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« Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie » : différence entre les versions

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Version du 20 janvier 2019 à 20:03

Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 1965, six généraux du haut état-major de l'armée de terre indonésienne sont enlevés par des groupes de soldats. Ils sont emmenés à la base aérienne de Halim près de la capitale Jakarta, puis abattus.

Le lieutenant-colonel Oentoeng

Le 1er octobre à 7 heures du matin, un officier du régiment Tjakrabirawa, l'unité chargée de la garde présidentielle, le lieutenant-colonel Oentoeng, annonce à la radio être à la tête d'un « mouvement du 30 septembre » (en indonésien Gerakan September Tigapuluh) qu'il définit comme « intérieur à l'armée, et dirigé contre le "conseil des généraux" ... qui projetait un coup contre-révolutionnaire... ».

L'après-midi, un deuxième communiqué annonce qu'un « conseil de la Révolution » va assumer l'autorité suprême. Puis la radio diffuse une déclaration de soutien du chef de l'armée de l'air, le général Omar Dhani.

Un général inconnu, Soeharto, organise la répression. En quarante-huit heures, les rebelles sont arrêtés.

En réaction à ce que le régime va désigner par l'acronyme très évocateur de "Gestapu", Soeharto décrète la dissolution du Parti communiste indonésien (PKI), accusé d'en être l'auteur. S’ensuit une chasse aux communistes et à leurs familles et sympathisants qui durera des mois et des massacres qui feront entre 500 000 et un million de morts selon les estimations[1].

Notes et références

  1. Jean-Louis Margolin, « Indonésie 1965 : un massacre oublié », Revue internationale de politique comparée, vol. 8, no 1,‎ , p. 59-92 (lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes

Résumé de l'Histoire de l'Indonésie sur le site du NPA

Articles connexes

Bibliographie

  • Cayrac-Blanchard, Françoise, Indonésie, l'armée et le pouvoir, L'Harmattan, 1991
  • John Roosa, Pretext for mass murder, the September 30th Movement and Suharto's coup d'État in Indonesia, The University of Wisconsin press, 2006