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Son ouvrage majeur est ''Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l(identité'', publié en 1990 aux USA et seulement en 2005 en France.
Son ouvrage majeur est ''Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l'identité'', publié en 1990 aux USA et seulement en 2005 en France.


Une autre thématique importante de sa réflexion est celle de la vulnérabilité. Ses premiers écrits portent, dans le sillage de la ''[[French theory]]'', sur l'ambivalence du [[Sujet (philosophie)|sujet]] en tant que soumis à un pouvoir et produit par cette soumission même. Sa théorisation de la « performativité du genre », à partir du triple héritage de la théorie [[John Langshaw Austin|austinienne]] des [[acte de langage|actes de langage]], du [[féminisme]] français et de la [[déconstruction]], a constitué un apport majeur dans le champ des études [[féminisme|féministes]] et [[théorie queer|queer]].
Une autre thématique importante de sa réflexion est celle de la vulnérabilité. Ses premiers écrits portent, dans le sillage de la ''[[French theory]]'', sur l'ambivalence du [[Sujet (philosophie)|sujet]] en tant que soumis à un pouvoir et produit par cette soumission même. Sa théorisation de la « performativité du genre », à partir du triple héritage de la théorie [[John Langshaw Austin|austinienne]] des [[acte de langage|actes de langage]], du [[féminisme]] français et de la [[déconstruction]], a constitué un apport majeur dans le champ des études [[féminisme|féministes]] et [[théorie queer|queer]].

Version du 8 octobre 2018 à 09:53

Judith Butler
Naissance
Nationalité
Formation
École/tradition
Principaux intérêts
Idées remarquables
Performativité du genre
Œuvres principales
Trouble dans le genre, Défaire le genre, Le Pouvoir des mots, Le Récit de soi
Influencé par
Distinctions

Judith Butler, née le à Cleveland, est une philosophe américaine, professeure à l'Université Berkeley depuis 1993.

Une thématique importante de sa réflexion est le genre, les queers et la théorie queer.

Son ouvrage majeur est Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l'identité, publié en 1990 aux USA et seulement en 2005 en France.

Une autre thématique importante de sa réflexion est celle de la vulnérabilité. Ses premiers écrits portent, dans le sillage de la French theory, sur l'ambivalence du sujet en tant que soumis à un pouvoir et produit par cette soumission même. Sa théorisation de la « performativité du genre », à partir du triple héritage de la théorie austinienne des actes de langage, du féminisme français et de la déconstruction, a constitué un apport majeur dans le champ des études féministes et queer.

Ses écrits ultérieurs, qui sont l'occasion d'une critique de la politique étrangère des États-Unis de l'après 11 Septembre 2001, traitent de la guerre, du deuil et des figures de la dépossession comme le prisonnier extra-juridique ou le réfugié. Judith Butler est intervenue publiquement sur des questions politiques contemporaines, comme celle des droits des homosexuels et, plus récemment, sur le conflit israélo-palestinien.

Biographie

Judith Butler est née à Cleveland dans l'Ohio[1]. Elle est issue d'une famille juive et a reçu une éducation religieuse. Elle se définit aujourd'hui comme « juive anti-sioniste »[2]. Elle est professeur, titulaire de la chaire Maxine Elliott dans les départements de rhétorique et de littérature comparée à l'université de Californie à Berkeley. Butler a reçu son Ph.D. en philosophie à l'université Yale en 1984, et sa thèse a été plus tard éditée sous le titre « Sujets du désir : Réflexions hégéliennes au vingtième siècle en France ».

À la fin des années 1980, elle entretenait différents efforts post-structuralistes dans la théorie féministe occidentale, ayant pour but l'interrogation des « termes présuppositionnels » du féminisme. Pour Butler, remettre en cause les présuppositions fondamentales du féminisme occidental signifiait l'ouverture du féminisme vers la théorie queer et les gender studies, dont elle est devenue une figure importante[3].

Elle est membre du comité de parrainage du tribunal Russell sur la Palestine, dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

Vie privée

Elle vit à Berkeley avec sa compagne Wendy Brown et leur fils, Isaac.[4]

Prix et distinctions

Prix

Distinctions

En 2010, elle refuse le prix du courage lors de la Gay pride de Berlin et dénonce un « nationalisme gay » issu de la lutte contre l'homophobie qui aurait dégénéré en action xénophobe et même raciste[8].

Féminisme et genre

Les travaux de Judith Butler ont eu une influence considérable sur le féminisme, la théorie queer, les Cultural Studies et la philosophie continentale[9]. Ses contributions dans d'autres disciplines – telles que la psychanalyse, la littérature, le cinéma, les études de performance ou encore les arts visuels – sont également conséquentes[10]. Sa théorisation de la « performativité du genre », tout comme sa conception du « critically queer », n'ont pas seulement transformé la compréhension du genre et de l'identité queer dans le monde universitaire, mais ont aussi contribué à former et mobiliser différents types d'engagement politique à travers le monde, en particulier le militantisme queer. Ses études, qui remettent en question les notions traditionnelles de sexe et genre, ont de plus alimenté de nombreux débats sur l'enseignement du genre, l'homoparentalité et la dépathologisation de la transidentité[11], à tel point que le pape Benoît XVI a lui-même fini par aborder ces sujets[12].

De nombreux universitaires et militants politiques affirment que le postulat radical de départ des recherches de Judith Butler, à savoir la dichotomie entre sexe et genre, ainsi que sa conception non-essentialiste du genre (dans la lignée de sa réflexion sur la « puissance d'agir »), ont révolutionné les pratiques, pensées, et études féministes ou queer[13]. Darin Barney, professeur agrégé au département d’histoire de l’art et d’études en communications de l'université McGill, a ainsi déclaré que :

« les travaux de Butler sur le genre, le sexe, la sexualité, l'identité queer, le féminisme, le corps, associés à son discours politique et éthique, ont changé la façon qu'ont les chercheurs du monde entier d'envisager l'identité, la subjectivité, le pouvoir et la politique. Ils ont aussi changé les vies d'innombrables personnes dont le corps, le genre, la sexualité et les désirs les confrontent à la violence, l'exclusion et l'oppression[14]. »

Gender Trouble

En 1990, la parution de Gender Trouble a marqué un tournant important, se vendant à plus de 100 000 exemplaires et dans plusieurs langues à travers le monde.

Publié en français en 2005 (sous le titre Trouble dans le genre), cet ouvrage critique les travaux de Simone de Beauvoir, Julia Kristeva, Sigmund Freud, Jacques Lacan, Luce Irigaray, Jacques Derrida, et, surtout, de Michel Foucault.

Son écriture, considérée par beaucoup de lecteurs comme inutilement complexe et dense[15],[16], est très influencée par la psychanalyse française.

Sa popularité a même inspiré un fanzine intellectuel, Judy!, contribuant ainsi à en faire une célébrité dans le monde universitaire.

L'aspect le plus commenté de son travail théorique est sa lecture de Derrida, du « rapport performatif » de la théorie de John Langshaw Austin et de l'histoire de Franz Kafka, Le Procès ; tous les deux en convergence avec les lectures de Butler sur Surveiller et punir de Michel Foucault et Histoire de la sexualité, vol. 1, La Volonté de savoir. Cette convergence est le creuset de la théorie de Butler sur la performance de genre. Par cette expression, il faut comprendre le genre comme une performance sociale apprise, répétée, et exécutée (d'où paraît sa lecture de Foucault). L'établissement d'une exécution de performance « obligatoire » de la féminité et la masculinité produit la fiction de genres « naturels » aussi bien que la distinction entre le sexe extérieur et biologique et le « genre intérieur ». Pour mieux caractériser le genre comme un « choix volontaire et quotidien », Butler renforce sa théorie de la performativité de genre dans ses ouvrages suivants.

Critiques

Sur la forme, Butler est célèbre dans certains milieux pour sa « prose impénétrable, jargonnante »[17], qui a également suscité certaines controverses[18].

En 1998, la revue de Denis Dutton Philosophy and Literature a décerné à Butler le premier prix de son « Concours de mauvaise rédaction », qui prétend « célébrer le mauvais style dans les passages stylistiques les plus lamentables trouvés dans des livres savants et des articles[19]. » Ces critiques d'une prose « lourde et obscure » sont partagées par d'autres commentateurs[20].

Si d'aucuns reprochent à Butler son élitisme en raison d'un style d'écriture difficile d'accès, d'autres font encore valoir qu'elle promouvrait un volontarisme de genre[réf. nécessaire], genre qu'elle réduirait par ailleurs à un « discours ». Susan Bordo soutient par exemple que le corps détermine en majeure partie le genre, s'opposant alors implicitement à la vision performative de Judith Butler[21].

Une critique particulièrement virulente provient de la féministe libérale Martha Nussbaum, pour laquelle Judith Butler a mal interprété l'idée d'énonciation performative de John Langshaw Austin, en plus de revendiquer des avancées juridiques infondées, d'exclure de ses recherches un point essentiel de résistance en répudiant l'agentivité pré-culturelle, et de ne fournir aucune théorie éthique normative susceptible d'encadrer les performances subversives qu'elle approuve[22].

Un débat a opposé Nancy Fraser à Butler, Fraser suggérant que la focalisation de Butler sur la performativité l'éloignait des « façons quotidiennes qu'on a de parler et de se penser. […] Pourquoi devrions-nous utiliser un tel idiome d'auto-distanciation[23] ? »

Sur le fond, la théorie de la construction sociale des genres popularisée par Butler est critiquée au sein de la communauté scientifique pour son déni de la réalité biologique. Dans une tribune, le biologiste William Reville rappelle ainsi que « la biologie joue un rôle majeur dans la détermination des comportements masculins et féminins », mentionnant l'influence des hormones prénatales et le cas de David Reimer, un garçon qui, bien qu'ayant subi une réattribution sexuelle et ayant été élevé comme une fille dès l'âge de 22 mois, s'est toujours considéré comme un garçon[24].

Judaïsme et politique

Butler voudrait fonder sur les traditions intellectuelles juives la critique du sionisme et de la politique d'Israël. Elle relit en ce sens les œuvres de Primo Levi, d'Emmanuel Levinas, ou de Walter Benjamin. Elle écrit : « Si je parviens à montrer qu’il existe des ressources juives susceptibles d’être mobilisées pour une critique de la violence de l’État, une critique de l’assujettissement colonial des populations, de l’expulsion et de la dépossession, alors je serai parvenue à démontrer qu’une critique juive de la violence d’État, israélienne est au moins possible, sinon d’un point de vue éthique, obligatoire »[25]. Elle se retrouve dans les positions de Primo Levi, survivant des camps de concentration, et critique à l'égard de l’État d’Israël[26]. Elle mobilise la philosophie d'Emmanuel Levinas pour penser le rapport du peuple juif aux non-juifs, et « l’irruption de l’Autre au cœur de soi-même[26] ». Elle relit Walter Benjamin auteur de Critique de la violence, qui justifie dans certains cas "de désobéir à l’État, de se départir de l’allégeance à l’ordre de droit pour s’opposer à la violence[26]".

Commentaires sur quelques livres

Trouble dans le genre (1990)

Trouble dans le genre ; pour un féminisme de la subversion est le livre qui a fait connaître Judith Butler, et dans lequel elle a proposé pour la première fois ses analyses du caractère performatif du genre.

Il a fait l'objet d'interprétations et de réappropriations diverses, voire contradictoires. Judith Butler a, elle-même, repris ses analyses dans Bodies that Matter (Ces Corps qui comptent), notamment pour lever certaines ambiguïtés (interprétation volontariste de sa théorie de la « performativité du genre ») et répondre aux critiques adressées à Trouble dans le genre.

Ces corps qui comptent (1993)

Ces corps qui comptent ; de la matérialité et des limites discursives du « sexe » est le deuxième essai de Judith Butler. Il s'agit d'une reprise critique des thèses de Trouble dans le genre.

Butler y développe des analyses vigoureuses et originales sur la matérialité du corps dans une perspective constructiviste. Cet ouvrage contient aussi l'ébauche de réflexions qui aboutiront à l'écriture du livre Le Pouvoir des mots. Certains militants queer considèrent que Bodies that Matter est en retrait par rapport à Trouble dans le genre.

Le Pouvoir des mots (1997)

Le Pouvoir des mots ; politique du performatif est un ouvrage qui traite de débats autour du pouvoir des mots et leurs portées : socioculturelle, politique, juridique et psychologique. Judith Butler y interroge les discours de haine (hate speech) homophobes, racistes ou sexistes, la pornographie et la censure. Elle y propose les grandes lignes d'une théorie de la « puissance d'agir » linguistique (linguistic agency), de politique de la résignation. Elle y opère une critique des tentatives d'imposer une police des discours (en tant que répression juridique de ces discours).

Ce livre rend manifeste la centralité dans l'œuvre de Judith Butler de la réflexion sur l'agency (l'« agence » individuelle ou collective, autrement dit la « capacité d'agir » (traduction de Cynthia Kraus) ou encore la « puissance d'agir » (traduction de Charlotte Nordmann et Jérôme Vidal, inspirée de la « potentia agendi » spinoziste) ou même « l'agentivité » (traduction du terme « agency » que l'on peut trouver dans des textes de linguistique, psychologie cognitive et théorie de l'action, et reprise par Maxime Cervulle dans sa traduction de « Undoing Gender »).

Vie précaire (2004)

Vie précaire ; les pouvoirs du deuil et de la violence après le 11 septembre 2001 est une réflexion sur les transformations de la souveraineté et les conditions du maintien d'une sphère publique critique après le 11 septembre 2001. Elle s'inscrit, au dire même de l'auteure, dans le droit fil des préoccupations qui animent son œuvre depuis Trouble dans le genre : la question de la vulnérabilité et de la vivabilité de la vie, la définition normative de l'humain, le deuil et la mélancolie comme constitutifs des sujets.

Humain, Inhumain (2004)

Humain, inhumain ; le travail critique des normes possède un caractère autobiographique fort. Ce recueil inédit d'entretiens de 1994 à 2004 est une synthèse qui couvre l'ensemble de son travail de Trouble dans le genre à Vie Précaire. Cet ouvrage constitue un bon moyen de s'initier à la pensée de Judith Butler tout en évitant les mésinterprétations récurrentes (Judith Butler ignorerait la matérialité du corps ; tout ne serait pour elle que langage ; elle nierait la violence et même la réalité de la domination masculine ; le genre ne serait qu'un jeu, un rôle ou une performance théâtrale dont on pourrait changer comme on change de chemise…).

Défaire le genre (2004)

En comparaison de ses précédents livres, Défaire le genre est plus immédiatement ancré dans l'actualité des politiques du genre et de la sexualité que Trouble dans le genre ou Bodies that Matter. Il s'engage dans une double perspective, théorique et pratique : déconstruire le genre (faire la genèse de sa production) et défaire l’emprise des formes de normalisation violentes dont il est le vecteur. Judith Butler manifeste ainsi une vive inquiétude quant à la façon dont les luttes pour accéder à la reconnaissance du genre en général et pour obtenir un statut légitime sont susceptibles de contribuer à la perte de visibilité et à l’exclusion de certains[27].

L'État global (2007)

Ce livre est issu du dialogue entre les féministes Gayatri Chakravorty Spivak et Judith Butler qui s’interrogent sur ce que les philosophes contemporains peuvent dire quant au phénomène des migrations (permanentes, dues à une pluralité de raisons comme les pressions économiques, culturelles, militaires ou climatiques) qui concerne aussi bien les Palestiniens que les membres de l’Union européenne. Elles soulèvent des questions autour du sentiment d’appartenance à une nation précise, de l'identité de celui qui exerce réellement le pouvoir aujourd’hui, de la possibilité d'avoir toujours le droit d’avoir des droits et enfin de la signification du fait de chanter l’hymne américain en espagnol. Leur questionnement se penche également sur le rôle de l’État qui se transforme de plus en plus en lieu transitoire, temporaire, et qui se compose des habitants qui sont de plus en plus des apatrides.

Rassemblement (2016)

Rassemblement décrit comment les personnes dont les droits fondamentaux ne sont pas assurés, deviennent visibles lorsque les corps sont rassemblés sur une place en Égypte, en France ou aux États-Unis[28].

Publications

En langue anglaise

Années 1980

  • Subjects of Desire: Hegelian Reflections in Twentieth-Century France, 1987

Années 1990

  • Gender Trouble: Feminism and the Subversion of Identity, 1990, Routledge
  • Bodies That Matter: On the Discursive Limits of 'Sex', Routledge, 1993
  • Excitable Speech: A Politics of the Performative, Routledge, 1997
  • The Psychic Life of Power, Routledge, 1997

Années 2000

  • Antigone's Claim: Kinship Between Life and Death, 2000
  • Contingency, Hegemony, Universality: Contemporary Dialogues on the Left (with Ernesto Laclau and Slavoj Žižek), Verso, 2000
  • The Judith Butler Reader, Sara Salih et Judith Butler (éd.), Blackwell Publishing, 2004
  • Precarious Life: The Powers of Mourning and Violence, Verso, 2004
  • Undoing Gender, Routledge, 2004
  • Giving an Account of Oneself. A Critique of Ethical Violence, Fordham University Press, 2005
  • Frames of War: When Is Life Grievable?, Verso Books, 2009, 192 p. (ISBN 978-1-84467-333-9)

Années 2010

  • Parting Ways: Jewishness and the Critique of Zionism, Columbia University Press, 2012, 251 p. (ISBN 978-0-231-14611-1)
  • Dispossession: The Performative in the Political, avec Athena Athanasiou, 2013 (ISBN 978-0745653815)

Traductions françaises

Années 2000

Années 2010

  • Sois mon corps, avec Catherine Malabou, Paris, Bayard, 2010 (ISBN 978-2-227-48144-2)
  • Ce qui fait une vie, Paris, Zone/La Découverte, 2010 (ISBN 978-2-35522-028-9)
  • Sujets du désir, réflexions hégéliennes en France au XXe siècle, traduction de Philippe Sabot, PUF, 2011
  • Vers la cohabitation. Judéité et critique du sionisme, Paris, Fayard, 2013 (ISBN 978-2-213-67224-3)
  • Rassemblement. Pluralité, performativité et politique, Paris, Fayard, 2016 (ISBN 2213702756)

Références

  1. (en-US) « 03.19.2009 - Judith Butler wins Mellon Award », sur www.berkeley.edu (consulté le )
  2. Voir sur haaretz.com.
  3. La page de Judith Butler au département de rhétorique à l'université de Berkeley.
  4. « Think Gender Is Performance? You Have Judith Butler to Thank for That. », sur Nymag.com, (consulté le )
  5. « Judith Butler wins Adorno prize », UC Berkeley News Center, 12 septembre 2012.
  6. site RTS, page consultée en ligne le 6.06.16.
  7. « Remise des insignes de docteur honoris causa à Judith Butler », sur ulg.ac.be, (consulté le ).
  8. « Le nouveau nationalisme est-il gay ? », sur Le Monde, 30 juin 2012.
  9. Aránguiz, Francisco, Carmen Luz Fuentes-Vásquez, Manuela Mercado, Allison Ramay et Juan Pablo Vilches, « Meaningful “Protests” in the Kitchen: An Interview with Judith Butler », White Rabbit: English Studies in Latin America, no 1,‎ (ISSN 0719-0921, lire en ligne)
  10. Gerry Kearns, « The Butler affair and the geopolitics of identity », Environment and Planning D: Society and Space, vol. 31,‎ , p. 191 – 207 (DOI 10.1068/d1713, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Saar, Tsafi, « Fifty shades of gay: Amalia Ziv explains why her son calls her 'Dad' », Haaretz,‎
  12. « Angela McRobbie: The pope - gender studies aficionado? », sur the Guardian (consulté le )
  13. « Literary Encyclopedia | Judith Butler », sur www.litencyc.com (consulté le )
  14. « In Defense of Judith Butler », sur The Huffington Post (consulté le )
  15. Voir sur denisdutton.com.
  16. Voir sur akad.se.
  17. « The Prep-School PC Plague », Heather Mac Donald, City Journal, printemps 2002.
  18. Routledge Critical Thinkers: Judith Butler, Sara Salih (Londres 2002), p. 12–14.
  19. The Bad Writing Contest, Press Releases, 1996-1998
  20. « The Professor Parody », Martha Nussbaum, The New Republic Online, 28 novembre 2000.
  21. (en) Hekman, Susan, Material Bodies. Body and Flesh: a Philosophical Reader, Blackwell Publishing.
  22. Nussbaum, Martha C. (1999). « The Professor of Parody: The Hip Defeatism of Judith Butler », The New Republic, Feb. 22nd:37-45.
  23. (en) Fraser, Nancy, False Antitheses. Feminist Contentions: A Philosophical Exchange. Routledge.
  24. (en) « Gender is not a social construct », sur http://www.irishtimes.com/,
  25. J. Butler, Vers la cohabitation. Judéité et critique du sionisme, Paris, Fayard, 2013, p.7.
  26. a b et c Sylvaine Bulle, « La judéité contre la violence d’État », La Vie des idées , 18 juillet 2014. (ISSN 2105-3030).
  27. Voir aussi l'article « Faire et défaire le genre » de Judith Butler, reproduction du texte de sa conférence donnée le 25 mai à l’université de Paris X-Nanterre, dans le cadre du CREART (Centre de recherche sur l’art) et de l’école doctorale « Connaissance et Culture », intitulée « Faire et défaire le genre (undoing gender) », mis en ligne le 4 octobre 2004. Site de la revue Multitudes.
  28. Cécile Daumas, « Judith Butler « Un populisme de gauche doit conduire à une démocratie radicale » », Libération,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

Études

  • Sara Salih, Judith Butler, Londres et New York, Routledge, coll. Critical Thinkers, 2002
  • The Judith Butler reader, edited by Sara Salih with Judith Butler, Blackwell Publishing Ltd, 2003, 384 p.
  • Paula-Irene Villa, Judith Butler, Campus Verlag GmbH, 2003, 160 p. (ISBN 978-3-593-37187-0)
  • Stéphane Haber, Critique de l'antinaturalisme: études sur Foucault, Butler, Habermas, Paris, PUF, coll. Pratiques théoriques, 2006
  • Jérôme Vidal, « Judith Butler en France: Trouble dans la réception » in Mouvements, Paris, La Découverte, no 47-48, septembre 2006
  • Gill Jagger, Judith Butler : sexual politics, social change and the power of the performative, Routledge, 2008
  • Fabienne Brugère, Guillaume Le Blanc, Judith Butler. Trouble dans le sujet, trouble dans les normes, PUF, coll. « Débats philosophiques », 2009, 135 p. (ISBN 978-2-13-057348-7)

Colloque autour de Judith Butler

Articles connexes

Liens externes