue une partie de ses terres à ses vassaux, c'est-à-dire aux seigneurs moins puissants, qui préfèrent se soumettre à un autre daimyô plus puissant et plus prometteur. Ce dernier promet à son vassal la défense de son territoire et de sa famille ; en échange, le vassal devra lui prêter assistance en cas de guerre. Les soldats valeureux au combat sont rétribués en koku de riz (un koku = 180 litres de riz).

La société était divisée en un système hiérarchique :

  • La Cour impériale, incluant l'Empereur et sa famille ;
  • Le clergé, dont faisaient partie les moines et nones bouddhistes et shintoïstes ;
  • Les guerriers (武士, bushi?), composés des Samouraï, des Daimyo et Shōgun ;
  • Les paysans (農民, nōmin?) ;
  • Les marchands et les artisans regroupés dans la catégorie des habitants des villes (町人, chōnin?) ;
  • Les eta (穢多?, littéralement « pleins de souillures »), parmi lesquels on retrouvait notamment les bouchers, les tanneurs et les équarrisseurs.

Société

Les institutions féodales ont évoluées plus lentement au Japon qu'en Occident. Il faut savoir que sous le régime de Kamakura, la société n'est pas totalement féodale car l'institution impériale subsiste. Ce n'est que vers la fin du XVe siècle que la société se rapproche d'un régime féodal qui durera jusqu'au XIXe siècle. Le statut des individus était également différent de l'Occident car la féodalité japonaise affirmait surtout le primat des valeurs morales.

Economie

Au XIIIe siècle, lorsque la féodalité se formait, l'économie du Japon était très faible. Mais celle-ci s'est considérablement améliorée au fil du temps. C'est grâce à la reprise de contact régulier avec le continent que l'économie est en essor. Le Japon commence à s'ouvrir au échange et à la circulation des produits. Au début de la période féodale, les exportations japonaises se basaient que sur des produits primaires comme le souffre, le bois, les perles, l'or, etc. Au XVe et XVIe siècle, les biens manufacturés sont exportés comme les sabres, les éventails ou les paravents.

Les entraves sont tout de même présente car il y a un grand nombre de péages et de restrictions. Contre cela, les marchands et les artisans vont se regrouper pour défendre leurs intérêts économiques en négociant avec les autorités féodales. Il y a une puissante expansion commerciale et industrielle.

Armes et armures

Les armées étaient composées de soldats, les ashigarus, armés de lances et de sabres. Les seigneurs avaient surtout une suite de samouraï, équipés d'une tunique de combat et d'une tunique de tous les jours. Ils avaient juré fidélité à leur seigneur et maitrisaient parfaitement leurs armes. Ils étaient également liés par un code d'honneur.

Les armures étaient faites de bambou tressé sur des plaques de bois rembourrées de coton et renforcées de métal. Les guerriers portaient un casque rond flanqué de plaques de bambou tressé. En revanche, les protège-tibias et protège-poignets étaient métalliques. Ils portaient à la taille une tassette faite comme le reste de l'armure. Les Japonais ont porté, dans le passé, des sandales en paille ou en bois. Ce sont également eux qui ont inventé le tabi, l'ancêtre de la socquette. Les samouraïs portaient une armure identique à celle des ashigarus, à l'exception de leur casque orné d'une plaque dorée portant leur nom. Ils avaient également un cimier en métal de différentes formes (cornes, croissant...).

Le sabre long, ou katana, était fait comme tous les sabres d'acier à partir de tamahagane. Mesurant 67 cm de longueur, il permettait des attaques longues et des parades efficaces.

Le Wakizashi, ou sabre court, était léger et pouvait s'utiliser rapidement. Il mesurait 35 cm de longueur.

Habitudes vestimentaires

Les Japonais avaient un code vestimentaire bien établi. Les hommes portaient des vestes longues, des matabikis (pantalons) et des chaussettes en soie, les tabi, sans oublier les geta, les sandales traditionnelles. Les femmes s'habillaient avec des robes longues et des ceintures larges en nœud papillon. Les samouraïs ne restent pas toujours en tenue de combattant. Ils portent une tunique de soie, et un pantalon très long et très large. Les coiffures des hommes sont attachées en arrière. Les samouraïs ont une petite couette divisée derrière, et, lorsqu'ils la coupent, ils doivent s'exiler jusqu'à ce que leurs cheveux repoussent. Les femmes portent un chignon.

Religion

La religion de base était le shintoïsme. Quand le bouddhisme est introduit en provenance de Chine à la fin de la période Asuka (VIe siècle), plutôt que de rejeter le vieux système de croyances, les Japonais tentent de le concilier avec le nouveau, en supposant que les deux sont connectés (shinbutsu shūgō). L'Eglise connait à cette époque une mutation qui va lui donner le visage qu'elle conservera jusqu'à nos jours. On assiste à un renouveau du bouddhisme avec des nouvelles tendances qui apparaissent. Au XIIIe et XIVe siècles, des temples sont érigés. Les tendances se traduisent par l'apparition de nouvelles sectes au Xe et XIe siècles comme le Shingon qui veut dire secte de la parole et le Tendai. En 1253, la secte de Nichiren fait son apparition. Le zen est une secte qui fit son apparition au début du XIIIe siècle, ses adeptes cherchent l'harmonie avec le cosmos afin d'atteindre une appréhension directe avec le monde.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Ryōtarō Shiba, Hideyoshi, seigneur singe, 2008 (1996 pour la version japonaise)
  • Pierre Souyri, Histoire du Japon : Le Monde à l'Envers : La dynamique de la société médiéval, Paris, Maisonneuve & Larose, , 321 p. (ISBN 2-7068-1297-4)
  • Pierre-François Souyri, Samouraï. 1000 ans d’histoire du Japon, Presses Universitaires de Rennes, 2014.
  • Babicz, Lionel, éd. Le Japon: des samouraïs à Fukushima. Pluriel. Paris: Fayard, 2011.
  • Reischauer Edwin Oldfather. Histoire du Japon et des Japonais . 1 . Des origines à 1945 / Edwin O. Reischauer ; traduit de l’anglais (États-Unis) et annoté par Richard Dubreuil. 3e édition revue et corrigée. Points Histoire. Paris: Éditions du Seuil, 1997.
  • Sansom, George Bailey. Histoire du Japon: des origines aux débuts du Japon moderne. Paris: Fayard, 1988.
  • Souyri, Pierre-François. Histoire du Japon médiéval le monde à l’envers. Paris: Perrin, 2013. http://banq.pretnumerique.ca/accueil/isbn/9782262043612.
  • Toussaint François. Histoire du Japon / François Toussaint. <<Les >>grandes études historiques. Paris: Fayard, 1969.
  • Vié, Michel. Histoire du Japon des origines à Meiji. 7e éd.e éd. Que sais-je ? Paris (6, avenue Reille 75685): PUF, 2009.