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Monflanquin | |||||
Vue générale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Villeneuve-sur-Lot | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Bastides en Haut-Agenais Périgord | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Founaud-Veysset 2014-2020 |
||||
Code postal | 47150 | ||||
Code commune | 47175 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Monflanquinois Monflanquinoises |
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Population municipale |
2 350 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 31′ 59″ nord, 0° 46′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 64 m Max. 207 m |
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Superficie | 62,21 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Le Haut agenais Périgord (bureau centralisateur) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site de la mairie | ||||
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Monflanquin est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Monflanquinois(es).
Géographie
Localisation
Située sur une colline surplombant la vallée de la Lède, à la frontière du Périgord, du Quercy et de la Guyenne en Pays du Dropt, Monflanquin est classée parmi les plus beaux villages de France.
Communes limitrophes
Monflanquin est limitrophe de onze autres communes.
Hydrographie
La commune est arrosée par la Lède et ses affluents la Leyze et le Laussou.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 6 221 hectares ; son altitude varie de 64 à 207 mètres[2].
Voies de communication et transports
Accès par la route départementale D 676 (ancienne route nationale 676).
Toponymie
Histoire
En 1252, Guillaume Amanieu, seigneur de Calviac, cède la montagne de Monflanquin à Alphonse de Poitiers. Ce dernier y fonde une bastide du XIIIe siècle. Dans l'état actuel de nos connaissances tout porte à penser que la "montagne de Monflanquin" a été cédée à Alphonse de Poitiers sans paréage. En 1256, Alphonse de Poitiers commence la fondation de la bastide. En 1269, la charte de fondation est confirmée. À la mort d'Alphonse de Poitiers après son épouse, Jeanne de Toulouse, fille de Raymond VII, sans héritier, ses terres entrent dans le domaine royal de Philippe III. En 1279, Monflanquin devient un des douze bailliages de l'Agenais. L'archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, rend visite à la ville en 1304. Il est élu pape l'année suivante sous le nom de Clément V. La bastide étant passée dans la mouvance anglaise, le roi Édouard III confirme les privilèges de la ville en 1318. En 1374, les habitants de Monflanquin aident l'armée du roi de France qui se dirige vers Tonneins pour chasser les Anglais de l'Agenais.
Le 31 août 1574, Guy de Montferrand[3], seigneur de Langoiran, gouverneur du Périgord "pour ceux de la religion réformée" et Geoffroy de Vivans prirent avec leurs 2000 hommes la ville et firent prisonniers 125 gentilshommes.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
La commune fut le centre d'exploitation des Tramways de Lot-et-Garonne, une compagnie de chemin de fer secondaire à voie métrique qui constituait le réseau départemental de Lot-et-Garonne, de 1911 à 1933[4].
Héraldique
Blason | D'azur au mont d'or mouvant de la pointe, surmonté de deux étoiles du même, au chef aussi d'azur chargé d'un mur crénelé surchargé d'une tour et de deux demies, le tout d'or[5]. |
|
---|---|---|
Détails |
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[6],[7].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes des Bastides en Haut-Agenais Périgord et du canton du Haut agenais Périgord (avant le redécoupage départemental de 2014, Monflanquin faisait partie de l'ex-canton de Monflanquin).
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2017, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[8].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2021, la commune comptait 2 350 habitants[Note 1], en augmentation de 1,51 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[13] | 1975[13] | 1982[13] | 1990[13] | 1999[13] | 2006[14] | 2009[15] | 2013[16] |
Rang de la commune dans le département | 19 | 26 | 26 | 23 | 26 | 25 | 25 | 26 |
Nombre de communes du département | 326 | 311 | 313 | 317 | 317 | 319 | 319 | 319 |
Économie
Enseignement
Monflanquin fait partie de l'académie de Bordeaux.
Santé
Culture et festivité
Médiathèque, marché tous les jeudis,
Sports
Club de rugby à XV qui évolue en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale.
Écologie et recyclage
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L'Église Saint-André[17] : l'église a été fondée entre 1250 et 1290. Elle a conservé de cette époque la base de ses murs et le portail. Elle faisait partie de l'enceinte de la ville aussi son chevet était-il fortifié. Les voûtes de la nef s'étant effondrées, l'église est restaurée en 1715, le chevet est repris. Les voûtes sont reconstruites en 1864. Le clocher prend son aspect fortifié en 1923. Le chevet est ajouré pour y placer des vitraux. L'église a été classée Monument historique le 16 juillet 1925.
- Le temple protestant occupe l'ancienne chapelle des Augustins.
- Église Saint-Martin de Calviac
Patrimoine civil
La Maison du Prince Noir
La maison dite du Prince Noir[18] située sur la place des Arcades, fut construite au XIVe siècle. Le prince Noir, qui a battu le roi Jean II le Bon à la bataille de Poitiers, y aurait séjourné.
Le château de Roquefère
Le château de Roquefère[19] a été acheté en 1280 par Jean Ier de Grailly, sénéchal de Gascogne et d'Agenais, à Hugues de Castelmoron. Le 7 juillet 1305, Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux, couche au château. Jean de Grailly cède la seigneurie de Roquefère avec le château à Jean Chandos, sa vie durant, à condition que la seigneurie lui revienne ou à ses héritiers après sa mort. À la mort de Jean de Grailly, en 1376, sans enfant, le château devient l'enjeu d'un long conflit entre la famille Hébrard et la famille de Blanche de Foix, mère de Jean de Grailly. À la mort de Jean Chandos, Jean et Jacmet Hébrard et Guillon de La Martinie avaient pris possession du château sans droit.
En 1470, par décision de Charles, duc de Guyenne, le château redevient la propriété de Jean de Foix, comte de Caudale, captal de Buch, fils de Gaston de Foix, avait cédé à Jean Chandos, à la condition qu'il lui revienne à sa mort. Sa fille se marie avec Jacques de Chaussade et prend possession de la seigneurie en 1495 par arrêt du parlement de Bordeaux.
Par mariage, dans la première moitié du XVIe siècle, le château entre dans la famille de La Mothe. Jean II de Rochefort, marquis de Théobon (le château de Théobon se trouve dans la commune de Loubès-Bernac), captal de Puychagut, seigneur de Monneins, Courouneau (le château se trouve dans la commune de Margueron), ... se marie le 8 décembre 1637 avec Anne de La Mothe, dame de Roquefère et de Lespinassat. Il est lieutenant-général de l'armée de Condé en Guyenne. Il fait du château de Roquefère une base des opérations de l'armée du prince de Condé pendant la Fronde. Louis Pons, marié à Guyonne de Rochefort, vend le château à Jean Fournie Gorre, médecin du duc d'Orléans, natif de Monflanquin. En 1781, le château appartient à Charles Raymond de Berail.
Le château de Martel
Ce château a appartenu à la famille de Védrines (famille de protestants originaires de l'Agenais) qui a été anoblie sous la seconde Restauration en 1828[20],[21]. Cette famille est membre de l'ANF.
Ce château a défrayé la chronique dans les années 2000 : onze membres des Védrines surnommés les « reclus de Monflanquin » sont sous l'emprise du gourou Thierry Tilly (ancien responsable d'une société de nettoyage industriel devenu leur gestionnaire de patrimoine) et doivent se terrer pendant une dizaine d'années dans ce château puis en Angleterre[22]. Thierry Tilly, qui a détourné 4,5 millions d'euros à la famille, est interpellé en octobre 2009 et condamné à dix ans de prison en 2013[23]. Ce fait divers est le sujet du téléfilm Diabolique (2016) avec Laurent Stocker dans le rôle du « gourou » et Michèle Laroque et Anne Consigny en membres de la famille.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume de Bagnols est à l'origine de la bastide de Monflanquin.
- Pierre Saint-Amant, joueur d’échecs du XIXe siècle, est né à Monflanquin.
- Irène Lagut, peintre, a vécu après-guerre dans la commune.
- Peggy Zlotkowski, miss France 1989, a passé son enfance à Monflanquin.
- Pascal Portes, joueur de tennis professionnel, demi-finaliste de la Coupe Davis en 1980, est né à Monflanquin.
- Catherine Alcover, fondatrice du théâtre de Piquemil de Monflanquin.
- Georges Archidice, mort sur la commune le .
- Georges Pellissier, écrivain né sur la commune.
- Anthony Belleau, joueur de rugby originaire de Monflanquin.
- Louis Couffignal, mathématicien.
- Antoine Dominique, photographe[24].
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Magot, Les temples protestants de Monflanquin aux XVIe et XVIIe siècles, p. 234-244, Revue de l'Agenais, 1913, tome 40 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Office de Tourisme et Musée des Bastides de Monflanquin
- Monflanquin sur le site de l'Institut géographique national
- Communauté de Communes de Monflanquin Cancon
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- A. Communay, Essai généalogique sur les montferrand, Librairie Veuve Moquet, Bordeaux, 1889
- http://www.trains-fr.org/facs/lig47.htm
- Cercle Héraldique, Généalogique et Historique du 47
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031181.html.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 2 décembre 2017.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Notice no PA00084177, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Église Saint-André
- Notice no PA00084178, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Maison dite du Prince Noir
- Notice no PA00084176, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Château de Roquefère
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 186.
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z).
- Ghislaine de Vedrines, Jean Marchand, Diabolique, Éditions XO Document, , 418 p.
- « Reclus de Monflanquin : dix ans de prison pour Thierry Tilly », sur Le Parisien,
- Pierre Cornu, « Antoine Dominique, le Monflanquinois se fait un nom », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)