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== Biographie ==
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Jil Sander étudie en [[Mode en Allemagne|Allemagne]] puis un an à Los Angeles<ref name="dico">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Georgina O'Hara Callan| traducteur=Lydie Échasseriaud |titre=Dictionnaire de la mode |titre original={{Lang|en|The Encyclopaedia of Fashion}} |éditeur=[[Thames & Hudson]] |collection=L'univers de l'art |lieu=Paris| année première édition =1986 |année= 2009| réimpression=2011 |pages totales=303|isbn= 978-2-87811-327-3|présentation en ligne=http://blog.looknbe.com/2011/10/le-dictionnaire-de-la-mode-by-georgina-o%E2%80%99hara-callan/|passage=233 à 234 }}</ref>.
Jil Sander étudie en [[Mode en Allemagne|Allemagne]] puis un an à Los Angeles<ref name="dico">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Georgina O'Hara Callan |traducteur=Lydie Échasseriaud |titre=Dictionnaire de la mode |titre original={{Lang|en|The Encyclopaedia of Fashion}} |lieu=Paris |éditeur=[[Thames & Hudson]] |collection=L'univers de l'art |année=2009 |année première édition=1986 |réimpression=2011 |pages totales=303 |passage=233 à 234 |isbn=978-2-87811-327-3 |présentation en ligne=http://blog.looknbe.com/2011/10/le-dictionnaire-de-la-mode-by-georgina-o%E2%80%99hara-callan/}}</ref>.
Diplômée de design en textiles, elle devient journaliste pour ensuite se mettre à créer des vêtements comme styliste indépendante<ref name="dico" />.
Diplômée de design en textiles, elle devient journaliste pour ensuite se mettre à créer des vêtements comme styliste indépendante<ref name="dico" />.


Elle ouvre sa première boutique vers 1968 près de Hambourg<ref name="Watson">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Linda Watson |titre=Vogue - La mode du siècle |sous-titre=Le style de chaque décennie, 100 ans de créateurs| titre original=Vogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer |éditeur=Éditions Hors Collection |année= 2000|pages totales=255 |passage=220 |isbn=2-258-05491-5 }}</ref>, vendant des vêtements [[Sonia Rykiel|Rykiel]] ou [[Thierry Mugler|Mugler]]. Six à sept ans plus tard, elle crée la première collection à son nom qu'elle commercialise dans sa boutique et présente à Paris, lui apportant ainsi la reconnaissance<ref name="Watson" /> peu à peu<ref name="dico" />. En 1979, elle lance des cosmétiques et parfums. Refusant que son travail soit abordé comme une démarche artistique ou politique, elle dessine des vêtements élégants, sobres, modernes, et pratiques, ce qui lui vaudra de faire partie du mouvement des {{Citation|modernistes}} et des « minimalistes » présents dans la mode des [[Années 1980 en mode|années 1980]] à [[Années 1990 en mode|1990]]<ref name="dico" />{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Valerie Mendes |auteur2=Amy de la Haye |titre=La mode depuis 1900 |titre original= 20th Century Fashion| traducteur= Laurence Delage, ''et al.'' |éditeur=[[Thames & Hudson]] |collection= L'univers de l'art|lieu=Paris |année=2011| année première édition =2000| numéro d'édition=2 |pages totales=312|passage=262 |numéro chapitre= 9|titre chapitre=1989 - 199 La mondialisation de la mode|isbn=978-2-87811-368-6 }}</ref>{{,}}<ref name="DM">{{ouvrage |langue=en |prénom1= |nom1=Design Museum |lien auteur1=Design Museum |prénom2=Paula |nom2=Reed |titre=Fifty fashon looks that changed the 1990s |éditeur=Conran Octopus|lieu=Londres|collection=Fifty Fashion Looks |année=2013|mois=10 |pages totales=112 |passage=70 à 71 |titre chapitre=Jil Sander - The new woman |isbn=978-1840916270|consulté le=août 2014|présentation en ligne= http://www.barnesandnoble.com/w/fifty-fashion-looks-that-changed-the-1990s-paula-reed/1114319105 }}</ref>. À la fin des années 1980, son entreprise est cotée à la bourse de Francfort. Elle ouvre une boutique à [[Capitale de la mode|Paris]] en 1993, qui sera suivie d'une à Milan et une à Chicago. Sa première collection pour homme est présentée en Italie en 1997<ref name="palomo">{{ouvrage |langue=fr |prénom1=Noël |nom1=Palomo-Lovinski| traducteur=Lise-Éliane Pomier|titre= Les plus grands créateurs de mode|sous-titre= de Coco Chanel à Jean Paul Gaultier |éditeur=Eyrolles |lien éditeur=Eyrolles |lieu=Paris |année=2011 |pages totales=192|titre chapitre=Jil Sander |passage=144 à 147 |isbn=978-2-212-55178-5|consulté le=20 février 2013 }}</ref>.
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Ces années là, l'entreprise réalise environ 100 millions de dollars de chiffre d'affaires, modique somme face aux grands groupes qui grossissent à coup d'acquisitions à cette période<ref name="St-Marchand" />. La concentration de la mode bat son plein depuis un moment déjà et à l'aube de l'an 2000, le groupe italien [[Prada (entreprise)|Prada]] acquiert de la majorité des parts de sa société dans le but initial d'injecter des fonds pour son développement<ref name="St-Marchand">{{ouvrage|auteur=[[Stéphane Marchand]] |langue=fr|titre=Les guerres du luxe |éditeur=Fayard |lien éditeur=Fayard (maison d'édition) |année=2001 |mois=5 |pages totales=382|isbn=978-2213609539|passage=115 à 118 |titre chapitre=Et Patrizio broya Jil }}</ref>. Alors qu'elle était à la fois présidente et styliste en chef, ses relations avec {{Lien|langue=it|Patrizio Bertelli}} sont désastreuses, celui-ci intervenant dans toute la chaine de décisions<ref name="St-Marchand" />. Après plusieurs litiges, la situation est dégradée<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Petra Kappl|url=https://www.nytimes.com/2002/05/26/business/update-jil-sander-designer-in-reticence.html |titre=Jil Sander; Designer In Reticence |série=Business Day|site=nytimes.com |éditeur=[[The New York Times]]|en ligne le=26 mai 2002 |consulté le=20 février 2013}}</ref>. Là où Jil Sander créée des vêtements minimalistes et élitistes, le modèle économique de Prada fait d'un minimalisme à large diffusion ne semble pas en adéquation avec la créatrice allemande : Prada impose une baisse des techniques de confection ou de qualité des textiles<ref name="St-Marchand" />. Après cinq mois, {{Citation|elle claque la porte avec fracas}} et finit par perdre l'usage de son nom<ref name="St-Marchand" />.
Ces années là, l'entreprise réalise environ 100 millions de dollars de chiffre d'affaires, modique somme face aux grands groupes qui grossissent à coup d'acquisitions à cette période<ref name="St-Marchand" />. La concentration de la mode bat son plein depuis un moment déjà et à l'aube de l'an 2000, le groupe italien [[Prada (entreprise)|Prada]] acquiert de la majorité des parts de sa société dans le but initial d'injecter des fonds pour son développement<ref name="St-Marchand">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Stéphane Marchand]]|titre=Les guerres du luxe|éditeur=[[Fayard (maison d'édition)|Fayard]]|année=2001|mois=5|pages totales=382|passage=115 à 118|isbn=978-2-213-60953-9|titre chapitre=Et Patrizio broya Jil}}</ref>. Alors qu'elle était à la fois présidente et styliste en chef, ses relations avec {{Lien|langue=it|Patrizio Bertelli}} sont désastreuses, celui-ci intervenant dans toute la chaine de décisions<ref name="St-Marchand" />. Après plusieurs litiges, la situation est dégradée<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Petra Kappl|url=https://www.nytimes.com/2002/05/26/business/update-jil-sander-designer-in-reticence.html |titre=Jil Sander; Designer In Reticence |série=Business Day|site=nytimes.com |éditeur=[[The New York Times]]|en ligne le=26 mai 2002 |consulté le=20 février 2013}}</ref>. Là où Jil Sander créée des vêtements minimalistes et élitistes, le modèle économique de Prada fait d'un minimalisme à large diffusion ne semble pas en adéquation avec la créatrice allemande : Prada impose une baisse des techniques de confection ou de qualité des textiles<ref name="St-Marchand" />. Après cinq mois, {{Citation|elle claque la porte avec fracas}} et finit par perdre l'usage de son nom<ref name="St-Marchand" />.


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Jil Sander
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Biographie
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Heidemarie Jiline SanderVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
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Heidemarie Jiline Sander, Jil Sander, née le à Wesselburen près de Hambourg, est une styliste allemande de la tendance de mode minimaliste, fondatrice de la maison Jil Sander AG (en) dont elle occupera successivement trois fois le poste de directrice artistique.

Biographie

Jil Sander étudie en Allemagne puis un an à Los Angeles[1]. Diplômée de design en textiles, elle devient journaliste pour ensuite se mettre à créer des vêtements comme styliste indépendante[1].

Elle ouvre sa première boutique vers 1968 près de Hambourg[2], vendant des vêtements Rykiel ou Mugler. Six à sept ans plus tard, elle crée la première collection à son nom qu'elle commercialise dans sa boutique et présente à Paris, lui apportant ainsi la reconnaissance[2] peu à peu[1]. En 1979, elle lance des cosmétiques et parfums. Refusant que son travail soit abordé comme une démarche artistique ou politique, elle dessine des vêtements élégants, sobres, modernes, et pratiques, ce qui lui vaudra de faire partie du mouvement des « modernistes » et des « minimalistes » présents dans la mode des années 1980 à 1990[1],[3],[4]. À la fin des années 1980, son entreprise est cotée à la bourse de Francfort. Elle ouvre une boutique à Paris en 1993, qui sera suivie d'une à Milan et une à Chicago. Sa première collection pour homme est présentée en Italie en 1997[5].

Ces années là, l'entreprise réalise environ 100 millions de dollars de chiffre d'affaires, modique somme face aux grands groupes qui grossissent à coup d'acquisitions à cette période[6]. La concentration de la mode bat son plein depuis un moment déjà et à l'aube de l'an 2000, le groupe italien Prada acquiert de la majorité des parts de sa société dans le but initial d'injecter des fonds pour son développement[6]. Alors qu'elle était à la fois présidente et styliste en chef, ses relations avec Patrizio Bertelli (it) sont désastreuses, celui-ci intervenant dans toute la chaine de décisions[6]. Après plusieurs litiges, la situation est dégradée[7]. Là où Jil Sander créée des vêtements minimalistes et élitistes, le modèle économique de Prada fait d'un minimalisme à large diffusion ne semble pas en adéquation avec la créatrice allemande : Prada impose une baisse des techniques de confection ou de qualité des textiles[6]. Après cinq mois, « elle claque la porte avec fracas » et finit par perdre l'usage de son nom[6].

Elle revient vers sa marque en 2003 pour la quitter rapidement[8]. Elle est remplacée par Raf Simons[9] qui conserve son style minimaliste[1] et qu'elle soutient publiquement pour son rôle de directeur artistique[5].

En 2006, Prada revend Jil Sander AG à un groupe britannique[10] qui le revend lui-même à un groupe japonais deux ans plus tard[8].

En 2009, la styliste Jil Sander s'oriente vers une carrière de consultante. Elle collabore environ trois ans avec le groupe UNIQLO. Lorsque Raf Simons part chez Dior, les propriétaires japonais font appel à la styliste pour reprendre la direction artistique de la maison portant son nom[8]. Elle quitte de nouveau son poste peu de temps après, pour la troisième fois de sa carrière[8].

Parfois surnommé « la reine du minimum »[4], utilisant une palette de couleurs neutres et monochrome habituellement proche du gris, beige et bleu marine depuis les années 1990, son travail de styliste va toujours vers des vêtements fluides, épurés et féminins, rencontrant entre autres le succès auprès des femmes d'affaires[2],[4].

Notes et références

  1. a b c d et e Georgina O'Hara Callan (trad. Lydie Échasseriaud), Dictionnaire de la mode [« The Encyclopaedia of Fashion »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », (réimpr. 2011) (1re éd. 1986), 303 p. (ISBN 978-2-87811-327-3, présentation en ligne), p. 233 à 234
  2. a b et c Linda Watson (trad. de l'anglais), Vogue - La mode du siècle : Le style de chaque décennie, 100 ans de créateurs [« Vogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer »], Paris, Éditions Hors Collection, , 255 p. (ISBN 2-258-05491-5), p. 220
  3. Valerie Mendes et Amy de la Haye (trad. de l'anglais par Laurence Delage, et al.), La mode depuis 1900 [« 20th Century Fashion »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », , 2e éd. (1re éd. 2000), 312 p. (ISBN 978-2-87811-368-6), chap. 9 (« 1989 - 199 La mondialisation de la mode »), p. 262
  4. a b et c (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1990s, Londres, Conran Octopus, coll. « Fifty Fashion Looks », , 112 p. (ISBN 978-1-84091-627-0, présentation en ligne), « Jil Sander - The new woman », p. 70 à 71
  5. a et b Noël Palomo-Lovinski (trad. de l'anglais par Lise-Éliane Pomier), Les plus grands créateurs de mode : de Coco Chanel à Jean Paul Gaultier, Paris, Eyrolles, , 192 p. (ISBN 978-2-212-55178-5), « Jil Sander », p. 144 à 147
  6. a b c d et e Stéphane Marchand, Les guerres du luxe, Fayard, , 382 p. (ISBN 978-2-213-60953-9), « Et Patrizio broya Jil », p. 115 à 118
  7. (en) Petra Kappl, « Jil Sander; Designer In Reticence », Business Day, sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le )
  8. a b c et d Frédéric Therin, « Jil Sander quitte Jil Sander pour la... troisième fois », sur Le Point,
  9. (en) Cathy B. Horyn, « Prada Hires a Men's Wear Designer to Direct Its Jil Sander Division », Business, sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le )
  10. (en) Sara Gay Forden, « Prada Sells Jil Sander to Vandevelde's Change Capital », News, sur bloomberg.com, Bloomberg LP, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes