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== Les années 1970 ==
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Luis Echeverría Álvarez augmenta considérablement les dépenses publiques et sociales qu'il finança par la planche à billets et la dette extérieure. La politique socialiste du gouvernement mena à la nationalisation des entreprises en difficulté ou non rentables pour soutenir l'emploi mais cette politique fut un échec à cause de l'inefficacité de la gestion publique confiée a des amis politiques et non a des personnes qualifiées et de la corruption de ceux-ci. Pendant son mandat, le taux de change peso-dollar qui existait depuis 1958 passa de 12,50 à 20 pesos pour {{unité|1|dollar}}. La dette externe passa de 6 à {{unité|20|milliards}} de dollars.
Luis Echeverría Álvarez augmenta considérablement les dépenses publiques et sociales qu'il finança par la planche à billets et la dette extérieure. La politique socialiste du gouvernement mena à la nationalisation des entreprises en difficulté ou non rentables pour soutenir l'emploi mais cette politique fut un échec à cause de l'inefficacité de la gestion publique confiée à des amis politiques et non à des personnes qualifiées et de la corruption de ceux-ci. Pendant son mandat, le taux de change peso-dollar qui existait depuis 1958 passa de 12,50 à 20 pesos pour {{unité|1|dollar}}. La dette externe passa de 6 à {{unité|20|milliards}} de dollars.


Il fit un grand nombre de voyages en Europe, en Afrique, et en Amérique latine, surtout dans des pays d'obédience socialiste. Sur la scène internationale, son gouvernement fut proche du régime socialiste du Chili et de Cuba. Il accorda l'asile politique à l'épouse de [[Salvador Allende]], quand celui-ci fut assassiné en [[1973]].
Il fit un grand nombre de voyages en Europe, en Afrique, et en Amérique latine, surtout dans des pays d'obédience socialiste. Sur la scène internationale, son gouvernement fut proche du régime socialiste du Chili et de Cuba. Il accorda l'asile politique à l'épouse de [[Salvador Allende]], quand celui-ci fut assassiné en [[1973]].
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Il mena la ''Guerra Sucia'' (« Guerre sale »), contre le terrorisme pendant laquelle de nombreuses personnes furent victimes d'attentats provoqués par des groupuscules d'extrême gauche. Pendant son mandat, les terroristes ont fait plusieurs morts dans l'État de Guerrero ; [[Genaro Vásquez]] et [[Lucio Cabañas]] furent éliminés.
Il mena la ''Guerra Sucia'' (« Guerre sale »), contre le terrorisme pendant laquelle de nombreuses personnes furent victimes d'attentats provoqués par des groupuscules d'extrême gauche. Pendant son mandat, les terroristes ont fait plusieurs morts dans l'État de Guerrero ; [[Genaro Vásquez]] et [[Lucio Cabañas]] furent éliminés.


À la fin de sa présidence, il y eut une vague d'enlèvements et de braquages de banques par des extrémistes d'extrême gauche plus ou moins liés au grand banditisme. Le plus fameux fut l'enlèvement et l'assassinat d'un entrepreneur de Nuevo León, le philanthrope [[Eugenio Garza Sada]], d'un de ses bras droits et de son beau-fils. [[José López Portillo]], qui fut son ''Secretario de Hacienda'' (ministre de l'Économie) lui succéda à la tête du Mexique. Il fut candidat au poste de Secrétaire de l'[[Organisation des Nations unies]] mais finalement le donna à [[Javier Pérez de Cuéllar]]. Le 30 juin [[2006]] un juge fédéral ordonne son arrestation pour le [[Massacre de Tlatelolco]] en 1968.Les tribunaux ne lui trouvèrent aucune charge et il fut remis en liberté.
À la fin de sa présidence, il y eut une vague d'enlèvements et de braquages de banques par des extrémistes d'extrême gauche plus ou moins liés au grand banditisme. Le plus fameux fut l'enlèvement et l'assassinat d'un entrepreneur de Nuevo León, le philanthrope [[Eugenio Garza Sada]], d'un de ses bras droits et de son beau-fils. [[José López Portillo]], qui fut son ''Secretario de Hacienda'' (ministre de l'Économie) lui succéda à la tête du Mexique. Il fut candidat au poste de Secrétaire de l'[[Organisation des Nations unies]] mais finalement le donna à [[Javier Pérez de Cuéllar]]. Le 30 juin [[2006]], un juge fédéral ordonne son arrestation pour le [[massacre de Tlatelolco]] en 1968. Les tribunaux ne lui trouvèrent aucune charge et il fut remis en liberté.


== Biographie ==
== Biographie ==

Version du 1 décembre 2018 à 12:14

Luis Echeverría
Illustration.
Fonctions
Président des États-Unis mexicains

(6 ans)
Prédécesseur Gustavo Díaz Ordaz
Successeur José López Portillo
Biographie
Date de naissance (102 ans)
Lieu de naissance Mexico, Mexique
Nationalité Mexicain
Parti politique Parti révolutionnaire institutionnel
Conjoint María Esther Zuno
Profession Avocat

Luis Echeverría
Présidents des États-Unis mexicains

Luis Echeverría Álvarez (né le à Mexico) est un homme d'État mexicain, président de la République de 1970 à 1976[1],[2]. Selon des documents officiellement déclassifiés en 2017 mais révélés auparavant par Philip Agee, Adolfo López Mateos fut recruté par la CIA, avec laquelle il collaborait sous le nom de code de LITEMPO-8[3].

Les années 1970

Luis Echeverría Álvarez augmenta considérablement les dépenses publiques et sociales qu'il finança par la planche à billets et la dette extérieure. La politique socialiste du gouvernement mena à la nationalisation des entreprises en difficulté ou non rentables pour soutenir l'emploi mais cette politique fut un échec à cause de l'inefficacité de la gestion publique confiée à des amis politiques et non à des personnes qualifiées et de la corruption de ceux-ci. Pendant son mandat, le taux de change peso-dollar qui existait depuis 1958 passa de 12,50 à 20 pesos pour 1 dollar. La dette externe passa de 6 à 20 milliards de dollars.

Il fit un grand nombre de voyages en Europe, en Afrique, et en Amérique latine, surtout dans des pays d'obédience socialiste. Sur la scène internationale, son gouvernement fut proche du régime socialiste du Chili et de Cuba. Il accorda l'asile politique à l'épouse de Salvador Allende, quand celui-ci fut assassiné en 1973.

Il mena la Guerra Sucia (« Guerre sale »), contre le terrorisme pendant laquelle de nombreuses personnes furent victimes d'attentats provoqués par des groupuscules d'extrême gauche. Pendant son mandat, les terroristes ont fait plusieurs morts dans l'État de Guerrero ; Genaro Vásquez et Lucio Cabañas furent éliminés.

À la fin de sa présidence, il y eut une vague d'enlèvements et de braquages de banques par des extrémistes d'extrême gauche plus ou moins liés au grand banditisme. Le plus fameux fut l'enlèvement et l'assassinat d'un entrepreneur de Nuevo León, le philanthrope Eugenio Garza Sada, d'un de ses bras droits et de son beau-fils. José López Portillo, qui fut son Secretario de Hacienda (ministre de l'Économie) lui succéda à la tête du Mexique. Il fut candidat au poste de Secrétaire de l'Organisation des Nations unies mais finalement le donna à Javier Pérez de Cuéllar. Le 30 juin 2006, un juge fédéral ordonne son arrestation pour le massacre de Tlatelolco en 1968. Les tribunaux ne lui trouvèrent aucune charge et il fut remis en liberté.

Biographie

  • Il étudie à l'Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM), et obtint son titre d'avocat.
  • En 1946 il rentre au Partido Revolucionario Institucional (PRI), membre de l'internationale socialiste où il travaille pour le président du Parti en tant que secrétaire du Général Rodolfo Sánchez Taboada. Luis Echeverría Álvarez le suivi au ministère de la Marine. Il travailla également au ministère de l'Éducation.
  • En 1958 il est nommé ministre de l'Intérieur.
  • En 1964 il est nommé Ministre de l'Intérieur par le Président Gustavo Díaz Ordaz. Il occupera ce poste pendant la tragédie de Tlatelolco où un rassemblement étudiant est réprimé dans le sang le 2 octobre 1968.
  • En 1969, Luis Echeverría Álvarez est le candidat du PRI à la présidence de la République et en 1970 remporte les élections présidentielles. Il incarne l'aile gauche de son parti et s'entoure de jeunes, d'intellectuels, d'économistes et d'activistes liés au mouvement de 1968.

Mandats électifs

Fonctions gouvernementales

Notes et références

  1. (en) Burton Kirkwood, History of Mexico., Westport, CT, Greenwood Publishing Group, Incorporated, , 1re éd., poche (ISBN 978-1-4039-6258-4), p. 107
  2. (en) Burton Kirkwood, History of Mexico., Westport, CT, Greenwood Publishing Group, Incorporated, , 1re éd., poche (ISBN 978-1-4039-6258-4), p. 100
  3. (es-MX) « Documentos desclasificados evidencian que tres presidentes mexicanos trabajaban para la CIA », Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes

Liens externes