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'''Carlos Julio Arosemena Monroy''' (né le {{date de naissance|24|08|1919}} à [[Guayaquil]] et mort le {{date de décès|5|03|2004}} à [[Guayaquil]]) est un homme politique [[Équateur (pays)|équatorien]], juriste à Guayaquil, député de la province du Guayas, vice-président, puis président d’Équateur du 7 novembre 1961 au 11 juillet 1963, date à laquelle il est renversé par une junte militaire. Il est le fils de [[Carlos Julio Arosemena Tola]] qui fut également Président de l’Équateur.
'''Carlos Julio Arosemena Monroy''' (né le {{date de naissance|24|08|1919}} à [[Guayaquil]] et mort le {{date de décès|5|03|2004}} à [[Guayaquil]]) est un homme politique [[Équateur (pays)|équatorien]], juriste à Guayaquil, député de la province du Guayas, vice-président, puis président d’Équateur du {{date-|7 novembre 1961}} au {{date-|11 juillet 1963}}, date à laquelle il est renversé par une junte militaire. Il est le fils de [[Carlos Julio Arosemena Tola]] qui fut également Président de l’Équateur.


Il exerce son mandat dans un contexte régional tumultueux, provoqué par la [[révolution cubaine]] et l'instauration de dictatures militaires anticommunistes en [[Amérique latine]]. Durant sa présidence, il modernise le réseau de télécommunication, crée la compagnie d'aviation nationale [[TAME]] et l'Université laïque et catholique de [[Guayaquil]], lance des travaux de construction de routes dans le pays et instaure le treizième mois de salaire.
Il exerce son mandat dans un contexte régional tumultueux, provoqué par la [[révolution cubaine]] et l'instauration de dictatures militaires anticommunistes en [[Amérique latine]]. Durant sa présidence, il modernise le réseau de télécommunication, crée la compagnie d'aviation nationale [[TAME]] et l'Université laïque et catholique de [[Guayaquil]], lance des travaux de construction de routes dans le pays et instaure le treizième mois de salaire.


Il est renversé par un coup d’État militaire en juillet 1963. Selon Philip Agee, agent de la [[Central Intelligence Agency|CIA]] en fonction plusieurs années en [[Équateur (pays)|Équateur]], les [[États-Unis]] auraient incité le coup d’État pour éliminer un gouvernement qui refusait de rompre avec [[Cuba]]<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Jaime Galarza, Francisco Herrera|titre=La CIA contra América Latina – Capítulo especial, Ecuador|passage=|lieu=|éditeur=|année=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
Il est renversé par un coup d’État militaire en {{date-|juillet 1963}}. Selon Philip Agee, agent de la [[Central Intelligence Agency|CIA]] en fonction plusieurs années en [[Équateur (pays)|Équateur]], les [[États-Unis]] auraient incité le coup d’État pour éliminer un gouvernement qui refusait de rompre avec [[Cuba]]<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Jaime Galarza, Francisco Herrera|titre=La CIA contra América Latina – Capítulo especial, Ecuador|passage=|lieu=|éditeur=|année=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.


== Références ==
== Références ==

Version du 14 novembre 2019 à 17:22

Carlos Julio Arosemena Monroy
Illustration.
Carlos Julio Arosemena Monroy
Fonctions
Président de l'Équateur

(1 an, 8 mois et 4 jours)
Prédécesseur José María Velasco Ibarra
Successeur Ramón Castro Jijón
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Guayaquil (Équateur)
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Guayaquil (Équateur)
Père Carlos Julio Arosemena Tola
Mère Laura Monroy

Carlos Julio Arosemena Monroy (né le à Guayaquil et mort le à Guayaquil) est un homme politique équatorien, juriste à Guayaquil, député de la province du Guayas, vice-président, puis président d’Équateur du au , date à laquelle il est renversé par une junte militaire. Il est le fils de Carlos Julio Arosemena Tola qui fut également Président de l’Équateur.

Il exerce son mandat dans un contexte régional tumultueux, provoqué par la révolution cubaine et l'instauration de dictatures militaires anticommunistes en Amérique latine. Durant sa présidence, il modernise le réseau de télécommunication, crée la compagnie d'aviation nationale TAME et l'Université laïque et catholique de Guayaquil, lance des travaux de construction de routes dans le pays et instaure le treizième mois de salaire.

Il est renversé par un coup d’État militaire en . Selon Philip Agee, agent de la CIA en fonction plusieurs années en Équateur, les États-Unis auraient incité le coup d’État pour éliminer un gouvernement qui refusait de rompre avec Cuba[1].

Références

  1. Jaime Galarza, Francisco Herrera, La CIA contra América Latina – Capítulo especial, Ecuador