« Paul Milliet (peintre) » : différence entre les versions
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Version du 28 juillet 2020 à 04:53
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Jean Paul Émile Milliet |
Nationalité | |
Activités | |
Famille | |
Père | |
Mère | |
Fratrie |
Fernand Milliet (d) Alix Payen Jeanne Milliet (d) Louise Milliet (d) |
Paul Milliet, né le au Mans et mort le à Paris, est un peintre décorateur, archéologue et écrivain français. Il fut à l'origine du Recueil Milliet réunissant les textes grecs et latins sur l'histoire de l'art.
Biographie
Fils du chansonnier et poète fouriériste, Félix Milliet[1] (1811-1888), il suit ce dernier dans son exil en Suisse après le coup d'état de 1851 et s'installe à Genève. Il y devient l'élève du peintre Jean-Léonard Lugardon (1801-1884).
Revenu à Paris en 1863, il devient l'assistant de Charles Gleyre. Entre 1866 et 1869, il voyage une première fois en Italie, où il rencontre les peintres Joseph Blanc et Émile Bin (avec lequel il étudiera et collaborera), puis une seconde fois de 1872 à 1879.
Il décore le plafond du grand foyer du Grand Théâtre de Genève d'une allégorie représentant l'opéra. Il participe aussi à la décoration de nombreux bâtiments officiels français. Ainsi à Paris, on lui doit deux allégories[Quand ?] sur les voussures sud de la Salle des fêtes de l'Hôtel de ville de Paris, représentant la Normandie et le Comté de Nice.
Lieutenant, sous la Commune, à la 1re compagnie du 1er bataillon du génie, et chargé du logement à la caserne Lowendal, il fut condamné par contumace, le , par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, et à la dégradation civique. Il fut amnistié en 1879.
À la fin de sa vie, il conta son histoire et ses origines dans les deux volumes de Une famille de républicains fouriéristes ; les documents personnels et archives historiques qui ont servi pour la rédaction de cet ouvrage furent d’abord proposés à Charles Péguy. Ils contenaient, entre autres, des lettres de son frère, engagé volontaire dans l’armée de Garibaldi pendant la guerre d’Italie, ainsi que des lettres de Victor Hugo et de Béranger. Charles Péguy en écrivit la préface, parue en juillet 1910 dans les Cahiers de la Quinzaine sous le titre Notre Jeunesse[2].
À son décès, il légua à la ville de Genève une somme d'argent devant servir à confectionner des copies en plâtre de statues célèbres, destinées à agrémenter un futur musée de la sculpture.
On trouve ses œuvres à Reims, Rouen, etc.
Références
- Félix Milliet sur charlesfourier.fr.
- Charles Péguy, Œuvres en prose complètes, tome III, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1992, p. 5 et suivantes.
Liens externes
- Partie concernant la Commune d’« Une famille de républicains fouriéristes » dans Les Cahiers de la quinzaine (document numérisé)
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :