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;Hameau La Picardie
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Ce hameau à pour origine une [[auberge]] dite ''La Picque hardie'' telle quelle était orthographiée dans les actes d'état civil de 1648. Une Pique était probablement une [[enseigne (signalisation)|enseigne]] de cette auberge. Non loin de cet établissement il y avait un groupe de maisons appelé ''Mormaisons''. Cette dénomination a disparu et le hameau s'est confondu avec La Picardie<ref name="Mono" />.
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En 1809, la commune de Bailly-Carrois comprenait 64 hommes âgés de 17 à 65 ans servant dans la [[Garde nationale (France)|garde nationale]]<ref name="Mono" />.
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Version du 2 mai 2019 à 07:41

Grandpuits-Bailly-Carrois
Grandpuits-Bailly-Carrois
Mairie de Bailly-Carrois.
Blason de Grandpuits-Bailly-Carrois
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Brie Nangissienne
Maire
Mandat
Jean-Jacques Brichet
2014-2020
Code postal 77720
Code commune 77211
Démographie
Gentilé Grandiputéens, Grandiputéennes
Population
municipale
1 014 hab. (2021 en diminution de 0,39 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 35′ 04″ nord, 2° 58′ 00″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 137 m
Superficie 24,5 km2
Élections
Départementales Nangis
Localisation
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Grandpuits-Bailly-Carrois
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Grandpuits-Bailly-Carrois
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Grandpuits-Bailly-Carrois

Grandpuits-Bailly-Carrois est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France, formée en 1972 par la réunion de Grandpuits et de Bailly-Carrois.

Ses habitants sont appelés les Grandiputéens et Grandiputéennes.

L'une des huit raffineries de pétrole brut métropolitaine, la raffinerie de Grandpuits, se trouve sur son territoire.

Géographie

Situation

La commune est située à 54 km de Paris et à 23 km de Provins.

Lieux-dits et écarts

Grandpuits

La Belle-Idée, les Tesnières, les Pleux, le Feuillet, la Rencontre, la Gare, le Boisseau, l'Homme-Mort, le Cuisseau.

Bailly-Carrois

Bailly, la Picardie, les Loges, le Périchoix également écrit le Périchoy, Carrois, la Moinerie, Courmignoust, Ancœur, le Pigeon Blanc.

Communes limitrophes

Rose des vents Aubepierre-Ozouer-le-Repos
(~7.7 km)
Quiers
(~1.7 km)
Clos-Fontaine
(~4.5 km)
Rose des vents
Saint-Ouen-en-Brie
(~5.3 km)
N La Croix-en-Brie
(~8.1 km)
O    Grandpuits-Bailly-Carrois    E
S
Fontenailles
(~4.0 km)
Nangis
(~4.6 km)

Hydrographie

La commune est traversée par :

Toponymie

Du latin puteus, « trou, fosse », « gouffre, fosse très profonde », « puits d’eau vive » ou même « puits de mine ».

En 1185, le Grandpuits est cité sous le nom de Leprosi de Grandi Puteo indiquant l'installation d'une léproserie.

Histoire

La commune de Bailly-Carrois a été formée de la fusion, des paroisses de Bailly et de Carrois en vertu d'un décret de l'Assemblée constituante en date du 8 juillet 1791.

Son territoire est définitivement fixé par ordonnance royale en 1834, lors de l'établissement du plan cadastral. Le 30 mai 1806, un décret impérial réuni Grandpuits et Bailly-Carrois pour l'exercice du culte catholique. En 1840, la réunion définitive en une seule commune fut proposée. Désirée par Bailly-Carrois qui possédait une école et une église, elle fut refusée par Grandpuits et la question fut ajournée indéfiniment[réf. nécessaire].

La commune de Grandpuits-Bailly-Carrois a été formée de la fusion, au 1er janvier 1973, des communes de Grandpuits et de Bailly-Carrois[3],ref name="Cassini"/>, qui intervient dans le cadre de la Loi sur les fusions et regroupements de communes de 1971..

Histoire de Grandpuits

L'origine de Grandpuits est inconnue.

Le nom de Grandpuits apparaît pour la première fois en 1144.

Jusqu'au XIIIe siècle on ne sait rien de l'histoire de cette localité.

En 1223, Robine de Rubelles dame du fief de Grandpuits approuve une donation, faite de la dîme de ce village, à l'abbaye du Jard près de Melun par Simon de Grandpuits et sa femme Béatrix[4].

En 1240 et 1243, Jehan de Monceau et Gilles de Grandpuits donnent quelques immeubles à l'église Notre-Dame de Melun, donation que Guillaume de Grandpuits approuve en tant que seigneur dominant.

Ce seigneur habitait dans un château à Grandpuits dont il restait au milieu du XIXe siècle quatre tours environnées d'un fossé. Une église a été depuis construite sur cet édifice.

Grandpuits a également accueilli un couvent habité par des moines dont l'ordre n'est pas connu[5]. Ce couvent est devenu par la suite une ferme.

La présence de deux grandes fermes, ferme de Châteaufort et ferme de La Salle, supposent l'existence de deux seigneuries.

Avant la Révolution française, Grandpuits faisait partie du diocèse de Meaux, archidiaconé de Melun, généralité de Paris, élection de Rozay. On y comptait 41 feux et 100 communiants[5].

Après la Révolution, la population de Grandpuits n'a jamais dépassé 332 habitants, descendant à 224 après les guerres du 1er Empire, et 227 après l'épidémie de choléra de 1832-1833. À partir de 1841 jusque 1888, elle varie de 307, 332 et 400.

Le 11 octobre 1793, la commune qui possédait quatre cloches en céda trois pour fabriquer des canons afin de défendre la patrie. L'argenterie et les cuivres existant dans l'église de Grandpuits furent transportés à Melun le 10 novembre 1793. La croix du clocher fut descendue et remplacée par un bonnet de la Liberté et une oriflamme en tôle peint des trois couleurs[5].

Lors de la campagne de France la commune fut particulièrement éprouvée en logeant de 90 000 à 100 000 soldats français ou étrangers.

Le , fut le théâtre d'une partie de la bataille de Mormant entre les troupes françaises et les troupes russo-bavaroises. « Ayant été repoussé de Mormant par le général français Gérard, le général Pahlen, faisant former le carré à ses troupes reculait en perdant beaucoup de monde. Pour achever la victoire, Napoléon fit avancer le général Drouot avec 36 bouches à feu de la Garde. Pahlen était cependant près d'arriver à Grandpuits ou il espérait être secouru par l'avant-garde du général de Wrède qui occupait encore Nangis et dont la cavalerie était en avant de Bailly[6]. Mais un feu écrasant d'artillerie vint changer la retraite en déroute. Un bataillon qui tenta de se réfugier derrière le marais d'Ancœur (à 1 km de Grandpuits) fut cerné par nos dragons et forcé de mettre bas les armes »[7] Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le [8] durant le siège de Paris, pendant la guerre de 1870, Grandpuits vit un combat assez sérieux engagé entre les francs-tireurs et les gardes nationaux, de Saint-Germain-Laval, d'Auxerre et Montereau, venant de cette dernière ville et un détachement de 300 Prussiens. Un combat inégal s'engagea entre les miliciens Français armés de fusils à piston ou de chasse et les soldats de métiers armés de fusils modernes. Malgré la vaillance des Français, le feu vif et précis de l'ennemi joint à un renfort considérable qui ne tarda pas à arriver, mit en déroute les gardes nationaux. Plusieurs hommes furent tués de part et d'autre dans les fossés qui entouraient alors la ferme de La Salle, l'ancien couvent.

La raffinerie de Grandpuits a été mise en service en décembre 1966[9]

Histoire de Bailly-Carrois

La commune de Bailly-Carrois a été formée de la fusion des paroisses de Bailly et de Carrois'en vertu d'un décret de l'Assemblée Constituante en date du 8 juillet 1791.

Son territoire appartenait sous l'Ancien Régime à l'élection de Rozay, bailliage et coutumes de Melun, les deux paroisses dépendaient du diocèse de Sens, archidiaconé et doyenné de Melun.

Fiefs et seigneuries

Le territoire fut morcelé en nombreux fiefs[5].

La seigneurie principale était le Grand-Bailly. Ce fief, dont une ferme dépendait, appartint très longtemps à l'abbaye de Saint-Père de Melun qui avait droit de haute justice sur toute la paroisse. La ferme de Grand-Bailly fut créée, le 29 juin 1345, grâce à une donation faite par Guillaume de Flonteau, religieux de l'abbaye de Saint-Père.

Plusieurs autres petits fiefs dépendaient de l'abbaye de Saint-Père de Melun :
- Le plus important était Bailly, qui appartenait également à l'abbaye de Saint-Père. Les droits de ce fief furent cédés et il fut réuni, en 1506, à la seigneurie de Nangis possédée par la maison de Vères. Marie, la fille unique de Jean de Vères, épousa le 16 avril 1507 Louis de Brichanteau lui apportant en dot, entre autres fiefs celui de Bailly. Leur descendance conservera la seigneurie jusqu'à la Révolution.
-La petite ferme de Bailly, relevait aussi d'un fief possédé par l'abbaye bénédictine de Saint-Père. Les droits sont cédés, en 1250, à Guillaume de Cesson.
-Le fief du Grand Courmignoust à la Moinerie.
-Le fief de Périchois, ou Périchoy, qui appartenait au XVIIe siècle à Louis le Juge, écuyer, seigneur de Beauchery qui rendait hommage, en 1696, à l'abbaye du Jard. Son père Guillaume le Juge, conseiller et secrétaire du Roi l'avait acheté à Jean Chabré. En 1789, ce fief appartenait à François Vincent Guyot de Chemisot, conseiller d'état, maitre des requêtes et lieutenant du roi à Château-Thierry
-Le fief des Loges de Bailly appartenant également à Louis le Juge, également acheté par Guillaume le Juge à Jean Chabré.
-Le fief de la Fosse de Constance appartenait aux célestins de Marcoussis
-Le fief de Carrois, dont le premier seigneur connu est Jean de Carroys qui épouse en 1230 la veuve de Regnault de Quiers. Il apparaît que le luthiste et compositeur Albert de Rippe ait obtenu de François Ier la terre et la seigneurie de Carrois, alors Carroys-en-Brie[10] voir article sur Albert de Rippe). En 1642, Claude du Moulin en est le seigneur. Le fief passe ensuite aux mains de la famille de Chanay puis à celle de la Barre par le mariage de Charles Jean Abel de La Barre, écuyer de Carrois, conseiller du roi en la cour des aides avec Élisabeth Geneviève Bouzitot de Chanay « haute et puissante dame de Carrois ». Leurs fils, Charles Joseph Abel de La Barre de Carrois, capitaine dans le corps royal d'artillerie vendit la terre le 20 janvier 1791 à messire Pierre-Antoine Robert de Saint-Vincent, conseiller du roi en sa cour départementale.
-Le fief de Nuisement qui relevait de l'abbaye Saint-Pierre de Chaumes-en-Brie
-Le fief d'Auquez devenu fief d'Ancœur[5], qui relevait également de l'abbaye de Chaumes. Le fief d'Ancœur était possédé en 1558 par Nicolas de Brichanteau seigneur de Beauvais et de Nangis qui avait assisté par procureur à la rédaction de la coutume de Melun en sa qualité de seigneur de Bailly et d'Ancœur. À la fin du XVIIe siècle ce fief passe dans les mains de la famille Grassin puis aux Béthizy de Mormant.

À la Révolution, les fiefs et les noms des nobles ont disparu de Bailly-Carrois et les domaines ont été rachetés : Le domaine de Carrois a été adjugé, par l'administration du district de Melun le 19 ventôse an II au sieur Vacheron. Les autres domaines ont également été vendus.

Village d'Ancœur

On a retrouvé au cours du XIXe siècle aux environs d'Ancœur et entre La Moinerie et Bailly, des vestiges de murs, routes, puits, tuiles faitières, etc. qui permet de croire qu'une partie du village d'Ancœur a été, autrefois, détruite. Il semblerait que cette destruction daterait de la guerre des Lorrains pendant laquelle toute la Brie fut mise à feu et à sang[5].

Hameau La Picardie

Ce hameau a pour origine une auberge dite La Picque hardie telle quelle était orthographiée dans les actes d'état civil de 1648. Une Pique était probablement une enseigne de cette auberge. Non loin de cet établissement il y avait un groupe de maisons appelé Mormaisons. Cette dénomination a disparu et le hameau s'est confondu avec La Picardie[5].

En 1809, la commune de Bailly-Carrois comprenait 64 hommes âgés de 17 à 65 ans servant dans la garde nationale[5].

Lors de la campagne de France de 1814 ainsi que lors de l'invasion de 1815, la commune de Bailly-Carrois fut détruite et pillée. Elle mit plus de vingt-cinq ans pour sortir de la misère[5].

Pendant le siège de Paris, lors de la guerre de 1870, Bailly-Carrois fut occupée du 17 mars au 30 mai 1871 par les 1er et 3e escadrons de dragons puis du 4 au 9 juin 1871 par la 5e colonne du Train.

L'abbé Verger, assassin de Mgr Sibour, archevêque de Paris, fut curé de Bailly-Carrois en 1852.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Grandpuits-Bailly-Carrois se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[11], elle intègre le l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[12].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.

Grandpuis, Bailly-Carrois puis Grandpuits-Bailly-Carrois faisaient partie depuis 1793 du canton de Mormant[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Grandpuits-Bailly-Carrois intègre le canton de Nangis.

Intercommunalité

La commune fait partie de la communauté de communes de la Brie nangissienne, créée en 2005.

Liste des maires

Liste des maires successifs de Bailly-Carrois[13]
Période Identité Étiquette Qualité
An VII An IX Jean François Blaque   Agriculteur
An IX 1808 Jean-Pierre Martin   Marchand en mercerie
1808 1814 Pierre Nicolas Baulant   Agriculteur
1814 1821 Jean François Blaque   Agriculteur
1821 1829 Charles Mercier   Agriculteur
1829 1835 Alexandre Baulant    
1835 1835 Jean François Blaque   N'a pu être installé en raison de sa maladie
1835 1843 Jules Vincent Descours    
1843 1848 Honoré Elipe Lemoust-Delafosse    
1848 1861 Ferdinand Sautreau   Agriculteur
1861 1871 Louis Saussier (Courmignoust)    
1871 1878 Adolphe Desmard    
1879 1894 Charles Edmé Colleau    
1894 1896 Désiré Couteau    
1894 1945 Léandre Yot    
1945   Robert Dumant    
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1971 Robert Dumant    
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1971 Robert Dumant    
1971 1973 Etienne Fourrey    


Liste des maires successifs de Grandpuits puis de Grandpuits-Bailly-Carrois[13]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1794 1813 M. Mongrolle    
1813 1868 Frédéric Garnot    
1868 1872 M. Saget    
1872 1876 M. Pilost    
1876 1881 Victor Garnot    
1881 1884 Charles Louis Gautier    
1884 1892 M. Viel    
1892 1896 M. Gautier    
1896 1904 Paul Beaugrand    
1904 1908 Désiré Yot    
1908 1928 Emile Camus    
1928 1939 Charles Piot    
1939 1945 Louis Prevost    
1945 1959 Marcel Tournay    
1959 1982 Jean Ruysschaert    
1982 1988 Jacques Lavilluniere    
1988 1994 René Gaudin    
1994 2001 Jean-Jacques Brichet    
mars 2001 mars 2008 Annie Jaccon    
mars 2008 En cours
(au )
Jean-Jacques Brichet SE Réélu pour le mandat 2014-2020

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2021, la commune comptait 1 014 habitants[Note 1], en diminution de 0,39 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200262274214248256306287319
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
285305332318322307305289270
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
269286263244255261257255248
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2163217286839169539791 0071 020
2021 - - - - - - - -
1 014--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Equipements

Aérodrome de Nangis Les Loges, partiellement situé sur la commune et ouvert aux avions privés en vol à vue (VFR) et aux ULM.

La commune dispose également d'une piscine, tennis. d'un camping et d'associations sportives et culturelles[réf. nécessaire].

Manifestations culturelles et festivités

Fête communale : début septembre à Grandpuits.

Économie

  • Raffinerie de pétrole appartenant à Total, classée Seveso seuil haut[9] et alimentée en pétrole brut à partir du port du Havre par un pipeline ainsi que, en partie, par les gisements du bassin parisien.
  • Fabrique d'engrais GPN[17] (autrefois Grande Paroisse, filiale de Total, via Atofina).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Ferme de Châteaufort, son colombier XVe siècle, son puits et son pressoir en grès.
Ancienne maison forte de Châteaufort dépendant de la châtellenie de Melun. Dans le contexte de la guerre de Cent Ans, on surélève les tours et on entreprend des travaux de fortification. Dans un document du XIVe siècle, elle est décrite comme : « Il y avait à Grandpuits un chastel ou forteresse notable lequel avait este profitable nécessaire et convenable pour les habitants du Puits pour y avoir leur retraite en temps de guerre »[18]. Un autre document daté du XVIIIe siècle la décrit comme : « Le fief de Châteaufort à présent tout ruiné et en masure »[19].
  • Ferme forte de la Salle (IMH) XVIe, de type briard : quatre tourelles d'angle.
  • Église Saint-Denis XIIe, XIIIe et XVIe, ancienne chapelle castrale de Châteaufort : à l'angle sud-ouest, tourelle faisant partie de la maison forte de Châteaufort.
Église Saint-Éloi de Bailly-Carrois vue de côté.
  • Église Saint-Éloi de Bailly-Carrois XIIIe siècle : piliers très espacés ; belle chaire XVIIIe siècle (MH), console Louis XV (MH), christ en bois XVIe siècle.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Bibliographie

  • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison - L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe siècle au début du XVIe siècle, Editions Picard, (ISBN 9782708407701).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru d'Ancoeur (F4446000) »
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Grande Alleu (F4801000) »
  3. Arrêté du 30 novembre 1972, parution au journal officiel du 10 janvier 1973
  4. Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine et Marne
  5. a b c d e f g h et i Monographie communale
  6. Bailly de Bailly-Carrois
  7. L'invasion de 1814 en Seine-et-Marne par Frédéric Humbert
  8. Article deux héroïnes
  9. a et b Julie Olagnol, « Grandpuits : pour ses 50 ans, la raffinerie a dévoilé ses coulisses », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Jean-Michel Vaccaro, éditions du CNRS, 1972 (ISBN 2-222-01484-0)
  11. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. « Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de Seine-et-Marne », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01,‎ , p. 11-23 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  13. a et b « Grandpuits-Bailly-Carrois », Seine-et-Marne, Société d’Histoire, d’Archéologie, de Généalogie et d’Echange (SHAGE) (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. Sylvain Deleuze, « Grandpuits-Bailly-Carrois : une nouvelle traînée orangée observée dans le ciel », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Élisabeth Sirot 2007, p. 48.
  19. Ferme de Châteaufort