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=== Sa mort ===
=== Sa mort ===
Sirima vit une relation tumultueuse avec le musicien Kahatra Sasorith, avec qui elle a un fils prénommé Kym. Il la tue à coups de couteau de cuisine le 7 décembre 1989, moins de trois semaines après la sortie de ''{{Langue|en|A Part of Me}}''<ref name="goldman">[http://www.jjgoldman.net/autour-de-jjg/sirima/ Sirima, racontée par Jean-Jacques Goldman] - jjgoldman.net.</ref>{{,}}<ref name="sirima.net">[http://www.sirima.net/une_partie_d_elle.html Sirima : Une partie d'elle] - Site officiel.</ref>. Le meurtre serait motivé de jalousie verbale, Sirima étant devenue une star, Kahatra avait peur qu'elle se marie avec quelqu'un d'autre. Il l'a tuée pour "qu'elle n'appartienne à personne d'autre que lui" <ref>{{lien web|url=http://www.jjgoldman.net/autour-de-jjg/sirima/|titre=Sirima|site=jjgoldman.net|consulté le= 29 juillet 2016}}</ref>. Le musicien est condamné à une peine d'emprisonnement de neuf ans, et fait par ailleurs l'objet d'une expulsion du territoire français en 1994, décision confirmée en 1996 par le Conseil d'État<ref>{{Légifrance|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000007937690&fastReqId=2013408040&fastPos=1|texte=Conseil d'État, 31 juillet 1996, {{n°}}169703, mentionnée aux tables du [[recueil Lebon]].}}</ref>.
Sirima vit une relation tumultueuse avec le musicien Kahatra Sasorith, avec qui elle a un fils prénommé Kym. Il la tue à coups de couteau de cuisine le 7 décembre 1989, moins de trois semaines après la sortie de ''{{Langue|en|A Part of Me}}''<ref name="goldman">[http://www.jjgoldman.net/autour-de-jjg/sirima/ Sirima, racontée par Jean-Jacques Goldman] - jjgoldman.net.</ref>{{,}}<ref name="sirima.net">[http://www.sirima.net/une_partie_d_elle.html Sirima : Une partie d'elle] - Site officiel.</ref>. Le meurtre serait motivé de jalousie verbale, Sirima étant devenue une star, Kahatra avait peur qu'elle se marie avec quelqu'un d'autre. Il l'a tuée pour « qu'elle n'appartienne à personne d'autre que lui »<ref>{{lien web|url=http://www.jjgoldman.net/autour-de-jjg/sirima/|titre=Sirima|site=jjgoldman.net|consulté le= 29 juillet 2016}}</ref>. Le musicien est condamné à une peine d'emprisonnement de neuf ans, et fait par ailleurs l'objet d'une expulsion du territoire français en 1994, décision confirmée en 1996 par le Conseil d'État<ref>{{Légifrance|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000007937690&fastReqId=2013408040&fastPos=1|texte=Conseil d'État, 31 juillet 1996, {{n°}}169703, mentionnée aux tables du [[recueil Lebon]].}}</ref>.


== Chansons interprétées ==
== Chansons interprétées ==

Version du 29 novembre 2019 à 19:40

Sirima
Nom de naissance Sirima Wiratunga
Naissance
Isleworth (Royaume-Uni)
Décès (à 25 ans)
France
Activité principale Chanteuse
Genre musical Pop
Années actives 19871989
Site officiel www.sirima.net

Sirima est une chanteuse britannique, née Sirima Wiratunga le à Isleworth dans le comté de Middlesex en Angleterre et morte le , assassinée par son compagnon Kahatra Sasorith[1]. Elle a été révélée au grand public grâce à son duo avec Jean-Jacques Goldman dans la chanson Là-bas (1987).

Biographie

Enfance et adolescence

De mère française et de père sri-lankais, Sirima Wiratunga vécut son enfance au Sri Lanka et son adolescence en Angleterre.

Elle est influencée durant son enfance par la guitare de son père, la flûte en bois de son oncle, les percussions jouées dans les fêtes bouddhiques, les baïlas, la musique populaire et classique du Sri Lanka, mais aussi par l'Église catholique et ses hymnes anglais chantés par les enfants sri-lankais.

Sirima quitte le Sri Lanka pour l'Angleterre à l'âge de huit ans. Elle se réfugie dans la musique et cherche à retrouver les sons qui lui étaient familiers dans son enfance. Elle découvre la pop-musique anglaise et se passionne pour les comédies musicales. Elle retrouve l'Église catholique et forme un groupe folk avec ses sœurs[2].

Ses débuts

Sirima quitte l'Angleterre pour la France à l'âge de 18 ans, où elle prend un emploi de jeune fille au pair.

En 1985, elle fait la première partie du concert de Paolo Conte au Théâtre de la Ville.

De 1982 à 1987, elle chante dans le métro à la station de Châtelet – Les Halles, essentiellement des reprises de Joan Baez, de Paul Simon, de Diane Tell (Si j'étais un homme) et de Barbra Streisand, notamment Memory.

Là-bas

En 1986, elle est remarquée par Philippe Delettrez (saxophoniste, compositeur, arrangeur), qui lui propose de participer à ses spectacles. Son essai étant concluant, Sirima reçoit des propositions de collaboration professionnelle, mais elle préfère retourner chanter dans le métro parisien[3]. Philippe Delettrez est en contact avec Philippe de Lacroix-Herpin, dit Pinpin, qui est alors le saxophoniste de Jean-Jacques Goldman. Celui-ci, qui vient d'écrire Là-bas, cherche une interprète féminine pour ce duo. Pinpin les met en relation.

Après avoir écouté un enregistrement de sa voix, Jean-Jacques Goldman rencontre Sirima dans le métro à la station Barbès - Rochechouart, et le personnage lui plaît. Il lui fait faire un essai, puis l'engage[4]. Il dira plus tard : « La chanson était finie. Je cherchais la femme qui allait me répondre dans cette chanson. J'ai demandé à tous mes amis, autour de moi, dans les maisons de disques, de me faire écouter des voix de chanteuses. J'ai écouté des centaines de disques, des centaines de cassettes. Un jour, Pinpin est arrivé avec une cassette, en disant, j'ai un copain qui s'appelle Philippe Delettrez, qui est saxophoniste aussi, qui travaille avec une fille, qui actuellement chante dans le métro, qui s'appelle Sirima. J'ai écouté la voix, c'était tout à fait le genre de voix que je cherchais. Je l'ai essayée comme j'en ai essayé d'autres. Un jour, je l'ai rencontrée près du Châtelet parce que c’était là qu'elle officiait dans le métro. On est allés dans un bistrot, et je me suis rendu compte tout de suite que non seulement c'était la voix, mais que c'était aussi le personnage. On a fait un essai en studio, qui s'est révélé concluant, et on a pris rendez-vous pour la séance d'enregistrement »[5].

Sirima est âgée de 23 ans quand sort Là-bas, qui connaît un grand succès commercial. Elle est cependant peu présente lors de la tournée de Jean-Jacques Goldman, travaillant sur un autre projet. Elle décline les propositions de maisons de disques, choisit de rester indépendante et redevient « underground »[3].

L'album A Part of Me

Les maquettes de A Part of Me ont été réalisées par Patrick Defays à Artistudio, passage Dagorno dans le 20e arrondissement de Paris, et l'album a été enregistré au Studio Davout.

Sa mort

Sirima vit une relation tumultueuse avec le musicien Kahatra Sasorith, avec qui elle a un fils prénommé Kym. Il la tue à coups de couteau de cuisine le 7 décembre 1989, moins de trois semaines après la sortie de A Part of Me[3],[4]. Le meurtre serait motivé de jalousie verbale, Sirima étant devenue une star, Kahatra avait peur qu'elle se marie avec quelqu'un d'autre. Il l'a tuée pour « qu'elle n'appartienne à personne d'autre que lui »[6]. Le musicien est condamné à une peine d'emprisonnement de neuf ans, et fait par ailleurs l'objet d'une expulsion du territoire français en 1994, décision confirmée en 1996 par le Conseil d'État[7].

Chansons interprétées

1987 : Entre gris clair et gris foncé :

1989 : A part of me :

  • Sometimes love isn't enough
  • No reason no rhyme
  • His way of loving me
  • Kym
  • A part of me
  • I need to know, en duo avec Jean-Jacques Goldman
  • Ticket to the Moon
  • I believed
  • Daddy
  • Was it a dream ?

Bibliographie

Notes et références

Lien externe