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romantique, en littérature, ça ne veut pas dire Harlequin...
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'''David Olivier''' (né le 25 Août 1983), est un romancier qui se fait connaître en 2004 avec sa première œuvre « Sabrina », qui raconte les premiers émois amoureux d'une adolescente. Son premier roman rencontre un joli succès à l'île Maurice, mais c'est avec « L'ange et la fleur » paru en 2006, que l'auteur se fait remarquer. Cette histoire d'amour qui unie deux garçons, surprend par sa justesse et sa délicatesse dans les mots choisis, et le jeune homme alors âgé de 23 ans, confirme son envie selon ses dires : « de faire rêver et donner de l'espoir aux gens ». Le tome 2 de « L'ange et la fleur » sort en 2007, mais n'est hélas pas distribué dans toutes les librairies.
DEA de physique des particules (1988)|activité=informaticien (1983-2018), militant, philosophe|site web=http://david.olivier.name/|lieu de naissance=Londres}}


David Olivier, né le 11 mars 1956 à Londres, est un philosophe et militant antispéciste français et britannique. Dès la fin des années 1980, il fut, avec [[Yves Bonnardel]] et Françoise Blanchon, l’un des initiateurs du mouvement antispécistes français. Fondateur de la revue [[Cahiers antispécistes|''Les Cahiers antispécistes'']] (1991)<ref name=":0">{{Article|langue=français|auteur1=David Olivier|titre=Refonder le progressisme|périodique=Versus|date=2015|issn=|lire en ligne=http://david.olivier.name/fr/refonder-le-progressisme/|pages=}}</ref>, de la manifestation annuelle la [[Veggie Pride]] (2001) [source] et des rencontres de réflexion annuelle les Estivales de la question animale (2002) [source], il est l’auteur de nombreux articles et conférences. Partisan d’une éthique utilitariste [source] et antinaturaliste, politiquement progressiste<ref name=":0" />. Ses positions sont influentes<ref>{{Article|langue=français|auteur1=David Olivier|titre=Qu'est-ce que le spécisme ?|périodique=Les Cahiers antispécistes|date=1992|issn=1162-2709|lire en ligne=http://www.cahiers-antispecistes.org/quest-ce-que-le-specisme/|pages=}}</ref> mais souvent aussi controversées au sein du mouvement animaliste français.
Pendant deux ans, le jeune écrivain se retire des médias pour voyager et se ressourcer. Il s'expatrie et part vivre en Belgique. Il n'arrête pas d'écrire pour autant, et fin 2010 présente à son public, « Samantha dans le vent ». Cette histoire dramatique et forte en émotions, ne bénéficie d'aucune promo, car le jeune homme n'est pas présent pour défendre son nouveau roman, le privant ainsi de succès. En 2012, il annonce la sortie de l'adaptation en bande dessinée de son oeuvre la plus célèbre « L'ange et la fleur », mise en image par Christelle Barbe, avec qui le jeune homme a déjà collaboré pour quelques illustrations des ses livres.
En 2013, nous découvrirons une toute nouvelle histoire sur laquelle David Olivier travaille depuis quelques temps, « Souviens-toi de nous. » Une histoire qu'il promet douce et mélancolique, et dont le message principal est le suivant : profitons de chaque instant, car tout est éphémère.


== '''Enfance, formation et profession''' ==
'''Bibliographie'''
David Olivier est né à Londres de père français (enseignant) et de mère états-unienne (artiste peintre). Il a passé son enfance à Londres, hormis deux années (1960-62) à Zagreb, et son adolescence à Chambéry. Après deux années de classes préparatoires au Lycée du Parc à Lyon, il est entré en 1976 à l’[[École normale supérieure de Lyon|École Normale Supérieure de Saint-Cloud]], section Physique. Il a obtenu un DEA de Physique des particules en 1988 à l’université Lyon 1. Il a exercé comme développeur en informatique de 1983 à 2018, à Lyon 3 puis Lyon 2.


== '''Premières années militantes''' ==
'''2004''' : Sabrina
Dès l’enfance, il s’est opposé au fait de tuer les animaux pour la consommation<ref name=":0" />. À l’adolescence, il a été attiré par l’écologie, puis par les mouvements anarchistes, se consacrant surtout aux luttes antisexistes et antiracistes. À Lyon, il a milité un temps au [[Mouvement français pour le planning familial|Planning familial]] et au [[Groupe de libération homosexuelle|GLH]]. La question animale a progressivement repris une place importante à ses yeux à partir du milieu des années 1980, à mesure qu’il s’éloignait de l’influence intellectuelle anarchiste et marxiste.
'''2006''' : L'ange et la fleur

'''2007''' : L'ange et la fleur 2
== '''Engagement antispéciste''' ==
'''2010''' : Samantha dans le vent
La rencontre avec Yves Bonnardel en 1986 lui a permis de prendre conscience de l’existence d’un mouvement de libération animale actif dans le monde anglo-saxon. Avec Bonnardel, Françoise Blanchon, également présente dans les milieux des squats lyonnais, et deux autres militants, il a produit la brochure collective ''Nous ne mangeons pas de viande pour ne pas tuer d’animaux''. Ce fut ensuite la découverte de la pensée éthique du philosophe australien Peter Singer, à travers la lecture de ''La Libération animale'' (non traduit en français à l’époque), et la rencontre de la philosophe animaliste [[Paola Cavalieri]] et de son groupe militant Eguaglianza animale à Milan. L’idée de focaliser la lutte autour du concept éthique d’antispécisme est alors né. Fin 1989, David Olivier fonde la revue ''Les Cahiers antispécistes'', à laquelle se joignent rapidement Françoise Blanchon et Yves Bonnardel. Il y sera l’auteur, au fil des ans, outre de ses articles propres, des premières traductions françaises existantes des textes de Peter Singer, Tom Regan, Paola Cavalieri, James Rachels, Steve F. Sapontzis…
'''2013''' : Souviens-toi de nous (confirmé)

Après un passage de deux ans à Milan, il revient à Lyon. Dans le but de sortir le refus de manger les animaux de sa marginalité, il fonde en octobre 2001 la première Veggie Pride à Paris, définissant dans son «manifeste» (source) le terme de végéphobie. En 2002, il lance la première édition des Estivales de la question animale, rencontre annuelle de débats et de réflexion.

Il se consacre actuellement à la réflexion autour de divers thèmes liés à l’antispécisme, à la politique progressiste et au statut physique de la sentience, et à la préparation d’articles et de conférence sur ces sujets.

== '''Critiques''' ==
Le terme de «végéphobie», que David Olivier a introduit dans le Manifeste de la Veggie Pride (2001), suscite adhésion mais aussi hostilité, y compris parmi les militants animalistes.

Justine Boulo, «Pourquoi déteste-t-on les vegans?»:

Ce type de réactions négatives à l’encontre des vegans et végétariens a un nom: la végéphobie. C’est ainsi que David Olivier nomme pour la première fois, dans le manifeste pour la Veggie Pride en 2001, ce phénomène de rejet et d’hostilité.

Cette dénomination, proche de xénophobie ou homophobie, continue de faire débat. Si les discriminations sont incomparables, le discours anti-vegan ou anti-végétarien est pourtant une réalité.

Citer aussi l’article d’Ophélie Véron et la réponse d’Yves et Mata’i.

Concept d’animaux-emballages, contesté par la Fédération Véganistienne.

== '''Vie personnelle''' ==
David Olivier est marié et a deux enfants.

== '''Divers''' ==
Site Web <nowiki>http://david.olivier.name/</nowiki>

== '''Bibliographie''' ==

==='''Articles publiés dans des livres'''===
Dans ''Luc Ferry ou le Rétablissement de l’ordre'' (éd. tahin party, 2002):

* «Luc Ferry ou le rétablissement de l’ordre» (repris des ''Cahiers antispécistes'' n°5, décembre 1992).
* «Étrange promenade» (repris des ''Cahiers antispécistes'' n°10, septembre 1994).

Dans ''Espèces et Éthique - Darwin: une (r)évolution à venir'' (éd. tahin party, 2001):

* «La nature ne choisit pas» (repris des ''Cahiers antispécistes'' n°14, décembre 1996).
* «Les espèces non plus n’existent pas» (repris des ''Cahiers antispécistes'' n°11, décembre 1994).
* «L’égoïsme désintéressé de Richard Dawkins» (article original).

Dans ''La Révolution antispéciste'' (éd. PUF, 2018):

* «Qu’est-ce que le spécisme?» (repris de ''Informations et Réflexions libertaires'', avril 1991, et des ''Cahiers antispécistes'' n°5, décembre 1992).
* «Vers un écologisme non naturaliste?» (repris des ''Cahiers antispécistes'' n°17, décembre 1999).
* «Les espèces non plus n’existent pas» (repris des ''Cahiers antispécistes'' n°11, décembre 1994).
* «Sur la supériorité» (article original).

==='''Autres textes et articles marquants'''===

* «Pourquoi je ne suis pas écologiste», ''Cahiers antispécistes'' n°7 (1993).
* «Manifeste de la Veggie Pride», 2001.
* «Réflexions sur la Veggie Pride», ''Cahiers antispécistes'' n°21 (2002).
* «Refonder le progressisme», interview par Martin Gibert paru dans ''Versus'' n°2 (2015).
* (Avec Estiva Reus) «La science et la négation de la conscience animale - De l’importance du problème matière-esprit pour la cause animale», ''Cahiers antispécistes'' n°26 (2005), publié en anglais sous le titre «Mind-Matter for Animals Matters: Science and the Denial of Animal Consciousness» dans ''Between the Species'' Vol. 13 (2011).

==='''Traductions de livres (anglais vers français)'''===

* Murray Bookchin, ''Sociobiologie ou écologie sociale'', éditions Atelier de Création Libertaire, 1993.
* Peter Singer, ''Le Mouvement de libération animale'', éd. Françoise Blanchon, 1991.
* Peter Singer, ''La Libération animale'', éd. Grasset, 1993; relecture de la traduction.
* Edward O. Wilson, Bert Hölldobler, ''Voyage chez les fourmis - une exploration scientifique'', éd. Le Seuil, 1996.
* Maxim Frank-Kamenetskii, ''Le Fil de la vie - la découverte de l’ADN'', éd. Flammarion, 1996.

Version du 17 septembre 2018 à 18:11

David Olivier
Biographie
Naissance

Londres
Nationalité
française, britannique
Formation

École Normale Supérieure de Saint-Cloud, section Physique (1976)

DEA de physique des particules (1988)
Activité
informaticien (1983-2018), militant, philosophe
Autres informations
Idéologie
Site web

David Olivier, né le 11 mars 1956 à Londres, est un philosophe et militant antispéciste français et britannique. Dès la fin des années 1980, il fut, avec Yves Bonnardel et Françoise Blanchon, l’un des initiateurs du mouvement antispécistes français. Fondateur de la revue Les Cahiers antispécistes (1991)[1], de la manifestation annuelle la Veggie Pride (2001) [source] et des rencontres de réflexion annuelle les Estivales de la question animale (2002) [source], il est l’auteur de nombreux articles et conférences. Partisan d’une éthique utilitariste [source] et antinaturaliste, politiquement progressiste[1]. Ses positions sont influentes[2] mais souvent aussi controversées au sein du mouvement animaliste français.

Enfance, formation et profession

David Olivier est né à Londres de père français (enseignant) et de mère états-unienne (artiste peintre). Il a passé son enfance à Londres, hormis deux années (1960-62) à Zagreb, et son adolescence à Chambéry. Après deux années de classes préparatoires au Lycée du Parc à Lyon, il est entré en 1976 à l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, section Physique. Il a obtenu un DEA de Physique des particules en 1988 à l’université Lyon 1. Il a exercé comme développeur en informatique de 1983 à 2018, à Lyon 3 puis Lyon 2.

Premières années militantes

Dès l’enfance, il s’est opposé au fait de tuer les animaux pour la consommation[1]. À l’adolescence, il a été attiré par l’écologie, puis par les mouvements anarchistes, se consacrant surtout aux luttes antisexistes et antiracistes. À Lyon, il a milité un temps au Planning familial et au GLH. La question animale a progressivement repris une place importante à ses yeux à partir du milieu des années 1980, à mesure qu’il s’éloignait de l’influence intellectuelle anarchiste et marxiste.

Engagement antispéciste

La rencontre avec Yves Bonnardel en 1986 lui a permis de prendre conscience de l’existence d’un mouvement de libération animale actif dans le monde anglo-saxon. Avec Bonnardel, Françoise Blanchon, également présente dans les milieux des squats lyonnais, et deux autres militants, il a produit la brochure collective Nous ne mangeons pas de viande pour ne pas tuer d’animaux. Ce fut ensuite la découverte de la pensée éthique du philosophe australien Peter Singer, à travers la lecture de La Libération animale (non traduit en français à l’époque), et la rencontre de la philosophe animaliste Paola Cavalieri et de son groupe militant Eguaglianza animale à Milan. L’idée de focaliser la lutte autour du concept éthique d’antispécisme est alors né. Fin 1989, David Olivier fonde la revue Les Cahiers antispécistes, à laquelle se joignent rapidement Françoise Blanchon et Yves Bonnardel. Il y sera l’auteur, au fil des ans, outre de ses articles propres, des premières traductions françaises existantes des textes de Peter Singer, Tom Regan, Paola Cavalieri, James Rachels, Steve F. Sapontzis…

Après un passage de deux ans à Milan, il revient à Lyon. Dans le but de sortir le refus de manger les animaux de sa marginalité, il fonde en octobre 2001 la première Veggie Pride à Paris, définissant dans son «manifeste» (source) le terme de végéphobie. En 2002, il lance la première édition des Estivales de la question animale, rencontre annuelle de débats et de réflexion.

Il se consacre actuellement à la réflexion autour de divers thèmes liés à l’antispécisme, à la politique progressiste et au statut physique de la sentience, et à la préparation d’articles et de conférence sur ces sujets.

Critiques

Le terme de «végéphobie», que David Olivier a introduit dans le Manifeste de la Veggie Pride (2001), suscite adhésion mais aussi hostilité, y compris parmi les militants animalistes.

Justine Boulo, «Pourquoi déteste-t-on les vegans?»:

Ce type de réactions négatives à l’encontre des vegans et végétariens a un nom: la végéphobie. C’est ainsi que David Olivier nomme pour la première fois, dans le manifeste pour la Veggie Pride en 2001, ce phénomène de rejet et d’hostilité.

Cette dénomination, proche de xénophobie ou homophobie, continue de faire débat. Si les discriminations sont incomparables, le discours anti-vegan ou anti-végétarien est pourtant une réalité.

Citer aussi l’article d’Ophélie Véron et la réponse d’Yves et Mata’i.

Concept d’animaux-emballages, contesté par la Fédération Véganistienne.

Vie personnelle

David Olivier est marié et a deux enfants.

Divers

Site Web http://david.olivier.name/

Bibliographie

Articles publiés dans des livres

Dans Luc Ferry ou le Rétablissement de l’ordre (éd. tahin party, 2002):

  • «Luc Ferry ou le rétablissement de l’ordre» (repris des Cahiers antispécistes n°5, décembre 1992).
  • «Étrange promenade» (repris des Cahiers antispécistes n°10, septembre 1994).

Dans Espèces et Éthique - Darwin: une (r)évolution à venir (éd. tahin party, 2001):

  • «La nature ne choisit pas» (repris des Cahiers antispécistes n°14, décembre 1996).
  • «Les espèces non plus n’existent pas» (repris des Cahiers antispécistes n°11, décembre 1994).
  • «L’égoïsme désintéressé de Richard Dawkins» (article original).

Dans La Révolution antispéciste (éd. PUF, 2018):

  • «Qu’est-ce que le spécisme?» (repris de Informations et Réflexions libertaires, avril 1991, et des Cahiers antispécistes n°5, décembre 1992).
  • «Vers un écologisme non naturaliste?» (repris des Cahiers antispécistes n°17, décembre 1999).
  • «Les espèces non plus n’existent pas» (repris des Cahiers antispécistes n°11, décembre 1994).
  • «Sur la supériorité» (article original).

Autres textes et articles marquants

  • «Pourquoi je ne suis pas écologiste», Cahiers antispécistes n°7 (1993).
  • «Manifeste de la Veggie Pride», 2001.
  • «Réflexions sur la Veggie Pride», Cahiers antispécistes n°21 (2002).
  • «Refonder le progressisme», interview par Martin Gibert paru dans Versus n°2 (2015).
  • (Avec Estiva Reus) «La science et la négation de la conscience animale - De l’importance du problème matière-esprit pour la cause animale», Cahiers antispécistes n°26 (2005), publié en anglais sous le titre «Mind-Matter for Animals Matters: Science and the Denial of Animal Consciousness» dans Between the Species Vol. 13 (2011).

Traductions de livres (anglais vers français)

  • Murray Bookchin, Sociobiologie ou écologie sociale, éditions Atelier de Création Libertaire, 1993.
  • Peter Singer, Le Mouvement de libération animale, éd. Françoise Blanchon, 1991.
  • Peter Singer, La Libération animale, éd. Grasset, 1993; relecture de la traduction.
  • Edward O. Wilson, Bert Hölldobler, Voyage chez les fourmis - une exploration scientifique, éd. Le Seuil, 1996.
  • Maxim Frank-Kamenetskii, Le Fil de la vie - la découverte de l’ADN, éd. Flammarion, 1996.
  1. a b et c David Olivier, « Refonder le progressisme », Versus,‎ (lire en ligne)
  2. David Olivier, « Qu'est-ce que le spécisme ? », Les Cahiers antispécistes,‎ (ISSN 1162-2709, lire en ligne)