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[[Fichier:昭和橋架道橋 01.JPG|vignette|droite|Les autoroutes urbaines permettant de séparer le trafic motorisés des piétons et du trafic local sous-jacent. Ici l'Ueno Route, du réseau d'autoroutes urbaines Shuto (qui signifie la ville capitale) desservant l'aire urbaine du Grand tokyo]]
[[Fichier:昭和橋架道橋 01.JPG|vignette|droite|La {{lien|Route Ueno|trad=Ueno Route}}, du réseau d'autoroutes urbaines {{lien|Shutoko|trad=Shuto Expressway}} desservant l'aire urbaine du Grand Tokyo.]]
L'infrastructure routière nipponne est bien entretenue et couvre une très grande partie du territoire. L'activité automobile se densifie près des agglomérations, notamment au niveau des autoroutes. Ces autoroutes se divisent en autoroutes classiques et en autoroutes urbaines.
L'infrastructure routière nipponne est bien entretenue et couvre une très grande partie du territoire. L'activité automobile se densifie près des agglomérations, notamment au niveau des autoroutes. Ces autoroutes se divisent en autoroutes classiques et en autoroutes urbaines. Les autoroutes urbaines permettent de séparer le trafic motorisé des piétons et du trafic local sous-jacent.


Le réseau routier total est de {{unité|1166340 km}} dont environ 77 % recouverts de bitume.
Le réseau routier total est de {{unité|1166340 km}} dont environ 77 % recouverts de bitume.

Version du 15 août 2020 à 17:06

Le Mont Fuji vu depuis une autoroute à proximité de Yamanashi.

Le Japon possède l'une des principales flottes maritimes mondiales, deux compagnies aériennes internationales, un réseau routier. L'une des spécificités du transport japonais est son réseau de trains, métros et trains à grande vitesse (Shinkansen).

Transport ferroviaire

L'une des spécificités du transport japonais est son réseau de trains, métros et trains à grande vitesse.

Transport routier

Autoroute de Hokkaidō (en).
La Route Ueno (en), du réseau d'autoroutes urbaines Shutoko (en) desservant l'aire urbaine du Grand Tokyo.

L'infrastructure routière nipponne est bien entretenue et couvre une très grande partie du territoire. L'activité automobile se densifie près des agglomérations, notamment au niveau des autoroutes. Ces autoroutes se divisent en autoroutes classiques et en autoroutes urbaines. Les autoroutes urbaines permettent de séparer le trafic motorisé des piétons et du trafic local sous-jacent.

Le réseau routier total est de 1 166 340 km dont environ 77 % recouverts de bitume.

Le sens de circulation est à gauche. Historiquement, cela serait dû au fait que les samouraï (droitiers en majorité) ne devaient pas choquer leur sabre en se déplaçant sur les routes. En se positionnant sur le côté gauche de la route, les sabres se retrouvent sur le côté extérieur de la route.

D'après des enquêtes réalisées par MyVoice Communications, 18,1 % des ménages japonais n'avaient pas de voiture en 2010, 25,7 % en 2019. En 2019, 24,7 % des ménages possèdent une mini-voiture ou keijidōsha[1].

Sécurité routière au Japon

La mortalité routière diminue au Japon, en partie grâce à de nouvelles lois:

  • 2004: 7358 tués sur les routes japonaises,
  • 2017: 3694 tués pour 125 million d'habitants[2],
  • 2019: 3215 tués, meilleur résultat jamais atteint depuis 1948, avec un taux de 25,4 tués par million d'habitants[3] meilleur que nombre de nations européennes, et proche du taux britannique.

A Tokyo, l'insécurité routière tue 13 personnes par million d'habitants[4].

Transport maritime

En raison du statut insulaire du Japon, la flotte nipponne est l'une des plus importantes de toute la planète. La flotte de pêche japonaise est une des plus importantes au monde et réalise presque 15 % des prises totales. Quant à la marine marchande, celle-ci dispose de 3 751 navires pour 183 millions de tonnes de port en lourd — dont 169 millions sous pavillon étranger — (au ), se plaçant ainsi au deuxième rang des nations maritimes (derrière la Grèce) et représentant une part importante (15,73 %) du tonnage total mondial[5]. Il est à noter que 71,39 % du tonnage total japonais est immatriculé au Panama (pavillon de complaisance)[5].

Transport aérien

Le Japon possède deux compagnies aériennes internationales : la Japan Airlines (JAL) fondée en 1951, et la All Nippon Airways (ANA) fondée en 1952, cette dernière étant devenue ensuite une compagnie internationale. Leurs flottes sont d'importance et assurent une liaison en continu avec de nombreux pays du monde.

Le marché pour les vols intérieurs est ouvert à la concurrence. Outre les compagnies des groupes ANA (Air Nippon (en), Air Nippon Network (en) et ANA Wings) et JAL (Hokkaido Air System, J-Air, Japan Air Commuter, Japan Transocean Air et Ryukyu Air Commuter), sont disponibles airtransse, Amakusa Airlines (en), Fuji Dream Airlines, Ibex Airlines, New Central Airlines et Oriental Air Bridge. La configuration géographique de l'archipel étant très favorable au chemin de fer, surtout sur les axes principaux desservis par les shinkansen, la bataille entre l'avion et le rail est rude. Néanmoins, le trafic est tel que les deux modes affichent des chiffres de fréquentation enviables. Les vols intérieurs sont intéressants uniquement pour les longues distances. Il existe ainsi un nombre important de compagnies Low Cost proposant des tarifs compétitifs pour la plupart des grandes villes et certains vols à destination de la Corée du Sud : Air Japan et Peach Aviation (en) du groupe ANA, JAL Express, mais aussi AirAsia Japan, Air Do, Jetstar Japan, Skymark Airlines, Skynet Asia Airways et StarFlyer.

Canalisations

Le Japon possède 84 km de canalisations destinés au pétrole brut, 322 km pour les produits pétroliers et 1 800 km pour le gaz naturel.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes