« François Sureau » : différence entre les versions
m Ajout ponctuation + simplification du lien |
|||
Ligne 22 : | Ligne 22 : | ||
Il participe au réseau d'avocats de l'association [[Pierre Claver|Pierre-Claver]]<ref>[http://pierreclaver.org/ Site de l'association Pierre Claver.]</ref>, fondée par son épouse Ayyam Sureau<ref name="Le Figaro"/>. L'association Claver a pour objectif d'aider les réfugiés statutaires {{citation|désireux d'acquérir toute connaissance et expérience utiles pour reconstruire leur vie en France (langue, Histoire, culture générale, codes sociaux…)}}<ref>[https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/05/29/l-ecole-chic-qui-fait-la-classe-aux-migrants_4643721_4497186.html « L’école chic qui fait la classe aux migrants »], ''LeMonde.fr'', 30 mai 2015, par Maryline Baumard.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=L'Ecole|url=http://www.pierreclaver.org/ecole/|site=Association Pierre Claver|consulté le=2018-05-04}}.</ref>. |
Il participe au réseau d'avocats de l'association [[Pierre Claver|Pierre-Claver]]<ref>[http://pierreclaver.org/ Site de l'association Pierre Claver.]</ref>, fondée par son épouse Ayyam Sureau<ref name="Le Figaro"/>. L'association Claver a pour objectif d'aider les réfugiés statutaires {{citation|désireux d'acquérir toute connaissance et expérience utiles pour reconstruire leur vie en France (langue, Histoire, culture générale, codes sociaux…)}}<ref>[https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/05/29/l-ecole-chic-qui-fait-la-classe-aux-migrants_4643721_4497186.html « L’école chic qui fait la classe aux migrants »], ''LeMonde.fr'', 30 mai 2015, par Maryline Baumard.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=L'Ecole|url=http://www.pierreclaver.org/ecole/|site=Association Pierre Claver|consulté le=2018-05-04}}.</ref>. |
||
Il est candidat à l'Académie française en 2004 au [[Liste_des_membres_de_l%27Académie_française#Fauteuil_32|fauteuil]] de [[Maurice Rheims]]<ref>[http://www.academie-francaise.fr/actualites/election-de-m-alain-robbe-grillet-f32 Académie française]</ref>. C'est finalement [[Alain Robbe-Grillet]] qui est élu. Il y est finalement élu le {{date|15|octobre|2020}}, au premier tour par 19 voix sur 27, au [[Liste_des_membres_de_l%27Académie_française#Fauteuil_24|fauteuil]] de [[Max Gallo]]<ref>https://www.lefigaro.fr/livres/francois-sureau-elu-a-l-academie-francaise-20201015 |
Il est candidat à l'Académie française en 2004 au [[Liste_des_membres_de_l%27Académie_française#Fauteuil_32|fauteuil]] de [[Maurice Rheims]]<ref>[http://www.academie-francaise.fr/actualites/election-de-m-alain-robbe-grillet-f32 Académie française]</ref>. C'est finalement [[Alain Robbe-Grillet]] qui est élu. Il y est finalement élu le {{date|15|octobre|2020}}, au premier tour par 19 voix sur 27, au [[Liste_des_membres_de_l%27Académie_française#Fauteuil_24|fauteuil]] de [[Max Gallo]]<ref>https://www.lefigaro.fr/livres/francois-sureau-elu-a-l-academie-francaise-20201015</ref>. |
||
=== Engagement politique === |
=== Engagement politique === |
Version du 16 octobre 2020 à 10:30
Fauteuil 24 de l'Académie française | |
---|---|
depuis le | |
Avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation | |
- |
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation |
Institut d'études politiques de Paris (jusqu'en ) École nationale d'administration (- Lycée Saint-Louis-de-Gonzague (d) |
Activités |
Officier de réserve ( - |
Père | |
Fratrie | |
Conjoint |
Membre de | |
---|---|
Armes |
Armée de terre française (depuis ), Légion étrangère (- |
Grade militaire |
Colonel (depuis ) |
Distinctions | Liste détaillée Prix Paul-Flat () Grand prix du roman de l'Académie française () Prix Goncourt de la nouvelle () Prix Méditerranée () Chevalier de l'ordre du Mérite maritime () Prix Honneur et Patrie (d) () Prix Combourg () Commandeur de la Légion d'honneur () |
François Sureau (François, Maurice, Christophe Sureau), né le à Paris, est un haut fonctionnaire, avocat, académicien et écrivain français.
Biographie
Famille et formation
François Sureau est le fils du médecin Claude Sureau, ancien président de l'Académie de médecine.
Après des études au lycée Saint-Louis-de-Gonzague et à l'Institut d'études politiques de Paris, il est reçu à l'École nationale d'administration (ENA)[1].
Carrière
Après l'ENA (promotion Droits-de-l'homme), il devient auditeur au Conseil d'État[2]. Il quitte la haute fonction publique pour exercer d'autres activités : avec Alain Minc, il est l'un des principaux lieutenants de Carlo De Benedetti dans la célèbre et calamiteuse OPA sur la Société générale de Belgique, en janvier 1988, qui débouche sur « un désastre financier »[3],[2]. Puis il rejoint, au début de l'année 1990, l'UAP, à la direction des participations[4]. Il est ensuite avocat au barreau de Paris en 1995[5] et écrivain[6].
En juin 2014, il devient avocat près le Conseil d'État et la Cour de cassation[7]. Il s'associe alors avec Patrice Spinosi, également avocat aux conseils, pour former la SCP Spinosi & Sureau[8].
Depuis 2014, il s’engage en faveur des libertés publiques[9], contre l’état d’urgence et, plus généralement, contre des dispositions législatives qu'il considère comme répressives. Ses principales plaidoiries[10] au Conseil constitutionnel ont été publiées en 2017 sous le titre de Pour la liberté.
Membre du comité de rédaction de la revue Commentaire, il tient depuis 2015 une chronique hebdomadaire dans La Croix[11].
Officier de réserve depuis 2004, comme spécialiste au sein de l'armée de Terre, il sert avec le grade de colonel[12]. De 2011 à 2019, il travaille au sein de l'état-major du commandement de la Légion étrangère avant de rejoindre l'état-major des armées[réf. nécessaire].
Il participe au réseau d'avocats de l'association Pierre-Claver[13], fondée par son épouse Ayyam Sureau[1]. L'association Claver a pour objectif d'aider les réfugiés statutaires « désireux d'acquérir toute connaissance et expérience utiles pour reconstruire leur vie en France (langue, Histoire, culture générale, codes sociaux…) »[14],[15].
Il est candidat à l'Académie française en 2004 au fauteuil de Maurice Rheims[16]. C'est finalement Alain Robbe-Grillet qui est élu. Il y est finalement élu le , au premier tour par 19 voix sur 27, au fauteuil de Max Gallo[17].
Engagement politique
En 2016, François Sureau est le premier rédacteur des statuts d'En Marche, le parti politique fondé par Emmanuel Macron[18].
Démentant les déclarations faites par Patrick Stefanini dans son livre Déflagration, il affirme ne pas être la plume du discours du Trocadéro prononcé le 5 mars 2017 par François Fillon dans le cadre de la campagne présidentielle de 2017[19],[20].
Le 4 février 2019, il publie dans Le Monde une tribune contre la proposition de loi visant à renforcer et garantir le maintien de l'ordre public lors des manifestations, dite « loi anti-casseurs », estimant notamment :
« [ce texte] vise les « gilets jaunes » sous prétexte de réprimer des casseurs que le droit pénal ordinaire permet tout à fait de réprimer. Ce sont les manifestations qu’on veut limiter, pas les actes violents. »
Il ajoute « je ne sais pas où est le « progressisme » dans cette majorité ou dans ce gouvernement, mais il n'est sûrement pas dans le domaine des libertés publiques. […] Que personne ne voie la contradiction politique entre la lutte revendiquée contre le « populisme » et ce genre de législation est proprement stupéfiant[21]. »
Distinctions
Il est nommé avocat le plus puissant de France par GQ en 2019[22].
Décorations
- Officier de la Légion d'honneur (2012 ; chevalier en 2004)[23]
- Chevalier du Mérite maritime (2008) [24]
- Officier des Arts et des Lettres (2009)[25]
Prix
- Prix Paul-Flat de l'Académie française (1989, dernier récipiendaire)[26]
- Grand prix du roman de l'Académie française (1991)[26]
- Prix Goncourt de la nouvelle (1997)[27]
- Prix Méditerranée (2003)[28]
- Prix Combourg (2016)[29]
Publications
Principales publications
- Terre inconnue, récit de voyage, Paris, Saint-Germain-des-Prés, 1983 (ISBN 2-243-01893-4)
- À l’est du monde, avec Gilles Etrillard, Paris, Fayard, 1983 (ISBN 2-213-01285-7)
- L’Indépendance à l'épreuve (économie), Paris, Odile Jacob, 1988 (ISBN 2738100244)
- La Corruption du siècle, Paris, Gallimard, 1988 (ISBN 2070713865), prix Colette et prix Paul-Flat de l’Académie française 1989
- Garçon, de quoi écrire, avec Jean d'Ormesson, Paris, Gallimard, 1989 (ISBN 2070717623)
- L'Infortune, Paris, Gallimard, 1990 (ISBN 207072073X), grand prix du roman de l'Académie française
- L’Aile de nos chimères, Paris, Gallimard, 1993 (ISBN 2070729249)
- Les Hommes n'en sauront rien[30], Paris, Grasset, 1995 (ISBN 2246493315)
- Le Sphinx de Darwin[31], Paris, Fayard, coll. « Echos », 1997 (ISBN 221359838X), prix Goncourt de la nouvelle
- Lambert Pacha[32], Paris, Grasset, 1998 (ISBN 224656641X)
- Les Alexandrins, Paris, Gallimard, 2003 (ISBN 2070768333), Prix Méditerranée
- La Chanson de Passavant (poésie), Paris, Gallimard, 2005 (ISBN 2070774635)[33]
- L’Obéissance, Paris, Gallimard, 2007 (ISBN 978-2-07-078192-8)
- Inigo, portrait, Paris, Gallimard, 2010 (ISBN 978-2-07-044536-3)[34]
- Sans bruit sans trace (poésie), Paris, Gallimard, 2011 (ISBN 978-2-07-013620-9)
- Le Chemin des morts, Paris, Gallimard, 2013 (ISBN 978-2-07-014219-4)
- Je ne pense plus voyager - La mort de Charles de Foucauld, Paris, Gallimard, 2016 (ISBN 978-2-07-017917-6)
- Sur les bords de tout - La chanson de Passavant III (poésie), Paris, Gallimard, 2016 (ISBN 978-2-07-017838-4)
- Pour la liberté. Répondre au terrorisme par la raison, Paris, Tallandier, 2017
- Sans la liberté, Paris, Gallimard, coll. « Tracts » no 8, 25 septembre 2019 (ISBN 978-2-07-285425-5)[35]
- L'Or du temps, Paris, Gallimard, 28 mai 2020 (ISBN 2072888549)
Autres publications
- « Voici la guerre », tribune dans Le Figaro après l'embuscade d'Uzbeen en août 2008[36]
- Préface à la Correspondance Chardonne/Paulhan, Paris, Fayard, 1999
- L'Obéissance, bande-dessinée de Franck Bourgeron à partir du livre de François Sureau, Paris, Futuropolis, 2009 (ISBN 978-2-75-480279-6)
- J'ai des soldats sous mes ordres : deux mystères évangéliques, dessins de Paul-Eugène Dannaud, Paris, Salvator, 2014 (ISBN 978-2-7067-1117-6)
Notes et références
- Guyonne de Montjou, « François Sureau, le Baden-Powell des libertés », Le Figaro Magazine, , p. 42-46 (lire en ligne).
- Fiche dans l'Annuaire des anciens de Franklin et Vaugirard, édition 1989.
- Directeur général adjoint de Cerus (groupe de Benedetti). [1].
- https://www.lesoir.be/art/les-golden-boys-de-benedetti_t-19900216-Z02DF2.html.
- https://m.lesechos.fr/week-end/francois-sureau-l-insaisissable-homme-d-influence-de-la-macronie-0301730415587.php#.
- « François Sureau libère sa conscience sur “Le Chemin des morts” », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- Site de l'ordre des avocats aux conseils.
- Site de l'ordre des avocats aux conseils..
- Juliette Bénabent, « Libertés publiques : du mauvais esprit des lois », Télérama, (lire en ligne).
- « Franck Johannes », sur Youtube, .
- François Sureau, « Portrait de l'artiste en imbécile », La Croix, (lire en ligne).
- « Arrêté du 20 octobre 2004 conférant un grade d'officier de réserve au titre de l'article 9 de la loi n° 99-894 du 22 octobre 1999 portant organisation de la réserve militaire et du service de défense » (consulté le ).
- Site de l'association Pierre Claver.
- « L’école chic qui fait la classe aux migrants », LeMonde.fr, 30 mai 2015, par Maryline Baumard.
- « L'Ecole », sur Association Pierre Claver (consulté le ).
- Académie française
- https://www.lefigaro.fr/livres/francois-sureau-elu-a-l-academie-francaise-20201015
- Bruno Jeudy, « Existait-il un agent double dans le camp de François Fillon pour la présidentielle ? », parismatch.com, (consulté le ).
- « Les coulisses de la campagne de Fillon dévoilées par son ex-bras droit », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- « “Déflagration” de Stefanini : Retailleau et Sureau réagissent », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « François Sureau : « C’est le citoyen qu’on intimide, et pas le délinquant » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les 30 avocats les plus puissants de France », sur GQ France (consulté le ).
- Décret du 6 avril 2012 portant promotion et nomination.
- [2].
- Voir sur culture.gouv.fr.
- « François Sureau », sur academie-francaise.fr.
- Goncourt de la Nouvelle., sur academiegoncourt.com.
- Les lauréats du prix Méditerranée français..
- Le Prix Combourg Chateaubriand
- Critique de Les Hommes n'en sauront rien.
- Critique du Sphinx de Darwin.
- Critique de Lambert Pacha
- Élisabeth Bart, « La chanson de Passavant et Sans bruit, sans trace de François Sureau », Stalker, (ISSN 2425-8784, lire en ligne).
- Élisabeth Bart, « Inigo ou la liberté absolue, de François Sureau », Stalker, (ISSN 2425-8784).
- « Tracts (n°8) - Sans la liberté », sur Gallimard (consulté le ).
- Voir sur lefigaro.fr.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- « François Sureau, la mauvaise conscience d’Emmanuel Macron » par Pascale Nivelle, M le magazine du Monde du 23 janvier 2018
- Écrivain français du XXe siècle
- Écrivain français du XXIe siècle
- Nouvelliste français du XXe siècle
- Nouvelliste français du XXIe siècle
- Romancier français du XXe siècle
- Romancier français du XXIe siècle
- Lauréat du prix Goncourt de la nouvelle
- Élève de l'École nationale d'administration (France)
- Maître des requêtes au Conseil d'État
- Avocat aux conseils
- Personnalité du droit d'asile en France
- Candidat à l'Académie française
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Chevalier des Arts et des Lettres
- Chevalier de l'ordre du Mérite maritime
- Élève du lycée Saint-Louis-de-Gonzague
- Naissance à Paris
- Naissance en septembre 1957