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* Famille Solirène ou de Solirène, Jean Joseph Timothée, co-seigneur de Canet, Taÿbosc et Esparbès fut [[capitoul]] de [[Toulouse]] en 1773. Procureur du Roi pour Monfort et Mauvezin<ref>Source : « histoire de Monfort »</ref>. |
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Version du 25 avril 2020 à 18:38
Monfort | |||||
Blason |
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Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Condom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bastides de Lomagne | ||||
Maire Mandat |
Martine Martin 2014-2020 |
||||
Code postal | 32120 | ||||
Code commune | 32269 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
509 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 47′ 43″ nord, 0° 49′ 29″ est | ||||
Altitude | 164 m Min. 105 m Max. 194 m |
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Superficie | 22,49 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gimone-Arrats | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Liens | |||||
Site web | monfort.fr | ||||
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Monfort est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie.
Géographie
Localisation
Monfort est une commune gasconne de Lomagne située sur la RD 654 entre Fleurance et Mauvezin, dans le nord-est du département du Gers.
Monfort est à 32 km d'Auch, 64 km de Toulouse, 55 km de Montauban, 59 km d'Agen et 104 km de Tarbes.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Monfort se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
Hydrographie
L'Orbe et son affluent le ruisseau de Lourbat arrosent la commune.
Morphologie urbaine
Le village présente un ordonnancement de l'espace urbain typique d'une bastide médiévale : à savoir un plan en damiers avec rues à angle droit et une place centrale bordée par des maisons à galeries (« couverts ») où se situe la halle communale. Le village est une halte touristique pittoresque, tant de par la qualité de son patrimoine architectural que de son aspect de village médiéval perché dominant une rivière.
Toponymie
Histoire
L'acte de fondation de la bastide n'est pas connu mais il dut précédé de peu celui de l'octroi des coutumes le Géraud V, Comte d'Armagnac. On prétend que cette bastide avait pour but d'assainir la région infestée par les brigands, entre Mauvezin et Fleurance[3].
La ville est encore ceinturée de remparts dans lesquels ouvraient au moins trois portes. Les rues se coupent à angles droits.
Le au soir, deux couples de Hollandais sont sauvagement assassinés dans une ferme du hameau de la Boupillère. Ce crime fait la une des journaux. Au terme d'une enquête qui dure trois ans, Kamel Ben Salah, petit dealer et ouvrier qui effectuait des travaux de peinture dans la maison acquise par Artie Van Hulst (chef d’entreprise hollandais de 50 ans) est accusé d'avoir torturé et tué ses victimes pour obtenir les codes de leurs huit cartes bancaires. Le , la Cour d'assises du Gers le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans[4].
Politique et administration
Commune : territoire et institution
La commune absorbe en 1824 Esclignac[5].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8].
En 2021, la commune comptait 509 habitants[Note 1], en augmentation de 4,3 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le village conserve, entre autres :
- l'église Saint-Clément (XIIIe siècle) Classé MH (1964)[10],[11]. avec un clocher-tour octogonal, nef unique, chœur polygonal, chapelles logées entre les contreforts ; tableau XVIIIe, deux tableaux-retables en relief de stuc ou de bois XVIIe
- La maison natale de Guillaume Saluste du Bartas (demeure de style Renaissance remarquable par la finesse de ses proportions et de ses fenêtres à meneaux sculptés – MH – située dans la Grande Rue Saluste-du-Bartas).
- La place à arcades avec halle ancienne (aujourd'hui place de la Mairie).
- Une partie de l'ancienne enceinte fortifiée.
- Des maisons anciennes à colombage XIVe – XVe – XVIe siècle (place de la Mairie, rue d'Embonneau, Grande Rue Saluste-du-Bartas, rue des Écoles…) ou en pierre avec portes ogivales (par exemple : à l'angle de la place de la Mairie et de la Grande Rue Saluste-du-Bartas…).
- Des maisons de style Renaissance (par exemple l'immeuble abritant le bureau de poste – situé rue des Écoles –, le presbytère avec sa tour d'angle – situé derrière l'église…).
À proximité immédiate du village :
- La chapelle Saint-Blaise (XIe – XIIe siècle) située à la sortie du village, route de Mauvezin.
- Le château d'Esclignac Inscrit MH (1958)[12], restauré : logis rectangulaire flanqué d'une tour carrée et d'une tour circulaire, deux vastes cours, pont-levis, salles voûtées, douves ; parc, plan d'eau. Ce château a appartenu aux comtes de Preissac et plus récemment à la famille du Cos de la Hitte (sur la route de Fleurance)
- Des ruines de moulins à vent (lieu-dit de l'Armitas).
- La chapelle des comtes de La Hitte et tombes du XIXe siècle dans le cimetière.
- Le Lavoir ancien (à la sortie du village - route d'Homps).
Personnalités liées à la commune
- Guillaume du Bartas (1544-1590), écrivain et poète français.
- Famille de Broqueville, installée à Monfort depuis le XIVe siècle et dont descend Charles de Broqueville, premier ministre de Belgique (1911-1918) et (1932-1936).
- Famille Solirène ou de Solirène, Jean Joseph Timothée, co-seigneur de Canet, Taÿbosc et Esparbès fut capitoul de Toulouse en 1773. Procureur du Roi pour Monfort et Mauvezin[13].
- Anselme Bellegarrigue, écrivain et anarchiste.
Fait divers
La tuerie de Monfort
Assassinat le de deux couples de Néerlandais, dans la ferme de Artie et Marianne Van Hulst « la Boupillère » et sa sœur Dorothea Nieuwenhuis et son mari Johan par Kamel Ben Salah employé par les Van Hulst pour des travaux de peinture[14].
Héraldique
Blasonnement :
De gueules à la montagne d'or mouvant de la pointe, sommée d'un créquier du même accompagné, en chef, de deux besants d'argent chargés d'une croix d'azur[15].
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Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- B. Cursente, G. Loubès, « Villages Gersois » (Publication de la Chambre d'Agriculture du Gers, 1991)
- Solène Haddad, 50 affaires criminelles qui ont marqué la France, City Edition, , p. 87.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Site de la préfecture - Fiche de Monfort
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « L'église », notice no PA00094868, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Les objets classés de l'église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Le château d'Esclignac », notice no PA00094867, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Source : « histoire de Monfort »
- La tuerie de Monfort sur le site Scène de Crime
- Banque du blason.