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Il abrite de nos jours un musée, '''l'Espace d'archéologie industrielle''' ouvert depuis 1991.
Il abrite de nos jours un musée, '''l'Espace d'archéologie industrielle''' ouvert depuis 1991.


Ce musée à pour vocation la mise en valeur et la présentation des industries en Pays Chauvinois :
Ce musée a pour vocation la mise en valeur et la présentation des industries en Pays Chauvinois :
* Les activités liées au travail de la pierre de Chauvigny : carriers et tailleurs de pierre, du Néolithique au {{s-|XXI|e}}.
* Les activités liées au travail de la pierre de Chauvigny : carriers et tailleurs de pierre, du Néolithique au {{s-|XXI|e}}.
* Les arts du feu : le travail de la porcelaine, des grès flammés de 1180 à 1930, des faïences au cours du {{s-|XIX|e}} et de la faïence Saintongeaise des {{s mini-|XVI|e}}, {{s2-|XVII|e|XVIII|e}} ; présentation de l'artisanat lié au feu : tuilerie, verrerie et métallurgie.
* Les arts du feu : le travail de la porcelaine, des grès flammés de 1180 à 1930, des faïences au cours du {{s-|XIX|e}} et de la faïence Saintongeaise des {{s mini-|XVI|e}}, {{s2-|XVII|e|XVIII|e}} ; présentation de l'artisanat lié au feu : tuilerie, verrerie et métallurgie.

Version du 2 mai 2019 à 07:45

Chauvigny
Chauvigny
Centre de Chauvigny depuis le pont sur la Vienne.
En arrière-plan, la cité médiévale (de g. à d. le donjon de Gouzon, la collégiale Saint-Pierre, le château d'Harcourt et le château baronnial).
Blason de Chauvigny
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Grand Poitiers
Maire
Mandat
Gérard Herbert
2014-2020
Code postal 86300
Code commune 86070
Démographie
Gentilé Chauvinois
Population
municipale
7 099 hab. (2021 en diminution de 0,08 % par rapport à 2015)
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 10″ nord, 0° 38′ 51″ est
Altitude Min. 61 m
Max. 149 m
Superficie 95,82 km2
Élections
Départementales Chauvigny
Localisation
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Chauvigny
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Chauvigny
Liens
Site web chauvigny.fr

Chauvigny est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Chauvinois[1].

Quatrième agglomération du département derrière Poitiers, Châtellerault et Loudun, Chauvigny doit l'essentiel de sa renommée à son important patrimoine médiéval. Juchés sur un promontoire rocheux commandant les vallées de la Vienne et du Talbat, pas moins de cinq châteaux forment un ensemble fortifié de premier plan, peu commun en Europe.

Au cœur du centre historique, la collégiale Saint-Pierre (XIIe siècle), principale église de la ville, présente des sculptures caractéristiques de l'école poitevine, ainsi qu'un intérieur peint. Un peu à l'écart, l'église de Saint-Pierre-les-Églises (ancienne commune désormais rattachée à Chauvigny) conserve des fresques antérieures à l'an mil.

Centre économique situé au cœur du département, à peu de distance de Poitiers, Chauvigny concentre essentiellement des activités secondaires et tertiaires (commerce, BTP, tourisme ; fabrication traditionnelle de porcelaine et extraction de pierre de taille).

La ville est le chef-lieu du canton de Chauvigny.

Géographie

Localisation

Située à l'est de Poitiers, la ville de Chauvigny est née au carrefour de deux axes de communication :

  • une route qui depuis des millénaires, par Poitiers, relie l'océan aux régions du Centre vers Lyon et le Sud-Est ;
  • une voie nord-sud qui, suivant la Vienne, relie la France du Nord à celle du Midi.

Chauvigny est située dans le pays chauvinois, une région naturelle de France à laquelle la ville de Chauvigny a donné son nom.

Géologie et relief

La vallée du Talbat, arrosée par le Servon, forme avec la vallée de la Vienne un éperon rocheux long de 350 mètres.

Le paysage est caractérisé par des plaines vallonnées et boisées et par des vallées[2] .

En 2006, 71 % de la superficie de la commune correspondait à des terres agricoles, 23 % à des forêts ou des milieux semi-naturels, 1 % aux rivières et lacs et 4 % à des zones artificialisées[3]. La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques

Le sol est composé pour 46 % de calcaires dans les plaines et les vallées et de Terres Fortes ( Ce sont des sols composés d’argilo-calcaires moyennement profonds alternant avec des sols limoneux, riches en cailloux et blocs de meulières. Ces terres sont à tendance acide et hydromorphe. Ces sols sont communs dans toute cette région du sud du département de la Vienne) pour 26 % et de Bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) pour 25 %, sur les plateaux du seuil du Poitou[2].

La pierre de Chauvigny est renommée pour sa robustesse : les pieds de la Tour Eiffel sont en pierre du Poitou ou pierre de Chauvigny[réf. nécessaire].

Hydrographie

La commune est traversée par 20 km de cours d'eau avec comme rivière principale, la Vienne, pour une longueur de 6 km.

Climat

Le climat est océanique avec des étés tempérés.

D’une manière générale[4], le temps est assez sec et chaud pendant l’été, moyennement pluvieux en automne et en hiver avec des froids peu rigoureux.

La température moyenne est de 11 °C. Juillet est le mois le plus chaud (maximale absolue 40,8 °C en 1947). Janvier est le mois le plus froid (minimale absolue – 17,9 °C en 1985). 9 °C à peine sépare les moyennes minimales des moyennes maximales (cette séparation est de 6 °C en hiver et de 11 °C en été). L’amplitude thermique est de 15 °C.

Transports et voies de communications

La Vienne à Chauvigny.

Réseau routier

La ville est traversée par les anciennes RN 151, déclassée en route départementale 951, qui relie Poitiers à Châteauroux et RN 749 déclassée en route départementale 749 qui va de Château-la-Vallière à Lussac-les-Châteaux en passant par Chinon et Châtellerault.

Desserte ferroviaire

La voie ferrée qui transportait les pierres extraites dans les carrières de la commune a cessé de fonctionner dans les années 1970. Pour les voyageurs, les réseaux TER Nouvelle-Aquitaine et TER Centre-Val de Loire possèdent toujours une ligne par autocar entre Poitiers et Châteauroux en passant par Chauvigny et Le Blanc.

La gare de Chauvigny.

Le réseau local possédait aussi une ligne Châtellerault-Chauvigny via Bonneuil-Matours construite en 1914 et une ligne Chauvigny-Bouresse via Morthemer construite en 1922. Cette dernière est une des toutes dernières lignes construites durant l'entre-deux-guerres dans la région.

Toponymie

Attestée sous la forme latinisée De Calviniaco 1004 - 1018

Nom de type gallo-roman *Calviniacum composé du nom de personne Calvinius, variante de Calvinus, suivi du suffixe -acum comparable aux Cauvigny, Chauvigné, Cauvignac, Chalvignac, etc.

Histoire

Préhistoire

Au sud de Chauvigny, la grotte de Jioux ayant servi d'abri pendant le Mésolithique (12 000 environ à 6 000 ans avant notre ère) est un témoignage de l'occupation très ancienne des environs de Chauvigny. Pendant le Néolithique (de 5 000 à 2 000 ans avant notre ère), des hommes ont vécu à l'emplacement de l'actuel donjon de Gouzon sur le plateau. Les restes d'un fossé, des trous de poteaux appartenant à de grands bâtiments ont été découverts par les archéologues. Des outils (grattoirs, burins...) et des restes de poteries y ont été aussi trouvés.

Les périodes protohistoriques (1 000 à 50 avant notre ère) ont livré assez peu de vestiges sur la commune de Chauvigny. Cependant, la réalisation de la déviation contournant la ville par le sud a donné l'occasion aux archéologues de fouiller deux sites. Situés sur le plateau dominant la Vienne sur le versant ouest le Peuron et les Essarts de Peuron ont livré les vestiges (trous de poteaux et de piquets, longs fossés) d'une occupation rurale datant de la Tène (de 500 à 20 avant notre ère).

Antiquité

À l'époque romaine, une agglomération se développe à Saint-Pierre-les-Églises, près du gué qui passe la Vienne. Elle est traversée par la voie romaine qui allait de Poitiers à Bourges en direction de Lyon, capitale des Gaules. Plusieurs habitations ont été fouillées dans lesquelles se trouvaient de la vaisselle en terre cuite, des outils en fer et en bronze, des bijoux, et d'autres objets destinés à la vie quotidienne (clefs, décors...). Ces maisons abandonnées vers le IVe siècle ont été, pour certaines, recouvertes par un cimetière médiéval (XIIe-XIIIe siècles).

Chauvigny joue très tôt un rôle important à cause de sa situation sur un éperon rocheux dominant la Vienne.

Moyen Âge

Les ruines du château baronnial (XIIe siècle), ancien château des Évêques de Poitiers
Le château d'Harcourt (XIIIe siècle) est le mieux conservé des châteaux chauvinois.
Cité médiévale : place du Donjon.

Pendant le Moyen Âge, les hommes se sont implantés essentiellement sur l'éperon rocheux et le plateau qui dominent la vallée de la Vienne au nord. Une cité se développe à partir du XIe siècle, elle accueille cinq châteaux forts : château Baronnial ou des Évêques, château d'Harcourt, donjon de Gouzon, château de Montléon et tour de Flin, ainsi que la collégiale Saint-Pierre construite au cours du XIIe siècle. La cité est entourée de remparts dont les accès sont protégés par des portes fortifiées.

Dans la vallée sur la rive droite, au pied de la cité forte, un bourg s'organise autour de l'église Notre-Dame fondée au moins au début du XIe siècle. En même temps la vallée marécageuse est en partie assainie par l'aménagement du ruisseau le Talbat.

Peu après l'an 1000, les évêques de Poitiers succédant à une famille portant le nom de Chauvigny, deviennent seigneurs de Chauvigny, puis barons à partir du XIVe siècle. Aux Xe et XIe siècles, ils y élèvent un château. Le premier évêque de Poitiers seigneur de Chauvigny est Isembert Ier (mort en 1047) sans doute membre de la famille de Chauvigny dont il avait hérité la seigneurie, après lui se sont succédé plusieurs évêques jusqu'en 1789.

André Ier est l'un des descendants des Chauvigny mentionnés dans les textes du XIe et XIIe siècles. Seigneur de Déols et de Châteauroux par son mariage avec la cousine et filleule du roi Richard d'Angleterre, Denyse de Châteauroux, il s'est illustré au cours de la troisième croisade (en 1190). Son courage lui a valu le surnom de « Preux des Preux ». Un récit légendaire témoigne de ses exploits : un jour que les musulmans cherchaient à forcer un passage entre deux montagnes, André se précipita sur eux des hauteurs « et rasa tout ce qui se trouvait sur son chemin et mit en fuite l'ennemi jusqu'à ce que le passage fut délivré ». Au cours de ce combat retentit pour la première fois le cri de guerre : « Chauvigny, chevaliers pleuvent » qui est resté la devise des descendants d'André Ier.

Durant la guerre de Cent Ans, Chauvigny, est ravagée par les troupes du comte de Derby en 1346.

Dix ans plus tard, les troupes du Prince Noir suivies de celles de Jean le Bon passent à Chauvigny avant d'aller s'affronter à Nouaillé-MaupertuisJean le Bon sera fait prisonnier.

En 1372, Du Guesclin et Jean de Berry, chassent les Anglais mais, en 1412, Chauvigny tombe entre les mains des troupes anglaises du duc de Clarence.

Les fiefs voisins vont, à leur tour, édifier des châteaux forts, qui seront rachetés successivement par les évêques de Poitiers jusqu'en 1447. En ce XVe siècle, la ville atteint sa plus grande extension, entourant de ses 2 kilomètres de remparts, cinq châteaux et quatre églises.

Renaissance

En 1562, les huguenots occupent Chauvigny, puis sont chassés par les troupes royales. Ils reviennent en 1569 avec l’amiral de Coligny à leur tête avant la bataille de Montcontour. Le château, la ville et l'église Saint-Pierre sont pillés et incendiés.

XVIIe et XVIIIe siècles

Durant la Fronde, en 1652, Charles Chasteigner, marquis de La Roche-Posay, occupe la ville et le château et leur fait subir pillages et incendies. La même année il est délogé par le duc de Roannes, gouverneur du Poitou.

En 1708, tout n'étant que ruines, le Parlement décharge les évêques de l'obligation d'entretien.

Révolution française et Premier Empire

À la Révolution, les ruines sont devenues « carrière publique », les habitants aggravent les dégâts en arrachant les pierres intéressantes.

XIXe siècle

En 1826, Jean Bozier crée une fabrique de poterie d'argile commune et à la fin du siècle son petit-fils, Gaston Deshoulières, qui fut vice-président de la Chambre de Commerce de la Vienne, y développa la production de poterie vernissée et de faïence stannifère.

En 1906, son petit-fils Fernand Deshoulières, ancien élève de l'École nationale de Sèvres et inspecteur de l'Enseignement technique, y créa l'industrie de porcelaine dure puis, dans les années 1920, celle de grès d'art ; il concevra dans sa manufacture de 7 000 m2 occupant 140 ouvriers, des poteries artistiques sous le nom de "grès flammés du Poitou"[5], spécialité céramique obtenue par irisation de l'émail au cours de la cuisson au bois dans une atmosphère réductrice.

En 1843, l'État confie les ruines des châteaux à la Société des antiquaires de l'Ouest qui réussit à les sauver en réparant murs et contreforts.

En 1848, avec la Révolution française de 1848 et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté place du Marché ; le peuplier meurt rapidement, arrosé d’eau bouillante : il est aussitôt remplacé par un ormeau[6].

XXe siècle

Un nouvel arbre de la liberté est planté en 1919, pour célébrer la victoire de la République et du Droit (notamment du droit des peuples) lors de la Première Guerre mondiale. Il est arraché peu de temps après[7].

Durant la Seconde Guerre mondiale, la section locale de la légion française des combattants (association unique d’anciens combattants vichyssoise) est la deuxième plus importante de la Vienne, avec 207 adhérents[8]. Dans la nuit du 23 au 24 août 1944, les FFI font sauter le pont de la route nationale sur la voie ferrée, dans la montée vers Poitiers[9], puis celui de la route nationale sur la Vienne dans l’après-midi du 25 août. Une colonne de la Wehrmacht en retraite franchit la rivière sur des bateaux de caoutchouc et le pont de chemin de fer[10] : elle commet des exactions du 26 au 28 août[11]. Elle est néanmoins obligée de passer beaucoup de temps à l’arrêt dans la montée, ce qui en fait une cible facile vue du ciel, bientôt mitraillée par une escadrille de chasseurs alliés en patrouille à la recherche d’objectifs d’opportunité le 27 août : plusieurs véhicules allemands sont incendiés et perdus[12]. En 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un nouvel arbre de la liberté est planté dans le jardin public en bordure de Vienne[7]. Enfin, en 1948, un séquoia est planté lui aussi comme arbre de la liberté, pour le centenaire de la révolution de 1848[13].

Les communes avoisinantes ne sont pas exemptes de ce mouvement : Pouzioux plante elle aussi un arbre de la liberté, dès 1944[14]. Cette commune est rattachée à Chauvigny en 1973[15].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Hôtel de ville de Chauvigny (1900).
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1942 mars 1971 Jacques Toulat MRP puis CD Notaire
Conseiller général du canton de Chauvigny (1945 → 1973)
mars 1971 novembre 1974
(décès)
Jean Lathus    
1974 mars 1977 Pierre Gonnard   Vétérinaire
mars 1977 mars 1983 Jean-Pierre David PCF Professeur de collège
Conseiller général du canton de Chauvigny (1973 → 1979)
mars 1983 juin 2002
(démission)
Alain Fouché UDF-CDS
puis UMP
Avocat à la Cour d'appel
Conseiller général du canton de Chauvigny (1979 → 2015)
juin 2002 En cours Gérard Herbert[16] UMP puis DVD Médecin généraliste
Vice-président du Grand Poitiers (2016 → )
Réélu en 2008[17] et 2014

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Jumelages

Politique environnementale

En 2017, la commune a été labellisée « trois fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[18].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 7 099 habitants[Note 1], en diminution de 0,08 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6361 6081 6511 3581 6001 7341 7681 8471 875
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9182 0142 0492 0782 1222 6012 2232 1292 349
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3462 4942 6322 5132 7082 7482 7255 3755 513
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6 1686 3096 6936 5726 6657 0256 9166 8757 086
2018 2021 - - - - - - -
7 0457 099-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 49 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

Chauvigny est la 6e commune la plus peuplée du département de la Vienne[23].

Sports

  • Chaque année est organisée dans la ville l'Open du Poitou de Blackball avec plus de trois cents participants[24].
  • L'USC Karaté Do organise tous les ans la Coupe Nationale de Karaté[25].
  • Le moto-club chauvinois possède un circuit technique de 1 700 m, le circuit Jacky-Grenier. Des courses régionales y sont organisées[26].
  • L'Union Sportive Chauvinoise possède plusieurs sections dont le football qui obtient son plus beau trophée en remportant la Coupe du Centre-Ouest en 2009 puis deux saisons plus tard le club de Division d'Honneur réalise un exploit en éliminant la Berrichonne de Châteauroux, club de Ligue 2, au huitième tour de la Coupe de France de football 2010-2011 sur le score de 3-0.

Économie

Plusieurs zones industrielles (Le Planty) et commerciales sont implantées aux abords de la ville.

Agriculture

L'agriculture du Chauvinois vit sa mutation depuis une vingtaine d'années : de zone d’élevage et de production laitière à la culture céréalière et oléagineuse (blé, orge, colza, tournesol, maïs), avec une très forte restructuration des exploitations où l’on dénombre une surface moyenne élevée (150/200 hectares). Une coopérative importante, Terre de Vienne, a installé ses silos à Chauvigny, et dans quelques communes limitrophes.

  • Ovins, porcins, bovins.
  • Élevage de cailles.
  • Élevage de chèvres, visite.
  • Coopératives : agricoles, laitières et d'élevage.
  • Abattoirs municipaux.

Selon la direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Foret de Poitou-Charentes[27], il n'y a plus que 64 exploitations agricoles en 2010 contre 90 en 2000. Si le nombre de moyennes ou grandes exploitations s'est maintenu au cours de ces 10 années (43 en 2010 contre 45 en 2000), le nombre de petites exploitations a été divisé par deux : 45 fermes en 2000, 21 en 2010. Ces dernières sont surtout des exploitations individuelles.

50 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour les 3/4 de ces surfaces, mais aussi orges et maïs), 34 % pour les oléagineux (colza essentiellement et tournesol) , 6 % pour le fourrage et 3 % reste en herbes[27].

La vigne, encore importante en 2000 (9 hectares répartis sur 33 exploitations) a complètement disparu en 2010.

8 exploitations en 2010 (contre 12 en 2000) abritent un petit élevage de bovins ( 757 têtes en 2010 contre 917 en 2000). 16 exploitations en 2010 (contre 32 en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 182 têtes en 2010 contre 3 792 têtes en 2000). Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[28]. L'élevage de chèvres qui n'existait pas en 2000 concerne, en 2010, 4 fermes regroupant 1 351 têtes. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne ( 74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[28].

Secteur secondaire

Chauvigny se caractérise par un tissu industriel relativement dense de PMI et de PME œuvrant dans des secteurs très divers.

Son passé industriel est lié intimement à l’exploitation minérale avec l’extraction de la pierre de Chauvigny, réputée pour ses qualités de dureté et de résistance aux intempéries, et la céramique introduite au XIXe siècle. Deux entreprises importantes sont présentes depuis de nombreuses années : Apilco[29] (plus vieille porcelainerie familiale de France, 124 employés) et Rocamat spécialisée dans l’extraction et la taille de pierre (41 salariés)[30].

La pierre de Chauvigny est un calcaire oolithique qui date de l'ère secondaire, du Jurassique. Cette pierre présente toutes les qualités requises pour la construction des édifices. Par son type de dureté: tendre, demi-dure et dure, la pierre peut résister différemment à toutes les altérations atmosphériques.

Les Romains furent les premiers à l'employer. L'avenir de cette activité locale n'est pas compromise grâce à l'intérêt que lui portent les architectes pour sa diversité d'utilisation dans la décoration des édifices : cheminées, balcons, escaliers...

Le secteur du bâtiment et des travaux publics est fortement représenté et compte plusieurs centaines de salariés avec, en particulier, l’entreprise Boutillet, leader départemental avec 180 salariés[31].

Chauvigny accueille de plus en plus de nouvelles entreprises, dont des entreprises de haute technologie telle Mesure contrôle tridimensionnel (MCT) spécialisée dans la vérification en trois dimensions de pièces de séries ou prototypes[32] ou bien Formes et outillages spécialisée dans la création de moules et modèles (35 salariés)[33], enfin Valdelec[34] spécialisée dans la déconstruction des équipements électriques et électroniques en fin de vie (16 employés).

Les Centres d’accueil pour entreprises, construits à partir de 1995 sous l’égide de la communauté de communes dans la zone industrielle de Peuron, au nombre de deux comportant chacun quatre espaces d’accueil, affichent actuellement complet.

  • Carrières de pierre de taille.

Commerce et artisanat

Chauvigny propose à ses habitants et ses entreprises l’ensemble des services marchands moyens d’une ville moyenne, proche d’un grand centre urbain, Poitiers.

La densité artisanale, se situe au niveau de la moyenne régionale.

En termes de services aux entreprises, Chauvigny possède un bon réseau d’agences bancaires,agences immobilières et une représentation de l’essentiel des professions juridiques et d’expertise comptable. Les professions de la santé ne sont pas toutes représentées, on ne compte pas d’établissement hospitalier en raison de la proximité de Poitiers et de Montmorillon.

Tourisme

Vue sur Chauvigny depuis les hauteurs de la cité médiévale.
  • Spectacle du château des Aigles : évolutions de faucons, aigles et vautours, condors (avril/septembre). Ce spectacle, Les Géants du Ciel, en 2013, a enregistré une de ses meilleures saisons estivales depuis 2007. 25 000 visiteurs ont été comptabilisés sur la période d’ouverture avril-septembre[35].
  • Vélo-rail sur 17 km de voie ferrée
  • Visites guidées de la ville. Pêche, chasse. Hippisme, canoë-kayak, randonnées, aéro-club ; piscine ; tir à l'arc.
  • Camping. Auberge de jeunesse. Artisanat. Groupe folklorique. Centre culturel : Société de recherches archéologiques. Semaines d'animation liées à la nature ; visites guidées du 15 juin au 15 septembre. Office de tourisme.
  • Porcelaine : visite d'une fabrique.
  • Industries légères.
  • Musée de traditions populaires et d'archéologie, dans une maison XVIe siècle : archéologie, histoire locale, art et traditions populaires.
  • Espace d'archéologie industrielle au donjon de Gouzon.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

La collégiale Saint-Pierre

La collégiale Saint-Pierre (XIe siècle-XIIe siècle) est une église-halle à trois vaisseaux. Elle fut commencée par l'abside et terminée cent ans plus tard par la nef. À l'extérieur, clocher carré à double étage de baies, superbe chevet richement sculpté. L'intérieur de l'église a malheureusement été batiolé au XIXe siècle, mais les chapiteaux du chœur à déambulatoire et chapelles rayonnantes présentent un riche décor sculpté (monstres, allégories de Babylone...) et dédicacé : Gofridus me fecit.

L'église Notre-Dame

L'église Notre-Dame a été construite au début du XIe siècle par l'évêque de Poitiers, Isembert 1er, seigneur de Chauvigny. Elle est placée sous le patronage du Saint-Sépulcre en référence au tombeau du Christ à Jérusalem. Vers 1020, elle est donnée au monastère Saint-Cyprien de Poitiers ainsi que quelques terres environnantes afin que les moines puissent y établir un prieuré et un bourg libre de droit.

À la fin du XIe siècle, l'église prieurale est sous le vocable de Saint-Just. Ce nom lui reste jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.

En 1823, à la suite d'une décision municipale, elle devient, en ville basse, la seule église paroissiale et prend alors son nom actuel d'église Notre-Dame.

Elle a subi plusieurs restaurations au cours du XIXe siècle. Les travaux ont concerné la façade et la nef. La nef en plein cintre est encadrée de collatéraux à voûtes d'arêtes. Les grands arcs surhaussés de la croisée du transept et la coupole sur trompes forment un ensemble aux belles proportions. À l'intérieur, le bras sud du transept conserve une fresque représentant la Chrétienté aidant le Christ à porter sa croix. Cette scène a été découverte en 1849 puis restaurée la même année par H. Hivonnait. Cette œuvre est exceptionnelle par l'originalité de son thème dont aucun autre exemple n'est connu dans le département de la Vienne. Le thème et le style indiquent une œuvre de transition entre le Moyen Âge et la Renaissance. Elle date de la fin du XVe siècle. Au-dessus, se trouve une inscription rappelant certains travaux faits dans l'église par le prieur François Morin en 1504.

Un tableau du XVIIIe siècle a été restauré récemment. Il représente le martyr de saint Léger. Le tableau fait 210x145 centimètres. Il est de Giovanni Baptista Lenardi.

La croisée du transept a conservé un décor roman qui puise son iconographie dans un répertoire ornemental très varié.

Près du chœur, deux chapiteaux remarquables représentent la tentation d'Adam et d'Ève et des griffons affrontés.

Le chevet de l'église Notre-Dame à abside et absidioles possède un décor sculpté plus sobre que celui de Saint-Pierre mais qui n'est pas de moindre qualité. Il est de style roman. Il présente des modillons sur la corniche et des colonnes aux chapiteaux intéressants.

L'église est un monument historique classé depuis 1840 (première liste de monuments).

L'église de Saint-Pierre-les-Églises

L'église de Saint-Pierre-les-Églises est située à deux kilomètres de la ville, tout près de la Vienne. C'est une église de proportion modeste. Elle est située au cœur d'un cimetière d'origine mérovingienne dont il ne subsiste que quelques sarcophages. L'édifice est très ancien comme en témoigne le petit appareil qui a été utilisé pour sa construction. Celui-ci est en effet de tradition antique et a été réemployé. La voie romaine qui reliait Lemonum (Poitiers) à Avaricum (Bourges) et franchissait ici la Vienne à gué avait favorisé le développement d'une petite agglomération. Cette dernière a été abandonnée au cours du Haut Moyen Âge.

L'église érigée dès l'époque carolingienne présente un plan simple avec une large nef charpentée sans division interne. Elle s'ouvre à l'est vers l'abside semi-circulaire qui abrité le sanctuaire. L'abside a été voutée au XIe siècle. Elle possède un cycle de fresques qui évoquent des épisodes du Nouveau Testament :

  • sur le côté gauche : la Visitation, la Chevauchée et l'Adoration des mages, la Crucifixion
  • sur le côté droit : le Bain de l'enfant Jésus après la Nativité, le Combat entre l'archange Saint Michel et la bête de l'Apocalypse.

Il a été réalisé récemment une étude au carbone 14 qui a pu montrer que les fresques ont été peintes entre 780 et 980. Elle a pu ainsi prouver que les fresques font partie des plus anciennes encore conservées en Europe occidentale pour l'époque médiévale. L'ancienneté de la peinture avait déjà été suggérée par son analyse technique et stylistique : choix et traitement des scènes, forme archaïque de quelques lettres.

La nef et la voûte ont été repeinte en 1628. Cette date est mentionnée à deux endroits dans l'église.

Patrimoine civil

Château baronnial

Le château baronnial ou château des évêques fut construit au XIe siècle par les évêques de Poitiers, donjon quadrangulaire du milieu du XIe siècle, alors seigneurs de Chauvigny. À partir de 1397, Ithier de Marreuil, évêque de Poitiers, ajoute un second donjon à son château. De nos jours on peut y voir un spectacle de fauconnerie[36],[37].

C'est un édifice complexe d'une longueur de 80 mètres et d'une largeur de 50 mètres. Il fut souvent endommagé et remanié. À la fin du XVIIe siècle, il est déjà presque à l'abandon.

On reconnait une première enceinte avec l'entrée primitive du XIe siècle, un puissant donjon du XIIe siècle, les ruines du château neuf datant des années 1400 dont subsiste un impressionnant pan de muraille montrant deux étages d'appartements et la chapelle Saint-Michel avec sa salle capitulaire au-dessus. L'accès aux cours et bâtiments de la deuxième enceinte des XIIe-XVIe siècles (cuisines, fournils, écuries, puits, souterrain) se faisait par un pont levis.

L'état de ruine actuel du château résulte de sa vente comme bien national pendant la Révolution, l'acquéreur ayant fait de cette forteresse une carrière de pierres.

Il a été classé monument historique dans la liste de 1840 et a reçu en 2003, 42 000 visiteurs[réf. nécessaire].

Château d'Harcourt

Le château d'Harcourt fut construit entre le XIIIe et XVe siècle, c'est le mieux conservé des châteaux chauvinois.

L'un des membres de l'illustre famille normande des Harcourt épousa, au XIIIe siècle, la vicomtesse de Châtellerault qui possédait le fief. Il est resté deux siècles en possession de cette famille avant de devenir la propriété des évêques de Poitiers en 1447.

L'enceinte est à peu près rectangulaire. Elle se compose de hautes courtines, autrefois crénelées, flanquées de tourelles cylindriques pleines. Elle mesure 38 mètres par 25 mètres et elle date du XIIIe siècle.

L'entrée est défendue par un châtelet possédant un assommoir et une herse. Il est dépourvu de pont-levis.

Le donjon est rectangulaire à contreforts plats. Il fut réaménagé au XIVe siècle.

Au rez-de-chaussée, on trouve une prison voutée, encore utilisée au XIXe siècle, dont la portée extérieure permet en position ouverte de bloquer celle du cachot.

Attenant au donjon, le logis a été très remanié. Il abrite maintenant des salles d'expositions.

Le château a été classé Monument Historique en 1840.

Donjon de Gouzon

Le donjon de Gouzon est un vestige du château de Gouzon. Un premier bâtiment, soigné avec des contreforts rectangulaires du XIIe siècle a été étendu par la suite, au XIIIe siècle, vers l'ouest et surélevé. Les travaux sont de médiocre qualité. La partie supérieure du donjon est pourvue d'archères d'un type rare, à traverses décalées, datant du XIVe siècle. À l'est, un logis, détruit, joint la rue Saint-Pierre. On y reconnait les tours, portes et cheminées.

Le château a, d'abord, appartenu à la famille poitevine de Beaumont, puis à celle de Gouzon, originaire du Bourbonnais. Le château a été ensuite, acquis par l'évêque de Poitiers, Fort d'aux au XIVe siècle.

Il abrite de nos jours un musée, l'Espace d'archéologie industrielle ouvert depuis 1991.

Ce musée a pour vocation la mise en valeur et la présentation des industries en Pays Chauvinois :

  • Les activités liées au travail de la pierre de Chauvigny : carriers et tailleurs de pierre, du Néolithique au XXIe siècle.
  • Les arts du feu : le travail de la porcelaine, des grès flammés de 1180 à 1930, des faïences au cours du XIXe siècle et de la faïence Saintongeaise des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles ; présentation de l'artisanat lié au feu : tuilerie, verrerie et métallurgie.
  • La production des énergies : moteur à vapeur de 1907, maquette d'une centrale thermonucléaire de 1990.

La terrasse panoramique, accessible en ascenseur, permet une découverte exceptionnelle de la cité médiévale et de la vallée de la Vienne.

Il a reçu la visite de 9 100 personnes en 2003.

Le château a été classé Monument Historique en 1889.

En 1984, des fouilles ont permis de découvrir, sur ce site, des objets datant de Néolithique (6 000 ans av. J.-C.). Un vase est exposé dans une vitrine du musée et quelques objets le sont au musée des traditions populaires de Chauvigny.

Château de Montléon

En remontant la rue Saint-Pierre, sur la gauche, il est possible de voir des vestiges du château de Montléon. Dans le pâté de maisons, on distingue çà et là des morceaux de murailles et de contreforts. Partagé, défiguré, le château de Montléon est le moins bien conservé des cinq châteaux de Chauvigny.

Encore occupé en 1372, le château semble avoir été abandonné dès le milieu du XVe siècle.

Les défenses de la ville
  • La Tour de Flins date des XIIe-XVe siècles. C'est un château de petite taille qui complétait la défense de la ville de Chauvigny. Il s'agit d'un petit donjon rectangulaire qui a été crénelé et dont les angles sont renforcés par des contreforts plats, selon l'usage du XIIe siècle. Au XVe siècle, des fenêtres ont été percées et une cheminée a été construite pour le rendre plus habitable.
  • La Porte de Gouzon date du XIIe siècle. C'est l'une des douze portes de la ville.
  • La Porte des Piliers fait partie des ouvrages fortifiés qui se sont multipliés à partir du début du XIe siècle sur l'éperon.
  • La Porte des Rampes est protégée par des bouches à feu des XVe et XVIe siècles. Ils tiraient le long d'un fossé aujourd'hui comblé.

Le musée des traditions populaires et d'archéologie

Le musée est installé dans une maison du XVIe siècle. Il restitue un intérieur poitevin. Des coiffes, des vêtements et des objets de la vie quotidienne en Poitou au XIXe siècle sont présentés.

On y trouve aussi une salle sur les métiers, une collection d'objets archéologiques gallo-romains et médiévaux provenant des sites voisins et une exposition permanente de maquettes: Chauvigny, de l'ère Néolithique à l'ère industrielle.

Le musée présente quelques objets remarquables comme sa collection de coiffes, un mortier à broyer en bronze du XVe siècle, un chauffe-plat en céramique des XVe-XVIe siècles, un sanglier gallo-romain.

La Maison dite "des Templiers"

La Maison dite « des Templiers » (route de Châtellerault) est éclairée au premier étage par une série d'ouvertures géminées surmontées d'arcs polylobés caractéristiques du XIVe siècle. Sous le bâtiment, sont conservées des caves voutées avec des arceaux en pierre de taille.

La Maison a été classée comme Monument Historique depuis 1915.

La Maison du Roi Jean

La maison dite à tort du Roi Jean est une hôtellerie du début du XVIIe siècle. Elle se trouve au bout de la rue du Moulin-Saint-Just. C'est une maison à deux étages. Elle présente une façade avec une porte en plein cintre encadrée de deux pilastres et surmontée d'une corniche moulurée saillante. À gauche de la porte, une grande arcade murée constitue les vestiges d'une ancienne boutique. À la verticale de la porte, le mur est percé de trois grandes fenêtres à meneau superposées.

Louis XIV y a couché en 1651.

Hôtel de Ville

Il a été bâti sur les vestiges de l'ancienne église Saint-Léger. Il date du XIXe siècle.

Rue Faideau

C'était l'axe principal de la ville. Les maisons sont anciennes. Au bout, vestiges du pont médiéval.

La grotte de Jioux

Elle est située à Saint-Pierre-lès-Églises. Elle est classée comme Monument Historique depuis 1910.

La gentilhommière de la Rivière-aux-Chirets

Elle est inscrite comme Monument Historique depuis 1986 pour la cour, le puits, les communs, la tour, le porche, l'élévation, la toiture et la bâtiment.

Le patrimoine naturel

La commune de Chauvigny accueille six zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Ces zones couvrent 12 % de la superficie de la commune et sont :

  • le plateau de Chalonge ;
  • le bois de Mazère ;
  • le coteau du Trait ;
  • la vallée du Teil ;
  • la vallée du Talbat ;
  • la forêt de Mareuil.

Le plateau de Chalonge

En périphérie sud de Chauvigny, cette zone est classée d’intérêt écologique faunistique et floristique. Elle concerne un plateau de calcaires jurassiques qui domine d’une quarantaine de mètres la rive droite de la vallée de la Vienne. Sur ces terres de "groies", c'est-à-dire des sols argilo-calcaires profonds et sains, le milieu naturel a été depuis longtemps exploité par l’homme. La zone se présente, aujourd’hui, comme un paysage agricole qui est formé d'une mosaïque de parcelles de faible surface et dévolues à des cultures variées : vignes extensives parsemées de quelques arbres, cultures céréalières, bosquets, cultures traditionnelles. Malgré le recul des cultures constatées sur la zone au cours des deux dernières décennies, le site a conservé l’essentiel des éléments remarquables, notamment ornithologiques, qui fondaient sa valeur biologique au début des années 1980.

Le plateau abrite une petite population nicheuse de Bruant ortolan. C'est un oiseau en très forte raréfaction dans toute la France et en voie de disparition dans la région de Poitou-Charentes. Ce petit passereau migrateur a un ventre brun orangé surmonté d’un plastron et une tête gris verdâtre souligné de deux moustaches jaunes. Il affectionne les endroits chauds et secs, à végétation rare et clairsemée où il recherche sa nourriture, ponctués de piquets, de murets ou d’arbres isolés qui lui servent de poste de chant. L’espèce est présente en France uniquement dans la moitié sud et tout particulièrement en région méditerranéenne où il occupe avant tout les garrigues dégradées à genévrier, buis et romarin. En région Poitou-Charentes, le Bruant ortolans s'installe, de préférence, dans les zones d’agriculture traditionnelle formées de la juxtaposition de cultures variées et, notamment, de petites parcelles de vignes familiales parsemées d’arbres fruitiers. Le déclin de la viticulture traditionnelle, la mécanisation et les épandages croissants de produits phytosanitaires ont fortement modifié l’habitat de cette espèce tout en réduisant, dans un même temps, drastiquement les proies disponibles. Ces deux phénomènes cumulés ont provoqué un effondrement de sa population. Elle ne dépasse plus guère, de nos jours, la centaine de couples pour toute la région Poitou-Charentes (dont plus des trois quarts dans le département de la Vienne).

Dans un tel environnement marqué par l’agriculture, la flore ne présente qu’un intérêt très limité et elle est surtout représentée par les plantes qui aiment les sols remués, riches en azote et autres substances nutritives. Certaines parcelles de céréales d’hiver peuvent toutefois abriter, sur leurs marges, des éléments plus rares comme le Grand Miroir de Vénus, une espèce de la famille des Campanulacées. Il possède de magnifiques corolles d’un bleu profond. Il est en très forte raréfaction partout en France avec l’intensification de l’agriculture.

Bois de Mazère

À quelques kilomètres au sud de Chauvigny, le bois de Mazère est une zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Elle englobe un coteau boisé situé sur le rebord du plateau qui domine la rive droite de la vallée de la Vienne d’une quarantaine de mètres.

Le substratum sédimentaire est recouvert ici de "terre de groie", un sol argilo-calcaire peu profond formé sur les argiles issues de la décalcification des calcaires jurassiques durs sous-jacents.Ces sols et le climat régionale caractérisé par un climat océanique tempéré, ont généré un boisement caractérisé par une chênaie mixte dominée par le chêne pubescent, mêlé d’alisiers et d’érables et de quelques pins sylvestres introduits par l’homme. Les arbustes sont représentés par le troène, la viorne lantane et la garance qui occupent une place prépondérante.

Comme fréquemment dans les chênaies pubescentes, le peuplement arboré est troué de petites clairières qui contribuent à multiplier le linéaire de lisières internes et où se développent des pelouses sèches à l’aspect ras et peu productif mais d’un grand intérêt botanique. Ainsi, la flore rassemble un riche cortège de plantes thermophiles, parmi lesquelles un remarquable peuplement d’orchidées. Si certaines d’entre elles, comme les ophrys au curieux labelle imitant divers insectes, sont assez répandues dans la région, d’autres ont une répartition beaucoup plus limitée : c’est le cas de deux espèces du genre Epipactis : l’Epipactis à petites feuilles et l’Epipactis de Müller. Ces deux plantes sont très rares et disséminées dans l’ensemble de la région Poitou-Charentes, où elles bénéficient d’une protection officielle. Les ourlets chauds et secs du bois s’ornent également, au mois de juin, de la présence de plusieurs centaines de pieds de céphalanthères rouges, une magnifique orchidée aux corolles d’une rose profond qui voisine localement avec l’étonnant Limodore, une autre espèce d’orchidée, quasiment dépourvue de chlorophylle et vivant en saprophyte sur les racines de divers végétaux. Toutes ces espèces rares ou spectaculaires poussent ici en compagnie de nombreuses autres plantes thermophiles affectionnant les sols secs et les climats ensoleillés qui, bien que moins rares, contribuent néanmoins à constituer des lisières fleuries d’une grande diversité floristique et d’une grande qualité esthétique : lins, hélianthèmes, épiaires, germandrées, coronilles...

Coteau du Trait

Sur la rive gauche de la Vienne, aux portes nord de Chauvigny, le Coteau du Trait est une zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique. C’est un coteau boisé étroit mais long de plus de deux kilomètres, dont les pentes abruptes exposées au nord-est. Elles dominent d’une quarantaine de mètres les berges de la rivière. Le substrat de calcaires jurassiques y a permis le développement de sols argilo-calcaires plus ou mois profonds et plus ou moins riches en cailloux.

Cette variété de sols est à l'origine de la forte diversité du peuplement forestier. Une chênaie thermophile à chêne pubescent s'est développée en haut de coteau et en lisière. Elle cède, ensuite, à mi-pente, la place à une forêt fraîche de ravin qui a poussé sur un sol très pentu et riche en cailloux calcaires. Cette foret est composée de Tilleul à grandes feuilles et érables. Dans la zone d’influence de la Vienne, elle est remplacée par une forêt à Aulne glutineux.

Le Coteau du Trait est connu des botanistes depuis la fin du XIXe siècle. Il abrite encore la majorité des espèces végétales qui ont fait sa renommée, auxquelles sont venues se rajouter des découvertes effectuées plus récemment : dix plantes sont rares et sont protégées.

Chaque zone forestière du Coteau du Trait abrite ses propres plantes rares. Ainsi, sur les lisières de la chênaie pubescente, on trouve des pelouses linéaires (les ourlets). Elles ont particulièrement soumises à un ensoleillement intense et à une forte sécheresse estivale. Elles constituent, ainsi, le biotope d’une riche flore thermophile qui accueillent deux orchidées très rares : l’Epipactis de Müller et, surtout, l’Epipactis rouge sombre. Cette orchidée est une espèce continentale très rare dans les plaines atlantiques. Le coteau du Trait est, d'ailleurs, actuellement l’unique station connue dans la région Poitou-Charentes. Plus bas sur la pente, dans une ambiance micro climatique fraîche et humide, on peut observer, au début du printemps, les fleurs bleues de la Scille à deux feuilles. C'est une Liliacée bulbeuse qui trouve sur les rives de la Vienne, la limite occidentale de son implantation en France. C’est à ce niveau également que pousse le Tilleul à grandes feuilles. C'est une essence typique des forêts d’éboulis de la moitié est de la France qui devient très localisée dans les plaines atlantiques. Quant à l’aulnaie des rives de la Vienne, elle se singularise par la nette tonalité montagnarde de sa flore qui comprend des plantes telles que la Julienne des dames ou la Balsamine des bois, deux espèces entraînées le long du cours de la rivière depuis les basses montagnes du Massif central qui constituent leur terre d’origine.

Un bon observateur pourra donc découvrir :

Vallée du Teil

À quelques kilomètres au nord de Chauvigny, la vallée du Teil est une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Elle est à cheval sur les communes Chauvigny et de Bonnes. La vallée du Teil correspond à un de ces nombreux vallons boisés qui débouchent dans la vallée de la Vienne toute proche. Il s’agit d’un thalweg d’orientation ouest/est. Il est assez fortement encaissé avec près de 50 mètres de dénivellation, entre des pentes abruptes, au fond duquel s’écoule un ruisseau qui peut être à sec périodiquement.

Le substratum de calcaires jurassiques est ici recouvert de "groies" plus ou moins profondes selon la pente. C'est un sol argilo-calcaire assez caillouteux dont l’épaisseur n’excède pas 40 cm. Sur ce type de sol et dans un contexte climatique régional défini par des étés plutôt chauds et secs et des hivers peu rigoureux mais pluvieux, le boisement est dominée par le Charme et le Chêne pédonculé. Ce boisement surmonte une strate herbacée d’une grande diversité et à la floraison printanière particulièrement spectaculaire.

La vallée du Teil accueille plusieurs espèces végétales rares qui sont les reliques probables d’un paléoclimat aujourd’hui disparu et qui ont trouvé dans l’ambiance micro climatique fraîche de ce vallon forestier, les conditions nécessaires à leur survie. Le Lis martagon est la plus prestigieuse d’entre elles. C'est une Liliacée. Sa tige est haute jusqu’à 1,5 mètre. Elle s’orne d’une grappe de grandes fleurs rose violacé ponctuées de pourpre et qui penchent vers le sol. Elle possède en effet un tempérament montagnard qui lui fait éviter presque totalement les plaines atlantiques où elle ne peut subsister que dans des stations au microclimat particulier. La petite colonie de la vallée du Teil se trouve être ainsi l’une de ses implantations les plus nord occidentales de France. En effet, la vallée de la Vienne constitue une limite naturelle au-delà de laquelle le lis ne peut pas survivre. La Scille à deux feuilles est une autre plante précieuse de la vallée du Teil. C'est, également, une Liliacée bulbeuse mais de taille beaucoup plus modeste car n'est haute que de 10 à 25 cm. Elle possède de petites fleurs bleues disposées en grappe lâche. Comme pour le lis, il s’agit d’une espèce se trouvant aux confins géographiques de son aire naturelle qui est centrée sur la moitié est de la France. Elle trouve dans la vallée du Teil, la limite occidentale de son implantation. La Laîche digitée est une espèce qui est liée dans notre région, aux forêts de ravins et aux bases de falaises calcaires ombragées. C'est une autre de ces plantes précieuses du site, puisque, à ce jour, trois stations seulement ont été répertoriées dans tout le département.

Vallée du Talbat

En périphérie immédiate de Chauvigny, la vallée du Talbat est une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Elle englobe une série de vallées sèches qui décrivent des méandres encaissés sur une longueur de plus de 5 kilomètres. La vallée débouche à proximité des faubourgs est de la ville de Chauvigny. Il s’agit d’une succession de coteaux boisés aux pentes localement raides, d’expositions très variables, taillés dans les strates calcaires du Jurassique. En haut de versants, dans les secteurs les plus exposés au dessèchement du sol et soumis à un fort ensoleillement, des pelouses sèches viennent interrompre la couverture boisée.

Les espaces forestiers sont variés et dépendent étroitement des conditions climatiques, qui sont elles-mêmes tributaires du relief. Dans les secteurs de «groies» les plus superficielles, à faible réserve en eau et riches en cailloux, la forêt à chêne pubescent domine. Cette forêt est accompagnée d’une flore thermophile, alors qu’en milieu et en bas de pente, ou sur les versants à exposition moins favorable, est ou nord, notamment, la chênaie pubescente est remplacée par une chênaie-charmaie.

La vallée du Talbat abrite huit espèces végétales rares, certaines étant connues du site depuis la fin du XIXe siècle. Comme au coteau du Trait ou dans la vallée de Teil situés à quelques kilomètres à vol d’oiseau, la chênaie-charmaie du Talbat abrite deux plantes trouvant ici leur limite nord-ouest de répartition en France. C’est le cas pour le Lis martagon, grande Liliacée montagnarde, qui possède ici une des quinze stations aujourd’hui connues de l’espèce dans le département de la Vienne. À part une station isolée dans le département de la Charente, l’espèce est inconnue ailleurs dans la région Poitou-Charentes. La vallée du Talbat abrite aussi la Scille à deux feuilles, de tempérament plutôt continental que montagnard, qui trouve dans quelques vallons boisés des environs de Chauvigny ses dernières implantations vers le nord-ouest en France.

En contraste total avec ces plantes aimant un climat tempéré froid, la vallée de Talbat possède également plusieurs espèces thermophiles remarquables qui sont localisées dans les quelques pelouses sèches présentes ou sur les lisières exposées de la chênaie pubescente : c’est le cas du Géranium sanguin, aux magnifiques corolles d’un rose pourpre, ou de la Phalangère rameuse aux délicates fleurs d’un blanc de lait.

Les oiseaux forestiers qu’on trouve habituellement dans les bois fréquentent la vallée du Talbat ainsi que des oiseaux plus rares comme le Pouillot de Bonelli ou l’Hypolaïs polyglotte.

Forêt de Mareuil

À quelques kilomètres au nord-est de Chauvigny, la forêt de Mareuil est une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). C’est un massif boisé domanial de plus de 600 hectares qui s’étend sur 4 communes : Chauvigny, Lauthiers, Fleix, Paizay-le-Sec. La forêt recouvre un plateau limoneux à topographie très uniforme. En effet, l’altitude moyenne est de l’ordre de 130 mètres et la forêt est dépourvue de tout accident de relief significatif. Le substrat est constitué par des limons profonds sur argile tertiaire remaniée qui ont donné naissance à des sols limoneux ou limono-sableux, acides et hydromorphes. Le peuplement forestier est une chênaie mêlée de quelques hêtres, traitée en futaie et en cours d’artificialisation par l’introduction par l’homme à des fins d’exploitation, de résineux et de chênes américains. Un important réseau de mares et de fossés vient diversifier cet ensemble.

La forêt de Mareuil abrite 9 espèces d’amphibiens, parmi lesquelles 5 sont protégées en France : le Crapaud calamite, la Rainette verte, le Triton crêté, le Triton marbré et le Triton alpestre. C’est l’unique station pour toute la région Poitou-Charentes de cette dernière espèce. Le Triton alpestre est un amphibien du nord et du centre de l’Europe, qui ne franchit pas, normalement, la vallée de la Loire vers le sud-ouest en France. Le Triton alpestre, dont le mâle est reconnaissable à son ventre orange vif non taché, fréquente toutes sortes de points d’eaux dormantes comme les mares, les étangs, les lacs, les ornières forestières ou les fossés, où son régime alimentaire, très éclectique, s’adapte largement aux proies disponibles (diverses larves et invertébrés aquatiques). En phase terrestre, le Triton alpestre se cache durant la journée sous des pierres, des tas de bois ou dans des souches pourries.

La forêt de Mareuil abrite une avifaune remarquable puisqu’elle comprend une riche collection d’oiseaux sylvicoles, notamment avec la présence simultanée des quatre espèces régionales de pouillots, dont le Pouillot siffleur et le Pouillot fitis ; des deux roitelets, dont le Roitelet huppé, peu fréquent en tant que nicheur dans les forêts régionales. Mais c’est surtout chez les picidés et les rapaces que se trouvent les éléments les plus originaux : parmi les premiers, on note la présence du Pic mar et du Pic noir, deux espèces inféodées aux vieilles futaies, alors que les seconds comptent l’Autour des palombes, un hôte farouche des grands massifs forestiers et le Busard Saint-Martin.

Il est possible de voir d’autres oiseaux tels que : Alouette lulu, Bouvreuil pivoine, Engoulevent d’Europe, Mésange huppée, Pigeon colombin, Rougequeue à font blanc.

La forêt de Mareuil accueille aussi une colonie de martres qui sont des animaux protégés dorénavant en France.

Gastronomie

La soupe à l'oseille et la soupe au giraumon sont deux entrées typiques de la région de Chauvigny. Le chevreau à l'ail vert ou le boudin noir du Poitou sont deux plats réputés. Les desserts les plus connus sont la dame blanche du Poitou, coupe glacée à la vanille, le briffaut sorte de crêpe rustique, le broyé du Poitou (galette au beurre) et le cassemuseau, biscuit croquant au fromage blanc.

Le fromage de chèvre est représenté par le Pouligny-Saint-Pierre. Il se présente sous la forme d'une petite pyramide tronquée. Bien qu’originaire du Berry, il étend son aire de production sur quelques pâturages du Poitou, autour de Chauvigny.

Personnalités

  • Raymond Bozier (1950-), né à Chauvigny, écrivain français.
  • Waldeck L'Huillier (1905-1986), né à Chauvigny, ancien député et sénateur, ancien maire de Gennevilliers.
  • Claude Hélène, (1938-2003) né à Chauvigny, biologiste, chercheur, directeur du Centre de biophysique nucléaire au CNRS d'Orléans,
  • Luc Turlan (1958-), auteur de livres jeunesse et de bandes dessinées, réside à Chauvigny.
  • Pierre Toulat, prêtre, auteur, et responsable d'institutions catholiques, né à Chauvigny.
  • Jean Toulat, prêtre catholique, écrivain et essayiste français, né à Chauvigny.

Héraldique

Blason Blasonnement :
D'argent à la fasce fuselée de cinq pièces de gueules, surmontée d'un lambel de six pendants de sable.

Voir aussi

Bibliographie

  • Chauvigny, les Chauvinois, Pol Jouteau, 1933.
  • Chauvigny Saint-Savin, René Crozet, 1969.
  • Mémoire en images, Chauvigny et son canton, Jacques Marzac et Eric Gaudin, 1997.
  • Petite histoire de Chauvigny, Jacques Duguet, 2004.
  • Histoire de Chauvigny, Charles Tranchant, 1882 ; réimpression en 1989.
  • Chauvigny et son canton, Jacques Marzac et Eric Gaudin
  • Patois du Pays chauvinois, René Lemoine et Joel Dumonteil, 2009.

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.
  2. a et b Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
  3. Observatoire Régional de l'Environnement de Poitou-Charente
  4. Livret simplifié de la carte des pédopaysages de la Vienne – Novembre 2012, édité par la Chambre d’Agriculture de Poitou-Charentes
  5. L'Orientation économique et financière, La Vienne, 1931, p. 118 et 119
  6. Robert Petit, Les arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, Poitiers, 1989, p. 215-216
  7. a et b Robert Petit, Les arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, Poitiers, 1989, p. 221
  8. Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l'Occupation, Horvath, Lyon, 1993, 264 p. (ISBN 2-7171-0838-6), p. 9
  9. Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, , 348 p. (ISBN 2-84561-203-6), p. 280
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  11. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p. 54
  12. Christian Richard, op. cit., p. 280
  13. Robert Petit, op. cit., p. 222
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