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« Julián Conrado » : différence entre les versions

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Actualisation (pas mort du tout, élu Maire d'une commune en 2019)
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'''Julián Conrado''', né en 1954 à [[Turbaco]]<ref>{{es}} http://www.colombia.com/actualidad/nacionales/sdi/12055/han-capturado-al-jefe-guerrillero-julian-conrado-santos</ref> et mort le 1er mars 2008 lors de l'[[Opération Phénix]], de son vrai nom « Guillermo Enrique Torres », était un combattant des [[Forces armées révolutionnaires de Colombie]] dont il était un des membres de l'état-major{{refnec}}.
'''Julián Conrado''', né en 1954 à [[Turbaco]]<ref>{{es}} http://www.colombia.com/actualidad/nacionales/sdi/12055/han-capturado-al-jefe-guerrillero-julian-conrado-santos</ref>, de son vrai nom « Guillermo Enrique Torres », est un ex-combattant des [[Forces armées révolutionnaires de Colombie]], élu maire de [[Turbaco]] en 2019<ref>[https://www.elcolombiano.com/elecciones-2019/julian-conrado-es-el-nuevo-alcalde-de-turbaco-bolivar-GN11859609 Excombatiente de Farc, nuevo alcalde de Turbaco], ''El Colombiano'', 27 octobre 2019</ref>.


Julian Conrado avait rejoint les [[FARC]] à la fin des années 1980 à la suite de la répression subie par l'[[Union patriotique (Colombie)|Union patriotique]], parti dans lequel il militait. Il produit dès 1989 un album qui circule sur les radios des FARC. Il s'était illustré dans les années [[1998]]-[[2002]], lors du processus de paix, en chantant en s'accompagnant d'une [[guitare]], devant les journalistes des ballades à la gloire de la guérilla.
Julian Conrado rejoint les [[FARC]] à la fin des années 1980 à la suite de la répression subie par l'[[Union patriotique (Colombie)|Union patriotique]], parti dans lequel il militait. Musicien, il produit en 1989 un album qui circule sur les radios des FARC. Il s'est notamment fait connaître dans les années [[1998]]-[[2002]], lors du processus de paix du Caguán, en chantant en s'accompagnant d'une [[guitare]], devant les journalistes des ballades à la gloire de la guérilla.


Sa mort est annoncée en mars 2008 par le gouvernement colombien, dans le bombardement du camp de [[Raúl Reyes]]. Il réapparait néanmoins en 2011 lors de son arrestation au [[Venezuela]]. Sa détention par les autorités vénézuéliennes provoque une controverse au sein des forces politiques constituant la coalition pro-gouvernementale ; le [[Parti communiste du Venezuela|Parti communiste]] active une campagne en faveur de sa libération, également soutenue par les secteurs les plus révolutionnaires du [[Parti socialiste unifié du Venezuela|Parti socialiste unifié]]. Le président [[Hugo Chávez|Hugo Chavez]] refuse finalement son extradition vers la Colombie mais il reste emprisonné jusqu'en février 2014, date à laquelle le Tribunal suprême de justice ordonne sa libération. Il part alors pour [[Cuba]].
Anonnoncé mort en mars 2008 par le gouvernement colombien dans le bombardement du camp de [[Raúl Reyes]], il réapparait en 2011 lors de son arrestation au [[Venezuela]]. Sa détention par les autorités vénézuéliennes provoque une controverse au sein des forces politiques constituant la coalition pro-gouvernementale ; le [[Parti communiste du Venezuela|Parti communiste]] active une campagne en faveur de sa libération, également soutenue par les secteurs les plus révolutionnaires du [[Parti socialiste unifié du Venezuela|Parti socialiste unifié]]. Le président [[Hugo Chávez|Hugo Chavez]] refuse finalement son extradition vers la Colombie mais il reste emprisonné jusqu'en février 2014, date à laquelle le Tribunal suprême de justice ordonne sa libération. Il part alors pour [[Cuba]].


Le rappeur espagnol [[Pablo Hasél]]le soutient dans la chanson ''Imposible silenciarlo''<ref>{{Lien web|langue=|nom1=Pablo Hasel|titre=Pablo Hasél,,, Imposible silenciarlo (a Julián Conrado)|url=https://www.youtube.com/watch?v=fDF4x2miLwI|site=|date=2013-07-12|consulté le=}}</ref>''.''
Le rappeur espagnol [[Pablo Hasél]] le soutient dans la chanson ''Imposible silenciarlo''<ref>{{Lien web|langue=|nom1=Pablo Hasel|titre=Pablo Hasél,,, Imposible silenciarlo (a Julián Conrado)|url=https://www.youtube.com/watch?v=fDF4x2miLwI|site=|date=2013-07-12|consulté le=}}</ref>''.''


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 30 octobre 2019 à 14:15

Julián Conrado
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Guillermo Enrique Torres CueterVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnoms
Julián Ariza Fandiño, MarioVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Julián Conrado MarínVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de

Julián Conrado, né en 1954 à Turbaco[1], de son vrai nom « Guillermo Enrique Torres », est un ex-combattant des Forces armées révolutionnaires de Colombie, élu maire de Turbaco en 2019[2].

Julian Conrado rejoint les FARC à la fin des années 1980 à la suite de la répression subie par l'Union patriotique, parti dans lequel il militait. Musicien, il produit en 1989 un album qui circule sur les radios des FARC. Il s'est notamment fait connaître dans les années 1998-2002, lors du processus de paix du Caguán, en chantant en s'accompagnant d'une guitare, devant les journalistes des ballades à la gloire de la guérilla.

Anonnoncé mort en mars 2008 par le gouvernement colombien dans le bombardement du camp de Raúl Reyes, il réapparait en 2011 lors de son arrestation au Venezuela. Sa détention par les autorités vénézuéliennes provoque une controverse au sein des forces politiques constituant la coalition pro-gouvernementale ; le Parti communiste active une campagne en faveur de sa libération, également soutenue par les secteurs les plus révolutionnaires du Parti socialiste unifié. Le président Hugo Chavez refuse finalement son extradition vers la Colombie mais il reste emprisonné jusqu'en février 2014, date à laquelle le Tribunal suprême de justice ordonne sa libération. Il part alors pour Cuba.

Le rappeur espagnol Pablo Hasél le soutient dans la chanson Imposible silenciarlo[3].

Notes et références