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homme politique italiien
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'''Antonio Gramsci''', [[essayiste]] et homme [[politique]] [[Italie|italien]] né le [[23 janvier]] [[1891]] à [[Ales]] en [[Sardaigne]], mort le [[27 avril]] [[1937]] à [[Rome]].
'''Antonio Gramsci''', [[essayiste]] et homme [[politique]] [[Italie|italien]] né le [[23 janvier]] [[1891]] à [[Ales]] en [[Sardaigne]], mort le [[27 avril]] [[1937]] à [[Rome]].


Il prit part à l'insurrection ouvrière de [[Turin]] en août [[1917]], qui échouera faute d'organisation.
Secrétaire général du [[Parti communiste italien]] dès sa création en [[1921]], puis député de [[Turin]] de [[1924]] à [[1926]], il est arrêté par les [[Fascisme|fascistes]] en [[1926]]. En captivité, il écrira ses ''Carnets de prison''. Malade, il meurt en prison malgré la pression internationale.
En 1919, il participe au lancement d'un nouveau journal, Ordine Nuovo, dans les colonnes duquel il expose la nécessité de fournir aux ouvriers une éducation politique et culturelle, de réorganiser la société italienne et de construire une nouvelle culture socialiste. Cette préparation passe aussi par une transformation du Parti socialiste. Il faut mettre cette organisation sur le pied de guerre car une fois la marche vers la révolution enclenchée, soit c'est le Parti socialiste qui prendra le pouvoir, soit le pouvoir capitaliste fera tout pour éliminer par la violence toute forme d'organisation de la [[classe ouvrière]].

Secrétaire général du [[Parti communiste italien]] dès sa création le 21 janvier [[1921]], il en devient rapidement la référence intellectuelle. Il est élu député de [[Turin]] de [[1924]] à [[1926] et crée le quotidien l'Unita. Il est arrêté par les [[Fascisme|fascistes]] le 8 novembre [[1926]] et condamné pour [[conspiration]].

En captivité, il écrira ses ''Carnets de prison''. Malade, il meurt en prison malgré la pression internationale. Gramsci explique en quoi la notion d'hégémonie est indispensable à tout processus de conquête du pouvoir, insistant notamment sur la notion d'[[hégémonie culturelle]].
Pour Gramsci, l'avènement du [[socialisme]] ne passe ni par le putsch, ni par l'affrontement direct, mais par la subversion des esprits, insistant sur le rôle des [[intellectuel | intellectuels]].


'''Voir :''' [[Karl Marx]], [[Friedrich Engels]], [[Rosa Luxemburg]], [[Anton Pannekoek]].
'''Voir :''' [[Karl Marx]], [[Friedrich Engels]], [[Rosa Luxemburg]], [[Anton Pannekoek]].

Version du 24 mars 2005 à 15:33


Antonio Gramsci, essayiste et homme politique italien né le 23 janvier 1891 à Ales en Sardaigne, mort le 27 avril 1937 à Rome.

Il prit part à l'insurrection ouvrière de Turin en août 1917, qui échouera faute d'organisation. En 1919, il participe au lancement d'un nouveau journal, Ordine Nuovo, dans les colonnes duquel il expose la nécessité de fournir aux ouvriers une éducation politique et culturelle, de réorganiser la société italienne et de construire une nouvelle culture socialiste. Cette préparation passe aussi par une transformation du Parti socialiste. Il faut mettre cette organisation sur le pied de guerre car une fois la marche vers la révolution enclenchée, soit c'est le Parti socialiste qui prendra le pouvoir, soit le pouvoir capitaliste fera tout pour éliminer par la violence toute forme d'organisation de la classe ouvrière.

Secrétaire général du Parti communiste italien dès sa création le 21 janvier 1921, il en devient rapidement la référence intellectuelle. Il est élu député de Turin de 1924 à [[1926] et crée le quotidien l'Unita. Il est arrêté par les fascistes le 8 novembre 1926 et condamné pour conspiration.

En captivité, il écrira ses Carnets de prison. Malade, il meurt en prison malgré la pression internationale. Gramsci explique en quoi la notion d'hégémonie est indispensable à tout processus de conquête du pouvoir, insistant notamment sur la notion d'hégémonie culturelle. Pour Gramsci, l'avènement du socialisme ne passe ni par le putsch, ni par l'affrontement direct, mais par la subversion des esprits, insistant sur le rôle des intellectuels.

Voir : Karl Marx, Friedrich Engels, Rosa Luxemburg, Anton Pannekoek.

Bibliographie

  • Carnets de prison (1948-51, posthume)