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== Histoire ==
== Histoire ==
Cette maison d'édition, dont le siège social se trouve à [[Berlin]], avec des filiales à [[Boston]] (à [[New York]] jusqu'au printemps 2011) et [[Pékin]] (depuis août 2011) a été fondée par Walter de Gruyter (1862–1923), qui en a fait le 31 décembre 1918 un éditeur essentiellement académique, par partenariat avec les maisons d'éditions suivantes :
Cette maison d'édition, dont le siège social se trouve à [[Berlin]], avec des filiales à [[Boston]] (à [[New York]] jusqu'au printemps 2011) et [[Pékin]] (depuis {{date-|août 2011}}) a été fondée par Walter de Gruyter (1862–1923), qui en a fait le {{date-|31 décembre 1918}} un éditeur essentiellement académique, par partenariat avec les maisons d'éditions suivantes :
*{{lien|lang=de|G. J. Göschen’sche Verlagsbuchhandlung}}
*{{lien|lang=de|G. J. Göschen’sche Verlagsbuchhandlung}}
*{{lien|lang=de|Verlagsbuchhandlung I. Guttentag}}
*{{lien|lang=de|Verlagsbuchhandlung I. Guttentag}}
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*{{lien|lang=de|Verlag Veit & Comp}}
*{{lien|lang=de|Verlag Veit & Comp}}


Cette [[société en commandite]] apportait cinq complémentarités à Walter de Gruyter & Co., qui détenait à elle seule près de 50 % du capital<ref>Anne Katrin Ziesak : ''Der Verlag Walter de Gruyter 1749–1999.'' Berlin 1999, p. 201.</ref> tandis que les autres éditeurs en détenaient chacun moins de 20 % chacun. Au mois de novembre 1920, [[Otto von Halem]] revendit ses parts à de Gruyter, qui porta ainsi sa participation en 1922 à 77 % du capital<ref>Anne Katrin Ziesak: ''Der Verlag Walter de Gruyter 1749–1999.'' Berlin 1999, p. 204.</ref>. À la mort de Walter de Gruyter, son gendre [[Herbert Cram]] reprit la direction du groupe.
Cette [[société en commandite]] apportait cinq complémentarités à Walter de Gruyter & Co., qui détenait à elle seule près de 50 % du capital<ref>Anne Katrin Ziesak : ''Der Verlag Walter de Gruyter 1749–1999.'' Berlin 1999, p. 201.</ref> tandis que les autres éditeurs en détenaient chacun moins de 20 % chacun. Au mois de {{date-|novembre 1920}}, [[Otto von Halem]] revendit ses parts à de Gruyter, qui porta ainsi sa participation en 1922 à 77 % du capital<ref>Anne Katrin Ziesak: ''Der Verlag Walter de Gruyter 1749–1999.'' Berlin 1999, p. 204.</ref>. À la mort de Walter de Gruyter, son gendre [[Herbert Cram]] reprit la direction du groupe.


L'historienne de l'édition germanophone Melanie Mienert estime que sous le [[Troisième Reich]], {{citation|de Gruyter n'était pas une maison active dans la politique, et qu'une minorité de ses collaborateurs [...] étaient membres du parti<ref>Melanie Mienert: ''Herbert Cram, Fritz Homeyer und „Der Strick“ – Der Verlag Walter de Gruyter im „Dritten Reich“.'' In: Klaus G. Saur (Hrsg.): ''Verlage im „Dritten Reich“.'' Francfort-sur-le-Main (2013), pp. 51–60, ici p. 59.</ref>.}} D'après [[Klaus G. Saur]], de Gruyter fait partie de cette majorité d'éditeurs qui {{citation|ont continué leurs affaires, et se sont plus ou moins adaptés, ou arrangés avec le régime<ref>Klaus G. Saur: ''Verlage im Nationalsozialismus.'' In: Ders. (Hrsg.): ''Verlage im „Dritten Reich“.'' Frankfurt am Main 2013 S. 9–15, hier S. 11.</ref>.}}
L'historienne de l'édition germanophone Melanie Mienert estime que sous le [[Troisième Reich]], {{citation|de Gruyter n'était pas une maison active dans la politique, et qu'une minorité de ses collaborateurs [...] étaient membres du parti<ref>Melanie Mienert: ''Herbert Cram, Fritz Homeyer und „Der Strick“ – Der Verlag Walter de Gruyter im „Dritten Reich“.'' In: Klaus G. Saur (Hrsg.): ''Verlage im „Dritten Reich“.'' Francfort-sur-le-Main (2013), pp. 51–60, ici p. 59.</ref>.}} D'après [[Klaus G. Saur]], de Gruyter fait partie de cette majorité d'éditeurs qui {{citation|ont continué leurs affaires, et se sont plus ou moins adaptés, ou arrangés avec le régime<ref>Klaus G. Saur: ''Verlage im Nationalsozialismus.'' In: Ders. (Hrsg.): ''Verlage im „Dritten Reich“.'' Frankfurt am Main 2013 S. 9–15, hier S. 11.</ref>.}}

Version du 24 mai 2020 à 19:46

Walter de Gruyter GmbH
Repères historiques
Création 1749
Fiche d’identité
Forme juridique GmbH
Statut groupe d'édition
Siège social Berlin (Allemagne)
Dirigée par Anke Beck, Carsten Buhr[1]
Spécialités Sciences humaines
Langues de publication allemand, anglais
Site web http://www.degruyter.com/
Préfixe ISBN 978-3-11
978-3-484
978-3-89949
978-3-907820
978-3-908255Voir et modifier les données sur Wikidata
Données financières
Chiffre d'affaires 39 millions d'euros (2010)[2]

Walter de Gruyter, appelé généralement De Gruyter (en allemand Verlag Walter de Gruyter) est une maison d'édition allemande fondée en 1749[3], spécialisée dans les publications universitaires. Chaque année, elle édite 1 300 nouvelles publications dont la moitié en anglais. Elle publie également 650 revues et banques de données en ligne spécialisées. Elle dispose depuis 2008 d'une plate-forme propre pour proposer des contenus électroniques.

Spécialités

  • architecture, art, musique
  • études classiques gréco-latines et médiévales, histoire, philosophie
  • théologie, études judaïques, sciences des religions
  • médecine, sciences de la nature, mathématiques
  • jurisprudence
  • sciences économiques et sociales
  • sciences de la communication, de l'information et de la documentation

Histoire

Cette maison d'édition, dont le siège social se trouve à Berlin, avec des filiales à BostonNew York jusqu'au printemps 2011) et Pékin (depuis ) a été fondée par Walter de Gruyter (1862–1923), qui en a fait le un éditeur essentiellement académique, par partenariat avec les maisons d'éditions suivantes :

Cette société en commandite apportait cinq complémentarités à Walter de Gruyter & Co., qui détenait à elle seule près de 50 % du capital[4] tandis que les autres éditeurs en détenaient chacun moins de 20 % chacun. Au mois de , Otto von Halem revendit ses parts à de Gruyter, qui porta ainsi sa participation en 1922 à 77 % du capital[5]. À la mort de Walter de Gruyter, son gendre Herbert Cram reprit la direction du groupe.

L'historienne de l'édition germanophone Melanie Mienert estime que sous le Troisième Reich, « de Gruyter n'était pas une maison active dans la politique, et qu'une minorité de ses collaborateurs [...] étaient membres du parti[6]. » D'après Klaus G. Saur, de Gruyter fait partie de cette majorité d'éditeurs qui « ont continué leurs affaires, et se sont plus ou moins adaptés, ou arrangés avec le régime[7]. »

L'éditeur a absorbé en 1977 les Éditions Mouton de La Haye), spécialisées dans les sciences du langage et les journaux académiques, les recueils d’œuvres anciennes et les recensions bibliographiques[8].

Le groupe a connu diverses fusions et des rachats depuis :

en 2006
en 2013

Notes et références

  1. (de) « Umbau im Management », Börsenblatt, (consulté le )
  2. (de) « De Gruyter: E-Produkte sorgen für Wachstum », sur boersenblatt.net, (consulté le )
  3. http://data.bnf.fr/11977232/de_gruyter/ Notice sur data.bnf.fr
  4. Anne Katrin Ziesak : Der Verlag Walter de Gruyter 1749–1999. Berlin 1999, p. 201.
  5. Anne Katrin Ziesak: Der Verlag Walter de Gruyter 1749–1999. Berlin 1999, p. 204.
  6. Melanie Mienert: Herbert Cram, Fritz Homeyer und „Der Strick“ – Der Verlag Walter de Gruyter im „Dritten Reich“. In: Klaus G. Saur (Hrsg.): Verlage im „Dritten Reich“. Francfort-sur-le-Main (2013), pp. 51–60, ici p. 59.
  7. Klaus G. Saur: Verlage im Nationalsozialismus. In: Ders. (Hrsg.): Verlage im „Dritten Reich“. Frankfurt am Main 2013 S. 9–15, hier S. 11.
  8. Cf. « De Gruyter Mouton », sur De Gruyter (consulté le )

Liens externes