« Stampien » : différence entre les versions
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Parmi les [[faciès (géologie)|faciès]] stampiens du bassin de Paris, les grès de Fontainebleau et les [[meulière (géologie)|meulière]]s ont été largement employés en zone urbaine en [[Île-de-France]] respectivement comme pavés de rues et comme matériau de construction<ref name="Louzet" />. |
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Version du 15 février 2019 à 02:57
Notation française | g1 |
---|---|
Équivalences | Rupélien |
Stratigraphie
Début | Fin |
---|---|
33,9 Ma | 28,1 Ma |
Le Stampien est une division stratigraphique obsolète qui correspondait à la partie inférieure de l'époque Oligocène. Dans la nomenclature stratigraphique internationale, l'étage correspondant aujourd'hui au Stampien est le Rupélien.
Historique et Étymologie
Le Stampien a été défini par le géologue et paléontologue français Alcide d'Orbigny en 1852[1] à partir de sédiments du bassin de Paris, en particulier la formation géologique des grès de Fontainebleau dans la région d'Étampes en Essonne.
Le terme Stampien dérive de « Stampae », nom latin d'Étampes[2].
Subdivisions
Le Stampien s.l. était classiquement divisé en :
- une partie inférieure nommée Sannoisien ;
- une partie supérieure nommée Stampien s.s.
Utilisation
Parmi les faciès stampiens du bassin de Paris, les grès de Fontainebleau et les meulières ont été largement employés en zone urbaine en Île-de-France respectivement comme pavés de rues et comme matériau de construction[1].
Les grès du Stampien étaient également utilisés pour la réalisation de polissoirs.
Voir aussi
Notes et références
- Pierre Lozouet « Stratotype Stampien ». In Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, Biotope, Mèze, 1852, 464 p. (Patrimoine géologique, 4)
- Alain Foucault, Jean-François Raoult, Fabrizio Cecca, Bernard Platevoet, Dictionnaire de géologie, 2014, 8e éd., coll. « Hors collection/ Dunod », 416 p. (ISBN 9782100597352)